1
de ces hommes doublement responsables devant leur
foi
et devant leurs prochains. Cette attitude « personnaliste » est la vr
2
us curieux que c’est essentiellement au nom de sa
foi
catholique que l’auteur condamne l’hitlérisme. Par ailleurs, en effet
3
ne sauraient être pour lui que l’expression de sa
foi
au sein du monde réel. Elles ne valent rien en elles-mêmes, hors de l
4
mer l’humain dans sa réalité totale, telle que la
foi
seule la révèle : — et à partir de là ne se posent plus que des probl
5
serve de l’homme tel que le voient les yeux de la
foi
: dans le péché où Dieu le cherche et où la grâce vient le trouver, —
6
re précisément où ils se sentent libérés par leur
foi
dans le Christ, leur Maître. Ces hommes nouveaux apparaissent donc co
7
n sociale, dans un composé original dominé par la
foi
. Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la communauté fondée
8
dans un composé original dominé par la foi. Si la
foi
venait à disparaître ou à s’altérer, la communauté fondée sur la pers
9
r rembarrer ces deux vices, toute la pureté de la
foi
serait confuse. » L’Église primitive était une communauté spirituelle
10
t de Nantes, au nom du mot d’ordre unitaire : une
foi
, une loi, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous
11
aire. Mais lorsque le calvinisme cesse d’être une
foi
vivante, il laisse derrière lui une empreinte tout à fait différente
12
e voit qu’une telle religion hait mortellement la
foi
chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du pé
13
antisme… Certes, nous pouvons nous réjouir que la
foi
réformée, même quand elle cesse d’être vivante, laisse en se retirant
14
lvinisme à l’individualisme, dès que l’on perd la
foi
de la Réforme pour ne garder que ses vertus humaines et activistes. E
15
tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la
foi
. Mais la vraie lutte commence là. » Et je crois toujours que le probl
16
issance spirituelle qui ne peut se faire sans une
foi
. n. Rougemont Denis de, « [Entretien] Hitler, grand-prêtre de l’Al
17
a race aryenne, de l’orgueil germanique, et de la
foi
nationaliste. Or, nous savons par l’Ancien Testament que les prophète
18
e vraie défense contre lui ne peut être que notre
foi
. La contre-épreuve de ce jugement, je la vois dans deux faits frappan
19
e tous nos espoirs. Mais alors, c’est un objet de
foi
, car il échappe aux prises de notre esprit non moins qu’à celles de n
20
sprit non moins qu’à celles de nos sens. Ainsi la
foi
chrétienne est universaliste dans son élan et dans son espérance au-d
21
rselle : Dieu tout en tous. Au regard d’une telle
foi
, toute autre « fin » paraît trop courte. Viser ailleurs qu’au soleil,
22
christianisme. Ce serait émettre un non-sens. La
foi
est toujours en avant, elle s’élance vers les « choses espérées ». El
23
. Et cependant nous n’avons pas perdu courage. La
foi
de Nicolas domine les temps. Elle vit encore au cœur des Suisses. Ell
24
t dans un sens qui ne peut être révélé que par sa
foi
. Maintenant donc, il s’agit pour nous tous de reconnaître la vocation
25
s ont laissé trop de terrains en friche, que leur
foi
seule pouvait ensemencer. Alors les dictateurs y lancent leurs machin
26
rs bafoué, au-delà du pessimisme lâche, il y a la
foi
dans l’éternel, y a l’amour et l’espérance de l’éternel. À quoi se ra
27
ussi, un ordre neuf, à leur manière et selon leur
foi
chrétienne. Aujourd’hui, comme aux heures héroïques, sachons voir et