1
ue de notre Confédération, c’est de garder libres
pour
tous, les cols du centre de l’Europe ; mission pratique et symbolique
2
is relié, le paradoxe vivant et vivifiant de l’un
pour
tous, tous pour un ! Ainsi, dès l’origine, la Suisse s’affirme-t-elle
3
adoxe vivant et vivifiant de l’un pour tous, tous
pour
un ! Ainsi, dès l’origine, la Suisse s’affirme-t-elle comme la gardie
4
t des valeurs qui l’ont créée. Gardienne des cols
pour
les nations, gardienne de la doctrine commune à tous les peuples, ell
5
ent occidental se révèle beaucoup plus dangereuse
pour
notre État que l’anarchie ancienne. Elle tend à nier notre mission. E
6
, parce que nous serons l’avenir de l’Europe. Si,
pour
faire face à la menace totalitaire, nous essayons plus ou moins série
7
aque de nos voisins, même si nous ruinons le pays
pour
la perfectionner au maximum. Ce qui sauvera la Suisse, c’est la consc
8
cience de son destin européen. C’est notre effort
pour
nous élever au niveau de cette destinée. Et c’est l’affirmation tenac
9
r de notre « paix ». Il n’y a de liberté possible
pour
les communes et les personnes que sur la base d’une organisation rati
10
s et une économie étatiste extra-gouvernementale.
Pour
atteindre ce but, M. de Rougemont souhaite “une action spirituelle” p
11
dans le détail des négociations, mêmes tentatives
pour
« localiser le conflit », là à la Serbie, ici à la Tchécoslovaquie. L
12
empêchent personne de lire ce livre ! Elles n’ont
pour
but que de faciliter une lecture à tant d’égards urgente et révélatri
13
. Le lendemain, 21, l’Opéra de Paris représentait
pour
la seule fois de l’année l’admirable Tristan de Wagner. J’obtins, com
14
d’une vocation d’écrivain suisse. Il faut de tout
pour
faire une Suisse, surtout dans le plan de la culture. Il faut d’abord
15
euchâtel, novembre 1938, p. 36-39. i. Pris remis
pour
récompenser l’auteur du Journal d’un intellectuel en chômage .
16
j k Tous les problèmes se posent différemment
pour
un croyant et pour un incroyant. Non pas que leurs données soient dif
17
oblèmes se posent différemment pour un croyant et
pour
un incroyant. Non pas que leurs données soient différentes. Mais elle
18
des résultats politiques de son œuvre : servitude
pour
l’artiste. Mais un romancier chrétien n’a pas à se préoccuper des rés
19
ns doute typiquement protestant (bien que valable
pour
un catholique). Ceci expliquerait peut-être, dans une certaine mesure
20
ans tous les sens de ce terme — ne sauraient être
pour
lui que l’expression de sa foi au sein du monde réel. Elles ne valent
21
une action de grâce, comme le Magnificat de Bach.
Pour
préciser : un artiste protestant (Rembrandt, Du Bartas, Selma Lagerlö
22
à l’Université que j’appris ce qu’il faut savoir
pour
vivre la vie dite sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa vie, ou qu’
23
ne certaine somme de connaissances indispensables
pour
le jour de l’examen. Mais cela englobe aussi tant d’autres choses ! U
24
la pièce, puis la préparer, la jouer, la promener
pour
la rejouer je ne sais combien de fois, un peu plus chaque année. Mais
25
coup aient tenu le petit raisonnement que voici :
Pour
les réformateurs, l’homme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes,
26
les réformateurs, l’homme devant Dieu égale zéro.
