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’était donc le terrain qu’on avait à défendre, le
territoire
, symbole unique, symbole « sacré » de la nation. Or voici que depuis
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ais c’est d’abord la propagande. Ce n’est plus le
territoire
qu’on cherche à envahir, mais c’est en premier lieu la conscience nat
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ues et touchées, nos Alpes, la petitesse de notre
territoire
, et nos difficultés économiques, ils n’aperçoivent nullement l’indica
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ondition qu’on lui donne en échange quelque autre
territoire
ou colonie. Aujourd’hui, c’est le voleur lui-même qui « rapporte cont
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rai-je, fortifier nos frontières ? L’intégrité du
territoire
serait-elle plus importante de nos jours que l’intégrité de la consci
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pendance, et non pas seulement sa matérialité (le
territoire
). Le vrai patriote suisse ne dit pas : « Plutôt renoncer à ma liberté