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et paysages, dans une vaste hospitalité qui était
celle
de l’été même dont Babits me faisait les honneurs… Qu’on me permette
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pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre
ceux
qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins doré
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nir se confonde — inoubliable, inséparable — avec
celui
d’une belle journée de son pays ? b. Rougemont Denis de, « Souveni
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avec quelque insistance dans le Journal , c’est
celui
que je nommais le « problème des gens ». Problème des relations des h
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tes le vrai public d’un livre comme le Journal ,
celui
qu’il cherche et qu’il espère rejoindre avant tout autre. Et c’est po
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’être des Européens. C’est dans cette tradition —
celle
d’un Constant — que je me suis trouvé rangé, un peu par la force des
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sible entre la situation du romancier chrétien et
celle
du romancier communiste. Car le chrétien comme tel ne sert pas une ca
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rouver, — presque toujours par d’autres voies que
celles
qu’il nous plaisait d’imaginer… j. Rougemont Denis de, « Littératu
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réalités plus vivantes, de drames plus vrais que
ceux
dont nous faisions la montre… Mais ceci c’est une autre histoire, et
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ié par le lien du sang, des morts communs, et par
celui
de la terreur sacrée. C’est autour d’un tabou et autour des tombeaux,
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-être peut-on rapprocher cette tendance morale de
celle
qui poussa les physiciens de la Grèce à créer la notion d’atome, les
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ressive. L’autre possibilité de communauté, c’est
celle
qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une société d’un type a
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hefs locaux, leurs hiérarchies, leurs assemblées.
Ceux
qui en deviennent membres y reçoivent une assistance matérielle, mais
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qui sont à la fois libres et engagés. Libérés par
Celui
qui les engage à son service, et engagés au service du prochain dans
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etrouve dans une situation quelque peu analogue à
celle
des débuts de la Grèce, en ce sens qu’une révolte de l’individu ne ta
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e. Tout cela relève d’une seule et même volonté :
celle
de profaner le sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer libr
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i s’affrontent aujourd’hui. Le premier groupe est
celui
des nations qui respectent l’Église et la personne. Nous y trouvons d
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Angleterre ; puis l’unique monarchie catholique,
celle
des Belges ; les quatre monarchies orthodoxes des Balkans ; deux répu
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tement calviniste entre les droits de l’Église et
ceux
de l’État. Beaucoup de choses en dépendent, pour l’avenir immédiat !
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iste —, c’est l’équilibre vivant des deux termes.
Ceux
qui disent : « Centralisons tout », et ceux qui disent : « chacun pou
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rmes. Ceux qui disent : « Centralisons tout », et
ceux
qui disent : « chacun pour soi », prouvent ainsi les uns et les autre
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On a détruit l’un des deux pôles de la personne :
celui
de la liberté ou de l’autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle
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autonomie, et l’on a tout réduit à l’autre pôle :
celui
de l’engagement social. L’homme étant totalement engagé, corps et esp
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i et maintenant, notre situation ressemble fort à
celle
qu’eut à résoudre la Réforme. Calvin combattait sur deux fronts, au n
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ne espèce de croisade intérieure. Le chrétien est
celui
qui n’a pas d’autre ennemi à craindre que l’ennemi qu’il porte en lui
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urons repris conscience de notre force véritable,
celle
qui ne vient pas de nous, de nos « personnalités », mais de nos vocat
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nation. La seule voie qui nous reste ouverte est
celle
d’un théâtre de groupes — non d’individus, ni de masses — corresponda
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t d’énumérer. Je suis persuadé que sa formule est
celle
de l’avenir de notre scène. y. Rougemont Denis de, « Le théâtre co
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d’apparaître comme une vérité essentielle. C’est
celle
que votre livre met en évidence : que le fait hitlérien est un fait r
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ur quelque chose. Nous avons été reconnaissants à
celui
qui nous apportait cette possibilité de croire. Le christianisme, pro
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je crois toujours que le problème est là : c’est
celui
d’une renaissance spirituelle qui ne peut se faire sans une foi. n.
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lon l’un des théoriciens du iiie Reich, il est «
celui
qu’on ne peut pas définir ». Celui, comme je le disais, qui n’est rie
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eich, il est « celui qu’on ne peut pas définir ».
