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ble de nos démocraties modernes dans la mesure où
ces
démocraties méritent encore de porter ce nom, et ne sont pas de simpl
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de réel et de valable en Occident fut l’œuvre de
ces
hommes doublement responsables devant leur foi et devant leurs procha
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seule est transformatrice. Mais ce n’est pas sur
ces
voies que vous m’interrogez, je crois. c. Rougemont Denis de, « Co
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beaucoup de réserves à formuler sur le détail de
ces
chapitres et sur l’intention qui préside à la « description » qu’ils
5
s » est tombé de 6632 à 3863. Comment interpréter
ces
chiffres ? L’auteur y voit la preuve « d’une sorte de socialisation i
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i inspirent les Allemands : c’est qu’il voit dans
ces
méthodes l’antithèse exacte de ce qui se passe en France. Et l’on en
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rincipal à la restauration de la Reichswehr ! Que
ces
critiques n’empêchent personne de lire ce livre ! Elles n’ont pour bu
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la date fatidique du 21. Comment ne pas voir dans
ces
coïncidences un signal amical du destin ? Vous vous trouviez couronne
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fût-il désobligeant, m’amenait à reconnaître que
ces
relations ne sont pas bonnes, de nos jours. J’allais même jusqu’à dir
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esure de mes moyens et dans mon champ, à dissiper
ces
malentendus et leurs causes. Le reste de votre jury m’inciterait à cr
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s. Que votre générosité ait contribué à resserrer
ces
liens, en me procurant une soirée comme celle-ci, c’est assez — sans
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de rêveries et de conversations interminables, —
ces
stations au café de la Rotonde, ce n’est pas le moment de les oublier
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resse que de remords que je me rappelle, ce soir,
ces
folies-là. Nous vivions dans une sorte d’euphorie constante, coupée d
14
r et d’illustrer aux yeux du monde moderne une de
ces
vérités qu’il méconnaît, mais qui lui survivra sans doute : c’est que
15
nt personnaliste qui a pris pour tâche de démêler
ces
notions et de fonder sur elles un ordre social renouvelé. Des philoso
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on de la personne pour toute action dans la cité.
Ces
discussions, souvent encombrées de jargon philosophique, peuvent appa
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u, personne et personnalité. Je préfère illustrer
ces
notions par des exemples historiques susceptibles de faire image. Si
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ndividu est synonyme de criminel. Mais peu à peu,
ces
individus se groupent pour constituer de nouvelles communautés (les t
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urrait appeler d’un terme moderne : des cellules.
Ces
communautés ne sont pas fondées sur le passé ni sur des origines comm
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attendent, c’est la fin des temps. Et cependant,
ces
communautés étranges constituent bel et bien les germes d’une société
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libérés par leur foi dans le Christ, leur Maître.
Ces
hommes nouveaux apparaissent donc comme des paradoxes vivants, et cep
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personne. Et vous voyez que la distinction entre
ces
deux vocables si courants, loin d’être une querelle byzantine, ne tra
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nction entre l’homme naturel et l’homme chrétien.
