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Le seul espoir (juin 1938)a La
mission
historique de notre Confédération, c’est de garder libres pour tous,
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ibres pour tous, les cols du centre de l’Europe ;
mission
pratique et symbolique. Au cours des derniers mois, il semble bien qu
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érales. Il se peut que l’aspect pratique de cette
mission
ait perdu de son importance par suite des très profondes transformati
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aint-Empire. Mais alors l’aspect symbolique de la
mission
confédérale se dégage et doit être dégagé avec une évidence, une forc
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fondément renouvelées. Le signe physique de notre
mission
, c’était la défense des cols, cœur physique de l’Europe médiévale. Dé
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signification spirituelle de cette même et unique
mission
: c’est la défense du cœur spirituel de l’Europe, la garde montée aut
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rendre ou de reprendre pleine conscience de cette
mission
qui est notre raison d’être. À la période de déviation dans le sens i
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t que l’anarchie ancienne. Elle tend à nier notre
mission
. Elle tend à nier l’existence de tout ce qui ne serait pas une grande
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eté de son péché ; et d’autre part, il reçoit une
mission
nouvelle, une vocation. Il devient le serviteur du Maître qui le libè
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us ces pays d’élites civiques conscientes de leur
mission
. Dans un essai publié en 1928, et intitulé L’Espagne invertébrée, le
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la majorité du peuple. Nous voulions croire à la
mission
du peuple allemand. Nous voulions croire à l’immortalité du peuple et
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le grand symbole de notre Confédération et de sa
mission
en Europe. Plus que jamais, dans ces heures sérieuses, plus que jamai
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chutz.) Si nous sommes là, c’est pour exécuter la
mission
dont nous sommes responsables, depuis des siècles, devant l’Europe. D
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et de sauver son avenir. Si nous trahissons cette
mission
, si nous n’en prenons pas conscience, je ne donne pas lourd de notre
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Mission
spéciale (1940)av À quelques kilomètres d’ici commencent les tranc
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imes ». Si nous sommes là, c’est pour exécuter la
mission
dont nous sommes responsables depuis des siècles, depuis les temps du
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siècles, depuis les temps du Saint-Empire : notre
mission
vis-à-vis de l’Europe. Nous sommes chargés de la défendre contre elle
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st le sens de notre indépendance, et telle est la
mission
spéciale qui justifie notre neutralité. av. Rougemont Denis de, «
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ie notre neutralité. av. Rougemont Denis de, «
Mission
spéciale », Nos libertés : bréviaire du citoyen, Lausanne, F. Rouge,
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vre que si les citoyens les plus conscients de sa
mission
historique et actuelle trouvent les moyens d’exprimer cette mission,
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et actuelle trouvent les moyens d’exprimer cette
mission
, et surtout de la réaliser. La DAC est un de ces moyens ; bien modes
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se, ce n’est pas un « filon ». C’est plutôt une «
mission
spéciale ». Il y faut aujourd’hui l’endurance, la longue audace et la
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, mais spirituelle au premier chef ; au nom de la
mission
de la Suisse dans la communauté européenne. Non, la neutralité de la
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u nom de l’intérêt de l’Europe entière. Seule, la
mission
positive de la Suisse rend un sens et un poids aux arguments que nous
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s qu’on la considère dans la perspective de notre
mission
médiatrice. De même, la garantie légale de notre neutralité n’est qu’
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on d’être que de nous permettre d’accomplir notre
mission
spéciale de Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté
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La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre «
mission
spéciale » (16 mars 1940)ag Il est temps que je définisse ce que j
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Il est temps que je définisse ce que j’appelle la
mission
de la Suisse, ou mieux encore, sa vocation. C’est très facile à dire
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tons en tant que neutres, justement ! Affirmer la
mission
de notre neutralité, voilà notre rôle stratégique dans cette bataille
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reconnaître dans ces privilèges les signes d’une
mission
dont elle est responsable. Une seule idée… Mais si nous l’acceptons,
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i nous le considérons tout au contraire comme une
mission
spéciale devant l’Europe, nous apprendrons à voir plus grand, et par
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« La Suisse que nous devons défendre IV : Notre ‟
mission
spéciale” », La Coopération, Bâle, 16 mars 1940, p. 2.
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sommes neutres en vue de l’avenir. C’est là notre
mission
spéciale, notre responsabilité devant l’Europe. Et cela suppose un du
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a que je veux ruiner le pays. 8. Voir mon livre
Mission
ou démission de la Suisse (« La bataille de la culture. ») 9. Comme
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gtemps que possible. Par exemple : tant que notre
mission
européenne ne sera pas accomplie. (L’Empire fédératif ?) Mais toute p
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an. Précédé de cette notice : « Sous le titre :
Mission
ou démission de la Suisse , Denis de Rougemont, l’un des lauréats du
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es concentriques, ils s’efforcent de situer notre
mission
dans l’Europe d’aujourd’hui.” Ce livre, qui tend avant tout à nous fa
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lus urgent de proclamer nos raisons d’être, notre
mission
confédérale, et notre volonté de nous en rendre dignes. Mais voici le
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ns actuelles que si elle croit à son avenir, à sa
mission
— qui seule la rend indispensable aux autres peuples de l’Europe. Le
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il nous fait part de la nouvelle de son envoi en
mission
de trois mois aux États-Unis, afin d’y prendre contact avec les milie