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is que ce point de vue est sans doute typiquement
protestant
(bien que valable pour un catholique). Ceci expliquerait peut-être, d
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ourquoi « il n’est pas question d’une littérature
protestante
». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant
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on d’une littérature protestante ». En effet : le
protestant
ne considère pas que son service en tant qu’artiste puisse être diffé
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: nous avons nous aussi une pénible « littérature
protestante
» d’édification.) Elles sont encore une action de grâce, comme le Mag
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le Magnificat de Bach. Pour préciser : un artiste
protestant
(Rembrandt, Du Bartas, Selma Lagerlöf, Ramuz) ne cherche pas à persua
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e la notice suivante : « Et voici la réponse d’un
protestant
. Par sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence
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mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un
protestant
égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
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ntre zéro et l’infini, et dont tant d’auteurs non
protestants
ou incroyants nous font une gloire peut-être intempestive ? Le problè
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ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes
protestants
, beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de démontrer l’import
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réformée. Car il se trouve que nous passons, nous
protestants
, tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
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point que je dirais volontiers que la définition
protestante
de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
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papes que chez les princes. Et partout, les chefs
protestants
quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
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illeures forces créatrices. Mais dès que le parti
protestant
relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
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vec ses libres dominions, — partout l’on voit les
protestants
revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
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que la cause profonde de la tendance fédéraliste
protestante
jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
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t que la doctrine réformée prédispose les peuples
protestants
à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
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arates que possible : d’abord les cinq monarchies
protestantes
du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
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ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique
protestante
. Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de même que le c
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ement été formé par une éducation et une ambiance
protestante
. Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on re
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nce protestante. Il y a trop de ces gloires dites
protestantes
qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalisme huguenot, d
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te la virulence du terme, redevenir de véritables
protestants
. Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
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redevenir de véritables protestants. Un véritable
protestant
, les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
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ût sans doute recouru à l’inspiration liturgique.
Protestant
, je songeai tout de suite au style lyrique monumental des prophètes e
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x égale avec les grands, les catholiques avec les
protestants
; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier