1 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
1 mmédiate. Le livre de M. Rivaud nous y aidera. Il faut le lire avant de lire Mein Kampf ou les traductions plus ou moins fid
2 t corriger les chiffres officiels. Mais alors, il faudrait citer ses sources avec plus de minutie, et quand on donne un chiffre,
3 iser mieux le terme de « socialisme agraire ». Il faut recommander spécialement la lecture du chapitre sur le Reichsnährstan
2 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
4 ans la ligne d’une vocation d’écrivain suisse. Il faut de tout pour faire une Suisse, surtout dans le plan de la culture. Il
5 ne Suisse, surtout dans le plan de la culture. Il faut d’abord des hommes comme Ramuz, qui représentent la Suisse en soi, j’
6 e, soient des valeurs européennes. Mais peut-être faut -il ensuite, et à côté, des hommes qui essaient de représenter l’idée
7 onde reconnaissance. 1. Et non plus mercenaire, faut -il le préciser ? h. Rougemont Denis de, « Réponse de Denis de Rouge
3 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
8 e le Christ, au-dessus des déserts du monde. « Il faut qu’il croisse et que je diminue. » Et nous dirions de notre public ce
4 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
9 Ce n’est pas à l’Université que j’appris ce qu’il faut savoir pour vivre la vie dite sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa
10 et prolongé… Pendant des mois, ai-je dit, car il fallait d’abord choisir la pièce, puis la préparer, la jouer, la promener pou
5 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
11 Empire, tout homme n’est pas une persona, il s’en faut . Les esclaves, par exemple, qui forment les deux tiers de la populati
12 la réaliser et de la faire sortir de l’utopie. Il fallut qu’un fait historique, qu’un acte vînt transformer cette possibilité
13 ante de son rôle social. Comment le baptiser ? Il faut un mot nouveau. Ou plutôt non : c’est à un mot déjà connu que l’on au
14 ée, de société sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prévoir. En effet, la personne chrétienne était une sorte de parad
15 a su ménager dans nos cœurs. Pour rester fort, il faut en premier lieu vaincre l’adversaire en soi-même, et pour cela, savoi
16 e les premières racines de quelque chose qu’il ne faut pas laisser grandir. On nous parle, avec les meilleures intentions du
17 qu’en forme l’éthique protestante. Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et
18 ire. Mais du point de vue proprement chrétien, il faut alors rappeler que la personnalité, si grande soit-elle, devant Dieu
19 ieu c’est zéro. Et si l’on se borne au social, il faut prévoir que ces personnalités, ces caractères bien trempés, se feront
6 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
20 légié ? Serait-ce enfin dans le fédéralisme qu’il faudrait rechercher l’origine de ce besoin d’activité en groupe que le théâtre
7 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
21 observé, sur l’Allemagne, une vérité durable, il fallait attendre. J’ai attendu. La vérité durable avait chance, alors, d’appa
22 i. Cela a été déjà beaucoup dit. N’importe. Il ne faut pas craindre de le répéter, et surtout de le faire bien comprendre. L
23 ire ne peut pas être totalitaire à moitié. Il lui faut la fameuse confiance, et une confiance disciplinée, à toute épreuve.
8 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
24 lées par des passions élémentaires. Mais ce qu’il faut souligner, c’est qu’un « génie » n’a pas toujours besoin d’intelligen
9 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
25 réellement conduire un homme à un but défini, il faut avant tout se préoccuper de le prendre là où il est, et commencer là.