Pour
les modernes, un protestant égale une personnalité. Que peut bien sig
27
ucoup de contemporains à se tourner vers le passé
pour
y trouver le réconfort d’anciennes victoires, d’exemples édifiants. D
28
nc un rempart contre la barbarie, c’est le moment
pour
nous de préciser comment, pourquoi, dans quel esprit surtout le prote
29
. Il existe un mouvement personnaliste qui a pris
pour
tâche de démêler ces notions et de fonder sur elles un ordre social r
30
portance concrète d’une définition de la personne
pour
toute action dans la cité. Ces discussions, souvent encombrées de jar
31
me paraissent revêtir une importance particulière
pour
notre pensée réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protes
32
trouve que nous passons, nous protestants, tantôt
pour
les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de dangereux indi
33
ur les fermes soutiens de la personnalité, tantôt
pour
de dangereux individualistes. C’est donc vraiment de nos affaires qu’
34
de la tribu qui tout d’un coup se met à réfléchir
pour
son compte, et qui, de ce fait même, se distingue du groupe naturel,
35
t ce qui la terrorise. Une société ainsi formée a
pour
caractère distinctif l’intolérance radicale. (On ne discute pas ce qu
36
iminel. Mais peu à peu, ces individus se groupent
pour
constituer de nouvelles communautés (les thiases) comparables à la ci
37
liquide les groupes naturels subsistants, divise
pour
régner, atomise encore plus la société, afin qu’aucune structure orga
38
des individus que l’État fera son ciment. Diviser
pour
régner, déraciner pour mieux discipliner, cela seul permet de constit
39
t fera son ciment. Diviser pour régner, déraciner
pour
mieux discipliner, cela seul permet de constituer un bloc puissant vi
40
a recours, mais on va lui donner un nouveau sens.
Pour
désigner les relations constituant la Trinité, le Père, le Fils et le
41
e, sont bel et bien des créations chrétiennes ou,
pour
mieux dire, des créations de l’Église chrétienne. Voici donc définis
42
ns nos pensées un petit saut de quelques siècles,
pour
retomber tout à la fois dans l’époque de la Réformation et dans le su
43
re la révolte de l’individu, ce qui va se dresser
pour
proclamer les droits et les devoirs de la personne chrétienne — c’est
44
gieux. Calvin combat les deux tendances non point
pour
des raisons politiques, mais pour sauver l’Église véritable, car, écr
45
ances non point pour des raisons politiques, mais
pour
sauver l’Église véritable, car, écrit-il, « si personne n’allait au-d
46
, car, écrit-il, « si personne n’allait au-devant
pour
rembarrer ces deux vices, toute la pureté de la foi serait confuse. »
47
députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape
pour
unifier temporellement toutes ces cellules vivantes, autonomes et sol
48
hant dans les pays absolutistes, ne passent point
pour
avoir favorisé très sérieusement le libre développement des vocations
49
il s’agit. L’histoire n’est jamais qu’un tremplin
pour
mieux sauter en plein cœur de l’actuel. Comment situer dans l’Europe
50
t celui-là où il y a une liberté bien tempérée et
pour
durer longuement. » Il me semble que le spectacle de l’Europe contemp
51
ale au christianisme, dès qu’ils sont assez forts
pour
lever le masque, et leur mépris de la personne. Voici, à mon avis, le
52
r souffraient, eux aussi, à des degrés divers, et
pour
mille raisons très complexes, de l’un ou l’autre de ces maux. La coup
53
re l’esprit totalitaire comme une menace terrible
pour
notre civilisation et plus encore pour nos Églises. Je considère que
54
e terrible pour notre civilisation et plus encore
pour
nos Églises. Je considère que nous n’avons plus le droit de l’étudier
55
es complicités qu’il a su ménager dans nos cœurs.
Pour
rester fort, il faut en premier lieu vaincre l’adversaire en soi-même
56
premier lieu vaincre l’adversaire en soi-même, et
pour
cela, savoir le dépister. Connaître la religion totalitaire, c’est la
57
religion totalitaire, c’est la première condition
pour
éviter chez nous, pendant qu’il en est temps, des déviations qui fera
58
érieure à l’État, puisque c’est lui qui l’a créée
pour
ses seules fins, et qu’il n’existe rien au-delà. Pour définir une tel
59
ses seules fins, et qu’il n’existe rien au-delà.
