1 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
1 de la revue Esprit dont le retentissement a été grand ). Enfin M. Motta lui-même l’a définie en quelques phrases lapidaires
2 nier l’existence de tout ce qui ne serait pas une grande nation monolithique, fondée sur l’unité — toute théorique d’ailleurs
3 et le devenir de mieux en mieux, que nous serons grands devant l’Europe, parce que nous serons l’avenir de l’Europe. Si, pour
4 uatre. Dès lors, quelle force opposerons-nous aux grandes nations qui nous entourent ? Nous serons dépecés en trois Anschluss.
2 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
5 ace par ses poètes. La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êtres et paysages, dans une v
3 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
6 tronquées qu’on nous en offre. Car M. Rivaud a le grand mérite d’avoir situé le développement du national-socialisme à l’inté
7 on nationale-socialiste a permis de supprimer une grande partie des producteurs libres », et on précise que le nombre des soci
4 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
8 ar sa quantité, sera-t-il un peu moins indigne du grand honneur que vous lui faites… ⁂ L’un des thèmes qui reviennent avec qu
5 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
9 n philosophique, peuvent apparaître byzantines au grand public. Il n’en reste pas moins que le mot d’ordre « Défense de la pe
10 ci ? C’est une communauté spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales, que l’on pourrait appeler d’un
11 e sa cité, aux dépens même de la vie d’autrui. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xve siècle à seule f
12 Sully qui, le premier, sous Henry IV, conçut le «  Grand Dessein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attrib
13 les problèmes d’éducation furent dès le début le grand souci des réformés. Calvin fonde le Collège de Genève en pleine pério
14 ié en 1928, et intitulé L’Espagne invertébrée, le grand écrivain espagnol Ortega y Gasset n’hésite pas à comparer sous ce rap
15 n, il faut alors rappeler que la personnalité, si grande soit-elle, devant Dieu c’est zéro. Et si l’on se borne au social, il
6 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
16 ait les conflits intérieurs de la bourgeoisie des grandes villes ; le théâtre collectiviste symbolise les conflits politiques a
17 se les conflits politiques au sein des foules des grandes nations. Or, nous n’avons pas de grandes villes, et nous ne sommes pa
18 ules des grandes nations. Or, nous n’avons pas de grandes villes, et nous ne sommes pas une grande nation. La seule voie qui no
19 pas de grandes villes, et nous ne sommes pas une grande nation. La seule voie qui nous reste ouverte est celle d’un théâtre d
20 siteur de l’Exposition. Or, si ce solitaire a été grand , c’est parce qu’un jour il a tout sacrifié au salut de la communauté.
21 recourir à des chœurs, qui peuplent et animent de grands espaces, tout en concentrant l’attention sur un ou deux personnages d
22 es diverses régions de notre canton, se mirent de grand cœur à la tâche : acteurs amateurs recrutés dans toutes les classes,
7 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
23 ntendais, pendant un séjour de huit mois dans une grande ville d’Allemagne en 1935-1936. Que valaient ces impressions ? Quand
24 C’était une liturgie qui se déroulait, c’était la grande cérémonie sacrale d’une religion dont je me sentais écrasé. L’âme des
25 rce spirituelle. Rien de pratique, si ce n’est un grand effort moral. Quand j’ai envoyé à des amis de France le récit de la j
8 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
26 Qui est Hitler ? (24 février 1939)p La grande majorité des Français pensent que le Führer est un végétarien belliqu
27 iculièrement désagréable aux oreilles latines. La grande majorité des Allemands pensent au contraire que le Führer est un homm
28 il est intelligent. Il me semble que cela n’a pas grande importance, que cela ne compte guère en pareil cas. Tout au plus pour
29 se convaincue est seule capable de s’imposer à de grandes masses rassemblées par des passions élémentaires. Mais ce qu’il faut
9 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
30 ue vous condamnez : parti qui veut se faire aussi grand que le tout. Que ce soit le parti de la Raison, ou de la Liberté, ou
10 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
31 lue le prouvera en même temps qu’elle donnera une grande leçon de tolérance et d’humanité. s. Rougemont Denis de, « [Entret
11 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
32 tion. Saurait-on lui en vouloir de marquer une si grande méfiance à l’égard des journalistes ? Pour ma part, je lui en veux d’
12 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
33 . Il n’y avait plus à hésiter. Je tenais enfin le grand sujet. La pièce fut écrite, le musicien trouvé — Honegger, le puissan
34 it encore au cœur des Suisses. Elle est encore le grand symbole de notre Confédération et de sa mission en Europe. Plus que j
13 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
35 , d’ores et déjà, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nou
14 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
36 mme réel, un siècle décisif de notre histoire, un grand drame religieux au seuil de la Réforme, — et déjà des dialogues esqui
15 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
37 eur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce grand maître du vrai réalisme. « Jette ton pain sur la face des eaux, car a
38 s nous préférons aujourd’hui l’éloge de la vie au grand air. Et tout se passe comme si le souci de l’hygiène, et celui de l’é
39 ières et une facture, ce qu’il faut pour faire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une architecture t
40 onde qui perdait ses mesures. Et quand le lieu du grand débat devient enfin l’Église et sa réforme, courant toujours au plus
41 e de six enfants ; que cet artiste, l’un des plus grands de son pays, fut aussi le plus raisonnable parmi les chefs de la Réfo
16 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
