1
péennes. Il est probable que le Gothard ne jouera
plus
jamais le rôle unique et décisif qu’il jouait au temps du Saint-Empir
2
é dans ses droits égoïstes. Mais ce n’est pas non
plus
le « soldat politique » qui n’a plus en lui-même de principe d’existe
3
’est pas non plus le « soldat politique » qui n’a
plus
en lui-même de principe d’existence, et qui n’est rien qu’un rouage d
4
n qu’un rouage de l’État. Enfin la personne n’est
plus
une simple idée. C’est la réalité paradoxale et dynamique de l’homme
5
aladie du sentiment occidental se révèle beaucoup
plus
dangereuse pour notre État que l’anarchie ancienne. Elle tend à nier
6
ralisation qui s’appelle le nationalisme. Mais le
plus
gros effort s’esquisse à peine. Ce sera la tâche de la nouvelle génér
7
ouvelle génération que de le mener à chef dans le
plus
court délai. Car il y va de l’existence même de notre État, et au-del
8
faire face à la menace totalitaire, nous essayons
plus
ou moins sérieusement de devenir nous aussi une nation, notre compte
9
qu’un État qui a perdu sa raison d’être y survive
plus
de quelques années. L’exemple de l’Autriche est éclatant ; il l’est m
10
j’insiste… 2° nous ne pouvons devenir qu’une des
plus
petites nations de l’Europe, et une nation divisée contre elle-même e
11
e savais qu’il était le chef de file du groupe le
plus
vivant des écrivains de Hongrie, — le plus profondément magyar de sen
12
upe le plus vivant des écrivains de Hongrie, — le
plus
profondément magyar de sensibilité, et en même temps le plus européen
13
dément magyar de sensibilité, et en même temps le
plus
européen par la culture. Des amis me proposèrent de l’aller voir à Es
14
illeusement vivant dans ma mémoire, et je ne puis
plus
séparer sa vision de ce que m’évoque le nom de Michel Babits. ⁂ Eszte
15
voque le nom de Michel Babits. ⁂ Esztergom est la
plus
vieille capitale de la Hongrie. Attila, me dit-on, y régna. Aujourd’h
16
M. de Rougemont souhaite “une action spirituelle”
plus
forte, plus riche et plus noble que l’action politique au sens présen
17
ont souhaite “une action spirituelle” plus forte,
plus
riche et plus noble que l’action politique au sens présent du terme.
18
une action spirituelle” plus forte, plus riche et
plus
noble que l’action politique au sens présent du terme. » e. Ce mot a
19
lire avant de lire Mein Kampf ou les traductions
plus
ou moins fidèles et tronquées qu’on nous en offre. Car M. Rivaud a le
20
mière partie de ce gros ouvrage est à mon sens la
plus
sérieuse et la plus riche d’enseignements. C’est un historique de l’A
21
ros ouvrage est à mon sens la plus sérieuse et la
plus
riche d’enseignements. C’est un historique de l’Allemagne d’avant-gue
22
ien, puisque vingt ans plus tard, l’Allemagne est
plus
forte que jamais, et atteint ses objectifs sans coup férir. Dans la s
23
s. Mais alors, il faudrait citer ses sources avec
plus
de minutie, et quand on donne un chiffre, donner aussi les moyens de
24
nseignements fournis sur l’économie paysanne sont
plus
précis, et paraissent autoriser mieux le terme de « socialisme agrair
25
superficiel et souvent inexact : défaut d’autant
plus
curieux que c’est essentiellement au nom de sa foi catholique que l’a
26
uit praesentia famam, dit le latin. Mais il n’est
plus
question de reculer. En publiant mon Journal , je suis entré dans la
27
au jour ! » Et en effet, le 20 au soir — à peine
plus
tôt que je ne l’avais prévu — j’inscrivais ce terrible mot : FIN au b
28
même vérité vécue ; qu’ils sont souvent d’autant
plus
seuls qu’ils se voient contraints par le sort de vivre tous ensemble
29
ement exploités par les démagogies d’ailleurs les
plus
contradictoires en apparences. Tout mon effort se portait donc à dist
30
ronnez un ancien bellettrien, — ce qui est encore
plus
digne de louange. Enfin, vous êtes des Suisses de Suisse, et vous cou
31
oi n’y aurait-il pas de nos jours, sous une forme
plus
pacifique1, des écrivains qui renoueraient cette tradition ? Quelques
32
ion de garder avec la Suisse réelle les liens les
plus
étroits. Que votre générosité ait contribué à resserrer ces liens, en
33
out le reste — pour que je vous en exprime ici ma
plus
profonde reconnaissance. 1. Et non plus mercenaire, faut-il le préc
34
ici ma plus profonde reconnaissance. 1. Et non
plus
mercenaire, faut-il le préciser ? h. Rougemont Denis de, « Réponse
35
eule la révèle : — et à partir de là ne se posent
plus
que des problèmes d’ordre technique. Nous autres écrivains de la Réfo
36
le vocable “personnalistes”. On trouve là un des
plus
authentiques essais de construction de notre temps. Politique de la
37
les autres écrits de Rougemont en sont parmi les
plus
importants témoignages. »
38
ruction : des possibilités de culture, au sens le
plus