Pour
définir une telle communauté, reprenons une des catégories que nous d
60
nt, dans la pratique, à l’utilisation de l’Église
pour
des fins politiques, c’est-à-dire au césaropapisme. Si le mot d’ordre
61
ceux de l’État. Beaucoup de choses en dépendent,
pour
l’avenir immédiat ! Et enfin, sur le plan politique, essayons de comp
62
itaire. Le fédéralisme, ce n’est pas seulement un
pour
tous — qui serait une devise fasciste — ce n’est pas seulement tous p
63
une devise fasciste — ce n’est pas seulement tous
pour
un — qui serait individualiste —, c’est l’équilibre vivant des deux t
64
entralisons tout », et ceux qui disent : « chacun
pour
soi », prouvent ainsi les uns et les autres, qu’ils n’ont pas encore
65
ar de même que le culte de la terre et des morts,
pour
peu qu’il vienne à s’accentuer, risque de nous conduire un jour par u
66
st le moralisme, le culte de nos vertus utilisées
pour
des fins purement humaines. À force de louer la Réforme d’avoir été,
67
e risque d’oublier que la Réforme n’est pas faite
pour
l’homme d’abord. À force de louer ses effets humains, nous risquons d
68
idualisme, dès que l’on perd la foi de la Réforme
pour
ne garder que ses vertus humaines et activistes. Et c’est pourquoi l’
69
, car bien d’autres en ont autant qui ne sont pas
pour
cela en prison. Ce qu’on lui reproche, ce que l’on ne peut pas tolére
70
sabilité devant l’Histoire. Que devons-nous faire
pour
nous montrer à peu près dignes d’une telle charge ? Simplement, mais
71
ne Nomine », à Neuchâtel même. J’utiliserai donc,
pour
mon drame, une masse chorale qui représentera le Monde, et qui agira
72
. Au troisième acte, Nicolas sacrifie sa solitude
pour
le salut des Suisses : il descend du plan 3 au plan 2. Deux mots à pr
73
xte lui-même, du mouvement intérieur du dialogue,
pour
aboutir organiquement à l’intervention de la musique ou du cortège, d
74
les haut-parleurs. Et la musique intervient soit
pour
souligner le sentiment qui se dégage d’un dialogue, soit pour créer u
75
er le sentiment qui se dégage d’un dialogue, soit
pour
créer une atmosphère qui appelle l’action du héros. Elle n’est plus d
76
Rougemont, me dit pourquoi il a attendu ce temps
pour
le publier. C’est un journal où j’ai noté pour moi-même mes impressio
77
ps pour le publier. C’est un journal où j’ai noté
pour
moi-même mes impressions sur ce que je voyais et sur ce que j’entenda
78
Les choses vont peut-être changer, me disais-je.
Pour
savoir si j’avais observé, sur l’Allemagne, une vérité durable, il fa
79
nce de 40 000 personnes. Mais, ce jour-là, ce fut
pour
moi foudroyant. Je me souviens qu’avant de me rendre à cette réunion,
80
st-ce que ce n’est pas une formule grandiloquente
pour
désigner l’absence d’âme personnelle chez les individus charriés par
81
st une révélation, ce qui, du moins, en a été une
pour
moi, c’est de voir quels liens unissent Hitler à une foule à laquelle
82
tout cela est démenti par les faits. Ce n’est pas
pour
défendre le capitalisme que les mineurs de la Sarre ont voté leur rat
83
lions croire à quelque chose, nous voulions vivre
pour
quelque chose. Nous avons été reconnaissants à celui qui nous apporta
84
esoin d’intelligence. Or, on doit tenir le Führer
pour
un génie, dans un certain sens, bien précis : c’est un homme qui a su
85
dévouer corps et âme à un absolu. Il s’est donné
pour
l’Absolu, la Providence, le Destin des Allemands. Il a fait des mirac
86
t actuellement « prisonnier personnel » du Führer
pour
dix ans. Cas unique, à ma connaissance, et qui revêt une significatio
87
et commencer là. Voilà le secret de tout secours…
Pour
aider réellement un homme, il faut que j’en sache davantage que lui,
88
it servir. Tout se ramène donc à cette question :
pour
quelles fins vivons-nous ? Car cela seul peut définir la voie à suivr
89
ne peuvent plus compter que sur la force brutale
pour
se faire avouer comme « vérités » par leurs victimes. Elles agissent
90
t donc souhaitable. Et tout le monde est d’accord
pour
le souhaiter. Mais qui peut « inventer » une orthodoxie ? Et surtout
91
ditations, voici Denis de Rougemont qui abandonne
pour
quelques semaines la bure du philosophe pour revêtir la toge du poète
92
onne pour quelques semaines la bure du philosophe
pour
revêtir la toge du poète. Deux immenses pianos, encombrés de manuscri
93
, car il ne faut pas songer au talent des acteurs
pour
sauver un texte si besoin est… Et pourquoi donc ? La scène de Zurich
94
itions techniques, vous en avez certainement pris
pour
faire du texte une suite s’adaptant à l’action ? Certainement, quand
95
, une actualité vivante. Mais comment faites-vous
pour
isoler le personnage qui parle, car de la place du public on ne voit
96
i lui appartinssent en propre ?… Le voici à Paris
pour
ma chance et fort Parisien, à ce qu’il me semble. Entre deux averses
97
ace, qui s’attelle aux problèmes avec conviction,
pour
ne les lâcher qu’à la fin du sillon, possède en même temps une ironie
98
temps que mon livre, l’ont établi avec certitude
pour
un bon tiers d’entre eux. C’est sur des faits de cet ordre et sur tou
99
la femme réelle. Iseut épousée cesse d’être Iseut
pour
devenir madame Tristan, ce qu’on ne saurait imaginer. Pour conserver
100
nir madame Tristan, ce qu’on ne saurait imaginer.
