1
ur réelle de l’Occident : l’homme libre, existant
par
soi-même et par la force de sa vocation unique, mais cependant relié
2
ccident : l’homme libre, existant par soi-même et
par
la force de sa vocation unique, mais cependant relié à la communauté
3
tion unique, mais cependant relié à la communauté
par
l’exercice de cette vocation. L’homme libre et relié, c’est le chréti
4
de sensibilité, et en même temps le plus européen
par
la culture. Des amis me proposèrent de l’aller voir à Esztergom, où i
5
eus ce bonheur de découvrir une terre et une race
par
ses poètes. La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ;
6
rrière la maison, un peintre tout en blanc arrive
par
les vignes, ah ! qu’il fait beau temps, l’horizon est aussi lointain
7
ire (libéralisme) au règne de l’État totalitaire,
par
une logique dont la rigueur montre assez que les facteurs humains ont
8
cité ; administrant les entreprises qui échappent
par
leurs dimensions mêmes à la souveraineté communale, telles que chemin
9
l’application de ses pouvoirs strictement définis
par
le gouvernement, et de nature technique ; répartissant ses bénéfices
10
s bénéfices sous forme de minimum vital distribué
par
l’entremise des communes. Ainsi serait évitée la collusion des puissa
11
« utopie » : c’est la solution pratique proposée
par
l’Ordre nouveau. Quant aux moyens d’y parvenir, de l’imposer, ils rel
12
Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938)
par
Albert Rivaud (28 octobre 1938)f Après tant de livres sur la Russi
13
Kampf reste flou : on ne sait trop ce qui est dit
par
Hitler et ce qui est du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les É
14
r . Et peut-être ainsi mon travail, tout au moins
par
sa quantité, sera-t-il un peu moins indigne du grand honneur que vous
15
t d’autant plus seuls qu’ils se voient contraints
par
le sort de vivre tous ensemble dans les villes. Il me semblait aussi
16
e malentendus et d’illusions, largement exploités
par
les démagogies d’ailleurs les plus contradictoires en apparences. Tou
17
d de l’Europe ; des hommes qui soient des Suisses
par
cela même qu’ils essaient d’être des Européens. C’est dans cette trad
18
un Constant — que je me suis trouvé rangé, un peu
par
la force des choses, par atavisme autant que par goût. Mais je tiens
19
uis trouvé rangé, un peu par la force des choses,
par
atavisme autant que par goût. Mais je tiens à le souligner : je ne pu
20
par la force des choses, par atavisme autant que
par
goût. Mais je tiens à le souligner : je ne puis y espérer quelque suc
21
où la grâce vient le trouver, — presque toujours
par
d’autres voies que celles qu’il nous plaisait d’imaginer… j. Rouge
22
suivante : « Et voici la réponse d’un protestant.
Par
sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence déci
23
e. Mais le plus beau, c’était que nous finissions
par
transformer notre existence entière en un théâtre. Dans cette ville d
24
nnes victoires, d’exemples édifiants. Déconcertés
par
l’ampleur de l’attaque qui se prépare contre le monde chrétien, beauc
25
bases spirituelles, rudes et monumentales, posées
par
les Pères de l’Église, des Apôtres jusqu’à Luther. Devant le danger,
26
taque est déjà déclenchée. Elle nous atteint déjà
par
contrecoup, et il est sage de s’attendre à bien pire. C’est donc le m
27
et personnalité. Je préfère illustrer ces notions
par
des exemples historiques susceptibles de faire image. Si nous remonto
28
et s’isole. Le groupe primitif, la tribu, est lié
par
le lien du sang, des morts communs, et par celui de la terreur sacrée
29
st lié par le lien du sang, des morts communs, et
par
celui de la terreur sacrée. C’est autour d’un tabou et autour des tom
30
té au sens moderne. Alors que la tribu était liée
par
des liens d’origine — le sang, la famille — la cité est fondée sur l’
31
agir de la même manière minutieusement prescrite
par
les usages, et toute contravention entraînait l’exécration ou la mort
32
noble de l’individu nous est fournie à ce moment
par
Socrate, lorsqu’il nous dit : Connais-toi toi-même, c’est-à-dire : pr
33
ue nous dirions « atomisée ». Le vide social créé
par
l’individualisme est toujours un appel à l’État dictatorial. Et cet É
34
