1 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
1 is que ce point de vue est sans doute typiquement protestant (bien que valable pour un catholique). Ceci expliquerait peut-être, d
2 ourquoi « il n’est pas question d’une littérature protestante  ». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant
3 on d’une littérature protestante ». En effet : le protestant ne considère pas que son service en tant qu’artiste puisse être diffé
4 : nous avons nous aussi une pénible « littérature protestante  » d’édification.) Elles sont encore une action de grâce, comme le Mag
5 le Magnificat de Bach. Pour préciser : un artiste protestant (Rembrandt, Du Bartas, Selma Lagerlöf, Ramuz) ne cherche pas à persua
6 e la notice suivante : « Et voici la réponse d’un protestant . Par sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence
2 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
7 mme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un protestant égale une personnalité. Que peut bien signifier cette contradiction a
8 ntre zéro et l’infini, et dont tant d’auteurs non protestants ou incroyants nous font une gloire peut-être intempestive ? Le problè
9 ev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants , beaucoup d’agnostiques aussi, se sont efforcés de démontrer l’import
10 réformée. Car il se trouve que nous passons, nous protestants , tantôt pour les fermes soutiens de la personnalité, tantôt pour de d
11 point que je dirais volontiers que la définition protestante de la personne, c’est la vocation. La persona romaine, c’était le rôl
12 papes que chez les princes. Et partout, les chefs protestants quand ils le purent, proposèrent au contraire des plans d’allure et d
13 illeures forces créatrices. Mais dès que le parti protestant relève la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une politique to
14 vec ses libres dominions, — partout l’on voit les protestants revendiquer et appliquer un système politique souple et vivant, respe
15 que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’est bien le mê
16 t que la doctrine réformée prédispose les peuples protestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’homme ne vaut
17 arates que possible : d’abord les cinq monarchies protestantes du Nord : Scandinavie, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie
18 ibrement solidaires, telles qu’en forme l’éthique protestante . Seulement, il faut que cette force reste pure ! Car de même que le c
19 ement été formé par une éducation et une ambiance protestante . Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on re
20 nce protestante. Il y a trop de ces gloires dites protestantes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de nationalisme huguenot, d
21 te la virulence du terme, redevenir de véritables protestants . Un véritable protestant, les faits le prouvent, sera toujours l’adve
22 redevenir de véritables protestants. Un véritable protestant , les faits le prouvent, sera toujours l’adversaire le plus efficace d
3 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
23 ût sans doute recouru à l’inspiration liturgique. Protestant , je songeai tout de suite au style lyrique monumental des prophètes e
4 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
24 x égale avec les grands, les catholiques avec les protestants  ; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suisses alémaniques. Nier