Pour
conserver leurs illusions, deux êtres ne peuvent s’aimer que dans l’a
101
ns un second volume, que je prépare actuellement.
Pour
commencer, j’ai voulu marquer les deux cas extrêmes de l’amour, afin
102
enet de l’ancien temps avait le goût de la guerre
pour
elle-même ; peu lui importaient les raisons pour lesquelles il se bat
103
pour elle-même ; peu lui importaient les raisons
pour
lesquelles il se battait. La guerre constituait une espèce de jeu ave
104
nent à l’appui de cette thèse. Les peuples connus
pour
être des peuples guerriers sont aussi les peuples qui aiment l’amour.
105
n homme prudent. Denis de Rougemont me recommande
pour
terminer d’insister sur le fait qu’il n’a pas voulu faire œuvre d’his
106
es et figurants se mirent joyeusement à l’ouvrage
pour
réaliser le spectacle. Ce magnifique effort d’art et de patriotisme d
107
rs, choristes et musiciens qui s’étaient préparés
pour
Zurich. (Compagnie de la Saint-Grégoire, Chorales du Locle et de La C
108
audrait essayer de répondre. L’homme n’est pas né
pour
faire n’importe quoi, sans rien comprendre. À quelques kilomètres d’i
109
a plus antisuisse de toute l’histoire. C’est donc
pour
nous la pire menace. Mais en même temps, la plus belle promesse ! Mai
110
voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n’est pas
pour
défendre des fromages, des conseils d’administration, notre confort e
111
ue nous — peut-être mieux ! Ce n’est pas non plus
pour
protéger nos « lacs d’azur » et nos « glaciers sublimes ». (Certain m
112
ravail de Heimatschutz.) Si nous sommes là, c’est
pour
exécuter la mission dont nous sommes responsables, depuis des siècles
113
disais une fois de plus : j’écrirai quelque chose
pour
cet homme-là. Sur quoi la guerre fit un pas lourd dans notre Europe,
114
à ce moment que l’on m’offrit d’écrire une pièce
pour
l’Exposition de Zurich. Je ris un peu de tant de flegme… L’Exposition
115
les plans. On insista, je demandai trois jours «
pour
réfléchir », et n’en fis rien. J’étais certain qu’avant le terme, la
116
’elle chantait. Je vous ai raconté cette histoire
pour
apporter un témoignage assez précis au vieux débat de l’inspiration.
117
or, jubilez et riez ! Battez des mains, peuple,
pour
Nicolas, Unissez-vous à l’éclat des fanfares Vous tous, au loin,
118
e ton temps ! On allait faire la guerre en Italie
pour
le plaisir d’un sang violent, et quand les lansquenets trichaient au
119
it brûler, flamber, et non pas rapporter du trois
pour
cent. Sérieuse comme ce qui compte avec la mort, comme ce qui compte
120
des fins dernières et une facture, ce qu’il faut
pour
faire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une
121
e facture, ce qu’il faut pour faire du grand art,
pour
composer des hommes et des paysages dans une architecture théologique
122
on dans un furieux poème, et s’en revient à Berne
pour
y faire la Réforme. Il écrira d’abord des jeux de carnaval qui sont e
123
armi les chefs de la Réformation. L’année même où
pour
divertir Zwingli et ses savants collègues il leur envoie le manuscrit
124
eut tout savoir » (Nieman kan alls wüssen). Comme
pour
s’excuser, comme s’il croyait au fond qu’on devrait tout savoir, et q
125
qu’on l’imagine. ⁂ Le 21 mars 1530, Manuel parut
pour
la dernière fois à la Diète de Baden. Du 1er au 12 avril, il assiste
126
ymbolise exactement notre maxime confédérale : un
pour
tous, mais aussi tous pour un. Nous sommes ici, mobilisés, parce que
127
axime confédérale : un pour tous, mais aussi tous
pour
un. Nous sommes ici, mobilisés, parce que les peuples autour de nous
128
erre la plus antisuisse de l’histoire. C’est donc
pour
nous la pire menace. Mais en même temps la plus belle promesse ! Main
129
voir qu’en fait, si nous sommes là, ce n’est pas
pour
défendre d’abord notre fameux confort moderne. Ce n’est pas seulement
130
re fameux confort moderne. Ce n’est pas seulement
pour
protéger nos « lacs d’azur » et nos « glaciers sublimes ». Si nous so
131
s « glaciers sublimes ». Si nous sommes là, c’est
