1
réalité paradoxale et dynamique de l’homme qui a
fait
la civilisation et la grandeur réelle de l’Occident : l’homme libre,
2
de financiers et de démagogues. Tout ce qui s’est
fait
de réel et de valable en Occident fut l’œuvre de ces hommes doublemen
3
lité qui était celle de l’été même dont Babits me
faisait
les honneurs… Qu’on me permette de recopier ici des notes prises au r
4
tites chambres et un pan de toit par-dessus, cela
fait
une arche à peine visible dans les vignes, à peine détachée du flanc
5
ture », un peu au-dessus de la plaine, pas tout à
fait
dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi
6
e tout en blanc arrive par les vignes, ah ! qu’il
fait
beau temps, l’horizon est aussi lointain qu’on l’imagine, tout a de b
7
’on a eu tort d’aller à Munich. Mais on peut leur
faire
observer que la guerre de 1914 n’a servi exactement à rien, puisque v
8
à se demander si ce n’est pas surtout le souci de
faire
la leçon aux Français « de gauche » qui a poussé M. Rivaud à étudier
9
roniques de M. Bailby. À tel point qu’on omet d’y
faire
figurer le retrait de l’Allemagne de la SDN, ainsi que la Conférence
10
me reste qu’à persévérer, et c’est ce que je vais
faire
en vous contant les circonstances dans lesquelles je reçus l’annonce
11
n peu moins indigne du grand honneur que vous lui
faites
… ⁂ L’un des thèmes qui reviennent avec quelque insistance dans le Jo
12
romand crut devoir déclarer récemment que du seul
fait
que je vivais en France, j’avais « rompu » avec mes origines. Vous av
13
e, j’avais « rompu » avec mes origines. Vous avez
fait
justice de cette calomnie, avec tout l’éclat désirable. Et ce n’est p
14
lques années de service étranger, cela n’a jamais
fait
tort, bien au contraire, au sens patriotique de nos ancêtres. Et il s
15
vocation d’écrivain suisse. Il faut de tout pour
faire
une Suisse, surtout dans le plan de la culture. Il faut d’abord des h
16
s ou mauvais. Un roman, de même. Mais tout ce que
fait
un chrétien, il le dédie à la gloire de Dieu, et c’est là toute la di
17
. Un roman ne peut « servir » que si l’auteur l’a
fait
dans un esprit de service. Or tout service qui n’est pas le service d
18
ut savoir pour vivre la vie dite sérieuse. Ce qui
fait
que l’on gagne sa vie, ou qu’on supporte de ne la point gagner, vous
19
n à voir et à sentir comme jamais plus nous ne le
ferons
plus tard, la couleur de nos pierres après la pluie, et l’odeur du la
20
vivantes, de drames plus vrais que ceux dont nous
faisions
la montre… Mais ceci c’est une autre histoire, et qui m’entraînerait
21
dition du romantisme et des féconds loisirs qui a
fait
la gloire d’une Heidelberg, d’une Tubingue, et de tant d’autres petit
22
de l’amitié. Vraiment, quel danger y aurait-il à
faire
l’éloge d’une certaine paresse dans une occasion de ce genre ? Ce ne
23
tant d’auteurs non protestants ou incroyants nous
font
une gloire peut-être intempestive ? Le problème est, je crois, d’auta
24
s événements de septembre et toute la suite l’ont
fait
voir aux plus optimistes. En Russie, en Allemagne, en Italie, l’attaq
25
ar excellence des hommes d’État démocratiques. Ce
fait
, et toutes les équivoques que risquent d’entraîner de telles notions,
26
ions par des exemples historiques susceptibles de
faire
image. Si nous remontons aux origines, si nous cherchons comment sont
27
bord l’individu. Contrairement à ce que peut nous
faire
croire une certaine polémique réactionnaire, l’individu n’est pas une
28
se met à réfléchir pour son compte, et qui, de ce
fait
même, se distingue du groupe naturel, et s’isole. Le groupe primitif,
29
che à se distinguer. On met son point d’honneur à
faire
mieux que le voisin, ou tout au moins à faire autrement que lui. On s
30