ever le processus de dissolution sociale commencé
par
l’individualisme. L’individu s’était abstrait du groupe naturel ; l’É
35
u toutes les initiatives vivantes, et qu’il finit
par
s’effondrer sous le poids de son appareil dévorateur. Et cela ne manq
36
ctionnaire ou le soldat, l’homme qui n’existe que
par
son rôle social, par sa fonction dans la cité. C’est celui-là qui ser
37
at, l’homme qui n’existe que par son rôle social,
par
sa fonction dans la cité. C’est celui-là qui sera nommé juridiquement
38
e. Je le traduirais volontiers en langage moderne
par
le terme de milicien ou de soldat politique. Nous allons le voir se t
39
mes qui sont à la fois libres et engagés. Libérés
par
Celui qui les engage à son service, et engagés au service du prochain
40
s la mesure précisément où ils se sentent libérés
par
leur foi dans le Christ, leur Maître. Ces hommes nouveaux apparaissen
41
alité : la conversion. Tel est l’homme neuf, créé
par
l’Église chrétienne. Ce n’est pas l’individu grec, puisqu’il se souci
42
tions de l’Église chrétienne. Voici donc définis
par
leurs origines, et dans leur genèse historique, les maîtres mots de n
43
fonction sociale, dans un composé original dominé
par
la foi. Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la communauté
44
ré reparaît dans une société, et tend à s’imposer
par
la force, comme ce fut le cas dès le xiie siècle, on se retrouve dan
45
ns avant la Réforme. Et l’on peut la caractériser
par
quelques traits qui rappelleront ma description de la Grèce individua
46
ocation. La persona romaine, c’était le rôle joué
par
un individu dans le plan de l’État. La personne chrétienne, ce sera l
47
homme n’a pas seulement le droit d’être respecté
par
l’État, il a surtout le devoir d’agir, en tant qu’il est chargé d’une
48
ce. Notons que si la personne doit être respectée
par
l’État, ce n’est pas en vertu d’un droit naturel à la désobéissance.
49
écise que l’État, quel qu’il soit, doit être obéi
par
chacun. Mais il ajoute une restriction mémorable, qui figure en parti
50
r la Seigneurie et le peuple de telle manière que
par
cela je ne sois nullement empêché de rendre à Dieu le service que je
51
pêché de rendre à Dieu le service que je lui dois
par
ma vocation. » C’est à ma connaissance le seul texte constitutionnel
52
e Grand », c’est-à-dire la France « mise au pas »
par
l’homme qui dit : « l’État, c’est moi », la France synchronisée, cent
53
l s’agisse des fédérations de défense constituées
par
les huguenots ; ou de nos jours, bien que d’une manière plus vague, d
54
la base, et au sommet, contrôle du pouvoir royal
par
un organe plus ou moins inspiré du stathoudérat hollandais. Et n’est-
55
leine période de guerre, dans une ville assiégée.
Par
contre, on sait que les jésuites, triomphant dans les pays absolutist
56
ir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut rien
par
lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que tout, plus que l’État lui
57
out, plus que l’État lui-même, dans certains cas,
par
le fait de sa vocation. C’est à cause de sa vocation qu’il est à la f
58
écisions politiques étaient fortement influencées
par
le clergé : c’est ce qu’on nomme la théocratie. Les trois autres pays
59
s chacun de ces pays, se trouvait comme contraint
par
le sentiment général de reprendre à son compte à la fois l’autorité d
60
nniques fut largement facilitée, et même appelée,
par
l’absence dans tous ces pays d’élites civiques conscientes de leur mi
61
en pays « calvinistes » ou simplement influencés
par
des éléments calvinistes, même laïcisés, comme c’est le cas de la Fra
62
e notre morale de la personne. Je vais le montrer
par
deux exemples dont j’essaierai de tirer des conclusions pratiques. Q
63
chrétienne » doit être lancé, ce ne peut être que
par
l’Église seule, et non par un parti, et non par l’État fédéral. Une «
64
é, ce ne peut être que par l’Église seule, et non
par
un parti, et non par l’État fédéral. Une « Suisse chrétienne », ce se
65
e par l’Église seule, et non par un parti, et non
par
l’État fédéral. Une « Suisse chrétienne », ce serait une Suisse dont
66
eur a prescrits. Elles ne valent rien hors de là,
par
elles-mêmes. Cette manière de créer des personnalités s’appelle au vr