pour
exécuter la mission dont nous sommes responsables depuis des siècles,
132
mble aux cauchemars ; quand on ne peut pas courir
pour
attraper un train, parce qu’on est empêtré dans ses draps. Or c’est à
133
tre coins de la Suisse, qui voudraient travailler
pour
leur pays, qui sont pleins de projets et d’espoirs, qui ont cru en se
134
égalitaire (inconnue de l’ancienne Suisse) qui a
pour
effet de déprimer l’initiative originale, les vocations trop nettemen
135
modeste, mais il faut commencer. Et j’en profite
pour
dire, ici, à tous ceux qui veulent faire quelque chose — et ils sont
136
st venue d’une reprise en main, d’un regroupement
pour
un nouveau départ. Secouer notre train-train, notre inertie, c’est no
137
en même temps un peu d’argent, je crois. Tant pis
pour
les manuels et tant mieux pour l’argent. Mais il y a sans doute autre
138
je crois. Tant pis pour les manuels et tant mieux
pour
l’argent. Mais il y a sans doute autre chose à tirer de nos « privilè
139
est pas notre faute. Car vraiment, nous ne sommes
pour
rien, nous autres Suisses du xxe siècle, dans notre histoire et notr
140
en plein effort sur les glaciers. En avant donc,
pour
mériter cette Suisse qui nous fut donnée ! ab. Rougemont Denis de,
141
toutes ces barrières doivent suffire et suffiront
pour
arrêter les hommes, les chars d’assaut et les armées d’envahissement.
142
suffisait à une nation de déclarer son sol sacré,
pour
avoir le droit de le défendre jusqu’à la dernière goutte du sang des
143
asard, tous les pays voisins qui sont trop petits
pour
se défendre seuls. Au nom de ce concept d’espace vital, elle déclare
144
États n’ont plus de « raison d’être historique ».
Pour
peu qu’elle arrive à le faire croire, soit aux masses, soit plutôt à
145
jusqu’à la mort. Eh bien, il serait fou de mourir
pour
une Suisse dont nous ne serions pas sûrs qu’elle a le droit et le dev
146
ister, devant Dieu. On n’a pas le droit de mourir
pour
quelque chose qui ne fournit pas des raisons de vivre. Notre serment
147
consacre mes premiers articles à la « critique »,
pour
ne pas dire au dégonflage de ces clichés. Ce n’est pas pour le stéril
148
s dire au dégonflage de ces clichés. Ce n’est pas
pour
le stérile plaisir de démolir. Bien au contraire ! Mon entreprise ser
149
ertés », puis de notre « neutralité ». Et ce sera
pour
découvrir le sens positif de ces termes, pour les sauver de la banali
150
era pour découvrir le sens positif de ces termes,
pour
les sauver de la banalité scolaire, officielle ou journalistique, et
151
nalité scolaire, officielle ou journalistique, et
pour
en dégager enfin la vocation concrète de la Suisse. 5. Voir La Coo
152
oïsme civique et militaire, et qui sont un modèle
pour
l’Europe. » Oui, certes. Mais, en fait, que sont devenues ces liberté
153
peu plus tard. Mais sommes-nous bien certains que
pour
autant le jugement de Goethe n’est plus du tout valable de nos jours
154
doit être un type dangereux ou très méchant. Ceci
pour
le plan des idées. Sur le plan de la morale, c’est pire encore. Je ne
155
iberté intérieure qu’ils ont été une proie facile
pour
l’étranger, pour les armées de la Révolution française. Je voudrais i
156
qu’ils ont été une proie facile pour l’étranger,
pour
les armées de la Révolution française. Je voudrais insister sur ce po
157
litaire a pu passer chez nous, pendant longtemps,
pour
un « rempart contre le bolchévisme ». Pourquoi ? Parce qu’on se conte
158
oi ? Parce qu’on se contentait de dire : elle est
pour
l’ordre, les bolchévistes sont pour le désordre. Sans se demander un
159
re : elle est pour l’ordre, les bolchévistes sont
pour
le désordre. Sans se demander un seul instant de quelle espèce d’ordr
160
Or, prenons-y bien garde ! Cette passion maladive
pour
les choses « simples » tend à supprimer pratiquement toute possibilit
161
in nous devons la justifier, sous peine de passer
pour
des lâches, ou des tièdes, ou des inconscients. Que valent les justif
162
istoriques dont la guerre actuelle est le signe ?
