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nnemis. Ce n’est pas une armée motorisée qui nous
sauvera
de l’attaque de nos voisins, même si nous ruinons le pays pour la per
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le pays pour la perfectionner au maximum. Ce qui
sauvera
la Suisse, c’est la conscience de son destin européen. C’est notre ef
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non point pour des raisons politiques, mais pour
sauver
l’Église véritable, car, écrit-il, « si personne n’allait au-devant p
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il ne faut pas songer au talent des acteurs pour
sauver
un texte si besoin est… Et pourquoi donc ? La scène de Zurich est imm
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de garder son trésor, d’affirmer sa santé, et de
sauver
son avenir. Si nous trahissons cette mission, si nous n’en prenons pa
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es. Cette Diète de Stans où le message de Nicolas
sauve
la paix à la onzième heure, ce n’est plus un souvenir de manuel, c’es
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de garder son trésor, d’affirmer sa santé, et de
sauver
son avenir. Tel est le sens de notre indépendance, et telle est la mi
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découvrir le sens positif de ces termes, pour les
sauver
de la banalité scolaire, officielle ou journalistique, et pour en dég
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pour le « combat final » où Dieu seul pourra nous
sauver
, lorsque le Malin en personne nous accusera, au Jugement dernier. Voi
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der —, il est des « résistants » qui n’ont rien à
sauver
, et qui ne s’en montrent que plus « durs ». Cet excité croit-il vraim
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nte : « Tout s’arrangera. » Or aujourd’hui pour «
sauver
» nos vies mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la plus tragi-c
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t parfaitement « possibles ». Dès qu’il s’agit de
sauver
notre peau, dès qu’il s’agit de défense nationale, nous acceptons des
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sait même plus qui a été tué. Un peuple en guerre
sauve
son moral en se dopant, en forçant l’illusion ; un peuple neutre, en
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ceux-là seuls sauront alors ce qui mérite d’être
sauvé
ou recréé. Non pas le droit et la justice dont se réclamaient nos égo
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uise au prix des plus grands sacrifices, toujours
sauvée
, envers et contre tout, grâce à un sens communautaire qui doit rester
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prit de sacrifice de quelques-uns pour tous qui a
sauvé
la Suisse à Saint-Jacques sur la Birse, malgré l’anéantissement total
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encore, la résistance « aveugle » de quelques-uns
sauva
la Suisse ; l’envahisseur reconnut que les habitants du Nidwald avaie
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ui est la première mesure à prendre, si l’on veut
sauver
le pays. Oui, certes, plusieurs d’entre nous sont « marqués », mais q