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is il y a sans doute autre chose à tirer de nos «
privilèges
», si nous voulons les préserver. Neutralité et beautés naturelles on
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it d’un point de vue purement sentimental — comme
privilèges
de droit divin du peuple suisse — soit d’un point de vue purement uti
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notre géographie. Ensuite, si nous bénéficions de
privilèges
considérables, il s’agirait de nous en rendre dignes, avant même que
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ue de les défendre. Le seul moyen de conserver un
privilège
, après tout, c’est de le mériter. Et de prouver en fait que l’on est
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devenues ces libertés illustres et antiques, ces
privilèges
démocratiques qu’on nous envie ? Avons-nous bien le droit de nous en
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es subsistent ? La liberté n’est pas seulement un
privilège
que l’on « hérite ». C’est une conquête perpétuelle. Elle est sans do
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Mais rien ne se déprécie plus rapidement que les
privilèges
politiques, si le peuple qui en jouit ne sait pas les mériter par ses
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contrepartie, et qui représenterait, en somme, un
privilège
de droit divin. Nous savons que la neutralité est une conception mena
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on, la neutralité de la Suisse ne saurait être un
privilège
, c’est une charge ! Et ce serait bien mal la défendre que de la défen
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i l’on veut y voir simplement une garantie de nos
privilèges
. Mais elle devient notre meilleure sûreté dès qu’on la considère comm
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: le seul moyen réel et réaliste de conserver nos
privilèges
, c’est de les considérer dorénavant comme des charges, dont nous somm
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la noblesse représentait une charge autant qu’un
privilège
, et même le privilège était subordonné à la charge ; il n’avait d’aut
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ait une charge autant qu’un privilège, et même le
privilège
était subordonné à la charge ; il n’avait d’autre but que d’en facili
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sse oblige. Disons-nous pareillement que tous nos
privilèges
, même naturels, n’ont d’autre sens et d’autre raison d’être que de no
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mais bien la Suisse qui sait reconnaître dans ces
privilèges
les signes d’une mission dont elle est responsable. Une seule idée… M
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ns de droite, qui croyaient pouvoir conserver des
privilèges
hérités, tout en admirant et soutenant des chefs brutaux qui les bern