Ces
bases étant posées, faisons dans nos pensées un petit saut de quelque
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toujours une profanation que l’on opère. Du moins
ces
gestes sont-ils ressentis comme tels à cette époque. Or il est éviden
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iation romaine de la communauté catholique. Entre
ces
deux déviations, contre l’oppression collective et contre la révolte
26
é, et cependant toutes les réalités que désignent
ces
termes sont présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme. E
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, « si personne n’allait au-devant pour rembarrer
ces
deux vices, toute la pureté de la foi serait confuse. » L’Église prim
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ra pas de pape pour unifier temporellement toutes
ces
cellules vivantes, autonomes et solidaires. Elles ont leur véritable
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l’entends. Diversité des Églises, fédération de
ces
diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cela, Calv
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européenne ? Certes, les historiens attribuent à
ces
faits des causes politiques précises. Ils disent que la Réforme a tri
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rences politiques que l’on pourrait marquer entre
ces
trois États : d’abord parce que ce n’est pas notre sujet, ensuite par
32
e que ce n’est pas notre sujet, ensuite parce que
ces
différences, qui ne le voit, s’atténuent d’année en année. Ce qu’il n
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ce soir, ce sont deux traits évidemment communs à
ces
régimes : leur opposition brutale au christianisme, dès qu’ils sont a
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de la personne. Voici, à mon avis, les causes de
ces
deux phénomènes. En Russie, en Allemagne, à Rome et en Espagne, la di
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lle raisons très complexes, de l’un ou l’autre de
ces
maux. La coupure entre le spirituel et le temporel n’y était pas fait
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chef de la révolution triomphante dans chacun de
ces
pays, se trouvait comme contraint par le sentiment général de reprend
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l’état naissant. D’autre part, l’instauration de
ces
régimes tyranniques fut largement facilitée, et même appelée, par l’a
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cilitée, et même appelée, par l’absence dans tous
ces
pays d’élites civiques conscientes de leur mission. Dans un essai pub
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la sorte, Ortega laisse entendre que le destin de
ces
pays, du fait de ce qu’il nomme « l’absence des meilleurs », ne saura
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lliers de masques durs, volontairement durcis, de
ces
jeunes soldats politiques dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme
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ation et une ambiance protestante. Il y a trop de
ces
gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte
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ecense par une sorte de nationalisme huguenot, de
ces
hommes qui sont simplement « sortis » du protestantisme… Certes, nous
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t si l’on se borne au social, il faut prévoir que
ces
personnalités, ces caractères bien trempés, se feront de plus en plus
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au social, il faut prévoir que ces personnalités,
ces
caractères bien trempés, se feront de plus en plus rares si nous lais
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réductibles aux ambitions spirituelles de l’État.
Ces
personnes-là, ce sont ses véritables adversaires, les seuls sérieux,
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e que j’ai conçu plus ou moins consciemment selon
ces
directives. J’ai cherché tout d’abord un sujet qui fît intervenir des
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ande ville d’Allemagne en 1935-1936. Que valaient
ces
impressions ? Quand je suis revenu, je n’étais pas sûr qu’elles n’eus
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anifestation politique. Mais c’est leur culte que
ces
Allemands célébraient. C’était une liturgie qui se déroulait, c’était
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assage des forces de l’Histoire, le catalyseur de
ces
forces, qui sont là dressées devant vous, suscitées et coalisées par
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arce qu’il a su répondre à l’attente angoissée de
ces
masses, de leur âme humiliée, misérable et déçue, et qui cherchait pa
51
ent subordonner toutes les activités de l’homme à
ces
fins-là. Mais comme il s’agit de fins partielles, n’embrassant qu’une
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e la conscience humaine ou de ses déterminations,
ces
orthodoxies représentent autant d’usurpations, dès l’instant qu’elles
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liste », seule capable de « dépasser et dominer »
ces
pseudo-solutions partielles à prétentions totalitaires. Et en effet,
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ond Denis de Rougemont à une de mes questions. Et