r à faire mieux que le voisin, ou tout au moins à
faire
autrement que lui. On se veut autonome et conscient. La définition la
31
el est puissant. À bien des égards, l’étatisme ne
fait
qu’achever le processus de dissolution sociale commencé par l’individ
32
C’est avec la poussière des individus que l’État
fera
son ciment. Diviser pour régner, déraciner pour mieux discipliner, ce
33
é. L’anarchie et la tyrannie, successivement, ont
fait
faillite. Quelle sera la nouvelle société ? En ce point de l’évolutio
34
ffi à éveiller la volonté de la réaliser et de la
faire
sortir de l’utopie. Il fallut qu’un fait historique, qu’un acte vînt
35
t de la faire sortir de l’utopie. Il fallut qu’un
fait
historique, qu’un acte vînt transformer cette possibilité en une visi
36
ilité en une vision immédiate et dynamique. Et ce
fait
, c’est l’événement central de toute l’Histoire, la seule nouveauté ab
37
urel et l’homme chrétien. Ces bases étant posées,
faisons
dans nos pensées un petit saut de quelques siècles, pour retomber tou
38
n’ont parlé de la personne en soi. Ils n’ont pas
fait
une théorie personnaliste, ils ne paraissent même pas avoir entrevu l
39
é de chaque individu est garantie non pas du seul
fait
qu’il existe physiquement, mais du fait qu’il peut incarner une volon
40
s du seul fait qu’il existe physiquement, mais du
fait
qu’il peut incarner une volonté particulière de Dieu. Et dès lors, ce
41
e m’en voudrais d’insister sur cet exemple qui me
ferait
la part trop belle. Contentons-nous de le poser comme un repère. Ce q
42
us que l’État lui-même, dans certains cas, par le
fait
de sa vocation. C’est à cause de sa vocation qu’il est à la fois libr
43
uvernements. Il insiste à maintes reprises sur le
fait
que monarchies, oligarchies et républiques sont également voulues de
44
e entre le spirituel et le temporel n’y était pas
faite
au bon endroit, ou mal faite, ou pas faite du tout. Il en résultait,
45
mporel n’y était pas faite au bon endroit, ou mal
faite
, ou pas faite du tout. Il en résultait, dans le peuple, le sentiment
46
it pas faite au bon endroit, ou mal faite, ou pas
faite
du tout. Il en résultait, dans le peuple, le sentiment que l’État et
47
qu’elle vient de renverser. Ainsi les jacobins se
firent
centralistes comme les Rois. Ainsi encore Staline et Hitler se firent
48
comme les Rois. Ainsi encore Staline et Hitler se
firent
césaropapistes comme les régimes qu’ils venaient d’abattre, mais beau
49
ega laisse entendre que le destin de ces pays, du
fait
de ce qu’il nomme « l’absence des meilleurs », ne saurait être que l’
50
ives et responsables, on comprendra sans peine le
fait
suivant qui, à ma connaissance, n’a jamais été signalé : c’est qu’il
51
ante, il laisse derrière lui une empreinte tout à
fait
différente : une espèce d’individualisme. Nous aurons l’occasion d’y
52
utile, et non pas simplement intéressante. Je ne
fais
pas ici, vous le sentez bien, une description désintéressée et académ
53
s, pendant qu’il en est temps, des déviations qui
feraient
le jeu de l’ennemi. Connaître la doctrine de l’homme fasciste, c’est
54
s conclusions pratiques. Quelle est la condition
faite
à l’Église dans les pays totalitaires ? Cette première question est c
55
’attitude qu’il prend vis-à-vis de l’Église et du
fait
religieux en général. Un régime est totalitaire lorsqu’il prétend cen
56
, défions-nous d’un certain enthousiasme qui nous
ferait
tomber à pieds joints dans la fatale confusion du temporel et du spir
57
s amène au second point : quelle est la condition
faite
à la personne dans les pays totalitaires ? C’est très simple. On a dé
58
cette fois-ci, d’une manière indirecte, du simple
fait
qu’ils affaiblissent nos résistances spirituelles. C’est ici de nos v