67
ne à s’accentuer, risque de nous conduire un jour
par
une voie directe au fascisme, une certaine déviation de notre morale,
68
plus à sa vocation, et qui a simplement été formé
par
une éducation et une ambiance protestante. Il y a trop de ces gloires
69
es dites protestantes qu’on annexe, qu’on recense
par
une sorte de nationalisme huguenot, de ces hommes qui sont simplement
70
d que nous devons le vaincre, en nous, chez nous,
par
une espèce de croisade intérieure. Le chrétien est celui qui n’a pas
71
ntons. J’essaierai de concrétiser ce point de vue
par
l’exemple d’un drame que j’ai conçu plus ou moins consciemment selon
72
pte des conditions de fait qui m’étaient imposées
par
l’occasion de la représentation — il s’agissait de l’Exposition natio
73
il s’agissait de l’Exposition nationale de 1939 —
par
les dimensions de la scène prévue, et les ressources disponibles dans
74
0 mètres de largeur, qui ne peut être occupée que
par
une foule, mais en même temps, l’action doit graviter autour d’un hér
75
sait lors des Jeux olympiques.) Or, il se trouve,
par
chance, que l’élément choral est de beaucoup le plus facile à recrute
76
me de manière à pouvoir supporter l’amplification
par
les haut-parleurs. Et la musique intervient soit pour souligner le se
77
nce d’âme personnelle chez les individus charriés
par
une foule ? » Il m’a répondu : « Allez écouter le Führer, nous en rep
78
u son râle d’amour, le râle d’une nation possédée
par
l’homme au sourire extasié. Mais cet homme lui-même, qu’en pensez-vou
79
ur de religion. Cependant, tout ne s’explique pas
par
le sentiment religieux dans l’hitlérisme. La politique, l’économie, j
80
d’expliquer l’avènement, puis la montée d’Hitler,
par
les lois économiques, les forces relatives des partis et des classes
81
disent : « tyrannie ». Or, tout cela est démenti
par
les faits. Ce n’est pas pour défendre le capitalisme que les mineurs
82
si basse qu’elle soit, sur les masses décomposées
par
des siècles d’individualisme. J’ai reçu récemment d’Allemagne une let
83
ibilité de croire. Le christianisme, probablement
par
la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus depuis bien longtemps
84
ris, 11 janvier 1939, p. 6. o. Propos recueillis
par
André Rousseaux.
85
pur des purs. En présence des brutalités commises
par
les sous-ordres du parti, il arrive bien souvent qu’un Allemand dise
86
able de s’imposer à de grandes masses rassemblées
par
des passions élémentaires. Mais ce qu’il faut souligner, c’est qu’un
87
t là dressées devant vous, suscitées et coalisées
par
sa parole brutale et envoûtante. Et maintenant, vous pourriez le supp
88
supprimer sans rien détruire de ce qui s’est fait
par
lui. Le seul trait qui me frappe encore en lui, si je le regarde en p
89
nique, et de la foi nationaliste. Or, nous savons
par
l’Ancien Testament que les prophètes de Baal faisaient les mêmes mira
90
s savants (ces derniers n’agissant d’ailleurs que
par
le truchement de vulgarisateurs qui les trahissent), et les éditeurs
91
ne retiens que ceux qui répondent sérieusement et
par
principe aux lettres de lecteurs : un Gide, un Claudel… Ils sont rare
92
exercer une activité précise de direction morale,
par
consultations personnelles. Quant aux meneurs, ce sont évidemment des
93
faire valoir ma science, ce n’est plus alors que
par
vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fond, au lieu d’aider l’homme,
94
ma science, ce n’est plus alors que par vanité ou
par
orgueil, de sorte qu’au fond, au lieu d’aider l’homme, je cherche à m
95
r ? C’est donner un sens. Or tout sens est défini
par
deux points : le point de départ et le point d’arrivée. Ou, selon les
96
ce brutale pour se faire avouer comme « vérités »
par
leurs victimes. Elles agissent par coup de force sur les consciences
97
me « vérités » par leurs victimes. Elles agissent
par
coup de force sur les consciences ; elles leur imposent des déformati
98
allons… À son défaut, tout universalisme imaginé
par
nos cerveaux sera frappé du même vice que les orthodoxies que vous co
99
Crac ne pouvait pas sortir du puits en se tirant
par
les cheveux, aussi vrai nous est-il impossible de nous hausser jusqu’