large possible. Cela englobe, évidemment, une certaine somme de conna
39
ent à rien, sinon à voir et à sentir comme jamais
plus
nous ne le ferons plus tard, la couleur de nos pierres après la pluie
40
mais sans quoi notre vie demeurerait privée de sa
plus
émouvante saveur. Je sais : toutes les générations ont cru qu’elles é
41
il serait décent de le souhaiter. Mais c’est avec
plus
de tendresse que de remords que je me rappelle, ce soir, ces folies-l
42
our la rejouer je ne sais combien de fois, un peu
plus
chaque année. Mais le plus beau, c’était que nous finissions par tran
43
ombien de fois, un peu plus chaque année. Mais le
plus
beau, c’était que nous finissions par transformer notre existence ent
44
e scène perpétuelle. Les bons bourgeois n’étaient
plus
, à nos yeux, que des sortes de figurants, ignorant tout du sens réel
45
Une espèce de recherche inconsciente de réalités
plus
vivantes, de drames plus vrais que ceux dont nous faisions la montre…
46
inconsciente de réalités plus vivantes, de drames
plus
vrais que ceux dont nous faisions la montre… Mais ceci c’est une autr
47
ntempestive ? Le problème est, je crois, d’autant
plus
actuel que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Église, et sur la
48
e septembre et toute la suite l’ont fait voir aux
plus
optimistes. En Russie, en Allemagne, en Italie, l’attaque est déjà dé
49
ral elle doit y incarner, de nos jours sans doute
plus
que jamais. Prenons d’abord l’individu. Contrairement à ce que peut n
50
n se veut autonome et conscient. La définition la
plus
noble de l’individu nous est fournie à ce moment par Socrate, lorsqu’
51
se d’où naît l’appel à une communauté nouvelle et
plus
solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent
52
atie, sa police, fonctionnera d’ailleurs d’autant
plus
facilement qu’il n’aura plus affaire qu’à une poussière d’individus d
53
d’ailleurs d’autant plus facilement qu’il n’aura
plus
affaire qu’à une poussière d’individus déracinés, n’offrant plus de r
54
’à une poussière d’individus déracinés, n’offrant
plus
de résistance appréciable. Vous voyez qu’entre individualisme et dict
55
y a de l’un à l’autre un lien de cause à effet ou
plus
exactement, de succession fatale. L’individu ne s’oppose à l’État qu’
56
qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein :
plus
le vide est absolu, plus l’appel est puissant. À bien des égards, l’é
57
vide s’oppose au plein : plus le vide est absolu,
plus
l’appel est puissant. À bien des égards, l’étatisme ne fait qu’acheve
58
s subsistants, divise pour régner, atomise encore
plus
la société, afin qu’aucune structure organique ne s’oppose plus à son
59
é, afin qu’aucune structure organique ne s’oppose
plus
à son action d’unification, de « mise au pas ». C’est avec la poussiè
60
stalgique du retour à la nature, d’une fraternité
plus
charnelle, d’une communion avec la masse dans le mystère des origines
61
et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est
plus
le rêve du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir éternel, d’
62
c de cette religion d’État, confondu avec l’échec
plus
général d’une société bureaucratisée, qui a permis et préparé le trio
63
le passé ni sur des origines communes. « Il n’y a
plus
ni Juif ni Grec », écrit saint Paul. Elles ne tiennent compte ni de l
64
au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non
plus
ne sont pas terrestres, car ce qu’elles attendent, c’est la fin des t
65
servir que de se distinguer. Et ce n’est pas non
plus
la persona du droit romain, puisque l’homme qui a une vocation possèd
66
mme médiéval, écrit Burckhardt, ne se connaissait
plus
que comme race, peuple, parti, corporation, famille ou sous tout autr
67
êt d’un tel problème. Mais ils ne parlent pas non
plus
de l’individu ou de la collectivité, et cependant toutes les réalités
68
guenots ; ou de nos jours, bien que d’une manière
plus
vague, des États-Unis d’Amérique et de l’Empire anglais avec ses libr
69
u sommet, contrôle du pouvoir royal par un organe
plus
ou moins inspiré du stathoudérat hollandais. Et n’est-ce pas le hugue
70
vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut
plus
que tout, plus que l’État lui-même, dans certains cas, par le fait de
71
lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que tout,
plus
que l’État lui-même, dans certains cas, par le fait de sa vocation. C
72
dant il marque une préférence, mais de l’ordre le
plus
général. C’est lorsqu’il écrit : « Le meilleur état de gouvernement e
73
rtugal. (On ose à peine parler des Tchèques, déjà
plus
qu’à moitié colonisés.) En face de ce groupement hétérogène quant à l
74
régimes qu’ils venaient d’abattre, mais beaucoup
plus
rigoureusement, car la religion dont ils étaient les chefs était une