ces
différences sont ? Il a fallu se plier aux conditions données par la
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. Et comment avez-vous traduit, dans la pratique,
ces
nécessités ? M. Denis de Rougemont, un instant, songe, puis répond :
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our duquel tourne cette légende dramatique. Outre
ces
dispositions techniques, vous en avez certainement pris pour faire du
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i doit frapper le public… D’ailleurs certaines de
ces
formules ont un sens général si net qu’elles prennent, de par leur es
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et de sa mission en Europe. Plus que jamais, dans
ces
heures sérieuses, plus que jamais elle doit se faire entendre. Grâce
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s hommes meurent. Pourquoi cette guerre, pourquoi
ces
morts ? Parce que les gouvernements de l’Europe n’ont pas su résoudre
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de la Réforme, — et déjà des dialogues esquissés,
ces
relations faites par des pèlerins montés seuls ou en troupe au Ranft…
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entre, et tout autour le jeu bruyant du monde, et
ces
deux files de pèlerins, l’une qui descend à droite, l’autre qui vient
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ta barbe !15 » Mais nous voici mieux muselés que
ces
ours du duc de Milan ramenés en laisse, après Novare, par-dessus les
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isme ? Mais non, le romantisme est littéraire, et
ces
hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le réel avec une dure exa
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e , non pas l’opéra romantique, bien moins encore
ces
planches de minéralogie que nous bariolent les peintres d’Alpe. Ce qu
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vant n’a jamais rien perçu. ⁂ Mais je m’attarde à
ces
tableaux, et Manuel n’est pas un « artiste » au sens moderne et bien
66
s hommes meurent. Pourquoi cette guerre, pourquoi
ces
morts ? Parce que les États de l’Europe n’ont pas pu résoudre autreme
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ion, et surtout de la réaliser. La DAC est un de
ces
moyens ; bien modeste, mais il faut commencer. Et j’en profite pour d
68
nt de vue l’intérêt général, donc le sens même de
ces
tâches immédiates. C’est justement parce qu’il y a ces obstacles que
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âches immédiates. C’est justement parce qu’il y a
ces
obstacles que nous devons agir et réagir. Quand le premier enthousias
70
ue réellement plus rien ne passe ? Certes, toutes
ces
barrières doivent suffire et suffiront pour arrêter les hommes, les c
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voix insinuantes, tentatrices, voix comparables à
ces
sifflements pleins de mystère qui circulent au-dessus de l’Europe et
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aptez sans le vouloir, en passant. Que signifient
ces
parasites gênants ? Pourquoi ne tenterions-nous pas, une fois pour to
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ons-nous pas, une fois pour toutes, de déchiffrer
ces
messages secrets que rien ne saurait empêcher de passer, et qui peut-
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rès le petit trait lumineux du cadran sur l’un de
ces
endroits indéfinis d’où nous vient l’inquiétante voix. Le son s’ampli
75
ents secrets et les propagandistes. Et que disent
ces
propagandistes ? Ils proclament une doctrine politique tout à fait no
76
ce concept d’espace vital, elle déclare donc que
ces
États n’ont plus de « raison d’être historique ». Pour peu qu’elle ar
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de l’envahisseur. Voici alors ce que nous disent
ces
voix européennes que rien n’arrête : elles nous demandent à nous les
78
a « critique », pour ne pas dire au dégonflage de
ces
clichés. Ce n’est pas pour le stérile plaisir de démolir. Bien au con
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é ». Et ce sera pour découvrir le sens positif de
ces
termes, pour les sauver de la banalité scolaire, officielle ou journa
80
, répétons-nous dans nos discours patriotiques, —
ces
libertés que nos pères nous ont acquises au prix de leur héroïsme civ
81
. » Oui, certes. Mais, en fait, que sont devenues
ces
libertés illustres et antiques, ces privilèges démocratiques qu’on no
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sont devenues ces libertés illustres et antiques,
ces
privilèges démocratiques qu’on nous envie ? Avons-nous bien le droit
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ystère de son existence. On me dira peut-être que
ces
considérations n’ont pas grande importance, actuellement, et que les
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refus de « payer notre part ». Je ne dis pas que
ces
arguments ne valent plus rien. Je dis seulement qu’ils ne représenten
85
erçoit que ce n’est pas si simple. Que signifient
ces
mots : défendre et illustrer le principe du fédéralisme ? Le défendre
86
n exemple à l’Europe, sur le plan du fédéralisme.
Ces
deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il faut ré
87
qu’ils traitent volontiers d’idéologies fumeuses.