100
Nicolas de Flue vu
par
Denis de Rougemont (8 juillet 1939)s t Dans ce studio parisien, do
101
i-même, le regard intelligent et un visage buriné
par
de longues méditations, voici Denis de Rougemont qui abandonne pour q
102
’Exposition de Zurich et offerte au public suisse
par
le canton de Neuchâtel. Il y a quelque chose de profondément émouvant
103
n canton offre à son pays une œuvre suisse, faite
par
un des musiciens les plus célèbres de son temps — suisse, ne l’oublio
104
res de son temps — suisse, ne l’oublions pas — et
par
un des écrivains les plus intelligents de sa génération. Neuchâtelois
105
sont ? Il a fallu se plier aux conditions données
par
la scène, ce qui restreint sensiblement la liberté d’un auteur. Mais
106
streint sensiblement la liberté d’un auteur. Mais
par
contre cette limitation oblige à creuser en profondeur. Tout ce qui e
107
vent, c’est Nicolas de Flue. On le met en vedette
par
des lumières et les autres composants restent dans la pénombre… Je pr
108
gemont Denis de, « [Entretien] Nicolas de Flue vu
par
Denis de Rougemont », La Patrie suisse, Genève, 8 juillet 1939, p. 85
109
ve, 8 juillet 1939, p. 855. t. Propos recueillis
par
F. Gigon.
110
qui vous a poussé à écrire ce livre, si différent
par
son caractère intemporel de vos derniers livres, tous liés à l’actual
111
Allemagne qui fut accueilli avec une telle faveur
par
tous ceux qui pensent librement. Toutes les questions sont indiscrète
112
r. Le mythe n’est pas un sujet individuel inventé
par
un romancier. C’est une légende reprise dans cinq textes officiels et
113
niveau le plus profond a été négligée aussi bien
par
le marxisme que par l’économie bourgeoise. Et cette négligence se ven
114
ond a été négligée aussi bien par le marxisme que
par
l’économie bourgeoise. Et cette négligence se venge maintenant en sus
115
entement dans un clair studio qui lui a été prêté
par
un de ses confrères en matière de « journal ». La NRF continue d’éten
116
ris, 14 juillet 1939, p. 4. v. Propos recueillis
par
Eugénie Helisse.
117
utume de voir dans le lointain de notre histoire,
par
le gros bout de la lunette du temps, la voilà qui s’agrandissait aux
118
es de la pièce seront exécutées à votre intention
par
les acteurs, choristes et musiciens qui s’étaient préparés pour Zuric
119
orales du Locle et de La Chaux-de-Fonds, dirigées
par
M. Charles Taller, Fanfare des Armes réunies, dirigée par M. Piéron,
120
harles Taller, Fanfare des Armes réunies, dirigée
par
M. Piéron, régie de M. Jean Kiehl.) Beaucoup d’entre eux sont comme m
121
eureurs, enveloppé dans une toile de tente raidie
par
l’humidité. Et je constate que mes hommes ont cessé de creuser leur t
122
messe ! Maintenant, la preuve est faite, attestée
par
le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fond
123
ilieu de l’après-midi, je fus appelé au téléphone
par
un ami. Était-ce la guerre qu’on attendait d’une heure à l’autre ? C’
124
éjà des dialogues esquissés, ces relations faites
par
des pèlerins montés seuls ou en troupe au Ranft… Quelque chose se des
125
certain où nous pourrons chanter ce final entonné
par
tous les chœurs du drame : Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui,
126
er une autre biographie de Nicolas, Bruder Klaus,
par
Mlle de Segesser, avec l’espoir qu’elle soit bientôt traduite. C’est
127
Où l’Amour et la Mort troquèrent leurs flambeaux.
Par
le pinceau, par l’épée et la plume, Manuel n’a cessé de provoquer la
128
Mort troquèrent leurs flambeaux. Par le pinceau,
par
l’épée et la plume, Manuel n’a cessé de provoquer la mort. Dans toute
129
logique, c’est à peu près ce que nous avons perdu
par
une longue suite de « libérations » qui ne laissent enfin subsister q
130
homme, portant les marques de l’usage, et dominée
par
quelques Alpes qui sont des vagues à peine figées dans leur élan. Une
131
qu’il peint, lui, c’est la terre des hommes, vue
par
les yeux de qui l’habite et l’utilise, et non point des « paysages »
132
s autres drames et satires de Manuel se terminent
par
la mention du « Schwyzerdegen », qui demeure sa vraie signature. au.