75
me une menace terrible pour notre civilisation et
plus
encore pour nos Églises. Je considère que nous n’avons plus le droit
76
e pour nos Églises. Je considère que nous n’avons
plus
le droit de l’étudier en curieux, en théoriciens ou en opportunistes,
77
e l’adversaire afin de reconnaître et de tuer les
plus
secrètes complicités qu’il a su ménager dans nos cœurs. Pour rester f
78
en une politique d’allure religieuse. Et d’autant
plus
que la religion qu’il adopte est, comme dans le cas des fascismes et
79
on dont les buts purement terrestres ne divergent
plus
du tout des buts de la politique, et même se confondent avec eux. Alo
80
e, et même se confondent avec eux. Alors il n’y a
plus
de recours, plus de pardon à espérer : la communauté spirituelle ne p
81
fondent avec eux. Alors il n’y a plus de recours,
plus
de pardon à espérer : la communauté spirituelle ne peut pas en appele
82
ourquoi elle est intolérante au suprême degré, et
plus
qu’intolérante : on ne peut même pas s’y convertir ! Si l’on n’a pas
83
ersion spirituelle, à partir de laquelle il n’y a
plus
ni Juifs ni Grecs. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu
84
ens. En attendant, sachons maintenir, et étendons
plus
que jamais la distinction strictement calviniste entre les droits de
85
s rouages de l’État, et cet État ne reconnaissant
plus
aucune autorité qui transcende et limite son pouvoir, il n’y a plus a
86
té qui transcende et limite son pouvoir, il n’y a
plus
aucun recours de l’individu à l’absolu divin, donc il n’y a plus aucu
87
urs de l’individu à l’absolu divin, donc il n’y a
plus
aucune liberté. Tous les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes
88
caporalisation. La personne ainsi comprise n’est
plus
rien qu’une persona au sens romain, un rôle, un masque, une fonction
89
l’héroïsme en masse, à l’héroïsme collectif — le
plus
facile ! —, mais qui n’ont plus d’héroïsme civique. Militarisation d’
90
me collectif — le plus facile ! —, mais qui n’ont
plus
d’héroïsme civique. Militarisation d’un peuple ! C’est le contraire,
91
einte d’une personne sur un individu qui ne croit
plus
à sa vocation, et qui a simplement été formé par une éducation et une
92
faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le
plus
efficace de l’esprit totalitaire. Déjà, beaucoup d’entre nous ont rep
93
éter la fière devise des vieux huguenots : « Tant
plus
à me frapper l’on s’amuse, tant plus de marteaux l’on y use. » 2.
94
ots : « Tant plus à me frapper l’on s’amuse, tant
plus
de marteaux l’on y use. » 2. Texte intégral d’une conférence prono
95
La Suisse est sans doute le pays où l’on joue le
plus
de théâtre. Serait-ce que le paysage lui-même invite au jeu, avec ses
96
nt de vue par l’exemple d’un drame que j’ai conçu
plus
ou moins consciemment selon ces directives. J’ai cherché tout d’abord
97
suis parvenu. Parmi les forces individuelles les
plus
marquantes de notre histoire, l’on trouve au premier rang la figure p
98
r chance, que l’élément choral est de beaucoup le
plus
facile à recruter en Suisse, et particulièrement dans le canton de Ne
99
n petit ensemble d’excellents amateurs de musique
plus
savante : le chœur « Sine Nomine », à Neuchâtel même. J’utiliserai do
100
e à trois plans dont j’ai vu le projet. Une masse
plus
réduite agira sur le degré médian, de concert avec le chœur d’enfants
101
Suisse qui chante, 1932). Cette formule me paraît
plus
collectiviste que communautaire. Elle présente par ailleurs un gros d
102
osphère qui appelle l’action du héros. Elle n’est
plus
décorative, mais proprement dramatique. Je ne saurais trop me félicit
103
re. Ce sont les conditions proprement suisses, et
plus
précisément fédéralistes, de ce théâtre communautaire qu’il m’a paru
104
lemagne (11 janvier 1939)n o Voici le livre le
plus
actuel que j’aie lu sur l’Allemagne hitlérienne. Il y a pourtant deux
105
nt par la faute de ses ministres, ne satisfaisait
plus
depuis bien longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple. N
106
, que cela ne compte guère en pareil cas. Tout au
plus
pourrait-on dire que s’il était très intelligent, il n’aurait sans do
107
ce et de force collective. Un tel génie ne compte
plus
en tant qu’individu. Il ne s’appartient plus, il appartient au rêve d
108
mpte plus en tant qu’individu. Il ne s’appartient
plus
, il appartient au rêve de tous. Il n’a plus de qualités propres, de v
109
tient plus, il appartient au rêve de tous. Il n’a
plus
de qualités propres, de vices ou de vertus, comme vous et moi ; il n’
110
se manifester qu’autant que l’individu ne compte
plus
, comme tel, n’est que le support ou le médium d’une puissance qui éch
111
ste cependant à faire valoir ma science, ce n’est
plus
alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fond, au lieu d’a