Ces
gens-là se trompent lourdement, et aujourd’hui plus qu’à toute autre
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e et matérielle. Et ils affirment que dans toutes
ces
choses qui peuvent être vues et touchées, nos Alpes, la petitesse de
89
té, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans
ces
privilèges les signes d’une mission dont elle est responsable. Une se
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ait perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça
ces
mots : nubicula est, transibit, c’est un petit nuage, il passera. » L
91
du jour, je donne raison à l’une ou à l’autre de
ces
lettres6. Pas d’importance. Ce qui est important, c’est la certitude
92
ra ». Que sont nos petits accès de découragement,
ces
brumes qu’un léger vent d’avant-printemps suffit à dissiper en cinq m
93
ns peut-être engager militairement contre l’un de
ces
petits personnages, ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait fi
94
en 1935) et il s’attend à être abattu par l’un de
ces
anciens amis. Réfugié dans un hôtel chrétien, un Christliches Hospiz,
95
ile qu’on trouve sur toutes les tables de nuit de
ces
hospices. Je le feuilletai et mon premier regard tomba sur cette paro
96
M’absoudras-tu de n’avoir su prendre parti entre
ces
deux ardeurs montées jusqu’à la haine ? En Suisse, 2 mai 1939 Combien
97
r parce que je suis un écrivain. Il est admis que
ces
gens-là ont le droit de dire — pour le soulagement général — ce qui f
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la terre », ainsi pensais-je d’autres fois, dans
ces
périodes de nomadisme involontaire. Aujourd’hui, je songe plutôt à qu
99
u représentant calamistré d’une marque d’auto. Et
ces
rires, ces éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique
100
ant calamistré d’une marque d’auto. Et ces rires,
ces
éclats de voix ! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on
101
riel favorise un bien spirituel. À la première de
ces
questions, il n’oserait pas répondre en toute franchise ; et à la sec
102
bataille de France. Est-il trop tard pour répéter
ces
vérités élémentaires, que le sérieux des gouvernants, des hommes d’af
103
les avertissements nous ont manqué. Le dossier de
ces
avertissements est écrasant pour la conscience européenne : vous y tr
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inévitables et stériles. Le plus étrange est que
ces
sacrifices se révèlent parfaitement « possibles ». Dès qu’il s’agit d
105
à nous. C’est aujourd’hui qu’on en mesure l’aune.
Ces
vérités élémentaires sont dures. Elles ne sont pas originales. Elles
106
culpa. Mais quelles fautes avaient donc commises
ces
millions de femmes et d’enfants en fuite sur les routes de France ? N
107
e de préparer l’avenir. Il est dur de reconnaître
ces
fautes, parce que nous en sommes les complices, et que nous aimons le
108
mériter une confiance nouvelle. Il est temps que
ces
aspirations se réalisent et s’organisent. Il est temps que les bonnes
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ment, union.) Par une inconséquence très bizarre,
ces
pseudo-fédéralistes, ou régionalistes, nomment « fédéral » ce qui pro
110
géographes, plus sobres, définissent la Suisse en
ces
termes : « Une dépression entre deux chaînes de montagnes. » Renvoyon
111
stoire et la politique ne cessent pas de modifier
ces
positions toutes relatives que sont la gauche et la droite. Affirmer
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les prix, les cours des changes, la consommation.
Ces
chefs montrent la plus parfaite indifférence à l’égard des fameuses «
113
il indique, dans son avertissement, le propos, en
ces
termes : “Ils sont tous nés d’un même souci de la personne et de son
114
fs-d’œuvre de la littérature universelle, l’un de
ces
livres à la fois populaires et pleins de secrets émouvants, où chacun
115
lus d’énergie et moins d’esprit critique. Ce sont
ces
nuances-là qui donnent le ton de la bonne chanson suisse allemande, e
116
arfois émouvante, dans la vie quotidienne d’un de
ces
peuples, oui, dans sa vie apparemment banale. Depuis que j’ai lu Henr
117
les et femelles, ne saurait être plus content que
ces
hommes avec leur chère petite patrie et les milliers de bonnes choses
118
cle de sécurité et de confort nous a fait oublier
ces
vérités. Aujourd’hui, elles nous parlent de nouveau. Les menaces actu
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normale ; la loi du risque et de l’effort tenace.
Ces
menaces ne sauraient surprendre et démoraliser que ceux qui ont oubli
120
ravailleraient au contraire à notre perte à tous.
Ces
remarques sont simples et utilisables. Elles ne sont pas originales.