1
a plus vieille capitale de la Hongrie. Attila, me
dit
-on, y régna. Aujourd’hui c’est la résidence du Prince Primat. Au-dess
2
, celle-ci appartenant au gouvernement proprement
dit
, émanation des communes fédérées et des patries locales, et seule exp
3
fiants, à juste titre. De même, page 364, on nous
dit
d’abord que « l’organisation nationale-socialiste a permis de supprim
4
ein Kampf reste flou : on ne sait trop ce qui est
dit
par Hitler et ce qui est du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur l
5
entaire me commanderait de me taire : quoi que je
dise
, je ne pourrai que brouiller le cliché trop flatteur que Rivier vient
6
ne précision magistrale. Minuit praesentia famam,
dit
le latin. Mais il n’est plus question de reculer. En publiant mon Jo
7
us n’ignorez pas que mon souci tout helvétique de
dire
le vrai, fût-il désobligeant, m’amenait à reconnaître que ces relatio
8
t pas bonnes, de nos jours. J’allais même jusqu’à
dire
, dans mon livre, qu’elles sont en état de crise aiguë. Il me semblait
9
z un Suisse de Paris, ein Pariser Neuburger comme
disent
, avec effroi, les journaux suisses allemands ! Certain « curieux » he
10
gloire de Dieu, et c’est là toute la différence.
Dira-t
-on qu’elle n’est guère visible ? En effet, elle ne l’est pas. Il n’y
11
l faut qu’il croisse et que je diminue. » Et nous
dirions
de notre public ce que disait de son malade le calviniste Ambroise Pa
12
diminue. » Et nous dirions de notre public ce que
disait
de son malade le calviniste Ambroise Paré : « Je le pansay. Dieu le g
13
e j’appris ce qu’il faut savoir pour vivre la vie
dite
sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa vie, ou qu’on supporte de ne
14
avez bien : ce sont des trucs de métier, si j’ose
dire
, des trucs que l’on n’apprend qu’à l’expérience. Or l’Université ne s
15
dons de l’Université tout autre chose. Je puis le
dire
à sa louange : ce que j’ai reçu d’elle, de plus précieux, c’est ce qu
16
hère des « Théâtrales » — curieux terme, composé,
disait
-on, à la manière de bacchanales ou saturnales — les théâtrales, rien
17
te collectif et prolongé… Pendant des mois, ai-je
dit
, car il fallait d’abord choisir la pièce, puis la préparer, la jouer,
18
aujourd’hui sur l’Église, et sur la civilisation
dite
chrétienne, incitent beaucoup de contemporains à se tourner vers le p
19
t dans cette discussion. Nous y avons notre mot à
dire
, peut-être même avant quiconque, si l’on veut éviter les pires malent
20
t fournie à ce moment par Socrate, lorsqu’il nous
dit
: Connais-toi toi-même, c’est-à-dire : prends conscience de ton exist
21
devait fatalement triompher d’une Grèce que nous
dirions
« atomisée ». Le vide social créé par l’individualisme est toujours u
22
et bien des créations chrétiennes ou, pour mieux
dire
, des créations de l’Église chrétienne. Voici donc définis par leurs
23
ieu. » Du point de vue qui nous intéresse ici, je
dirai
que l’œuvre de Calvin a consisté essentiellement à restaurer la doctr
24
la définition de la personne. À tel point que je
dirais
volontiers que la définition protestante de la personne, c’est la voc
25
tualité vous frappera certainement. « Je promets,
dit
le pasteur, de servir la Seigneurie et le peuple de telle manière que
26
des vocations personnelles ? Je n’hésite pas à le
dire
: c’est le fédéralisme. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à c
27
-à-dire la France « mise au pas » par l’homme qui
dit
: « l’État, c’est moi », la France synchronisée, centralisée, déjà pr
28
t à ces faits des causes politiques précises. Ils
disent
que la Réforme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouvaie
29
uvons le vérifier d’une autre manière encore. Qui
dit
respect des personnes, dit préoccupation de les éduquer. Et vous save
30
re manière encore. Qui dit respect des personnes,
dit
préoccupation de les éduquer. Et vous savez que les problèmes d’éduca
31
fédéralistes. L’homme ne vaut rien par lui-même,
dit
Calvin, mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui-même, dans ce
32
re une confrontation utile des deux doctrines. Je