59
rons le risque d’oublier que la Réforme n’est pas
faite
pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets humains, nous risqu
60
es personnalités, ces caractères bien trempés, se
feront
de plus en plus rares si nous laissons tarir les sources vives de la
61
piquement individualiste. Un dernier exemple vous
fera
sentir, je crois, toute l’importance pratique de cette distinction en
62
responsabilité devant l’Histoire. Que devons-nous
faire
pour nous montrer à peu près dignes d’une telle charge ? Simplement,
63
irectives. J’ai cherché tout d’abord un sujet qui
fît
intervenir des forces individuelles mais engagées dans une communauté
64
en second lieu, à tenir compte des conditions de
fait
qui m’étaient imposées par l’occasion de la représentation — il s’agi
65
icolas, sa tension créatrice, réside donc dans ce
fait
, qui rappelle notre devise confédérale : un seul peut être utile à to
66
(C’est la solution eschylienne du problème tout à
fait
analogue qui se posait lors des Jeux olympiques.) Or, il se trouve, p
67
st celle que votre livre met en évidence : que le
fait
hitlérien est un fait religieux. Oui. Cela a été déjà beaucoup dit. N
68
re met en évidence : que le fait hitlérien est un
fait
religieux. Oui. Cela a été déjà beaucoup dit. N’importe. Il ne faut p
69
faut pas craindre de le répéter, et surtout de le
faire
bien comprendre. Les nazis, eux, ont compris que le socialisme économ
70
dans la pénombre, tandis qu’un coup de projecteur
fait
apparaître un petit homme au sourire extatique. Et tandis que cet hom
71
etc. Mais tout cela retrace le comment cela s’est
fait
. Il reste à trouver le pourquoi. Là-dessus, les réponses varient, mai
72
elui d’une renaissance spirituelle qui ne peut se
faire
sans une foi. n. Rougemont Denis de, « [Entretien] Hitler, grand-p
73
z le supprimer sans rien détruire de ce qui s’est
fait
par lui. Le seul trait qui me frappe encore en lui, si je le regarde
74
olu, la Providence, le Destin des Allemands. Il a
fait
des miracles et dit des prophéties — et elles se sont réalisées — non
75
par l’Ancien Testament que les prophètes de Baal
faisaient
les mêmes miracles (en apparence), que les prophètes de Jéhovah. Hitl
76
e lui servira de rien. Si je persiste cependant à
faire
valoir ma science, ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil,
77
au fond, au lieu d’aider l’homme, je cherche à me
faire
admirer de lui ». (Kierkegaard) Qu’est-ce en effet que diriger ? C’es
78
agit de partir de l’homme réel (ce que ne peuvent
faire
les meneurs de masses), il n’est pas moins vrai qu’en fin de compte,
79
ent plus compter que sur la force brutale pour se
faire
avouer comme « vérités » par leurs victimes. Elles agissent par coup
80
rthodoxies que vous condamnez : parti qui veut se
faire
aussi grand que le tout. Que ce soit le parti de la Raison, ou de la
81
puis ici que déclarer, sans démonstration, que le
fait
de la pluralité des orthodoxies chrétiennes est un scandale, mais un
82
on : un canton offre à son pays une œuvre suisse,
faite
par un des musiciens les plus célèbres de son temps — suisse, ne l’ou
83
s techniques, vous en avez certainement pris pour
faire
du texte une suite s’adaptant à l’action ? Certainement, quand Nicola
84
t leur forme, une actualité vivante. Mais comment
faites
-vous pour isoler le personnage qui parle, car de la place du public o
85
u répandues, ce jeune écrivain est en passe de se
faire
dans la littérature une place bien à lui et qui n’est pas des moindre
86
nis de Rougemont avec ce demi-sourire en coin qui
fait
son charme. Mon dernier livre me paraît au contraire comme plus actue
87
songé en me mettant à l’œuvre. J’ai voulu d’abord
faire
un livre court traitant du mythe de Tristan et de la décadence de la