26 tout secours… Pour aider réellement un homme, il faut que j’en sache davantage que lui, mais il faut avant tout que je sach
27 il faut que j’en sache davantage que lui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne
28 subordonnée à la connaissance d’un but auquel il faut conduire cet homme réel. La direction de conscience perd toute valeur
29 orthodoxie ? Et surtout « universaliste » ? Il y faudrait un homme universel, nouvel Adam indemne et pur, libre de toute partia
10 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
30 de mes questions. Et ces différences sont ? Il a fallu se plier aux conditions données par la scène, ce qui restreint sensib
31 est inutile devient ennuyeux et lourd, car il ne faut pas songer au talent des acteurs pour sauver un texte si besoin est…
11 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
32 art, — loin de tout ce qui faisait notre vie ? Il faudrait essayer de répondre. L’homme n’est pas né pour faire n’importe quoi,
12 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
33 nd à droite, l’autre qui vient de la gauche, — il faudrait une scène à étages… C’est justement celle de Zurich ! Nuit blanche. T
34 . C’était évidemment la solution formelle. Encore fallait -il l’adapter à l’esprit chrétien du sujet. Un catholique eût sans dou
13 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
35 , jusqu’à Berne. Quant à quitter la guerre il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la planète… ⁂ Un vers du t
36 sens des fins dernières et une facture, ce qu’il faut pour faire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dan
37 ous les métiers », ce n’est pas un éloge, il s’en faut , c’est plutôt une manière de lui refuser cette considération bourgeoi
38 lise qui doit les refaire. Qu’elle s’y refuse, il faut la réformer. Après quoi l’on pourra rebâtir un État… ⁂ La sagesse des
14 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
39 DAC est un de ces moyens ; bien modeste, mais il faut commencer. Et j’en profite pour dire, ici, à tous ceux qui veulent fa
15 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
40 on ». C’est plutôt une « mission spéciale ». Il y faut aujourd’hui l’endurance, la longue audace et la maîtrise de soi de l’
16 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
41 ration fut « autrefois » voulue par Dieu, il nous faut nous demander, maintenant, si vraiment Dieu la veut encore. Nous avon
42 os raisons de vivre en tant que Suisses. Il nous faut tout d’abord écarter un certain nombre de fausses raisons et d’illusi
17 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
43 tifications. C’est l’intérieur du pays qu’il nous faut maintenant fortifier, moralement, si nous voulons que notre armée déf
18 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
44 ux qui ont fait serment. Mais ici encore, il nous faut bien voir que cette raison a peu de poids en dehors de nos frontières
45 Vienne il y a plus de cent ans, soit ! Mais il ne faudrait pas retenir de ce traité uniquement ce qui nous semblerait y garantir
19 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
46 de notre vocation me paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée fédéraliste, si nous voulons la sauvegarder, car on n
47 is inscrite en clair dans les faits matériels. Il faut savoir l’y déchiffrer, et cela ne se peut qu’avec les yeux de l’espri
48 esprit. Tenir compte des faits ne suffit pas : il faut savoir leur donner un sens, leur ajouter un sens par un acte de l’esp
49 raie charité ; c’est toute l’éthique fédéraliste. Faut -il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développé dans mes article
20 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
50 — « N’allez pas couper les petites feuilles ! Il faut les cuire avec, c’est succulent ! » — nous entendons la TSF monologue
51 taxer l’homme de la rue de cynisme ou de lâcheté. Faut -il penser qu’ils sont plus courageux ? Mais non. Ils sont tout seuls
52 un point final à ce journal de petite attente. Il faut juger notre vie par sa Fin, pour mesurer l’importance relative des év
21 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
53 ’état de leurs nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nous faut à l’heure que nous vivons, ce sont des pessimistes réfléchis maîtres
54 êmes, et objectifs. Je dirai plus : ce qu’il nous faut , ce sont des pessimistes actifs. Des hommes qui pensent et qui agisse
55 s. Pourtant le précipice était prévu. Mais encore fallait -il y croire. Or le matérialisme modéré dans lequel nous étions instal
56 is. Nous avons refusé d’écouter. Et maintenant il faut payer. Non point parce que l’injustice triomphe, non point parce que
57 existe, et qu’il est juste dans son châtiment. Il faut payer. Nous adorions l’idole de la prospérité, et l’idole du confort,
22 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
58 és. Je demande à voir ce qui vaut le mieux. Il ne faut pas parler de neutralité en général, dans l’absolu et dans l’abstrait
59 dans notre siècle une partie magnifique. Mais il faudrait que notre gouvernement comprenne ceci : La prudence est le vice des t
23 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
60 e force est dans notre union. Or, pour s’unir, il faut d’abord un but commun. Il faut ensuite sacrifier à ce but ses intérêt
61 r, pour s’unir, il faut d’abord un but commun. Il faut ensuite sacrifier à ce but ses intérêts particuliers, ses préjugés, e
62 exemple. Ce que la guerre sut obtenir de nous, il faut que la paix le maintienne et le développe au maximum. Prenons un cas
24 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
63 s ne s’intéressaient pas aux affaires du pays. Il fallait se hâter de les grouper, sinon l’idéologie naziste ou l’idéologie com
25 1940, Articles divers (1938-1940). La Ligue du Gothard : raisons d’espérer (13 septembre 1940)
64 ans une brochure qui va paraître sur la Ligue. Il faut faire confiance à des hommes jeunes et qui forment une équipe. Passon
65 la Lutte syndicale dans son dernier numéro, il ne faut pas agir comme si personne n’était capable d’entendre raison et de mo