Pour
certains, qui se disent réalistes, si nous sommes neutres, c’est uniq
163
argument de la nécessité n’est guère valable que
pour
nous, Suisses. Nos voisins n’ont aucune raison d’en tenir compte, bie
164
res uniquement parce que nous sommes trop faibles
pour
faire la guerre, c’est induire nos voisins dans la tentation de profi
165
rt, qu’ils n’ont plus guère de force convaincante
pour
nos voisins, et par suite, ne sont plus pour nous cette garantie mora
166
ante pour nos voisins, et par suite, ne sont plus
pour
nous cette garantie morale dont nous avons un besoin réellement vital
167
sur la vocation de la Suisse et ses conséquences
pour
nous tous. af. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons déf
168
révélé que par sa foi. Maintenant donc, il s’agit
pour
nous tous de reconnaître la vocation suisse, d’en revêtir la charge,
169
et nécessaires. Peut-être est-il encore trop tôt
pour
mobiliser l’opinion en faveur d’une action de la Suisse auprès de ses
170
ral de ce mot. Profitons de notre paix matérielle
pour
le parfaire et pour l’approfondir, jusque dans le détail de nos vies,
171
tons de notre paix matérielle pour le parfaire et
pour
l’approfondir, jusque dans le détail de nos vies, en sorte que cette
172
exposé et en bonne place, comme un modèle valable
pour
l’Europe de demain. Voilà un travail immédiat. Nul besoin cette fois-
173
cette fois-ci, d’attendre que la paix s’approche
pour
s’y mettre. Notre vocation intérieure est pour le moment plus précise
174
he pour s’y mettre. Notre vocation intérieure est
pour
le moment plus précise que notre vocation européenne : mais je le rép
175
que nous avons à donner, nous serons mieux armés
pour
défendre la Suisse où Dieu nous veut à son service. ag. Rougemont
176
es ai mis en lieu sûr et j’ai sorti mes uniformes
pour
les aérer. Secundo, j’ai envoyé à un certain nombre de mes amis la ph
177
mbat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer
pour
nous qu’un exercice, une première escarmouche, un entraînement pour l
178
ercice, une première escarmouche, un entraînement
pour
le « combat final » où Dieu seul pourra nous sauver, lorsque le Malin
179
t d’ordinaire des êtres qui se cherchent, ou qui,
pour
mieux se posséder, fixent d’eux-mêmes quelques instantanés révélateur
180
ent d’eux-mêmes quelques instantanés révélateurs.
Pour
moi, j’ai renoncé à me chercher, à me vérifier curieusement. Mon vrai
181
aiment totale et engageante, que je commence ici,
pour
la première fois, une espèce de journal d’attente, — comme on parle d
182
coup de force d’Albanie. — Voyez-vous, me dit-il,
pour
nous autres, qu’est-ce que cela fait, ceux qui gouvernent ? Ça peut b
183
omme chaque année. Ils n’ont qu’à faire la guerre
pour
leurs histoires ! Moi je sais ce que c’est, je l’ai faite la guerre.