dis
bien utile, et non pas simplement intéressante. Je ne fais pas ici, v
33
’est l’équilibre vivant des deux termes. Ceux qui
disent
: « Centralisons tout », et ceux qui disent : « chacun pour soi », pr
34
x qui disent : « Centralisons tout », et ceux qui
disent
: « chacun pour soi », prouvent ainsi les uns et les autres, qu’ils n
35
À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on
dit
, « une pépinière d’individualités et de caractères bien trempés », no
36
ambiance protestante. Il y a trop de ces gloires
dites
protestantes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalism
37
maines et activistes. Et c’est pourquoi l’on a pu
dire
que le calvinisme était à l’origine du capitalisme moderne, avec sa c
38
été écrit. Son auteur, M. Denis de Rougemont, me
dit
pourquoi il a attendu ce temps pour le publier. C’est un journal où j
39
du régime. Les choses vont peut-être changer, me
disais
-je. Pour savoir si j’avais observé, sur l’Allemagne, une vérité durab
40
un fait religieux. Oui. Cela a été déjà beaucoup
dit
. N’importe. Il ne faut pas craindre de le répéter, et surtout de le f
41
ns qu’avant de me rendre à cette réunion, j’avais
dit
à quelqu’un : « Vous y croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que
42
clarent : « hystérie collective ». Les démocrates
disent
: « tyrannie ». Or, tout cela est démenti par les faits. Ce n’est pas
43
J’ai reçu récemment d’Allemagne une lettre qui ne
dit
rien d’autre que ce que je viens de vous exposer brièvement. Elle est
44
peut-être réussirons-nous à y croire. » Voilà qui
dit
bien où est la force de l’Allemagne nouvelle. Quelle force croyez-vou
45
s du parti, il arrive bien souvent qu’un Allemand
dise
: « Si le Führer savait cela, tout changerait ! » C’est ainsi que le
46
pte guère en pareil cas. Tout au plus pourrait-on
dire
que s’il était très intelligent, il n’aurait sans doute pas réussi à
47
i qu’on ne peut pas définir ». Celui, comme je le
disais
, qui n’est rien et qui est tout. Un lieu de passage des forces de l’H
48
e Destin des Allemands. Il a fait des miracles et
dit
des prophéties — et elles se sont réalisées — non pas au nom du Chris
49
es espérées ». Elle nous dirige vers l’Esprit qui
dit
: « Viens ! » au terme de l’Apocalypse. Et c’est ce mouvement-là qui
50
lle s’ouvre à l’infini. « Et l’Esprit et l’Épouse
disent
: Viens ! Et que celui qui entend dise : Viens. Que celui qui a soif
51
l’Épouse disent : Viens ! Et que celui qui entend
dise
: Viens. Que celui qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’
52
de pipes — toutes espèces et toutes tailles — en
disent
long sur la méditation qui a conduit à maturité des chefs-d’œuvre com
53
colas de Flue comprend trois parties, j’hésite à
dire
trois actes tant notre travail diffère du genre purement théâtral, ré
54
as de Flue parle, il parle en slogans, si on peut
dire
ainsi. Ses paroles sont très concentrées et expriment une vérité mass
55
re conversation. Et la musique ? D’abord, je vous
dirai
qu’il y a 30 parties musicales et que le choral du premier acte par e
56
ime à notre rencontre la note de la maison. ⁂ Que
dire
de Denis de Rougemont ? À peine connu il y a trois ou quatre ans, en
57
de Rougemont parle lentement, en pensant ce qu’il
dit
. Parfois s’établissent entre nous des silences qui me font dire qu’il
58
s’établissent entre nous des silences qui me font
dire
qu’il a fini et que je dois poser une question. Mais non, le voici qu
59
tout de suite une objection possible : Il va sans
dire
qu’il convient dès l’abord d’écarter de ce parallélisme la guerre mod
60
uvellement consacré d’« inconscient collectif » —
dire
que tout se passe comme si les sociétés réagissaient comme l’inconsci
61
e dans le théâtre goldonien de la Fenice et je me
disais
une fois de plus : j’écrirai quelque chose pour cet homme-là. Sur quo
62
ait tout. Sur quoi, le coup de téléphone que j’ai
dit
, et toute la vie qui se reprend à vivre, les délais à courir, le suje
63
excitant : souvenir d’école primaire, c’est tout
dire
. Mais tout d’un coup, me voilà pris ! Je découvre une vie d’homme rée