42 , d’ores et déjà, un présent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nou
17 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
43 ce que nous sommes un petit pays qui se méfie des grandes entreprises, ou simplement des enthousiasmes. Parce que chez nous, de
18 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
44 tique. C’est-à-dire trop haut et trop bas. Il est grand temps d’abandonner cette attitude que beaucoup d’étrangers, hélas, on
19 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
45 surtout si nous ne trouvions pas, par-dessous les grandes phrases habituelles, certaines réalités solides qui valent la peine d
20 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
46 e dira peut-être que ces considérations n’ont pas grande importance, actuellement, et que les libertés qu’il s’agit de défendr
47 r valeur concrète que si nous conquérons une plus grande liberté morale et intellectuelle. Car les unes ne vont pas sans les a
48 uction publique remarquable, mais ils ont la plus grande méfiance à l’endroit de la véritable culture. Ils ont horreur de tout
49 émocratique dans l’effacement volontaire des plus grands Suisses de ce temps-là. Mais aujourd’hui, l’égalitarisme hérité du xi
21 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
50 n géographique centrale nous exposerait à de trop grands dangers en cas de guerre, enfin, parce que notre diversité raciale et
22 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
51 e les petites raisons sont plus réalistes que les grandes . Beaucoup de gens s’imaginent que les réalités matérielles et pratiqu
52 ale devant l’Europe, nous apprendrons à voir plus grand , et par suite à penser plus librement, avec plus de générosité. Alors
23 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
53 z ! C’était pourtant l’heure H ! » 14 mai 1939 La grande ville traversée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance
54 foule et traversant les lieux publics, avec cette grande Question qu’il porte dans son être, et qui est aussi la grande Répons
55 on qu’il porte dans son être, et qui est aussi la grande Réponse ; et les démons s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nu
56 spirituel et sérieux, parlant sur le même ton du grand panda, le nouvel hôte du Jardin des Plantes, et du dernier livre de H
57 que instant libre et allègre, ouvert sur la seule grande Attente… À l’œuvre donc, advienne que pourra ! Que l’été nous apporte
24 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
58 pendant cent ans d’envisager ? Pourtant, les plus grands hommes du dernier siècle furent unanimes à prévoir le destin qui main
59 conscience européenne : vous y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui furent aussi les plus cyniquement méconnus. Vo
60 ra que ruines et détritus à déblayer, même si les grandes démocraties ont la victoire. Non pas le bonheur fait de laisser-aller
25 1940, Articles divers (1938-1940). Au peuple suisse ! (22 juillet 1940)
61 uvelle dans notre histoire. Elle fut celle de nos grandes victoires et de nos grands renouvellements. Nous savons à quelles con
62 Elle fut celle de nos grandes victoires et de nos grands renouvellements. Nous savons à quelles conditions nos ancêtres ont pu
63 e l’Europe et limite des races, le Gothard est le grand symbole autour duquel tous les Confédérés peuvent s’unir dans leurs d
64 t et pour l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un grand effort commun. Mais il nous rendra fiers d’être hommes, et d’être Sui
65 tion, les noms des membres du comité, ainsi qu’un grand nombre de signatures de personnalités appartenant aux milieux les plu
26 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
66 s une vie fédérale saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement, que la majorité. C’est ainsi que l’équilibre s’
67 . C’est ainsi que l’équilibre s’établit entre les grands et les petits, entre le nombre et les groupements restreints. Les pet
68 etits cantons, chez nous, ont voix égale avec les grands , les catholiques avec les protestants ; les Romands, Tessinois ou Lad
69 pays ne sont pas dispensés d’imaginer et de voir grand . Bien au contraire : ils sont contraints de compenser leur petitesse
70 me d’avant-hier. Notre époque n’est plus celle du grand commerce ; ni même de la grande industrie (réalisme d’hier). Notre ép
71 ’est plus celle du grand commerce ; ni même de la grande industrie (réalisme d’hier). Notre époque est celle des religions pol
72 n inviolabilité, vitupère en style de cabaret une grande puissance européenne, comme s’il s’agissait d’une paisible élection m
73 e. » 13. Cf. à ce sujet les vues très exactes du grand théoricien de l’État totalitaire, Carl Schmitt, juriste catholique de
27 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
74 s des vergers, des jardins et des fermes, dans la grande liberté militaire, pénétrant dans l’intimité d’une vie bonhomme et op
75 rs de militaire ont été consacrés à la lecture du grand roman de Gottfried Keller intitulé Henri le Vert, c’est que je dois à
76 s naïve en la vie que manifestent par exemple les grands romans de Jérémie Gotthelf. Et puisque j’ai parlé de fédéralisme, per
28 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
77 )ao Pendant des siècles, l’équilibre entre les grands États qui entouraient la Suisse fut notre garantie d’indépendance. Ce
78 de la liberté menacée, conquise au prix des plus grands sacrifices, toujours sauvée, envers et contre tout, grâce à un sens c
79 e notre démocratie fédérative — si différente des grandes démocraties « ploutocratiques » — est à certains égards une survivanc
80 pour le forcer à se décider. Donnons au monde un grand exemple de solidarité pratique : voilà notre meilleure défense. Sacri
81 ntreprises existantes, ou par la mise en train de grands travaux, nous aurons donné un exemple qui peut féconder l’avenir : ex
29 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
82 s partis. Nous attachons, vous le voyez, une très grande importance au fait d’avoir la jeunesse avec nous. C’est que nous nous