Celui
, comme je le disais, qui n’est rien et qui est tout. Un lieu de passa
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. Hitler est à mes yeux le type du faux prophète,
celui
qui annonce aux hommes le règne de l’Homme fort, et non la gloire du
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u public). Parmi les écrivains, je ne retiens que
ceux
qui répondent sérieusement et par principe aux lettres de lecteurs :
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rmes de Kierkegaard : le directeur de conscience,
celui
qui veut « aider » son prochain, doit d’abord « prendre l’homme là où
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échappe aux prises de notre esprit non moins qu’à
celles
de nos sens. Ainsi la foi chrétienne est universaliste dans son élan
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« Et l’Esprit et l’Épouse disent : Viens ! Et que
celui
qui entend dise : Viens. Que celui qui a soif vienne, que celui qui v
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Viens ! Et que celui qui entend dise : Viens. Que
celui
qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, grat
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nd dise : Viens. Que celui qui a soif vienne, que
celui
qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » 3. Je ne puis
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e, qui a hérité de la conscience et du sérieux de
ceux
de sa race, qui s’attelle aux problèmes avec conviction, pour ne les
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qui fut accueilli avec une telle faveur par tous
ceux
qui pensent librement. Toutes les questions sont indiscrètes, répond
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comportait des notions tout à fait comparables à
celles
des troubadours : refus de la consommation de l’amour, exaltation de
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— il faudrait une scène à étages… C’est justement
celle
de Zurich ! Nuit blanche. Trois actes se composent, irrésistiblement,
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el du dehors. Mais le mystère qui subsiste, c’est
celui
du hasard apparent qui présida au recoupement de deux séries de faits
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ans aucun lien… Quel sera le destin de ce drame ?
Celui
de la paix, je le répète. Joignons alors notre prière à celle du peup
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paix, je le répète. Joignons alors notre prière à
celle
du peuple suisse, invoquant du fond des vallées l’intervention de Nic
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pays d’« assurés ». Sérieuse et impétueuse, comme
ceux
qui savent que la vie n’est pas le but de la vie, qu’elle ne mérite p
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tout se passe comme si le souci de l’hygiène, et
celui
de l’épargne dans tous les domaines, tuaient en nous le sens métaphys
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ésume toute sa vie. Car ce poignard, c’était déjà
celui
qu’il joignait à son monogramme, enguirlandé au coin de ses tableaux
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r exemple, sont moralement en meilleure forme que
ceux
qui, à l’arrière, essaient de s’amuser. Par contre, je ne connais rie
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commencer. Et j’en profite pour dire, ici, à tous
ceux
qui veulent faire quelque chose — et ils sont plus nombreux que jamai
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ar les sceptiques et les faux réalistes, par tous
ceux
qui ne savent prendre au sérieux que les petites tâches immédiates, p
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la tyrannie de l’opinion publique vaut mieux que
celle
des aristocrates ? Sommes-nous bien certains que les Suisses sont, pl
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s ! On dirait presque qu’ils croient que l’autre,
celui
qui pense différemment, doit être un type dangereux ou très méchant.
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ons le sens et le goût de la liberté quotidienne,
celle
qui se manifeste dans la diversité infinie des manières de penser et
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complexités, des vocations infiniment diverses —
celles
que suppose notre fédéralisme, dans la vie quotidienne comme dans la
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t en allemand : Eid-Genossenschaft, communauté de
ceux
qui ont fait serment. Mais ici encore, il nous faut bien voir que cet
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sommes unanimes… Que reste-t-il donc à répondre à
ceux
qui nous demanderaient d’entrer en guerre ? Ni l’argument des réalist
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ntrer en guerre ? Ni l’argument des réalistes, ni
celui
des juristes, ni celui des stratèges, ne suffiraient à justifier notr
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argument des réalistes, ni celui des juristes, ni
celui
des stratèges, ne suffiraient à justifier notre refus de « payer notr
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de la Suisse vis-à-vis de l’Europe, nombreux sont
ceux
qui crient à l’utopie. Beaucoup de gens s’imaginent que les petites r
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y contribuer, je lui demanderai d’aider au moins
ceux
qui se trouveraient mieux placés dans ce combat, et d’être prêt à leu
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rnal d’attente (pages démodées) (avril 1940)ai
Ceux
qui tiennent un journal intime sont d’ordinaire des êtres qui se cher
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it-il, pour nous autres, qu’est-ce que cela fait,
ceux
qui gouvernent ? Ça peut bien être des Allemands, ou des Anglais, ou
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asses, ce serait moins la faute de la culture que
celle
des hasards anonymes qui organisent un monde mécanique (radio, capita
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is davantage sur les valeurs d’opposition que sur
celles
de communauté. Car s’il n’est de communion vraie que dans la Vérité e
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, à seule fin de maintenir certaines distances, —
celles
-là mêmes que, dans mon Journal , je me félicitais d’avoir vu s’aboli
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r se mette à lire la presse du soir, et le second
celle
du matin ? 29 avril 1939 Comme il est des stratèges de Café du Commer
