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adé, et non pas une vocation. Milliers de masques
durs
, volontairement durcis, de ces jeunes soldats politiques dressés à l’
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et le tonnerre rythmé des heil commence. Et cela
dure
plusieurs minutes, ce qui est très long, jusqu’à ce que commence le c
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le regard net, accoutumé à taxer le réel avec une
dure
exactitude : face au danger. Leur Suisse est au sommet de son élan ve
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rien à sauver, et qui ne s’en montrent que plus «
durs
». Cet excité croit-il vraiment à ses idées ? — Je pense bien, me dit
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n en mesure l’aune. Ces vérités élémentaires sont
dures
. Elles ne sont pas originales. Elles sont même grossières, et gênante
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— dépend de notre capacité d’accepter des vérités
dures
. Car tout le mal est venu de les avoir refusées, avant qu’elles montr
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ous donnera la force de préparer l’avenir. Il est
dur
de reconnaître ces fautes, parce que nous en sommes les complices, et
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complices, et que nous aimons les fautifs. Il est
dur
de les avouer, parce que les fautes contraires des autres, en face, n
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ent tout de même, ou à cause de cela même. Il est
dur
de reconnaître que ce châtiment, qui nous atteint aussi, est mérité ;
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esponsabilité devant l’Europe. Et cela suppose un
dur
effort contre nos goûts, nos sympathies et nos passions. Je ne sais p
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es sacrifices de cette nature sont peut-être plus
durs
, pour beaucoup, que les restrictions matérielles, ou le fait de payer