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onnement. Ce n’est pas, comme certains veulent le
croire
, un moyen terme entre anarchie et tyrannie, c’est au contraire l’équi
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n’est pas sur ces voies que vous m’interrogez, je
crois
. c. Rougemont Denis de, « Comment libérer l’État de la tyrannie de
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t trop ce qui est dit par Hitler et ce qui est du
cru
de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les Églises et la religion est su
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urs causes. Le reste de votre jury m’inciterait à
croire
que j’y ai partiellement réussi : car enfin, vous les jeunes, mes cad
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lemands ! Certain « curieux » hebdomadaire romand
crut
devoir déclarer récemment que du seul fait que je vivais en France, j
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ement sa vie dans une profession libérale ? On le
croit
souvent. Pour ma part, je ne l’ai jamais cru, et aujourd’hui moins qu
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le croit souvent. Pour ma part, je ne l’ai jamais
cru
, et aujourd’hui moins que jamais. Ce n’est pas à l’Université que j’a
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ante saveur. Je sais : toutes les générations ont
cru
qu’elles étaient la dernière à cultiver le romantisme. La nôtre se cr
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la dernière à cultiver le romantisme. La nôtre se
crut
la première, parce qu’elle était horriblement surréaliste ! J’ignore
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oire peut-être intempestive ? Le problème est, je
crois
, d’autant plus actuel que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Ég
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’individu. Contrairement à ce que peut nous faire
croire
une certaine polémique réactionnaire, l’individu n’est pas une invent
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ntemporaine donne raison au réformateur. Et je ne
crois
pas être infidèle à sa pensée en y ajoutant cette précision : ce n’es
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plus ni Juifs ni Grecs. Elle ne demande pas : que
crois
-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande : quels sont tes morts ? Relig
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l’empreinte d’une personne sur un individu qui ne
croit
plus à sa vocation, et qui a simplement été formé par une éducation e
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dualiste. Un dernier exemple vous fera sentir, je
crois
, toute l’importance pratique de cette distinction entre personne et p
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pparue dès que vous êtes arrivé en Allemagne ? Je
crois
l’avoir discernée peu à peu, mais assez vite. Cependant, elle ne s’es
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cette réunion, j’avais dit à quelqu’un : « Vous y
croyez
, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grand
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un cantique. C’est alors que j’ai compris. Je me
croyais
à un meeting de masses, à quelque manifestation politique. Mais c’est
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t comme le nôtre est irrationnelle. Nous voulions
croire
à quelque chose, nous voulions vivre pour quelque chose. Nous avons é
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s à celui qui nous apportait cette possibilité de
croire
. Le christianisme, probablement par la faute de ses ministres, ne sat
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isfaisait plus depuis bien longtemps au besoin de
croire
de la majorité du peuple. Nous voulions croire à la mission du peuple
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de croire de la majorité du peuple. Nous voulions
croire
à la mission du peuple allemand. Nous voulions croire à l’immortalité
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re à la mission du peuple allemand. Nous voulions
croire
à l’immortalité du peuple et peut-être réussirons-nous à y croire. »
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talité du peuple et peut-être réussirons-nous à y
croire
. » Voilà qui dit bien où est la force de l’Allemagne nouvelle. Quelle
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st la force de l’Allemagne nouvelle. Quelle force
croyez
-vous donc qu’on puisse opposer à cette force-là ? Rien d’efficace, si
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la foi. Mais la vraie lutte commence là. » Et je
crois
toujours que le problème est là : c’est celui d’une renaissance spiri
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et déçue, et qui cherchait partout des raisons de
croire
et d’espérer, des raisons de se dévouer corps et âme à un absolu. Il
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ion, ne puis-je m’empêcher de compléter. Je ne le
crois
pas, réplique Denis de Rougemont. La passion a des racines naturelles
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le communément un sujet d’actualité, parce que je
crois
que la véritable signification des questions qui se posent au niveau
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parce qu’un homme a osé, quand tout était perdu,
croire
encore au miracle et l’accomplir ! Le message de l’ermite du Ranft pr
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ls pas su ? Parce que tous ils s’imaginaient — ou
croyaient
devoir s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un peuple dépenden
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an alls wüssen). Comme pour s’excuser, comme s’il
croyait
au fond qu’on devrait tout savoir, et que pourtant… C’est la passion