88
fois s’établissent entre nous des silences qui me
font
dire qu’il a fini et que je dois poser une question. Mais non, le voi
89
nous en savons, il comportait des notions tout à
fait
comparables à celles des troubadours : refus de la consommation de l’
90
troubadours étaient cathares, des travaux tout à
fait
récents, publiés en même temps que mon livre, l’ont établi avec certi
91
e se répand à travers toute la littérature qui ne
fait
que refaire éternellement, avec plus ou moins de succès, le roman de
92
n effet », on sent qu’il ne lui déplait pas de se
faire
le champion d’un paradoxe. Tristan aime sa passion, explique-t-il. Il
93
ce parallélisme la guerre moderne telle qu’on la
fait
depuis 1915. Mais à l’époque de l’amour courtois il n’existait pas de
94
ctement des relations individuelles des amants au
fait
collectif de la guerre. Mais on peut — en usant ici du concept nouvel
95
exercé sur la nation entière une influence qui se
fait
sentir aujourd’hui. Vous voulez parler de l’hitlérisme ? Il y a certa
96
ont me recommande pour terminer d’insister sur le
fait
qu’il n’a pas voulu faire œuvre d’historien. Même si les historiens t
97
rminer d’insister sur le fait qu’il n’a pas voulu
faire
œuvre d’historien. Même si les historiens trouvent que j’ai tort sur
98
es heures sérieuses, plus que jamais elle doit se
faire
entendre. Grâce aux organisateurs de l’émission nationale du 6 novemb
99
es-nous là, — quelque part, — loin de tout ce qui
faisait
notre vie ? Il faudrait essayer de répondre. L’homme n’est pas né pou
100
it essayer de répondre. L’homme n’est pas né pour
faire
n’importe quoi, sans rien comprendre. À quelques kilomètres d’ici com
101
i à patauger parce que les peuples autour de nous
font
la guerre, et s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su, comme n
102
euples autour de nous font la guerre, et s’ils la
font
, c’est parce qu’ils n’ont pas su, comme nous les Suisses, se fédérer
103
a plus belle promesse ! Maintenant, la preuve est
faite
, attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule c
104
e lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en
fait
, si nous sommes là, ce n’est pas pour défendre des fromages, des cons
105
e confort et nos hôtels. D’autres — on sait qui —
feraient
marcher tout cela aussi bien que nous — peut-être mieux ! Ce n’est pa
106
elque chose pour cet homme-là. Sur quoi la guerre
fit
un pas lourd dans notre Europe, et cette approche assourdissante fasc
107
demandai trois jours « pour réfléchir », et n’en
fis
rien. J’étais certain qu’avant le terme, la catastrophe réglerait tou
108
— et déjà des dialogues esquissés, ces relations
faites
par des pèlerins montés seuls ou en troupe au Ranft… Quelque chose se
109
paix, toujours immérité… Au matin, la pièce était
faite
. Non pas écrite, bien entendu, mais tout entière organisée et déployé
110
art déterminante que l’occasion et les données de
fait
ont joué dans cette création (scène de Zurich, chœurs et fanfares dis
111
ie des manuels ! Et qu’importe le calembour, s’il
fait
hésiter les corrects dans un pays trop ajusté. Ah ! Nicolas Manuel De
112
ch, on ne s’embêtait pas de ton temps ! On allait
faire
la guerre en Italie pour le plaisir d’un sang violent, et quand les l
113
ants de cette époque où la vie s’exaspère ont-ils
fait
à la mort, dans leurs rêves, la part que nous fîmes à l’amour ? Urs G
114
ait à la mort, dans leurs rêves, la part que nous
fîmes
à l’amour ? Urs Graf, Holbein, Hans Kluber, Grünewald, et tant d’autr
115
fins dernières et une facture, ce qu’il faut pour
faire
du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une archi
116
us discutable envie de peindre… ⁂ Son réalisme ne
fait