112
endent régir le tout de l’homme. Elles ne peuvent
plus
compter que sur la force brutale pour se faire avouer comme « vérités
113
ire embrassant le tout de l’homme, ne déformerait
plus
les consciences, mais au contraire contribuerait à les susciter, à le
114
s larges fenêtres regardent un des boulevards les
plus
bruyants de Montmartre, deux hommes penchés sur une liasse de papier
115
néreux, voici Honegger, le musicien. À ses côtés,
plus
réticent, plus replié sur lui-même, le regard intelligent et un visag
116
onegger, le musicien. À ses côtés, plus réticent,
plus
replié sur lui-même, le regard intelligent et un visage buriné par de
117
une œuvre suisse, faite par un des musiciens les
plus
célèbres de son temps — suisse, ne l’oublions pas — et par un des écr
118
, ne l’oublions pas — et par un des écrivains les
plus
intelligents de sa génération. Neuchâtelois de naissance — et d’origi
119
que la salle est ouverte, et que la légende sera
plus
collective qu’individuelle. Maintenant, je me tourne du côté d’Arthur
120
e légèrement pédant. Denis de Rougemont anime les
plus
arides méditations et donne des ailes à la plus austère exégèse. Peut
121
s plus arides méditations et donne des ailes à la
plus
austère exégèse. Peut-être est-ce parce qu’il sait « penser avec ses
122
e. Mon dernier livre me paraît au contraire comme
plus
actuel que beaucoup d’autres. La crise du mariage est un des problème
123
res. La crise du mariage est un des problèmes les
plus
brûlants de la société d’aujourd’hui, et c’est surtout à cet aspect d
124
uence du Collège de sociologie, et en partant non
plus
des relations économiques, mais de ce qui est sacré dans la sociologi
125
l’amour ? J’ai cherché ce qui lui ressemblait le
plus
, et j’ai trouvé que c’était la poésie des troubadours. Quant à savoir
126
ature qui ne fait que refaire éternellement, avec
plus
ou moins de succès, le roman de Tristan et Iseut. Vous soutenez cette
127
n partant des mystiques. Je traiterai ce problème
plus
à fond dans un second volume, que je prépare actuellement. Pour comme
128
ntre la guerre et l’amour ? Je ne peux me retenir
plus
longtemps de poser cette question qui me brûlait la langue depuis le
129
i les peuples qui aiment l’amour. Les peuples les
plus
guerriers sont l’Espagne et la France ; l’Allemagne ne vient que loin
130
d. Quand les formes se disloquent, le mythe n’est
plus
un mythe, mais une réaction antisociale ; l’anarchie des mœurs abouti
131
fication des questions qui se posent au niveau le
plus
profond a été négligée aussi bien par le marxisme que par l’économie
132
oportions de l’Europe d’aujourd’hui. Il n’y avait
plus
à hésiter. Je tenais enfin le grand sujet. La pièce fut écrite, le mu
133
e notre Confédération et de sa mission en Europe.
Plus
que jamais, dans ces heures sérieuses, plus que jamais elle doit se f
134
rope. Plus que jamais, dans ces heures sérieuses,
plus
que jamais elle doit se faire entendre. Grâce aux organisateurs de l’
135
ntralisateurs et gigantesques. C’est la guerre la
plus
antisuisse de toute l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace.
136
pour nous la pire menace. Mais en même temps, la
plus
belle promesse ! Maintenant, la preuve est faite, attestée par le san
137
ien que nous — peut-être mieux ! Ce n’est pas non
plus
pour protéger nos « lacs d’azur » et nos « glaciers sublimes ». (Cert
138
icolas sauve la paix à la onzième heure, ce n’est
plus
un souvenir de manuel, c’est le Munich des Suisses, c’est l’éternel m
139
ère dans un chant débordant d’injures : « Tu mens
plus
largement que ta gueule n’est fendue !… Tu t’es creusé un trou en ter
140
qu’à Berne. Quant à quitter la guerre il n’y faut
plus
songer, ce serait quitter du même pas la planète… ⁂ Un vers du temps
141
de sa nouvelle aventure. Pourquoi les hommes les
plus
vivants de cette époque où la vie s’exaspère ont-ils fait à la mort,
142
ent en nous le sens métaphysique… ⁂ Sobre dans la
plus
libre fantaisie, mais énergique : je ne cesse d’admirer chez Manuel l
143
érations » qui ne laissent enfin subsister que la
plus
discutable envie de peindre… ⁂ Son réalisme ne fait pas d’histoires,
144
bord des jeux de carnaval qui sont en vérité bien
plus
que des satires « contre le pape et sa séquelle » : des catéchismes i
145
squ’ayant dominé son art, il entrevoit une action
plus
urgente. Poète satirique ou guerrier, architecte ou négociateur, à qu
146
enfin l’Église et sa réforme, courant toujours au
plus
pressé, au plus vivant, Manuel se fait théologien ; puis, après la vi
147
t sa réforme, courant toujours au plus pressé, au
plus
vivant, Manuel se fait théologien ; puis, après la victoire, homme d’
148
ù la nécessité d’agir sur la cité. Si la cité n’a