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st la passion de la Renaissance, si l’on veut. Je
crois
plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’une unité de sens spiritue
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qui sont pleins de projets et d’espoirs, qui ont
cru
en septembre 1939 que notre mobilisation allait ouvrir des possibilit
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e manuels, — et en même temps un peu d’argent, je
crois
. Tant pis pour les manuels et tant mieux pour l’argent. Mais il y a s
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les mêmes droits à l’existence ». Autrefois, l’on
croyait
volontiers que chaque État était voulu de Dieu, et qu’il jouissait pa
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historique ». Pour peu qu’elle arrive à le faire
croire
, soit aux masses, soit plutôt à certains dirigeants, la victoire lui
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Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se
croire
libres un moment : mais le soleil fécond fit éclore du cadavre de l’o
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ent ne se saluent plus ! On dirait presque qu’ils
croient
que l’autre, celui qui pense différemment, doit être un type dangereu
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pas de leurs yeux, et par suite, ne veulent pas y
croire
. Ils prétendent tenir compte uniquement de ce qui est inscrit dans no
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ns la mesure où nous les appellerons, où nous les
croirons
justes et nécessaires. Peut-être est-il encore trop tôt pour mobilise
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j’ai tout semé comme d’habitude, et on verra ! —
Croyez
-vous donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est
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ra là, il sera temps d’y penser. » C’est qu’il ne
croit
pas à la guerre. Un second : « Comment penser à autre chose qu’à cett
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ne point se laisser surprendre. » C’est qu’il ne
croit
plus à la paix. Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai
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ui ne s’en montrent que plus « durs ». Cet excité
croit
-il vraiment à ses idées ? — Je pense bien, me dit-on. Il n’hésiterait
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s, c’est ce qui rend sa perte insupportable à qui
croyait
le posséder. Nos haines… Pourquoi la haine, par exemple, de tel régim
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mois ? Serait-ce à cause de la menace ? Je ne le
crois
pas. S’il n’y avait pas un bien, dans ce régime, un bien que nous avo
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u’une troupe désordonnée, incapable — du moins le
croyait
-on — d’affronter les armées régulières. 7 juin 1939 Ce restaurant où
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e, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y
croyais
vraiment, sans cesse, je serais heureux sans cesse et en tout lieu !
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uffisait-il d’y penser ? Non, mais il suffira d’y
croire
. Il est dit : si tu crois, tu vivras. ai. Rougemont Denis de, « D’
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n, mais il suffira d’y croire. Il est dit : si tu
crois
, tu vivras. ai. Rougemont Denis de, « D’un journal d’attente (page
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e précipice était prévu. Mais encore fallait-il y
croire
. Or le matérialisme modéré dans lequel nous étions installés nous met
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inconscience, j’en dirai la cause : celui qui ne
croit
pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne sait pas le
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lui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus
croire
au diable, et ne sait pas le reconnaître, fût-il aussi mal déguisé qu
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que Dieu malgré tout nous aime. Si nous avions su
croire
en lui pendant le temps de sa patience, nous aurions eu « des yeux po
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es, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu’ils
croyaient
au bien fait de main d’homme. Mea culpa des militaristes, qui n’ont p
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elle conquiert. Mea culpa des gens de droite, qui
croyaient
pouvoir conserver des privilèges hérités, tout en admirant et soutena
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ui l’engendrèrent, aux libéraux qui ne peuvent en
croire
leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose à faire,
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out, chaque jour, des citoyens qui hier encore se
croyaient
adversaires, découvrent qu’ils sont prêts à travailler ensemble, pour
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our défendre la Suisse et pour la rénover. Ils ne
croient
plus aux plans, aux promesses faciles. Ils veulent une méthode neuve
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rogramme fasciste ; nos marxistes continuent à se
croire
libertaires, etc. Seuls nos staliniens ont cessé de dénoncer les hitl
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des et la vertu des audacieux. 10. Peut-être me
croira-t
-on si je déclare, après la page qu’on vient de lire, que je n’ai pas
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ne survivra aux révolutions actuelles que si elle
croit
à son avenir, à sa mission — qui seule la rend indispensable aux autr
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s’intéressent à elles et à ses desseins. Nous le
croyons
volontiers et l’attendons à l’œuvre tout d’abord sur le terrain canto