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symbolique de la mission confédérale se dégage et
doit
être dégagé avec une évidence, une force, une conviction profondément
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ons aux bains, car c’est dans la piscine que nous
devons
rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front
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de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, là où
doivent
vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons de
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ntation). Quand il parle des doctrines nazies, on
doit
reprocher à M. Rivaud de mêler trop souvent ses commentaires à l’expo
5
r ma part, je ne saurais qualifier que d’idéale !
Dois
-je vous avouer que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous êtes Vaudo
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ds ! Certain « curieux » hebdomadaire romand crut
devoir
déclarer récemment que du seul fait que je vivais en France, j’avais
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ve devenir une servitude. Un romancier communiste
doit
se préoccuper des résultats politiques de son œuvre : servitude pour
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mes. L’unique préoccupation de l’artiste chrétien
doit
être de se maintenir en état de service pendant qu’il crée. Je suis d
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à ce désir de retrouver confiance en soi, que je
devrais
répondre en exaltant ici le protestantisme créateur de personnalités,
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lution de l’Europe, et quel principe central elle
doit
y incarner, de nos jours sans doute plus que jamais. Prenons d’abord
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ntrats. Alors que la morale de la tribu dicte des
devoirs
sacrés, dans la cité on parle de droits. Tous les membres de la tribu
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on parle de droits. Tous les membres de la tribu
devaient
agir de la même manière minutieusement prescrite par les usages, et t
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in, rural et militaire, avec son appareil rigide,
devait
fatalement triompher d’une Grèce que nous dirions « atomisée ». Le vi
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ui va se dresser pour proclamer les droits et les
devoirs
de la personne chrétienne — c’est la Réforme. Nous touchons au cœur m
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s essayer de vous montrer ce que pourrait être et
devrait
être un personnalisme inspiré de la Réforme. Calvin ni Luther n’ont p
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droit d’être respecté par l’État, il a surtout le
devoir
d’agir, en tant qu’il est chargé d’une responsabilité unique dans la
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iété, à sa juste place. Notons que si la personne
doit
être respectée par l’État, ce n’est pas en vertu d’un droit naturel à
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ance. Calvin précise que l’État, quel qu’il soit,
doit
être obéi par chacun. Mais il ajoute une restriction mémorable, qui f
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nt empêché de rendre à Dieu le service que je lui
dois
par ma vocation. » C’est à ma connaissance le seul texte constitution
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et républiques sont également voulues de Dieu et
doivent
être obéies comme telles. Une fois cependant il marque une préférence
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opapisme. Si le mot d’ordre « Suisse chrétienne »
doit
être lancé, ce ne peut être que par l’Église seule, et non par un par
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de nous, la personne : l’homme qui sait ce qu’il
doit
engager tout en gardant sa liberté, l’homme autonome, mais aussi soli
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harge d’une responsabilité devant l’Histoire. Que
devons
-nous faire pour nous montrer à peu près dignes d’une telle charge ? S
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programme comme tant d’autres, mais bien qu’elle
doit
marquer en toute clarté certaines limites, et, d’autre part, qu’elle
25
é certaines limites, et, d’autre part, qu’elle ne
doit
pas hésiter à appuyer certaines revendications conformes au Décalogue
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revendications conformes au Décalogue. Tout cela
doit
rester « occasionnel », mais dans le sens du hic et nunc chrétien. Or
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devant nous, c’est en nous tout d’abord que nous
devons
le vaincre, en nous, chez nous, par une espèce de croisade intérieure
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et les ressources disponibles dans le canton qui
devait
prendre la charge du spectacle. Et voici, quelque peu schématisée, la
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e que par une foule, mais en même temps, l’action
doit
graviter autour d’un héros solitaire. D’où la nécessité de recourir à
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» n’a pas toujours besoin d’intelligence. Or, on
doit
tenir le Führer pour un génie, dans un certain sens, bien précis : c’
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onscience, celui qui veut « aider » son prochain,
doit
d’abord « prendre l’homme là où il est », et ensuite, il doit « en sa
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« prendre l’homme là où il est », et ensuite, il
doit
« en savoir davantage que lui », c’est-à-dire qu’il doit connaître un
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en savoir davantage que lui », c’est-à-dire qu’il
doit
connaître un but de vie meilleur. S’il est vrai que d’abord, il s’agi
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ection, dès que l’on perd de vue les fins qu’elle
doit
servir. Tout se ramène donc à cette question : pour quelles fins vivo
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s concentrées et expriment une vérité massive qui
doit
frapper le public… D’ailleurs certaines de ces formules ont un sens g
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silences qui me font dire qu’il a fini et que je
dois
poser une question. Mais non, le voici qui reprend. Au début, je ne s
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cle. Ce magnifique effort d’art et de patriotisme
devait
trouver son couronnement lors des deux journées neuchâteloises de l’E
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, dans ces heures sérieuses, plus que jamais elle
doit
se faire entendre. Grâce aux organisateurs de l’émission nationale du
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? Parce que tous ils s’imaginaient — ou croyaient
devoir
s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un peuple dépendent de sa
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s faits privés et d’une série de faits européens,
devait
subir, à partir de ce jour, le sort même de la paix qu’elle chantait.