plus
de vraies mesures, c’est l’Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y r
149
n père de six enfants ; que cet artiste, l’un des
plus
grands de son pays, fut aussi le plus raisonnable parmi les chefs de
150
e, l’un des plus grands de son pays, fut aussi le
plus
raisonnable parmi les chefs de la Réformation. L’année même où pour d
151
dans sa charge de banneret. Le 20 avril, il n’est
plus
. « Pareil au cierge qui se consume d’autant plus vite qu’il a mieux é
152
plus. « Pareil au cierge qui se consume d’autant
plus
vite qu’il a mieux éclairé — écrit un chroniqueur du temps —, notre b
153
e problème des minorités. Or ce problème n’existe
plus
chez nous ; notre fédéralisme séculaire l’a résolu par le droit et le
154
rs, se trouve être dans son principe la guerre la
plus
antisuisse de l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace. Mais e
155
c pour nous la pire menace. Mais en même temps la
plus
belle promesse ! Maintenant la preuve est faite, attestée par le sang
156
t affirmées. Chose curieuse, c’est dans le civil,
plus
qu’à l’armée, que se manifeste cette tendance à tout faire « rentrer
157
quel ordre d’action. C’est le revers d’une de nos
plus
précieuses qualités civiques, j’entends du sentiment de solidarité, d
158
entation dictatoriale. Nous nous méfions beaucoup
plus
que nos voisins des esprits « trop » entreprenants. Nous nous en méfi
159
édération ne pourra vivre que si les citoyens les
plus
conscients de sa mission historique et actuelle trouvent les moyens d
160
eux qui veulent faire quelque chose — et ils sont
plus
nombreux que jamais — ; ne vous laissez pas engluer par les sceptique
161
nts de leur céder la place ? Sommes-nous vraiment
plus
dignes et plus conscients que d’autres des « charges » que supposent
162
er la place ? Sommes-nous vraiment plus dignes et
plus
conscients que d’autres des « charges » que supposent de pareils avan
163
posé à la nature ; la nature dans son attitude la
plus
superbe, l’homme dans sa posture la plus misérable… Eh bien, je ne d
164
itude la plus superbe, l’homme dans sa posture la
plus
misérable… Eh bien, je ne dis pas que le peuple suisse représente da
165
isse représente dans son ensemble « la posture la
plus
misérable de l’homme ». Et je suis loin de penser que nous sommes des
166
vons hermétiquement fermé toutes les fissures, et
plus
rien ne passe. Murailles naturelles, Alpes, fleuves, Jura ; larges ha
167
en ne passe. Sommes-nous bien sûrs que réellement
plus
rien ne passe ? Certes, toutes ces barrières doivent suffire et suffi
168
d’assaut et les armées d’envahissement. Mais les
plus
épaisses murailles ne peuvent arrêter certaines voix, voix insinuante
169
de l’interpréter. Depuis une dizaine d’années, et
plus
précisément depuis 1933, la face de l’Europe a changé. Il est temps d
170
. Or voici que depuis quelques années, ce ne sont
plus
les armées qui conquièrent un pays. Mais c’est d’abord la propagande.
171
pays. Mais c’est d’abord la propagande. Ce n’est
plus
le territoire qu’on cherche à envahir, mais c’est en premier lieu la
172
s, ont été créés, eux aussi, par d’autres traités
plus
anciens, qui se trouvent en contradiction avec l’évolution récente de
173
pace vital, elle déclare donc que ces États n’ont
plus
de « raison d’être historique ». Pour peu qu’elle arrive à le faire c
174
l s’agit maintenant d’y répondre. Nous ne pouvons
plus
nous contenter de déclarer que notre Confédération fut « autrefois »
175
héritage « politique ». Mais rien ne se déprécie
plus
rapidement que les privilèges politiques, si le peuple qui en jouit n
176
En vérité, derrière leurs murailles, ils ne sont
plus
esclaves que de leurs lois et de leurs coutumes, de leurs commérages
177
tains que pour autant le jugement de Goethe n’est
plus
du tout valable de nos jours ? Sommes-nous bien certains que la tyran
178
? Sommes-nous bien certains que les Suisses sont,
plus
que d’autres, libérés des préjugés bourgeois ? Sommes-nous bien certa
179
pas, ne se parlent pas, et souvent ne se saluent
plus
! On dirait presque qu’ils croient que l’autre, celui qui pense diffé
180
Qu’il me suffise de remarquer que si nous étions
plus
chrétiens, nous serions beaucoup plus tolérants dans ce domaine, nous
181
nous étions plus chrétiens, nous serions beaucoup
plus
tolérants dans ce domaine, nous aurions beaucoup plus de liberté dans
182
tolérants dans ce domaine, nous aurions beaucoup
plus
de liberté dans nos jugements, nous respecterions beaucoup mieux les
183
r leur valeur concrète que si nous conquérons une
plus
grande liberté morale et intellectuelle. Car les unes ne vont pas san
184
que les Suisses du xviiie siècle ne jouissaient
plus
d’une véritable liberté intérieure qu’ils ont été une proie facile po