133
hez nous ; notre fédéralisme séculaire l’a résolu
par
le droit et le fait, sur des bases chrétiennes et pratiques, dans un
134
omesse ! Maintenant la preuve est faite, attestée
par
le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fond
135
que ceux qui, à l’arrière, essaient de s’amuser.
Par
contre, je ne connais rien de plus démoralisant que le sentiment d’êt
136
mbreux que jamais — ; ne vous laissez pas engluer
par
les sceptiques et les faux réalistes, par tous ceux qui ne savent pre
137
engluer par les sceptiques et les faux réalistes,
par
tous ceux qui ne savent prendre au sérieux que les petites tâches imm
138
qu’en dernier lieu, quand le principal a été fait
par
les agents secrets et les propagandistes. Et que disent ces propagand
139
t que certains États modernes n’ont pas été créés
par
Dieu, mais par le traité de Versailles. Et c’est bien vrai. Elle dit
140
États modernes n’ont pas été créés par Dieu, mais
par
le traité de Versailles. Et c’est bien vrai. Elle dit aussi que d’aut
141
ulier les petits États, ont été créés, eux aussi,
par
d’autres traités plus anciens, qui se trouvent en contradiction avec
142
ieux conçues ne serviront de rien, au jour choisi
par
l’attaquant, parce que des centres vitaux du pays, les ordres seront
143
que notre Confédération fut « autrefois » voulue
par
Dieu, il nous faut nous demander, maintenant, si vraiment Dieu la veu
144
ion, Bâle, 24 février 1940, p. 1-2. ad. Présenté
par
cette note : « L’article de Denis de Rougemont publié dans La Coopéra
145
si le peuple qui en jouit ne sait pas les mériter
par
ses manières d’être et de penser. Un jour, écrit Goethe, les Suisses
146
émiques personnelles : mais c’est peut-être moins
par
tolérance réelle que par prudence. Les adversaires politiques ou reli
147
is c’est peut-être moins par tolérance réelle que
par
prudence. Les adversaires politiques ou religieux, chez nous, ne se f
148
« Une politique de liberté ne peut être faite que
par
des esprits libres. » Les deux libertés, l’extérieure et l’intérieure
149
ne suffit donc pas de protéger notre indépendance
par
des fortifications. C’est l’intérieur du pays qu’il nous faut mainten
150
’esprit et l’égalitarisme. Voici ce que j’entends
par
la paresse d’esprit : les Suisses jouissent d’une instruction publiqu
151
ces belligérantes de ne point utiliser le passage
par
la Suisse, qui les découvrirait sur leur flanc. Mais cette raison dit
152
ion du 20 mars 1815 reconnaissent authentiquement
par
le présent Acte que la neutralité et l’inviolabilité de la Suisse, et
153
i le répandre au-dehors, le propager, et préparer
par
nos études, par nos initiatives, par certaines prises de position peu
154
-dehors, le propager, et préparer par nos études,
par
nos initiatives, par certaines prises de position peut-être, les base
155
et préparer par nos études, par nos initiatives,
par
certaines prises de position peut-être, les bases de la fédération eu
156
i l’on est sûr de ses armes, et solidement appuyé
par
l’arrière. Quand on parle d’une vocation de la Suisse vis-à-vis de l’
157
si l’on veut rester réaliste. Épargnés jusqu’ici
par
les bombardements, nous sommes engagés comme les autres dans le confl
158
aits qui rendent insuffisantes nos justifications
par
l’intérêt. De par notre situation de fait, nous sommes, si je puis di
159
savoir leur donner un sens, leur ajouter un sens
par
un acte de l’esprit. L’individu ou le pays qui se reconnaît une vocat
160
delà, et dans un sens qui ne peut être révélé que
par
sa foi. Maintenant donc, il s’agit pour nous tous de reconnaître la v
161
quelqu’un me dit que pour sa part, il ne voit pas
par
quels moyens il pourrait y contribuer, je lui demanderai d’aider au m
162
diverses, si curieusement défigurées et affadies
par
les manuels. Il nous reste à connaître beaucoup mieux nos confédérés
163
nte : « Au plus fort de la persécution entreprise
par
Julien l’Apostat contre les chrétiens, quand tout espoir humain était
164
ne se passe en 1935) et il s’attend à être abattu
par
l’un de ces anciens amis. Réfugié dans un hôtel chrétien, un Christli
165
ne soit mesuré et un temps qui ne soit rythmé que
par