184
sévit, et après ; mais aussi avant. 15 avril 1939
Pour
peu que les circonstances m’empêchent de m’absorber dans l’œuvre en c
185
bien, me dit-on. Il n’hésiterait pas à faire tuer
pour
elles ses meilleurs amis. (On entend : les Français qui l’ont accueil
186
t de vivre ? Privilégiés qui n’éprouvent de désir
pour
leurs biens qu’à la veille de les perdre. Déshérités aussi, qui ne re
187
où l’énergie s’enlise. Ce besoin d’être provoqué
pour
montrer de quoi l’on est capable est si profond, peut-être si normal,
188
est admis que ces gens-là ont le droit de dire —
pour
le soulagement général — ce qui ferait taxer l’homme de la rue de cyn
189
ion, d’ores et déjà, de tout avenir imaginable, —
pour
ceux qui la feront à coup sûr… La guerre qui vient n’augmente en nous
190
a trois semaines, nous étions ensemble à Orléans,
pour
la représentation de la Jeanne d’Arc de Claudel et Honegger. Entre-te
191
re ailleurs, précisément, qu’il ne soit pas perdu
pour
tous, c’est ce qui rend sa perte insupportable à qui croyait le possé
192
t y est laid, désaccordé, géométrique, douloureux
pour
la vue et pour l’ouïe, faussement riche et trop éclairé par ce néon r
193
ésaccordé, géométrique, douloureux pour la vue et
pour
l’ouïe, faussement riche et trop éclairé par ce néon rouge ou bleuâtr
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t je pense à un bonheur promis, ce revoir qui est
pour
demain. Et voici que soudain, un « à venir » m’est rendu, un rythme h
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venir » m’est rendu, un rythme heureux du temps,
pour
vingt-quatre heures, une plénitude de l’attente. D’ici là, plus rien
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dait d’un avenir assez lointain et assez glorieux
pour
disqualifier nos soucis, tout serait à chaque instant libre et allègr
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tite attente. Il faut juger notre vie par sa Fin,
pour
mesurer l’importance relative des événements qui nous font les gros y
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emps retrouvé, dans l’instant d’un espoir qui fut
pour
moi la parabole salutaire ! Substance présente des choses espérées !
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axime du Taciturne : « Pas n’est besoin d’espérer
pour
entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Or cette espèce est ra
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besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir
pour
persévérer. » Or cette espèce est rare en Suisse, comme dans tous les
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iner à la fois le sublime et le pire. « Trop beau
pour
être vrai », c’était un de nos proverbes. Et lorsqu’on nous avertissa
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européen, nous répondions : « C’est trop affreux
pour
être vrai. » À certain document que je ne puis nommer, d’une atterran
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éguisé qu’un grenadier tombé du ciel en parachute
pour
jouer l’ange protecteur. À l’origine de notre aveuglement, il y a not
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temps de sa patience, nous aurions eu « des yeux
pour
voir », et pour connaître les démons. Voici venu le temps de la colèr
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ience, nous aurions eu « des yeux pour voir », et
pour
connaître les démons. Voici venu le temps de la colère, le temps des
206
i pendant la bataille de France. Est-il trop tard
pour
répéter ces vérités élémentaires, que le sérieux des gouvernants, des
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ué. Le dossier de ces avertissements est écrasant
pour
la conscience européenne : vous y trouverez les plus grands noms de l
208
n Vinet ou un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris
pour
les idoles bourgeoises, et leur vision précise du châtiment qui s’aba
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e parlante : « Tout s’arrangera. » Or aujourd’hui
pour
« sauver » nos vies mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la plu
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x nécessités impérieuses de la défense nationale.
Pour
avoir refusé les sacrifices qu’eût entraînés un règlement plus juste
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juste des relations sociales et internationales,
pour
avoir refusé obstinément tout ce qui lésait si peu que ce soit notre
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acceptons des mesures qui, hier encore, passaient
pour
folles, démagogiques, impensables et impraticables aux yeux des « réa
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et soutenant des chefs brutaux qui les bernaient
pour
mieux les détrousser au bout du compte. Mea culpa des gens de gauche,
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ans leurs écrits, mais qui se tinrent apparemment
pour
satisfaits de leur succès de librairie : mea culpa. Mais quelles faut
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— quelle que soit l’issue de la guerre : obtenir
pour
l’Europe un statut sursitaire, une espèce de concordat qui nous laiss
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ose à peine le dire, une épreuve dérisoire, bonne
pour
des spectateurs… Pourtant, si nous en triomphons, elle nous donnera l
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les conclusions9. Mais nous ne sommes pas neutres
pour
rien, pour le confort. Nous ne sommes pas neutres comme on est rentie
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ions9. Mais nous ne sommes pas neutres pour rien,
pour
le confort. Nous ne sommes pas neutres comme on est rentier. Nous som
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x de deux chars d’assaut. On trouvera de l’argent
pour
40 chars, mais si je demande qu’on double un budget culturel, on me r
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couvrent qu’ils sont prêts à travailler ensemble,
pour
défendre la Suisse et pour la rénover. Ils ne croient plus aux plans,
