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incipe qui tienne rassemblés nos cantons, et de l’
idéal
commun qui nous a fédérés. Jamais, depuis le xiiie siècle, nous n’av
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épecés en trois Anschluss. Ce n’est donc pas un «
idéal
fumeux » que j’oppose à la tentation d’un nationalisme helvétique. Je
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à l’existence. Notre seule force est dans notre
idéal
personnaliste, et donc fédéraliste. Notre seule force sérieuse est d’
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que, pour ma part, je ne saurais qualifier que d’
idéale
! Dois-je vous avouer que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous ête
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us hausser jusqu’à l’universel avec l’aide de nos
idéaux
: car eux aussi sont dans le puits. Je ne connais pas de doctrine uni
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s, le désir sans fin n’est que la projection de l’
idéal
de l’amant sur un autre être. On ne peut pas épouser une femme comme
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ait ébranler, quand tout le reste, ciel et terre,
idéaux
et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus fort de la persécu
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tolérante ! Sachons nous élever à la hauteur de l’
idéal
forgé par notre histoire. Rendons la Suisse digne d’elle-même, et ren