1 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
1 mitif, la tribu, est lié par le lien du sang, des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d’un tabou e
2 ent d’arrachement au sacré sombre, à l’empire des morts , ce mouvement de dissolution de la communauté primitive, c’est la nai
3 toute contravention entraînait l’exécration ou la mort . Dans la cité, bien au contraire, chacun cherche à se distinguer. On
4 ur le passé : le sang, la race, la tradition, les morts . Voilà pourquoi elle est intolérante au suprême degré, et plus qu’int
5 u’espères-tu ? mais elle demande : quels sont tes morts  ? Religion du sang, religion de la terre et des morts, religion sangl
6 s ? Religion du sang, religion de la terre et des morts , religion sanglante et mortelle, religion des choses vieilles, mortes
7 glante et mortelle, religion des choses vieilles, mortes et enterrées depuis des millénaires, jamais passées, et qui réclament
8 ais passées, et qui réclament encore du sang, des morts , des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des sacrifices
9 s, la vertu régénératrice du sang et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de métaphores anodines,
10 ure ! Car de même que le culte de la terre et des morts , pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque de nous conduire un jour
2 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
11 s préfèrent s’enfumer autour d’un feu de branches mortes , mornes et ronchonneurs, à la lisière d’un bois. J’essaie de les réco
12 mmes meurent. Pourquoi cette guerre, pourquoi ces morts  ? Parce que les gouvernements de l’Europe n’ont pas su résoudre autre
3 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
13 arle en ses Tragiques d’une nuit Où l’Amour et la Mort troquèrent leurs flambeaux. Par le pinceau, par l’épée et la plume, M
14 pée et la plume, Manuel n’a cessé de provoquer la mort . Dans toute son œuvre, au cœur de son lyrisme, elle tient le lieu de
15 adolescente, une peur naïve, un courage chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval,
16 r naïve, un courage chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, paysanne, o
17 ge chrétien. Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, paysanne, ou fille à lansque
18 s martyrs et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de carnaval, vierge, paysanne, ou fille à lansquenets, c’est toujours
19 tte époque où la vie s’exaspère ont-ils fait à la mort , dans leurs rêves, la part que nous fîmes à l’amour ? Urs Graf, Holbe
20 s pour cent. Sérieuse comme ce qui compte avec la mort , comme ce qui compte avec l’esprit, — avec la profondeur et la hauteu
21 es catéchismes illustrés, tout comme sa Danse des morts en était un. Le premier jeu se termine sur ce vers : Amen. Scellé av
4 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
22 mmes meurent. Pourquoi cette guerre, pourquoi ces morts  ? Parce que les États de l’Europe n’ont pas pu résoudre autrement le
5 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
23 le 2 septembre, de défendre la Suisse jusqu’à la mort . Eh bien, il serait fou de mourir pour une Suisse dont nous ne serion
6 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
24 t rythmer toute la durée de notre vie, jusqu’à la mort , — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-delà du monde, et l’entretien d
7 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
25 au contraire — il disait autrefois : « Plutôt la mort que l’esclavage. »12 15. Diplomatie. — Ne cédons pas à la tentation
26 Ceci ne veut pas dire que nous devons préférer la mort à l’interdiction de proclamer des sottises. Je m’excuse de tant de lo