pas d’histoires, parce qu’il n’est pas une polémique mais une accepta
117
un furieux poème, et s’en revient à Berne pour y
faire
la Réforme. Il écrira d’abord des jeux de carnaval qui sont en vérité
118
. ⁂ Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a
fait
un peu tous les métiers », ce n’est pas un éloge, il s’en faut, c’est
119
oujours au plus pressé, au plus vivant, Manuel se
fait
théologien ; puis, après la victoire, homme d’État. Je vois ainsi l’u
120
déralisme séculaire l’a résolu par le droit et le
fait
, sur des bases chrétiennes et pratiques, dans un esprit de solidarité
121
obilisés, parce que les peuples autour de nous se
font
la guerre ; et s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas su se fédé
122
es autour de nous se font la guerre ; et s’ils la
font
, c’est parce qu’ils n’ont pas su se fédérer progressivement. La guerr
123
la plus belle promesse ! Maintenant la preuve est
faite
, attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule c
124
e lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en
fait
, si nous sommes là, ce n’est pas pour défendre d’abord notre fameux c
125
à l’armée, que se manifeste cette tendance à tout
faire
« rentrer dans le rang ». Essayez de lancer un projet et d’y consacre
126
éfions en vertu d’un instinct démocratique tout à
fait
sain à l’origine, je le répète. Mais quand cet instinct dégénère en m
127
n profite pour dire, ici, à tous ceux qui veulent
faire
quelque chose — et ils sont plus nombreux que jamais — ; ne vous lais
128
La Suisse est neutre. La Suisse est belle. On a
fait
avec cela beaucoup de littérature de manuels, — et en même temps un p
129
après tout, c’est de le mériter. Et de prouver en
fait
que l’on est seul à pouvoir l’exercer dignement. Or, nous chantons no
130
ain l’intégrité du sol de la patrie, voilà qui ne
faisait
pas de question. Il n’y avait pas d’autre raison à chercher et à proc
131
ient qu’en dernier lieu, quand le principal a été
fait
par les agents secrets et les propagandistes. Et que disent ces propa
132
es ? Ils proclament une doctrine politique tout à
fait
nouvelle en Europe. Ils prétendent que les nations « n’ont pas toutes
133
d’être historique ». Pour peu qu’elle arrive à le
faire
croire, soit aux masses, soit plutôt à certains dirigeants, la victoi
134
nant, si vraiment Dieu la veut encore. Nous avons
fait
serment, le 2 septembre, de défendre la Suisse jusqu’à la mort. Eh bi
135
fausses raisons et d’illusions, de phrases toutes
faites
et de clichés patriotiques. Que mes lecteurs ne s’étonnent donc pas t
136
un modèle pour l’Europe. » Oui, certes. Mais, en
fait
, que sont devenues ces libertés illustres et antiques, ces privilèges
137
e croire libres un moment : mais le soleil fécond
fit
éclore du cadavre de l’oppresseur un essaim de petits tyrans. À prése
138
témoigne. « Une politique de liberté ne peut être
faite
que par des esprits libres. » Les deux libertés, l’extérieure et l’in
139
pourront subsister longtemps, et alors c’en sera
fait
de noire liberté vis-à-vis de l’étranger, c’est-à-dire de notre indép
140
t unifier, réglementer, centraliser. Il veut tout
faire
rentrer dans le rang. Il persécute à petits coups d’épingles tout ce
141
niquement parce que nous sommes trop faibles pour
faire
la guerre, c’est induire nos voisins dans la tentation de profiter de
142
: Eid-Genossenschaft, communauté de ceux qui ont
fait
serment. Mais ici encore, il nous faut bien voir que cette raison a p
143
nos vies, à l’intérieur de nos frontières. C’est
faire
que notre Suisse ait vraiment le droit de s’offrir en exemple à l’Eur
144
ications par l’intérêt. De par notre situation de
fait
, nous sommes, si je puis dire, pratiquement condamnés à l’idéalisme.