185
instruction publique remarquable, mais ils ont la
plus
grande méfiance à l’endroit de la véritable culture. Ils ont horreur
186
t, lui aussi, une forme de paresse d’esprit, bien
plus
encore qu’une forme de l’envie, comme on l’a peut-être trop dit. Autr
187
ent démocratique dans l’effacement volontaire des
plus
grands Suisses de ce temps-là. Mais aujourd’hui, l’égalitarisme hérit
188
’hui, l’égalitarisme hérité du xixe siècle n’est
plus
qu’une dégénérescence de cet instinct démocratique. Il veut tout unif
189
ir se distinguer. Pourquoi ? Parce que c’est bien
plus
simple, et plus facile de tout ramener à des mesures médiocres et uni
190
. Pourquoi ? Parce que c’est bien plus simple, et
plus
facile de tout ramener à des mesures médiocres et uniformes. C’est bi
191
à des mesures médiocres et uniformes. C’est bien
plus
simple et plus facile que de tenir compte des vivantes complexités, d
192
médiocres et uniformes. C’est bien plus simple et
plus
facile que de tenir compte des vivantes complexités, des vocations in
193
part ». Je ne dis pas que ces arguments ne valent
plus
rien. Je dis seulement qu’ils ne représentent plus une raison suffisa
194
lus rien. Je dis seulement qu’ils ne représentent
plus
une raison suffisante de s’abstenir, et d’autre part, qu’ils n’ont pl
195
ante de s’abstenir, et d’autre part, qu’ils n’ont
plus
guère de force convaincante pour nos voisins, et par suite, ne sont p
196
vaincante pour nos voisins, et par suite, ne sont
plus
pour nous cette garantie morale dont nous avons un besoin réellement
197
neutres au nom d’un traité signé à Vienne il y a
plus
de cent ans, soit ! Mais il ne faudrait pas retenir de ce traité uniq
198
rité ; car le texte dit autre chose, dit beaucoup
plus
: « Les Puissances signataires de la déclaration du 20 mars 1815 reco
199
de gens s’imaginent que les petites raisons sont
plus
réalistes que les grandes. Beaucoup de gens s’imaginent que les réali
200
nt que les réalités matérielles et pratiques sont
plus
sérieuses que les réalités spirituelles, qu’ils traitent volontiers d
201
es gens-là se trompent lourdement, et aujourd’hui
plus
qu’à toute autre époque. Car il est clair que la guerre actuelle est
202
tre. Notre vocation intérieure est pour le moment
plus
précise que notre vocation européenne : mais je le répète, l’une supp
203
Et c’est sur ce plan décisif qu’il nous reste le
plus
à faire. Il nous reste, par exemple, à découvrir toute notre histoire
204
spéciale devant l’Europe, nous apprendrons à voir
plus
grand, et par suite à penser plus librement, avec plus de générosité.
205
rendrons à voir plus grand, et par suite à penser
plus
librement, avec plus de générosité. Alors nous serons en état de mesu
206
grand, et par suite à penser plus librement, avec
plus
de générosité. Alors nous serons en état de mesurer la vraie grandeur
207
ui peut nous y attendre. Et parce que nous serons
plus
conscients de ce que nous avons à donner, nous serons mieux armés pou
208
tain nombre de mes amis la phrase suivante : « Au
plus
fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contre les chr
209
ussitôt mis en œuvre… C’est qu’aucune œuvre n’est
plus
concevable quand l’avenir immédiat ne l’est plus. Toute création dema
210
plus concevable quand l’avenir immédiat ne l’est
plus
. Toute création demande une vacance, un espace qui ne soit mesuré et
211
re humaine, tout acte humain, et même parfois les
plus
élémentaires, exigent et supposent un avenir. Nous l’oublions souvent
212
que (radio, capital, urbanisme) au sein duquel la
plus
« active » des cultures perd ses prises et son efficace. En vérité, c
213
ou, au contraire, lui donnera-t-il une efficacité
plus
pénétrante ? Problème d’une portée générale, dans un monde où s’insta
214
cidé à « reconsidérer » le monde sous des aspects
plus
réalistes, selon l’urgence des événements. — « Je suis en pleine cure
215
urd’hui, dans la vie politique ou intellectuelle,
plus
personne n’est vraiment d’aplomb. Nervosité, hystérie, fatigue excess
216
int se laisser surprendre. » C’est qu’il ne croit
plus
à la paix. Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai que l
217
n’ont rien à sauver, et qui ne s’en montrent que
plus
« durs ». Cet excité croit-il vraiment à ses idées ? — Je pense bien,
218
cynisme ou de lâcheté. Faut-il penser qu’ils sont
plus
courageux ? Mais non. Ils sont tout seuls devant leur papier blanc. L
219
udain considéré comme la situation spirituelle la
plus
extraordinaire du siècle ! Il est des êtres et des drames dont la vér
220
les démons s’éveillent sur son passage, il n’y a
plus
nulle part d’indifférence possible ! Ici, le Christ reste le Scandale
221
de toute amertume, c’est un bien que nous n’avons
plus
