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yions redécouverte. Liehburg l’a décrite dans ses
drames
. Les personnalistes romands l’ont exaltée dans une récente publicatio
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de figurants, ignorant tout du sens réel de notre
drame
. Ils nous voyaient passer, cheveux au vent, des foulards rouges négli
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herche inconsciente de réalités plus vivantes, de
drames
plus vrais que ceux dont nous faisions la montre… Mais ceci c’est une
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anéantissent matériellement toute possibilité de
drame
ou de comédie psychologique. Les seuls protagonistes visibles, sur ce
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de concrétiser ce point de vue par l’exemple d’un
drame
que j’ai conçu plus ou moins consciemment selon ces directives. J’ai
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canton de Neuchâtel, qui m’a demandé d’écrire ce
drame
. Il existe en effet chez nous des chœurs mixtes de premier ordre à La
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», à Neuchâtel même. J’utiliserai donc, pour mon
drame
, une masse chorale qui représentera le Monde, et qui agira sur le deg
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me de la scène commandera le mouvement général du
drame
: au premier acte, Nicolas quitte le monde, il s’élève donc du plan 2
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entral aux réactions de la foule, c’est-à-dire du
drame
de la personne à ses répercussions dans la communauté. Le dialogue es
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impossible d’estimer la valeur intrinsèque de ce
drame
. Mais indépendamment de cette valeur — et c’est bien cela qui me perm
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dehors de toute sociologie, bien qu’ayant vécu un
drame
personnel, n’en ont pas moins exercé sur la nation entière une influe
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ragique de Nicolas et du message fraternel que le
drame
allait nous redire. Et cependant nous n’avons pas perdu courage. La f
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Nicolas de Flue : naissance d’un
drame
(Noël 1939)z Le mercredi 28 septembre de l’an dernier, au milieu d
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el, un siècle décisif de notre histoire, un grand
drame
religieux au seuil de la Réforme, — et déjà des dialogues esquissés,
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es premiers instants, le paradoxe technique de ce
drame
m’était clairement apparu : il s’agissait de peupler une scène immens
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faits sans aucun lien… Quel sera le destin de ce
drame
? Celui de la paix, je le répète. Joignons alors notre prière à celle
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s chanter ce final entonné par tous les chœurs du
drame
: Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui, tous en chœur, levez-vou
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ont Denis de, « Nicolas de Flue : naissance d’un
drame
», Formes et couleurs, Lausanne, Noël 1939, p. 1-2.
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en. – End. Gott sye lob ! – La plupart des autres
drames
et satires de Manuel se terminent par la mention du « Schwyzerdegen »
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ur prend son régime à tant à l’heure) que dans le
drame
et le bouleversement des habitudes où l’énergie s’enlise. Ce besoin d
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xtraordinaire du siècle ! Il est des êtres et des
drames
dont la vérité n’apparaît que dans cet environnement de lueurs fuyant