145
ons tout d’abord à la défendre, c’est-à-dire à la
faire
connaître autour de nous et en dehors de nos frontières. Si quelqu’un
146
à répondre à tout appel, même balbutiant, qui se
ferait
entendre. Préparons-nous à dire très haut, dès que l’occasion s’en mo
147
t surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se
feraient
jour dans ce sens, comme nous avons trop souvent dénigré l’essai de l
148
qu’est la Suisse soit au moins de l’ouvrage bien
fait
, digne d’être exposé et en bonne place, comme un modèle valable pour
149
st sur ce plan décisif qu’il nous reste le plus à
faire
. Il nous reste, par exemple, à découvrir toute notre histoire, ou nos
150
ue fédéraliste. Faut-il me résumer ? Ce sera vite
fait
. Je n’ai développé dans mes articles qu’une seule idée : c’est que la
151
eur légitimité. Si nous refusons de considérer le
fait
d’être Suisses comme une espèce de filon, si nous le considérons tout
152
rnière, le jour du pacte germano-soviétique, j’ai
fait
deux choses. Primo, j’ai bouclé mes dossiers, lettres et papiers pers
153
après cette guerre, j’espère que j’aurai mieux à
faire
qu’à me rasseoir à la terrasse des Deux Magots. ah. Rougemont Denis
154
, me dit-il, pour nous autres, qu’est-ce que cela
fait
, ceux qui gouvernent ? Ça peut bien être des Allemands, ou des Anglai
155
semé et taillé comme chaque année. Ils n’ont qu’à
faire
la guerre pour leurs histoires ! Moi je sais ce que c’est, je l’ai fa
156
urs histoires ! Moi je sais ce que c’est, je l’ai
faite
la guerre. Mais cette fois-ci, j’ai tout semé comme d’habitude, et on
157
mocratie dépend de la solution qui sera donnée en
fait
à ce problème, au cours des mois ou des années qui viennent. Paris, 2
158
Comment penser à autre chose qu’à cette menace ?
Faire
l’autruche ne l’écarte pas, bien au contraire. Le premier devoir est
159
— Je pense bien, me dit-on. Il n’hésiterait pas à
faire
tuer pour elles ses meilleurs amis. (On entend : les Français qui l’o
160
it de dire — pour le soulagement général — ce qui
ferait
taxer l’homme de la rue de cynisme ou de lâcheté. Faut-il penser qu’i
161
ont jamais… 6 mai 1939 Ce ne sont pas ceux qui la
feront
qui peuvent avoir peur de la guerre. Car avoir peur d’un accident, c’
162
jà, de tout avenir imaginable, — pour ceux qui la
feront
à coup sûr… La guerre qui vient n’augmente en nous ni le courage ni l
163
dale, l’Autre, l’Amour qui bouleverse le monde et
fait
surgir des quotidiennes apparences l’être touchant, bizarre et pitoya
164
é prendre chez Adrienne Monnier — où elle s’était
fait
montrer les fameuses photos en couleur d’écrivains français et étrang
165
ires ! Au-dessus d’elles, à l’intérieur aussi, se
fait
entendre maintenant le chant profond et continu, la respiration bienh
166
qui nous est promis ! 9 juin 1939 « Notre Führer
fait
une politique d’artiste ! », a proclamé M. Goebbels. Voilà qui défini
167
rer l’importance relative des événements qui nous
font
les gros yeux. Joie du temps retrouvé, dans l’instant d’un espoir qui
168
à l’optimisme du Progrès. Pendant un siècle, elle
fit
la sourde oreille, avec un petit air entendu, quand certains lui posa
169
su imaginer le mal parce qu’ils croyaient au bien
fait
de main d’homme. Mea culpa des militaristes, qui n’ont pas su imagine
170
Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose à
faire
, quelque chose de précis, que je veux dire à temps. Ils sont encore à
171
s aux Suisses en janvier de cette année — et cela
fait
déjà cinq mois passés8. Ce délai nous permet de comprendre, d’avouer
172
s démocraties ont la victoire. Non pas le bonheur
fait
de laisser-aller et d’insouciance du prochain, car nous le payons mai
173
espérance de l’éternel. À quoi se raccrocher, que
faire
encore ? Quelle était l’assurance d’éternité qui permettait à Athanas
174
se (« La bataille de la culture. ») 9. Comme le
fait
Paul Reynaud devant le Sénat à l’instant où j’écris ceci. aj. Rouge
175
événements marchent vite. Des hommes auxquels on
fasse
crédit pour résoudre au fur et à mesure les problèmes qui vont se pos
176
politique, fidèles à nos amitiés, mais décidés à
faire
converger nos efforts, nous fondons la Ligue du Gothard Bastion
177
i viennent d’être démobilisés et qui sont prêts à
faire
du neuf, que tous les aînés qui voient clair, que tous les jeunes qui
178
ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se
font
un programme de ce qui ne saurait être que la maladie individualiste
179
t démasqué leur fructueuse entente… Mais rien n’y
fait
, notre presse continue, nos partis continuent, nos arguments ne chang
180
r expérience : rien n’oblige un bureau de Berne à
faire
du centralisme à coups de décrets rigides ; rien ne l’empêche de resp
181