64
Grünewald, et tant d’autres, connus ou anonymes,
dira-t
-on que ce fut leur romantisme ? Mais non, le romantisme est littérair
65
Magnifique. Manuel et ses contemporains savent et
disent
à leur manière que de demain rien n’est certain. Mais ce qu’ils sente
66
s qu’il dédie « à la gloire de Dieu ». ⁂ Quand on
dit
chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un peu tous les métiers », ce n
67
près trois ou quatre mois, sont en train comme on
dit
de se dégonfler. Pourquoi ? Parce que nous sommes un petit pays qui s
68
ste, mais il faut commencer. Et j’en profite pour
dire
, ici, à tous ceux qui veulent faire quelque chose — et ils sont plus
69
ans sa posture la plus misérable… Eh bien, je ne
dis
pas que le peuple suisse représente dans son ensemble « la posture la
70
s loin de penser que nous sommes des crétins ! Je
dis
seulement qu’en face de cette nature dans son attitude superbe, il s’
71
cise. C’est la voix de l’Europe moderne. Que nous
dit
-elle ? J’essaierai de l’interpréter. Depuis une dizaine d’années, et
72
les agents secrets et les propagandistes. Et que
disent
ces propagandistes ? Ils proclament une doctrine politique tout à fai
73
itimité indiscutable. La propagande dont je parle
dit
autre chose : elle dit que certains États modernes n’ont pas été créé
74
a propagande dont je parle dit autre chose : elle
dit
que certains États modernes n’ont pas été créés par Dieu, mais par le
75
le traité de Versailles. Et c’est bien vrai. Elle
dit
aussi que d’autres États, et en particulier les petits États, ont été
76
langue de l’envahisseur. Voici alors ce que nous
disent
ces voix européennes que rien n’arrête : elles nous demandent à nous
77
omie. Elles nous forcent, non sans brutalité, à «
dire
» enfin ce qui naguère allait sans dire, à dire pourquoi nous voulons
78
lité, à « dire » enfin ce qui naguère allait sans
dire
, à dire pourquoi nous voulons que notre sol n’appartienne qu’à nous s
79
« dire » enfin ce qui naguère allait sans dire, à
dire
pourquoi nous voulons que notre sol n’appartienne qu’à nous seuls, à
80
premiers articles à la « critique », pour ne pas
dire
au dégonflage de ces clichés. Ce n’est pas pour le stérile plaisir de
81
ontinuent à répéter le vieux conte. On les entend
dire
, jusqu’à satiété, qu’ils se sont affranchis un jour et qu’ils sont de
82
e parlent pas, et souvent ne se saluent plus ! On
dirait
presque qu’ils croient que l’autre, celui qui pense différemment, doi
83
otre voisin et le mystère de son existence. On me
dira
peut-être que ces considérations n’ont pas grande importance, actuell
84
évisme ». Pourquoi ? Parce qu’on se contentait de
dire
: elle est pour l’ordre, les bolchévistes sont pour le désordre. Sans
85
une forme de l’envie, comme on l’a peut-être trop
dit
. Autrefois, les Suisses se méfiaient des personnalités trop affichées
86
rre actuelle est le signe ? Pour certains, qui se
disent
réalistes, si nous sommes neutres, c’est uniquement en vertu de néces
87
cune raison d’en tenir compte, bien au contraire.
Dire
: nous sommes neutres uniquement parce que nous sommes trop faibles p
88
ument juridique. Nous devons rester neutres, nous
dit
-on, parce que les traités nous y forcent. Et certes, aux yeux d’un ch
89
es découvrirait sur leur flanc. Mais cette raison
dite
d’équilibre stratégique peut tomber d’un jour à l’autre. Et la preuve
90
tifier notre refus de « payer notre part ». Je ne
dis
pas que ces arguments ne valent plus rien. Je dis seulement qu’ils ne
91
dis pas que ces arguments ne valent plus rien. Je
dis
seulement qu’ils ne représentent plus une raison suffisante de s’abst
92
mblerait y garantir notre sécurité ; car le texte
dit
autre chose, dit beaucoup plus : « Les Puissances signataires de la d
93
ir notre sécurité ; car le texte dit autre chose,
dit
beaucoup plus : « Les Puissances signataires de la déclaration du 20
94
ue d’en faciliter l’exercice. C’est pourquoi l’on
disait
: Noblesse oblige. Disons-nous pareillement que tous nos privilèges,
95
ce. C’est pourquoi l’on disait : Noblesse oblige.
