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istorique de notre Confédération, c’est de garder
libres
pour tous, les cols du centre de l’Europe ; mission pratique et symbo
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ion et la grandeur réelle de l’Occident : l’homme
libre
, existant par soi-même et par la force de sa vocation unique, mais ce
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munauté par l’exercice de cette vocation. L’homme
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et relié, c’est le chrétien des communautés primitives : c’est le che
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e véritable, l’affirmation indivisible de l’homme
libre
mais relié, le paradoxe vivant et vivifiant de l’un pour tous, tous p
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onnement d’un régime autarcique, où nul organe de
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critique ne peut corriger les chiffres officiels. Mais alors, il faud
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is de supprimer une grande partie des producteurs
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», et on précise que le nombre des sociétés anonymes a été réduit de
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tins, comme par hasard, les deux dernières places
libres
. Or voici qu’à l’heure même où je terminais mon livre, vous décidiez
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lors que l’État romain lui déniait toute activité
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et spontanée, l’Église lui rend sa dignité humaine d’individu et son
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se est une communauté d’hommes qui sont à la fois
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et engagés. Libérés par Celui qui les engage à son service, et engagé
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une sorte de paradoxe : elle unissait l’individu
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et la persona ou fonction sociale, dans un composé original dominé pa
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revendique le droit de discuter, c’est-à-dire le
libre
examen de toutes choses. Il est assoiffé de gloire et de richesse, de
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é toute nouvelle : l’expérimentation scientifique
libre
. Tout cela relève d’une seule et même volonté : celle de profaner le
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sacré collectif et ses tabous, afin de s’affirmer
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et sans responsabilité par rapport à la société. Qu’il s’agisse de li
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ilité par rapport à la société. Qu’il s’agisse de
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examen, de crimes, de soif de gloire et de richesses ou d’expériences
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tuelle de personnes, d’hommes nouveaux, à la fois
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et engagés, constituant une multitude de communautés locales. Telles
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le paradoxe essentiel de la personne : à la fois
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et engagée, distincte et reliée à nouveau. Car le rôle que Dieu attri
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s-Unis d’Amérique et de l’Empire anglais avec ses
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dominions, — partout l’on voit les protestants revendiquer et appliqu
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nt point pour avoir favorisé très sérieusement le
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développement des vocations chez leurs élèves… Mais je m’en voudrais
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C’est à cause de sa vocation qu’il est à la fois
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et engagé, autonome et pourtant responsable au sein de la communauté.
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de la notion chrétienne de la personne, à la fois
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et engagée. Il en résulte alors que la Réforme, et spécialement sa te
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t un homme universel, nouvel Adam indemne et pur,
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de toute partialité, donc sachant tout sans expérience, et qui, vainq
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lui et qui n’est pas des moindres. Ce fils de la
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Suisse, qui a hérité de la conscience et du sérieux de ceux de sa rac
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uisaient l’art des armes, on rentrait écœuré mais
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, et l’on exhalait sa colère dans un chant débordant d’injures : « Tu
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n nous le sens métaphysique… ⁂ Sobre dans la plus
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fantaisie, mais énergique : je ne cesse d’admirer chez Manuel la plup
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le énergique, ou au contraire à l’énergie dans la
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invention lyrique, ce sont là des secrets spirituels dont la plupart
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Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous
libres
? (2 mars 1940)ae « Nous défendrons nos libertés, répétons-nous da
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s se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire
libres
un moment : mais le soleil fécond fit éclore du cadavre de l’oppresse
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e sont affranchis un jour et qu’ils sont demeurés
libres
. En vérité, derrière leurs murailles, ils ne sont plus esclaves que d
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s le droit de répéter à tout jamais : nous sommes
libres
! Ayons le courage de le reconnaître en toute franchise : la Suisse a
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de liberté ne peut être faite que par des esprits
libres
. » Les deux libertés, l’extérieure et l’intérieure, ont toujours été
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primer pratiquement toute possibilité de jugement
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, toute véritable liberté d’esprit. Notre « égalitarisme » est, lui au
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Suisse que nous devons défendre II : Sommes-nous
libres
? », La Coopération, Bâle, 2 mars 1940, p. 2.
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ualifier nos soucis, tout serait à chaque instant
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et allègre, ouvert sur la seule grande Attente… À l’œuvre donc, advie