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telle est la mission spéciale qui justifie notre
neutralité
. av. Rougemont Denis de, « Mission spéciale », Nos libertés : brév
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os « privilèges », si nous voulons les préserver.
Neutralité
et beautés naturelles ont été trop longtemps considérées soit d’un po
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ine de nos fameuses « libertés », puis de notre «
neutralité
». Et ce sera pour découvrir le sens positif de ces termes, pour les
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avons renoncé, et c’est heureux, à regarder notre
neutralité
comme une chose qui irait de soi, qui aurait existé de tout temps, sa
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, un privilège de droit divin. Nous savons que la
neutralité
est une conception menacée ; qu’elle est en quelque sorte contre natu
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donne parfois une justification militaire à notre
neutralité
: il serait de l’intérêt des puissances belligérantes de ne point uti
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la Suisse dans la communauté européenne. Non, la
neutralité
de la Suisse ne saurait être un privilège, c’est une charge ! Et ce s
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médiatrice. De même, la garantie légale de notre
neutralité
n’est qu’un chiffon de papier, si l’on veut y voir simplement une gar
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issent authentiquement par le présent Acte que la
neutralité
et l’inviolabilité de la Suisse, et son indépendance de toute influen
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nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige,
neutralité
oblige ! À quoi ? C’est ce que je préciserai dans un dernier article,
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neutres, justement ! Affirmer la mission de notre
neutralité
, voilà notre rôle stratégique dans cette bataille des doctrines. Nous
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doctrines. Nous l’avons constaté, à propos de la
neutralité
, ce sont les faits eux-mêmes qui nous invitent à prendre une attitude
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se vante de ses beautés, de ses libertés et de sa
neutralité
, mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces privilèges les sig
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géographie, de grâce, ou faisons-la mentir ! 11.
Neutralité
. — Pendant l’hiver 1939-1940, nous avons pu lire dans les journaux ce
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ir ce qui vaut le mieux. Il ne faut pas parler de
neutralité
en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car tout dépend de ceci
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ist, la parole évangélique nous apprend que cette
neutralité
est suprêmement désavantageuse : elle entraîne notre expulsion violen
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la guerre des autres que l’on reste tiède, cette
neutralité
peut être avantageuse dans certains cas, dans la mesure où elle nous
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asphème, et c’est souvent une grosse sottise. 12.
Neutralité
« éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle
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é « éternelle ». — On nous parle aujourd’hui de «
neutralité
éternelle », et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette « éterni
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n. Mais on ne peut pas le nier par un décret. 13.
Neutralité
perpétuelle. — Certes, les premiers Confédérés déclarèrent que leur a
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astasie m’a fait oublier le nom.) De même pour la
neutralité
« perpétuelle » : cela signifie simplement que nous refusons d’envisa
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ns cesse dépassé et ridiculisé par les faits. 14.
Neutralité
« morale ». — Les traités nous reconnaissent une neutralité politique
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« morale ». — Les traités nous reconnaissent une
neutralité
politique et militaire. Ils nous obligent aussi à la défendre intégra
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ralement. Mais ils ne nous imposent nullement une
neutralité
d’opinion. Renoncer au droit de nous exprimer, ce n’est donc pas nous
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n’est donc pas nous conformer aux exigences de la
neutralité
. Ce peut être, dans certains cas, une mesure opportune ; mais passé c