Disons
-nous pareillement que tous nos privilèges, même naturels, n’ont d’aut
96
re d’accomplir notre mission spéciale de Suisses.
Disons
-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige !
97
ou mieux encore, sa vocation. C’est très facile à
dire
en quelques mots. La vocation actuelle et historique de la Suisse, c’
98
de la paix que nous espérons. C’est très facile à
dire
, et ce n’est pas très neuf, en apparence. Mais dès qu’on veut prendre
99
notre situation de fait, nous sommes, si je puis
dire
, pratiquement condamnés à l’idéalisme. Mais beaucoup de bons Suisses
100
s et en dehors de nos frontières. Si quelqu’un me
dit
que pour sa part, il ne voit pas par quels moyens il pourrait y contr
101
butiant, qui se ferait entendre. Préparons-nous à
dire
très haut, dès que l’occasion s’en montrera, ce que nous aurons à dir
102
ue l’occasion s’en montrera, ce que nous aurons à
dire
à nos voisins, forts que nous sommes d’une expérience fédéraliste de
103
nt », et une autre des États-Unis. La première me
dit
: « Le petit nuage n’est pas passé. Il passera, et nous serons encore
104
ie reprendra. Cela paraît irréel. » La seconde me
dit
: « Le petit nuage passera, oui… et nous avec ! » Selon l’humeur du j
105
ernier jour de tous les temps. Karl Barth nous le
disait
l’autre jour à Tavannes : comme chrétiens, nous n’avons à redouter qu
106
ait de me donner, à peu près dans le sens où l’on
dirait
: quoi que je sois, l’on verra bien ce que cela peut « donner » à l’u
107
ans lendemain. 5 avril 1939 Ce chef d’État offre,
dit
-on, d’évacuer une île dont il s’est emparé, à condition qu’on lui don
108
’est le coup de force d’Albanie. — Voyez-vous, me
dit
-il, pour nous autres, qu’est-ce que cela fait, ceux qui gouvernent ?
109
son regard s’assombrit : — Ha ! mais je vais vous
dire
: si les Italiens débarquent ici, moi, j’ammpoisonne tout le pays ! J
110
événements. — « Je suis en pleine cure morale, me
dit
-il, après quatre ans de fièvre. Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans
111
en passe… Qui est fou, qui ne l’est pas ? » Il me
dit
hésiter souvent sur ce point, — et me donne un éclair d’hésitation… 2
112
nne un éclair d’hésitation… 27 avril 1939 L’un me
dit
: — « Pourquoi vous inquiéter ? Quand la guerre sera là, il sera temp
113
oit-il vraiment à ses idées ? — Je pense bien, me
dit
-on. Il n’hésiterait pas à faire tuer pour elles ses meilleurs amis. (
114
lliciste, et pire : l’homme dépourvu de tact, que
disait
-il : — La France aime tant la Paix qu’elle n’a pas hésité à sacrifier
115
ain. Il est admis que ces gens-là ont le droit de
dire
— pour le soulagement général — ce qui ferait taxer l’homme de la rue
116
isin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils
disent
avoir réinventée, dont nous ne sommes pas, et dont nous sentons bien
117
penser ? Non, mais il suffira d’y croire. Il est
dit
: si tu crois, tu vivras. ai. Rougemont Denis de, « D’un journal d
118
s réfléchis maîtres d’eux-mêmes, et objectifs. Je
dirai
plus : ce qu’il nous faut, ce sont des pessimistes actifs. Des hommes
119
rapport à nos sécurités. Cette inconscience, j’en
dirai
la cause : celui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire
120
Elles sont même grossières, et gênantes. Certains
diront
encore qu’elles sont inopportunes, à l’heure où nous cherchons des ra
121
d’avouer nos fautes et celles de notre monde, de
dire
la vérité que les peuples en guerre n’ont plus le pouvoir de reconnaî
122
ivre, c’est une épreuve encore, on ose à peine le
dire
, une épreuve dérisoire, bonne pour des spectateurs… Pourtant, si nous
123
a toujours, l’Écriture nous l’apprend lorsqu’elle
dit
: « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point. »
