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èges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
sacrifices
propitiatoires, le tam-tam des tambours lugubres, d’hallucinants sabb
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es de la défense nationale. Pour avoir refusé les
sacrifices
qu’eût entraînés un règlement plus juste des relations sociales et in
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nations, nous voici contraints brutalement à des
sacrifices
mille fois pires, inévitables et stériles. Le plus étrange est que ce
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vitables et stériles. Le plus étrange est que ces
sacrifices
se révèlent parfaitement « possibles ». Dès qu’il s’agit de sauver no
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liberté menacée, conquise au prix des plus grands
sacrifices
, toujours sauvée, envers et contre tout, grâce à un sens communautair
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cavaliers réputés invincibles. C’est l’esprit de
sacrifice
de quelques-uns pour tous qui a sauvé la Suisse à Saint-Jacques sur l
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as sans l’autre, l’une rend l’autre possible. Les
sacrifices
, nous devons commencer par les faire chacun pour notre compte, c’est-
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idarité pratique : voilà notre meilleure défense.
Sacrifices
matériels tout d’abord : nous avons consenti déjà, pour notre défense
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a de la liberté future des travailleurs. Mais les
sacrifices
matériels ne suffisent pas. Comprenons qu’il est des sacrifices intel
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ériels ne suffisent pas. Comprenons qu’il est des
sacrifices
intellectuels non moins indispensables. Quand il y va de tout, oublio
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ui nous sommes de Suisse, l’un comme l’autre. Les
sacrifices
de cette nature sont peut-être plus durs, pour beaucoup, que les rest