t utile. Si, pratiquement, la plupart des bureaux
font
tout le contraire, cela tient à la paresse d’esprit des messieurs qui
182
a révolution nationale dont certains parlent sera
faite
. Mais autrement, elle ne servira de rien. 5. Notre matérialisme. — Le
183
taire ou unitaire. Exemple : ceux qui, chez nous,
font
profession d’admirer la méthode d’un dictateur qui a pu écrire : « L’
184
e ce point de vue, nous ne sommes plus neutres en
fait
, nous sommes en guerre parce que victimes d’une agression systématiqu
185
ontagnes. » Renvoyons la géographie, de grâce, ou
faisons
-la mentir ! 11. Neutralité. — Pendant l’hiver 1939-1940, nous avons p
186
us vomisse… Mais ceci est une autre histoire.) On
ferait
bien de ne pas utiliser comme des proverbes généraux certaines parole
187
taines offres de paix « pour vingt-cinq ans » que
faisait
naguère à ses voisins un homme dont Anastasie m’a fait oublier le nom
188
naguère à ses voisins un homme dont Anastasie m’a
fait
oublier le nom.) De même pour la neutralité « perpétuelle » : cela si
189
et d’avant-hier. Ils ont pensé, et prouvé par le
fait
, que la Technique ne saurait inspirer une politique, mais qu’elle peu
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illers commerciaux. On demande des diplomates qui
fassent
une politique, et qui aient plus d’idées générales que de compétences
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ujourd’hui.” Ce livre, qui tend avant tout à nous
faire
rentrer en nous-mêmes, est une œuvre forte, un appel viril à la réfle
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re attentifs (car nous nous sentons pressés de le
faire
) à la valeur capitale de cet ouvrage, qui a paru aux Éditions de la B
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e suisse allemande à un cours de répétition. Nous
faisions
des manœuvres dans la campagne bernoise. C’était l’été, nous traversi
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lan, une saveur populaire et lyrique, tout ce qui
fait
le meilleur fonds du Suisse allemand dès qu’il est délivré de son sér
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aire à ses traditions, il déclara : « La nature a
fait
votre État fédératif. Vouloir la vaincre n’est pas d’un homme sage. »
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spoir. Un siècle de sécurité et de confort nous a
fait
oublier ces vérités. Aujourd’hui, elles nous parlent de nouveau. Les
197
r que ceux qui ont oublié comment la Suisse s’est
faite
, et à quel prix elle s’est toujours maintenue. Mais on ne se défend b
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ce, au milieu de l’Europe totalitaire. Notre État
fait
un peu figure de parc national des anciennes libertés civiques, parto
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le. Les sacrifices, nous devons commencer par les
faire
chacun pour notre compte, c’est-à-dire, sans attendre que le voisin s
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vérité. N’attendons plus que ceux de l’autre bord
fassent
les premiers pas et disent le premier mea culpa. Commençons une bonne
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beaucoup, que les restrictions matérielles, ou le
fait
de payer des impôts quadruplés. Ils n’en représentent pas moins la co
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nt à accuser « les autres » de tout le mal qui se
fait
dans le monde, travailleraient au contraire à notre perte à tous. Ces
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ons, vous le voyez, une très grande importance au
fait
d’avoir la jeunesse avec nous. C’est que nous nous sommes rendu compt
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N’y voyons pas, comme certains se hâteront de le
faire
, un rapport quelconque avec la part qu’a prise le jeune écrivain neuc
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scène politique. Au surplus, il a bien voulu nous
faire
les déclarations qui suivent. » ar. La rédaction conclut les déclara
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ne brochure qui va paraître sur la Ligue. Il faut
faire
confiance à des hommes jeunes et qui forment une équipe. Passons sur
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s sont « marqués », mais qui ne l’est pas, s’il a
fait
quelque chose ? Comme le dit la Lutte syndicale dans son dernier numé
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versons à titre de documents au débat et que nous
faisons
suivre des remarques et conclusions qu’elles nous suggèrent. Voici to
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Par une brève lettre datée du 18 août, où il nous
fait
part de la nouvelle de son envoi en mission de trois mois aux États-U