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as de majuscule, et qu’elle est quelque chose qui
doit
brûler, flamber, et non pas rapporter du trois pour cent. Sérieuse co
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té n’a plus de vraies mesures, c’est l’Église qui
doit
les refaire. Qu’elle s’y refuse, il faut la réformer. Après quoi l’on
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pour s’excuser, comme s’il croyait au fond qu’on
devrait
tout savoir, et que pourtant… C’est la passion de la Renaissance, si
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justement parce qu’il y a ces obstacles que nous
devons
agir et réagir. Quand le premier enthousiasme est tombé, l’heure est
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plus rien ne passe ? Certes, toutes ces barrières
doivent
suffire et suffiront pour arrêter les hommes, les chars d’assaut et l
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nous ne serions pas sûrs qu’elle a le droit et le
devoir
d’exister, devant Dieu. On n’a pas le droit de mourir pour quelque ch
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r. ac. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous
devons
défendre I : Les voix que rien n’arrête », La Coopération, Bâle, 24 f
50
e alors les petites oligarchies que la Révolution
devait
renverser un peu plus tard. Mais sommes-nous bien certains que pour a
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roient que l’autre, celui qui pense différemment,
doit
être un type dangereux ou très méchant. Ceci pour le plan des idées.
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… ae. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous
devons
défendre II : Sommes-nous libres ? », La Coopération, Bâle, 2 mars 19
54
sse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous
devons
rester neutres (9 mars 1940)af Comment justifions-nous, dans cette
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commencement ni fin imaginables, qui nous serait
due
sans discussion et même sans contrepartie, et qui représenterait, en
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ousse toujours à prendre parti ; et qu’enfin nous
devons
la justifier, sous peine de passer pour des lâches, ou des tièdes, ou
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iblesse. Vient ensuite l’argument juridique. Nous
devons
rester neutres, nous dit-on, parce que les traités nous y forcent. Et
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enant et malgré tout j’affirme que la Suisse a le
devoir
de rester neutre, ce ne peut donc être qu’au nom d’une réalité qui ne
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nom de nos seuls intérêts, car elle ne peut et ne
doit
subsister qu’au nom de l’intérêt de l’Europe entière. Seule, la missi
60
. af. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous
devons
défendre III : Pourquoi nous devons rester neutres », La Coopération,
61
isse que nous devons défendre III : Pourquoi nous
devons
rester neutres », La Coopération, Bâle, 9 mars 1940, p. 1-2.
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individu ou le pays qui se reconnaît une vocation
doit
sans nul doute partir des faits — sous peine de divaguer dans l’utopi
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— sous peine de divaguer dans l’utopie — mais il
doit
en partir justement, aller au-delà, et dans un sens qui ne peut être
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qu’une seule idée : c’est que la Suisse que nous
devons
défendre n’est pas la Suisse des manuels, des cartes postales et des
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tain que la plupart des critiques auxquelles j’ai
dû
me livrer en débutant perdront leur légitimité. Si nous refusons de c
67
. ag. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous
devons
défendre IV : Notre ‟mission spéciale” », La Coopération, Bâle, 16 ma
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nous délègue de temps à autre. Le combat que nous
devrons
peut-être engager militairement contre l’un de ces petits personnages
69
. Voilà les dimensions réelles que le chrétien se
doit
d’envisager. Elles ne sont pas démesurées. Elles doivent au contraire
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d’envisager. Elles ne sont pas démesurées. Elles
doivent
au contraire nous donner la vraie mesure de nos soucis, de nos miséra
71
quelle mesure un écrivain a-t-il le droit, ou le
devoir
, de se montrer publiquement objectif vis-à-vis de ses propres ouvrage
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s quelle mesure un citoyen a-t-il le droit, ou le
devoir
, de se montrer publiquement objectif vis-à-vis de sa propre nation ?
73
he ne l’écarte pas, bien au contraire. Le premier
devoir
est de ne point se laisser surprendre. » C’est qu’il ne croit plus à
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folie moderne, et qui se plaignent aujourd’hui de
devoir
payer leur part minime dans la banqueroute européenne. Mea culpa des
75
e vivant entre les droits de chaque région et ses
devoirs
envers l’ensemble, il est absurde de nommer « fédéraliste » un parti
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ités, et de se mettre à leur service, comme il se
doit
. Prévoir des exceptions, tenir compte des faits locaux, adapter, dist
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érie. Car « l’exception » dans la vie quotidienne
doit
jouer le même rôle que la minorité dans une vie fédérale saine : elle
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8. Intolérance. — À mon avis, un fédéralisme sain
doit
se montrer radicalement intolérant envers toute influence totalitaire
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premiers Confédérés déclarèrent que leur alliance
devait
, s’il plaisait à Dieu, durer « éternellement ». C’était une manière d
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e indépendance : elle l’affirme au contraire ! Le
devoir
de l’armée est de garantir par la force l’intégrité de notre indépend
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— ont récemment découvert qu’un diplomate moderne
doit
être un expert commercial. Conception bien typique du siècle dernier,
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plan diplomatique européen, la Suisse pourrait et
devrait
jouer dans notre siècle une partie magnifique. Mais il faudrait que n
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un malandrin. 12. Ceci ne veut pas dire que nous
devons
préférer la mort à l’interdiction de proclamer des sottises. Je m’exc
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Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)al Je
dois
ma première découverte de l’atmosphère suisse allemande à un cours de
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fried Keller intitulé Henri le Vert, c’est que je
dois
à cette œuvre célèbre ma seconde découverte de l’âme alémanique. Il e
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et contre tout, grâce à un sens communautaire qui
doit
rester en exemple à l’Europe. C’est l’esprit de liberté des communes
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renaissait, contre toute espérance. Un tel passé
doit
nous donner confiance pour le présent. Il nous montre que de tout tem
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l’une rend l’autre possible. Les sacrifices, nous
devons
commencer par les faire chacun pour notre compte, c’est-à-dire, sans
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nous défendons de vouloir l’être jamais — ce qui
doit
logiquement représenter la Suisse d’aujourd’hui. Et travailler au bie