les lois intimes du sujet fascinant. Chaque œuvre veut et crée son te
166
otre existence ; cependant que les masses, créées
par
des puissances inhumaines (et auxquelles nulle culture n’aurait pu s’
167
ce des événements récents (état de siège proclamé
par
toute l’Europe), je suis tenté de prendre le contre-pied de mon Jour
168
ndu. L’homme qui agit (achète ou vend) est défini
par
son action, revêt un rôle, devient une persona ; tandis que l’homme q
169
cte (qu’il soit acheté ou vendu) se voit assimilé
par
le langage lui-même à un objet matériel indifférencié. À peine ai-je
170
er si toutes nos crises ne seraient pas machinées
par
nous-mêmes, dans notre inconscient collectif. Je puis l’avouer parce
171
réel, alors on cesserait de haïr, ou d’être déçu
par
l’amour, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glissent au travers de pro
172
espèce de dépit amoureux de la révolution manquée
par
nous, mais séduite et violée par le voisin ; d’une nostalgie de cette
173
volution manquée par nous, mais séduite et violée
par
le voisin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir r
174
est le type même du restaurant « moderne » conçu
par
le délire matérialiste de l’après-guerre. Tout y est laid, désaccordé
175
et pour l’ouïe, faussement riche et trop éclairé
par
ce néon rouge ou bleuâtre qui sera, n’en doutons pas, l’éclairage de
176
d. L’hitlérisme, c’est le romantisme, mais adopté
par
ses victimes, les philistins. 10 juin 1939 À Saint-Germain-des-Prés,
177
sir. Les délais de ce genre nous sont-ils mesurés
par
la qualité de notre espoir ? Mais quel espoir, alors, pourrait rythme
178
ournal de petite attente. Il faut juger notre vie
par
sa Fin, pour mesurer l’importance relative des événements qui nous fo
179
re sévère (juin 1940)aj Il est des pessimistes
par
tempérament. Leurs propos ne renseignent pas sur l’état des faits dan
180
olonge encore une existence brutalement condamnée
par
cette guerre. Nous avons trop longtemps vécu dans l’atmosphère rassur
181
longtemps vécu dans l’atmosphère rassurante créée
par
le matérialisme modéré du dernier siècle. Nous ne savons plus prendre
182
prendre au sérieux « ce qui nous dépasse », tant
par
en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillère
183
eux « ce qui nous dépasse », tant par en haut que
par
en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soud
184
udain la route normale se trouve barrée ou coupée
par
un précipice, nous voici piteusement indignés. Pourtant le précipice
185
se d’envisager la vie comme une totalité orientée
par
l’esprit. L’esprit prévoit le mal et tient compte du péché. Il sait q
186
une morale de commerçants », et qu’il sera vaincu
par
des ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales, si nul
187
ciel et terre, idéaux et réalités, est pulvérisé
par
les bombes. Au plus fort de la persécution entreprise par Julien l’Ap
188
bombes. Au plus fort de la persécution entreprise
par
Julien l’Apostat contre la chrétienté naissante, quand tout, comme au
189
ra ? La grandeur de cette heure sévère, c’est que
par
la force des choses, par la brutalité démesurée des choses, nous somm
190
heure sévère, c’est que par la force des choses,
par
la brutalité démesurée des choses, nous sommes réduits à ne plus espé
191
une part en déclarant leur volonté de se défendre
par
les armes, d’autre part en se montrant capables de créer, eux aussi,
192
lèmes qui vont se poser. Des hommes qui prouvent,
par
leur seule réunion, qu’ils sont assez indépendants pour mériter une c
193
s étymologique. (fœdus = traité, serment, union.)
Par
une inconséquence très bizarre, ces pseudo-fédéralistes, ou régionali
194
à une époque récente, et plus ou moins contaminé
par
les mœurs politiques françaises. L’idée même de parti, d’ailleurs, es
195
ogos enragés. 4. Paresse d’esprit. — Je parle ici
par
expérience : rien n’oblige un bureau de Berne à faire du centralisme
196
ne deviennent centralistes (au mauvais sens) que
par
la faute des fonctionnaires qui s’y incrustent, et dont l’intelligenc
197
dence. Ne dites donc plus : « Nous sommes opposés
par
principe à tout ce qui vient de Berne — sauf les crédits. » Mais dite
198
evue qu’ils recevaient : elle leur coûtait 10 fr.