221
à travailler ensemble, pour défendre la Suisse et
pour
la rénover. Ils ne croient plus aux plans, aux promesses faciles. Ils
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archent vite. Des hommes auxquels on fasse crédit
pour
résoudre au fur et à mesure les problèmes qui vont se poser. Des homm
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eur seule réunion, qu’ils sont assez indépendants
pour
mériter une confiance nouvelle. Il est temps que ces aspirations se r
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ne volonté commune. Nous nous sommes donc groupés
pour
travailler. Venus de tous les points de l’horizon politique, fidèles
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jeunes qui veulent être guidés viennent avec nous
pour
travailler. Nous n’avons qu’un seul but : maintenir la Suisse, dans l
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eul but : maintenir la Suisse, dans le présent et
pour
l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un grand effort commun. Mais il
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ont cessé de dénoncer les hitlériens, mais c’est
pour
dénoncer les antihitlériens, qui se trouvent d’ailleurs être les même
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es mais aimant les complexités concrètes, choisis
pour
leur sens fédéraliste, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si
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pensée. (Comparez avec certaines offres de paix «
pour
vingt-cinq ans » que faisait naguère à ses voisins un homme dont Anas
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dont Anastasie m’a fait oublier le nom.) De même
pour
la neutralité « perpétuelle » : cela signifie simplement que nous ref
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ns. Or prévoir, c’est aussi se préparer, peser le
pour
et le contre, discuter… On connaît la devise humoristique du Méridion
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lement. Et c’est enfin céder sur un point décisif
pour
notre indépendance future, étant donnée la nature des guerres moderne
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fort paysan se mariaient à l’ombre des installant
pour
quelques heures le confort moderne et le confort auvents immenses, et
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r sa pâture, mais c’est encore, et c’est surtout,
pour
moi, la meilleure expression de l’esprit suisse allemand. Courez dema
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ies, il nous permet de nous unir mieux que jamais
pour
la défense et la rénovation de l’héritage que Dieu nous a confié. Nos
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mots : liberté, solidarité. Deux mots qui furent
pour
nos ancêtres autre chose que des mots flatteurs : des raisons de vivr
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bles. C’est l’esprit de sacrifice de quelques-uns
pour
tous qui a sauvé la Suisse à Saint-Jacques sur la Birse, malgré l’ané
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leur résistance ; et après une tentative manquée
pour
imposer à la Suisse un statut contraire à ses traditions, il déclara
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spérance. Un tel passé doit nous donner confiance
pour
le présent. Il nous montre que de tout temps, la Suisse a été menacée
240
n pouvoir. Notre force est dans notre union. Or,
pour
s’unir, il faut d’abord un but commun. Il faut ensuite sacrifier à ce
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fices, nous devons commencer par les faire chacun
pour
notre compte, c’est-à-dire, sans attendre que le voisin se décide, ma
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décide, mais au contraire en prenant les devants
pour
le forcer à se décider. Donnons au monde un grand exemple de solidari
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atériels tout d’abord : nous avons consenti déjà,
pour
notre défense militaire, des mesures qui, en d’autres temps, eussent
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des mesures qui, en d’autres temps, eussent passé
pour
révolutionnaires : la caisse de compensation par exemple. Ce que la g
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non seulement un scandale humain, mais une menace
pour
notre indépendance, une proie facile pour certaines propagandes. À l’
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menace pour notre indépendance, une proie facile
pour
certaines propagandes. À l’inverse, chaque occasion de travail créée
247
rifices de cette nature sont peut-être plus durs,
pour
beaucoup, que les restrictions matérielles, ou le fait de payer des i
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a plus émue, ce premier jour d’une année décisive
pour
notre Confédération. ao. Rougemont Denis de, « L’heure de la Suiss
249
Un fondateur de la Ligue du Gothard part
pour
quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août
250
t composé de personnes d’expérience qui seront là
pour
nous conseiller. Aujourd’hui, la « Ligue du Gothard » est entrée dans
251
tretien] Un fondateur de la Ligue du Gothard part
pour
quatre mois aux États-Unis », Curieux, Neuchâtel, 23 août 1940, p. 1.
252
onies suisses du Nouveau Monde. Il part également
pour
assister aux représentations de Nicolas de Flue , l’œuvre qu’il écri
253
tions de Nicolas de Flue , l’œuvre qu’il écrivit
pour
les journées neuchâteloises de l’Exposition nationale de Zurich et qu
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oratorio, c’est-à-dire dans sa partition réduite
pour
un récitant, à l’Exposition de New York. Ce voyage, on le voit, est s
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réconciliation des syndicats et des corporations,
pour
préparer par canton une organisation professionnelle qui est la premi
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nt rien entendre. Mais le peuple répond. Tant pis
pour
les politiciens. as. Rougemont Denis de, « La Ligue du Gothard : r