124
assurance d’éternité qui permettait à Athanase de
dire
: c’est un petit nuage, il passera ? La grandeur de cette heure sévèr
125
des intérêts locaux contre le centre. Ceux qui se
disent
, chez nous, « fédéralistes », ne sont souvent, je le crains, que des
126
fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est
dit
fédéral. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbale, symbolique d
127
les plus conservateurs sont souvent ceux qui, me
dit
-on, se gênent le moins…10) Or l’opposition gauche-droite est étrangèr
128
ète ! 3. Suite du précédent. — Comment peut-on se
dire
encore « de droite » ou « de gauche » au lendemain de la guerre d’Esp
129
t capitalistes internationaux ».) Nos descendants
diront
de notre siècle qu’il fut celui des gogos enragés. 4. Paresse d’espri
130
ique s’atténue dans le confort et la prudence. Ne
dites
donc plus : « Nous sommes opposés par principe à tout ce qui vient de
131
ce qui vient de Berne — sauf les crédits. » Mais
dites
: « Nous voulons des fonctionnaires frais et dispos, capables d’imagi
132
pagande stalinienne.) Si l’on nous interdit de le
dire
, et de nous défendre en ripostant, pourquoi donc, demanderai-je, fort
133
10. Poésie et prose. — Revenons à la géographie !
dit
ce poète. Et de nous décrire une Suisse héroïque protégée par les Alp
134
voici nos voisins belligérants qui viennent nous
dire
: « Ceux qui ne sont ni froids ni bouillants seront vomis. » Qu’est-c
135
nte hors du Royaume de Dieu. « Je vous vomirai »,
dit
le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre des autres que l’on reste
136
s fâché. Ce n’est pas éternelle qu’il convient de
dire
, mais perpétuelle. Se figure-t-on que l’homme a le droit et le pouvoi
137
t réduite à l’impuissance par l’adversaire, on ne
dit
pas qu’elle est neutre, on dit qu’elle est neutralisée. Taire nos opi
138
’adversaire, on ne dit pas qu’elle est neutre, on
dit
qu’elle est neutralisée. Taire nos opinions, aujourd’hui, ce n’est pa
139
t ouvertement le nôtre. Et qu’on ne vienne pas me
dire
qu’une pareille attitude peut compromettre notre indépendance : elle
140
alité (le territoire). Le vrai patriote suisse ne
dit
pas : « Plutôt renoncer à ma liberté d’opinion que de risquer des enn
141
que de risquer des ennuis avec une légation. » Il
dit
au contraire — il disait autrefois : « Plutôt la mort que l’esclavage
142
uis avec une légation. » Il dit au contraire — il
disait
autrefois : « Plutôt la mort que l’esclavage. »12 15. Diplomatie. —
143
emande, et de la fantaisie d’Henri le Vert. On me
dira
que je vais chercher bien haut, et dans une œuvre exceptionnelle, mon
144
ré, dans le souvenir de Nicolas de Flue. Et je me
dis
que la Providence nous veut vraiment du bien, à nous les Suisses, pui
145
l’esprit de liberté des communes du Gothard (nous
dirions
aujourd’hui l’esprit de coopération, de syndicat ou de corporation) q
146
ceux de l’autre bord fassent les premiers pas et
disent
le premier mea culpa. Commençons une bonne fois, risquons-nous, allon
147
nne fois, risquons-nous, allons chez le voisin et
disons
-lui : vous étiez de gauche, et moi de droite, mais aujourd’hui nous s
148
mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous
dit
… (23 août 1940)ap aq J’ai tenté de retarder mon départ de quelques
149
ce jour aucune défection, en dépit de ce qu’on a
dit
. D’ailleurs, je viens de terminer deux brochures qui vont paraître pr
150
plus jeune a 26 ans et le plus âgé 44. C’est vous
dire
que nous voulons mettre la jeunesse au service du pays. À côté de ce
151
qu’à présent un jeu déplaisant… ; cela équivaut à
dire
que la moitié des citoyens suisses ne s’intéressaient pas aux affaire
152
éclarations de Rougemont de ce commentaire : « On
dit
que la “Ligue du Gothard” a reçu de nombreuses lettres de citoyens qu
153
e l’est pas, s’il a fait quelque chose ? Comme le
dit
la Lutte syndicale dans son dernier numéro, il ne faut pas agir comme
154
Duttweiler ne nous a pas donné un sou, quoi qu’en
dise
une certaine presse qui ne se défend plus qu’à coup de calomnies. Ni
155
avec les milieux suisses établis là-bas, il nous
dit
son sentiment sur la ligue du Gothard dont il est un membre de la pre