, c’est un amour perdu, allé ailleurs. Mais qu’il existe encore ailleu
222
tre heures, une plénitude de l’attente. D’ici là,
plus
rien ne comptera que par rapport à ce plaisir qui vient. Et les ennui
223
vient. Et les ennuis, et l’ennui même, ne seront
plus
que les petits retards où s’alimente le désir. Les délais de ce genre
224
échis maîtres d’eux-mêmes, et objectifs. Je dirai
plus
: ce qu’il nous faut, ce sont des pessimistes actifs. Des hommes qui
225
rialisme modéré du dernier siècle. Nous ne savons
plus
prendre au sérieux « ce qui nous dépasse », tant par en haut que par
226
: celui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non
plus
croire au diable, et ne sait pas le reconnaître, fût-il aussi mal dég
227
fusé pendant cent ans d’envisager ? Pourtant, les
plus
grands hommes du dernier siècle furent unanimes à prévoir le destin q
228
r la conscience européenne : vous y trouverez les
plus
grands noms de la pensée, qui furent aussi les plus cyniquement mécon
229
us grands noms de la pensée, qui furent aussi les
plus
cyniquement méconnus. Vous y trouverez les témoignages convergents de
230
verez les témoignages convergents des esprits les
plus
opposés, unanimes dans la critique du « réalisme » de leur temps, et
231
ies mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la
plus
tragi-comique, à sacrifier notre prospérité, notre confort et nos pro
232
fusé les sacrifices qu’eût entraînés un règlement
plus
juste des relations sociales et internationales, pour avoir refusé ob
233
ces mille fois pires, inévitables et stériles. Le
plus
étrange est que ces sacrifices se révèlent parfaitement « possibles »
234
hons des raisons d’espérer. Mais nul espoir n’est
plus
possible, sachons-le, si nous refusons maintenant encore d’envisager
235
en fuite sur les routes de France ? Nous n’avons
plus
qu’un seul espoir — quelle que soit l’issue de la guerre : obtenir po
236
de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont
plus
le pouvoir de reconnaître, dans le fracas des chars, sous les bombard
237
rs, sous les bombardements, quand on ne sait même
plus
qui a été tué. Un peuple en guerre sauve son moral en se dopant, en f
238
traires des autres, en face, nous paraissent bien
plus
effrayantes, et qu’ils triomphent tout de même, ou à cause de cela mê
239
t qu’il était logique, inévitable, et qu’il n’y a
plus
qu’à en tirer les conclusions9. Mais nous ne sommes pas neutres pour
240
aux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au
plus
fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contre la chré
241
té démesurée des choses, nous sommes réduits à ne
plus
espérer qu’au nom de l’unique nécessaire : « L’amour parfait bannit l
242
ndre la Suisse et pour la rénover. Ils ne croient
plus
aux plans, aux promesses faciles. Ils veulent une méthode neuve d’act
243
ures de personnalités appartenant aux milieux les
plus
divers, et qui nous ont promis leur appui. ak. Rougemont Denis de,
244
940)am an Nul pays, à ma connaissance, n’a été
plus
souvent expliqué à lui-même et au monde que la Suisse. C’est qu’il en
245
t au monde que la Suisse. C’est qu’il en a besoin
plus
que nul autre. Sa devise est un paradoxe qu’il n’a pas toujours bien
246
nécessité de l’union centrale auraient peut-être
plus
de droits à revendiquer le nom de fédéralistes, dans son sens étymolo
247
ubsides et les allocations ; mais les cantons les
plus
conservateurs sont souvent ceux qui, me dit-on, se gênent le moins…10
248
ment, importé d’Amérique à une époque récente, et
plus
ou moins contaminé par les mœurs politiques françaises. L’idée même d
249
r, assouplir, traduire : ce ne n’est pas beaucoup
plus
difficile ; c’est beaucoup plus intéressant ; et c’est utile. Si, pra
250
’est pas beaucoup plus difficile ; c’est beaucoup
plus
intéressant ; et c’est utile. Si, pratiquement, la plupart des bureau
251
nue dans le confort et la prudence. Ne dites donc
plus
: « Nous sommes opposés par principe à tout ce qui vient de Berne — s
252
otre vie est parfait, mais il n’encadrera bientôt
plus
aucune vie digne de ce nom. Quelques exemples : Je vois dans le budge
253
logement, vêtement, mobilier, assurances) absorbe
plus
de la moitié des ressources, proportion réellement exorbitante. Je vo
254
bles, s’ils parlent en connaissance de cause. (Le
plus
souvent, d’ailleurs, ils se contentent de ne pas remarquer la ressemb
255
st moins impartial qu’il ne semble. Ne commettons
plus
l’imprudence capitale du monsieur qui s’enquiert « objectivement » de
256
sieurs années. De ce point de vue, nous ne sommes
plus
neutres en fait, nous sommes en guerre parce que victimes d’une agres
257
rontières ? L’intégrité du territoire serait-elle
plus
importante de nos jours que l’intégrité de la conscience nationale ?