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les connaîtront jamais… 6 mai 1939 Ce ne sont pas
ceux
qui la feront qui peuvent avoir peur de la guerre. Car avoir peur d’u
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d’ores et déjà, de tout avenir imaginable, — pour
ceux
qui la feront à coup sûr… La guerre qui vient n’augmente en nous ni l
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urités. Cette inconscience, j’en dirai la cause :
celui
qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne
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sformé les conditions de notre bonheur, mais bien
celles
de notre malheur. Mais l’optimisme du matérialiste modéré ne veut pré
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r temps, et dans la prédiction des maux à venir —
ceux
qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre un Burckhardt,
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ierkegaard nous décrit le règne de la masse comme
celui
des lâchetés individuelles additionnées, créant un champ illimité aux
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nt été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que
celles
qu’entraîne la guerre actuelle. Nous acceptons avec une belle discipl
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ire était le même — avec moins de franchise — que
celui
de l’ennemi fasciste contre lequel ils excitaient les masses. Mea cul
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é de rebâtir. Mais on n’accorde un concordat qu’à
celui
qui se déclare en faillite. L’aveu suppose un sens des valeurs spirit
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nous permet de comprendre, d’avouer nos fautes et
celles
de notre monde, de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont plu
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omme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de
ceux
qu’on aime et dont on attend la victoire comme la permission de reviv
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et la justice dont se réclamaient nos égoïsmes et
celui
des gouvernements : tout cela ne sera que ruines et détritus à déblay
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uage » passeraient aussi, probablement, sa vie et
celle
de tant de frères. Mais au-delà de l’optimisme humain toujours bafoué
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n’est pas nouvelle dans notre histoire. Elle fut
celle
de nos grandes victoires et de nos grands renouvellements. Nous savon
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és peuvent s’unir dans leurs diversités. Que tous
ceux
qui sont las des querelles partisanes, que tous ceux qui viennent d’ê
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x qui sont las des querelles partisanes, que tous
ceux
qui viennent d’être démobilisés et qui sont prêts à faire du neuf, qu
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la défense des intérêts locaux contre le centre.
Ceux
qui se disent, chez nous, « fédéralistes », ne sont souvent, je le cr
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t, je le crains, que des nationalistes cantonaux.
Ceux
qui insistent sur la nécessité de l’union centrale auraient peut-être
88
s les cantons les plus conservateurs sont souvent
ceux
qui, me dit-on, se gênent le moins…10) Or l’opposition gauche-droite
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Nos descendants diront de notre siècle qu’il fut
celui
des gogos enragés. 4. Paresse d’esprit. — Je parle ici par expérience
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rétractent au seul mot de germanisme ne sont pas
ceux
qui sauront illustrer la Suisse romande, donc la défendre. Rousseau,
91
oute influence totalitaire ou unitaire. Exemple :
ceux
qui, chez nous, font profession d’admirer la méthode d’un dictateur q
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garderai bien de donner ici un autre exemple que
celui
de la propagande stalinienne.) Si l’on nous interdit de le dire, et d
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s voisins belligérants qui viennent nous dire : «
Ceux
qui ne sont ni froids ni bouillants seront vomis. » Qu’est-ce que cel
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» Qu’est-ce que cela signifie, pratiquement ? Que
ceux
qui sont froids ou bouillants seront mangés. Je demande à voir ce qui
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é officiellement et publiquement la prétention de
ceux
qui voulaient « neutraliser » de cette manière notre opinion. En tant
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le réalisme d’avant-hier. Notre époque n’est plus
celle
du grand commerce ; ni même de la grande industrie (réalisme d’hier).
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nde industrie (réalisme d’hier). Notre époque est
celle
des religions politiques, sociales, nationales. Le commerce, l’indust
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teler : « N’est-ce pas un spectacle grotesque que
celui
d’une feuille de chou qui, sûre de son inviolabilité, vitupère en sty
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e sont pas des Goethe — loin de là… Et cependant,
celui
qui a compris Pascal, ou Goethe, ou Gottfried Keller, il a découvert
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stère alémanique ; sa meilleure part, sans doute,
celle
qu’autrement nous n’eussions jamais soupçonnée, et que dorénavant nou
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raisons de vivre et de mourir. Notre histoire est
celle
de la liberté, certes, mais de la liberté menacée, conquise au prix d
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enaces ne sauraient surprendre et démoraliser que
ceux
qui ont oublié comment la Suisse s’est faite, et à quel prix elle s’e
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qu’une partie de la vérité. N’attendons plus que
ceux
de l’autre bord fassent les premiers pas et disent le premier mea cul
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condition première de toute rénovation pratique.
Ceux
qui l’auront compris, et qui le prouveront, travailleront au salut du
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prouveront, travailleront au salut du pays. Mais
ceux
qui s’obstineraient à accuser « les autres » de tout le mal qui se fa
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on de la « Ligue du Gothard » qui est mon idée et
celle
de mon ami Spoerri, de Zurich, et à laquelle je tiens. Elle suit d’ai