par
an. Je vois enfin que toute notre politique est alourdie et comme par
199
e notre politique est alourdie et comme paralysée
par
des soucis budgétaires de cet ordre, traduisant cette échelle de vale
200
s « de prudence » prises à l’égard de la presse —
par
qui de droit — et qui consistent à ménager non seulement la chèvre et
201
. Et de nous décrire une Suisse héroïque protégée
par
les Alpes, ce rempart, le Jura, cette barrière, et le Rhin, ce fossé…
202
ternelle » ne saurait désigner l’attitude adoptée
par
la Suisse en politique. De plus, la Suisse n’est devenue neutre qu’à
203
s un élan de passion. Mais on ne peut pas le nier
par
un décret. 13. Neutralité perpétuelle. — Certes, les premiers Confédé
204
condamner à être sans cesse dépassé et ridiculisé
par
les faits. 14. Neutralité « morale ». — Les traités nous reconnaissen
205
nde. Quand une troupe est réduite à l’impuissance
par
l’adversaire, on ne dit pas qu’elle est neutre, on dit qu’elle est ne
206
contraire ! Le devoir de l’armée est de garantir
par
la force l’intégrité de notre indépendance, et non pas seulement sa m
207
t contraints de compenser leur petitesse physique
par
leur prestige moral. C’est la première condition de leur indépendance
208
d’hier et d’avant-hier. Ils ont pensé, et prouvé
par
le fait, que la Technique ne saurait inspirer une politique, mais qu’
209
’efficacité que les meilleurs spécialistes formés
par
les bureaux de Berne, et rompus à toutes les prudences « fédérales ».
210
mmunauté ; et tous ils s’adressent à des Suisses.
Par
une série de cercles concentriques, ils s’efforcent de situer notre m
211
neux ou de timide, se trouve à merveille compensé
par
la confiance plus naïve en la vie que manifestent par exemple les gra
212
i parlé de fédéralisme, permettez-moi de terminer
par
une petite citation qui prouvera aux plus ombrageux des régionalistes
213
dans le récit intitulé Le Fanion des sept braves.
Par
les temps que nous vivons, une telle page prend une allure de véritab
214
rouillent dans cet étroit espace, tous différents
par
leurs mœurs et coutumes, par leurs costumes et leurs accents !… Et to
215
ace, tous différents par leurs mœurs et coutumes,
par
leurs costumes et leurs accents !… Et tout est bon et beau et cher au
216
voisins, elle se voit menacée dans son autonomie
par
la force des choses et par la contagion des idéologies nouvelles. Nou
217
cée dans son autonomie par la force des choses et
par
la contagion des idéologies nouvelles. Nous courons le risque d’être
218
uement, divisés racialement, manœuvrés moralement
par
des influences étrangères. Jamais notre existence indépendante ne fut
219
été les seuls de toute l’Europe à l’impressionner
par
leur résistance ; et après une tentative manquée pour imposer à la Su
220
montre que de tout temps, la Suisse a été menacée
par
des puissances dix fois supérieures, et qu’elle ne s’est maintenue qu
221
Sachons nous élever à la hauteur de l’idéal forgé
par
notre histoire. Rendons la Suisse digne d’elle-même, et rendons-nous
222
voudrais vous le montrer sans phrases ronflantes,
par
des mots simples, peut-être usés déjà, mais auxquels notre situation
223
e possible. Les sacrifices, nous devons commencer
par
les faire chacun pour notre compte, c’est-à-dire, sans attendre que l
224
mage dans le cadre des entreprises existantes, ou
par
la mise en train de grands travaux, nous aurons donné un exemple qui
225
pratique aussitôt, ils auront célébré, mieux que
par
l’éloquence la plus émue, ce premier jour d’une année décisive pour n
226
hâtel, 23 août 1940, p. 1. aq. Propos recueillis
par
F. G. et précédés de la notice suivante : « M. Denis de Rougemont s’e
227
en va en Amérique parce qu’il vient d’être chargé
par
la fondation “Pro Helvetia” d’une série de conférences destinées aux
228
, ni de gauche ni de droite, alliés aux syndicats
par
leurs éléments les plus vivants, et nous travaillons à la réconciliat
229
des syndicats et des corporations, pour préparer
par
canton une organisation professionnelle qui est la première mesure à
230
emont à qui nous avions exprimé notre étonnement.
Par
une brève lettre datée du 18 août, où il nous fait part de la nouvell