258
, et le Rhin, ce fossé… Oui, mais les géographes,
plus
sobres, définissent la Suisse en ces termes : « Une dépression entre
259
le pire, et même la réalisation prochaine de nos
plus
lointaines ambitions. Or prévoir, c’est aussi se préparer, peser le p
260
que du Méridional : « Toujours à gauche, mais pas
plus
loin. » Pourquoi est-ce comique ? Parce que l’histoire et la politiqu
261
iècle dernier, où, en effet, la politique n’était
plus
guère qu’une annexe des affaires. Rien de plus dangereusement utopiqu
262
que le réalisme d’avant-hier. Notre époque n’est
plus
celle du grand commerce ; ni même de la grande industrie (réalisme d’
263
s changes, la consommation. Ces chefs montrent la
plus
parfaite indifférence à l’égard des fameuses « nécessités techniques
264
comprenne que le souci de son économie ne saurait
plus
servir d’excuse à l’absence de vues politiques. On demande à un gouve
265
iplomates qui fassent une politique, et qui aient
plus
d’idées générales que de compétences économiques. Je connais tel prof
266
l’étranger — officiellement ou non — avec combien
plus
d’efficacité que les meilleurs spécialistes formés par les bureaux de
267
éclatants. Tout paraissait, dans ce pays, un peu
plus
large que chez nous, plus largement assis et attablé, dans une nature
268
t, dans ce pays, un peu plus large que chez nous,
plus
largement assis et attablé, dans une nature moins douce, mais plus dr
269
sis et attablé, dans une nature moins douce, mais
plus
drue. Je m’étais bien promis d’y retourner, et c’est encore la mobili
270
in matin chez un libraire ou à la bibliothèque la
plus
proche, et demandez la traduction de ce gros livre. Vous commettrez u
271
mais une espèce de saveur primitive, une manière
plus
confiante et plus joyeuse d’accepter la vie instinctive, un peu plus
272
e saveur primitive, une manière plus confiante et
plus
joyeuse d’accepter la vie instinctive, un peu plus de musique, un peu
273
lus joyeuse d’accepter la vie instinctive, un peu
plus
de musique, un peu moins de scrupules, un peu plus d’énergie et moins
274
lus de musique, un peu moins de scrupules, un peu
plus
d’énergie et moins d’esprit critique. Ce sont ces nuances-là qui donn
275
eller ou des Henri le Vert. Tous les Français non
plus
ne sont pas des Pascal, tous les Allemands ne sont pas des Goethe — l
276
, se trouve à merveille compensé par la confiance
plus
naïve en la vie que manifestent par exemple les grands romans de Jéré
277
terminer par une petite citation qui prouvera aux
plus
ombrageux des régionalistes romands qu’un Suisse allemand n’est pas n
278
toute espèce, mâles et femelles, ne saurait être
plus
content que ces hommes avec leur chère petite patrie et les milliers
279
gères. Jamais notre existence indépendante ne fut
plus
gravement mise en question. Jamais donc, il ne fut plus urgent de pro
280
ravement mise en question. Jamais donc, il ne fut
plus
urgent de proclamer nos raisons d’être, notre mission confédérale, et
281
mais de la liberté menacée, conquise au prix des
plus
grands sacrifices, toujours sauvée, envers et contre tout, grâce à un
282
dons la Suisse digne d’elle-même, et rendons-nous
plus
dignes d’elle ! Comment ? Je voudrais vous le montrer sans phrases ro
283
confort. C’est tout. Le but commun ne fut jamais
plus
clair. C’est le maintien et la rénovation de la Suisse : l’un ne va p
284
nt jamais qu’une partie de la vérité. N’attendons
plus
que ceux de l’autre bord fassent les premiers pas et disent le premie
285
re. Les sacrifices de cette nature sont peut-être
plus
durs, pour beaucoup, que les restrictions matérielles, ou le fait de
286
ils auront célébré, mieux que par l’éloquence la
plus
émue, ce premier jour d’une année décisive pour notre Confédération.
287
cteur de la Ligue est formé de dix hommes dont le
plus
jeune a 26 ans et le plus âgé 44. C’est vous dire que nous voulons me
288
é de dix hommes dont le plus jeune a 26 ans et le
plus
âgé 44. C’est vous dire que nous voulons mettre la jeunesse au servic
289
oite, alliés aux syndicats par leurs éléments les
plus
vivants, et nous travaillons à la réconciliation des syndicats et des
290
i qu’en dise une certaine presse qui ne se défend
plus
qu’à coup de calomnies. Ni les « Éléphants », ni aucune organisation.