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au fédéralisme tel que nous sommes chargés de le
défendre
, et qui s’oppose autant au particularisme étroit qu’à cette forme ant
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est en chrétiens que nous avons maintenant à nous
défendre
, dans cette guerre qui nous est déclarée. Or le meilleur, le seul moy
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est déclarée. Or le meilleur, le seul moyen de se
défendre
— surtout quand il s’agit des choses de l’esprit — c’est de connaître
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cela est démenti par les faits. Ce n’est pas pour
défendre
le capitalisme que les mineurs de la Sarre ont voté leur rattachement
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tragique évidence. Et c’est cela que nous avons à
défendre
: le seul avenir possible de l’Europe. Le seul lieu où cet avenir soi
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qu’en fait, si nous sommes là, ce n’est pas pour
défendre
des fromages, des conseils d’administration, notre confort et nos hôt
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ofiter de sa faiblesse. Nous sommes chargés de la
défendre
contre elle-même, de garder son trésor, d’affirmer sa santé, et de sa
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tragique évidence. Et c’est cela que nous avons à
défendre
en défendant notre patrie : le seul avenir possible de l’Europe. Le s
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qu’en fait, si nous sommes là, ce n’est pas pour
défendre
d’abord notre fameux confort moderne. Ce n’est pas seulement pour pro
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vis-à-vis de l’Europe. Nous sommes chargés de la
défendre
contre elle-même, de garder son trésor, d’affirmer sa santé, et de sa
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t de nous en rendre dignes, avant même que de les
défendre
. Le seul moyen de conserver un privilège, après tout, c’est de le mér
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La Suisse que nous devons
défendre
. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)ac ad Nous sommes
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déclarer son sol sacré, pour avoir le droit de le
défendre
jusqu’à la dernière goutte du sang des citoyens. Assurer les armes à
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du terrain. C’était donc le terrain qu’on avait à
défendre
, le territoire, symbole unique, symbole « sacré » de la nation. Or vo
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ous les pays voisins qui sont trop petits pour se
défendre
seuls. Au nom de ce concept d’espace vital, elle déclare donc que ces
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nt quelle est la Suisse que nous sommes décidés à
défendre
. Voilà le défi que nous adresse l’Europe moderne. Il s’agit maintenan
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core. Nous avons fait serment, le 2 septembre, de
défendre
la Suisse jusqu’à la mort. Eh bien, il serait fou de mourir pour une
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Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons
défendre
I : Les voix que rien n’arrête », La Coopération, Bâle, 24 février 19
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La Suisse que nous devons
défendre
. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)ae « Nous défendrons nos l
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: Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)ae « Nous
défendrons
nos libertés, répétons-nous dans nos discours patriotiques, — ces lib
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actuellement, et que les libertés qu’il s’agit de
défendre
, en ce mois de mars 1940, sont avant tout nos libertés politiques. J
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fier, moralement, si nous voulons que notre armée
défende
quelque chose de valable. Or, quels sont les ennemis intérieurs de no
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Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons
défendre
II : Sommes-nous libres ? », La Coopération, Bâle, 2 mars 1940, p. 2.
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La Suisse que nous devons
défendre
. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)af Comment
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lège, c’est une charge ! Et ce serait bien mal la
défendre
que de la défendre au nom de nos seuls intérêts, car elle ne peut et
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rge ! Et ce serait bien mal la défendre que de la
défendre
au nom de nos seuls intérêts, car elle ne peut et ne doit subsister q
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Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons
défendre
III : Pourquoi nous devons rester neutres », La Coopération, Bâle, 9
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La Suisse que nous devons
défendre
. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)ag Il est temps que
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ion actuelle et historique de la Suisse, c’est de
défendre
et d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du fédéralisme ; prin
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ce n’est pas si simple. Que signifient ces mots :
défendre
et illustrer le principe du fédéralisme ? Le défendre, c’est d’abord
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ndre et illustrer le principe du fédéralisme ? Le
défendre
, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi le répandre au
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du fédéralisme ? Le défendre, c’est d’abord nous
défendre
, certes, mais c’est aussi le répandre au-dehors, le propager, et prép
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ste, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se
défend
bien qu’en attaquant. Mais d’autre part on ne saurait attaquer avec s
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être les porteurs. Travaillons tout d’abord à la
défendre
, c’est-à-dire à la faire connaître autour de nous et en dehors de nos
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seule idée : c’est que la Suisse que nous devons
défendre
n’est pas la Suisse des manuels, des cartes postales et des discours,
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nous avons à donner, nous serons mieux armés pour
défendre
la Suisse où Dieu nous veut à son service. ag. Rougemont Denis de,
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Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons
défendre
IV : Notre ‟mission spéciale” », La Coopération, Bâle, 16 mars 1940,
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État : d’une part en déclarant leur volonté de se
défendre
par les armes, d’autre part en se montrant capables de créer, eux aus
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ent qu’ils sont prêts à travailler ensemble, pour
défendre
la Suisse et pour la rénover. Ils ne croient plus aux plans, aux prom
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qui sauront illustrer la Suisse romande, donc la
défendre
. Rousseau, Constant, Madame de Staël, Vinet n’ont pas eu peur du germ
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ne.) Si l’on nous interdit de le dire, et de nous
défendre
en ripostant, pourquoi donc, demanderai-je, fortifier nos frontières
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itique et militaire. Ils nous obligent aussi à la
défendre
intégralement. Mais ils ne nous imposent nullement une neutralité d’o
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part de notre indépendance. C’est renoncer à nous
défendre
intégralement. Et c’est enfin céder sur un point décisif pour notre i
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prix elle s’est toujours maintenue. Mais on ne se
défend
bien qu’en attaquant. On ne maintient un héritage qu’en travaillant à
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: réunir — non point dans un parti, car nous nous
défendons
de vouloir l’être jamais — ce qui doit logiquement représenter la Sui
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ou, quoi qu’en dise une certaine presse qui ne se
défend
plus qu’à coup de calomnies. Ni les « Éléphants », ni aucune organisa