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notre Confédération, c’est de garder libres pour
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, les cols du centre de l’Europe ; mission pratique et symbolique. Au
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lié, le paradoxe vivant et vivifiant de l’un pour
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, tous pour un ! Ainsi, dès l’origine, la Suisse s’affirme-t-elle comm
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e paradoxe vivant et vivifiant de l’un pour tous,
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pour un ! Ainsi, dès l’origine, la Suisse s’affirme-t-elle comme la g
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r les nations, gardienne de la doctrine commune à
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les peuples, elle n’a pas d’autre rôle ni d’autre vocation. Elle n’es
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qu’ils se voient contraints par le sort de vivre
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ensemble dans les villes. Il me semblait aussi que le langage des écr
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ture et christianisme » (20 novembre 1938)j k
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les problèmes se posent différemment pour un croyant et pour un incro
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u cordonnier, ou magistrat. Les « œuvres » — dans
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les sens de ce terme — ne sauraient être pour lui que l’expression de
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ce genre ? Ce ne sera jamais, hélas, qu’une fois
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les cent ans ! m. Rougemont Denis de, « Quel est le rôle de l’univ
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Ils se mettent à compter leurs forces, à recenser
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leurs appuis. Et c’est sans doute à ce désir de certitude renouvelée,
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devoirs sacrés, dans la cité on parle de droits.
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les membres de la tribu devaient agir de la même manière minutieuseme
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e toute l’Histoire, la seule nouveauté absolue de
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les temps : l’incarnation de Dieu dans l’homme fondant une société ab
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is dès que le parti protestant relève la tête, en
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pays, nous le voyons adopter une politique toute différente. Il ne to
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nt facilitée, et même appelée, par l’absence dans
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ces pays d’élites civiques conscientes de leur mission. Dans un essai
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itaire lorsqu’il prétend centraliser radicalement
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les pouvoirs temporels et toute l’autorité spirituelle. Il se transfo
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e. Le fédéralisme, ce n’est pas seulement un pour
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— qui serait une devise fasciste — ce n’est pas seulement tous pour u
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rait une devise fasciste — ce n’est pas seulement
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pour un — qui serait individualiste —, c’est l’équilibre vivant des d
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’absolu divin, donc il n’y a plus aucune liberté.
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les abus de pouvoir deviennent possibles. Certes, l’on crée des ersat
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sur les ruines de l’individualisme, et cela dans
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les domaines, dans la culture non moins que dans la politique. Les co
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re devise confédérale : un seul peut être utile à
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. La traduction spectaculaire de cette donnée propose un nouveau parad
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ateur de la puissance allemande, et redresseur de
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les torts : le pur des purs. En présence des brutalités commises par
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Il ne s’appartient plus, il appartient au rêve de
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. Il n’a plus de qualités propres, de vices ou de vertus, comme vous e
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monde pourrait devenir le point de convergence de
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nos actes et de tous nos espoirs. Mais alors, c’est un objet de foi,
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r le point de convergence de tous nos actes et de
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nos espoirs. Mais alors, c’est un objet de foi, car il échappe aux pr
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ie créée, la plénitude universelle : Dieu tout en
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. Au regard d’une telle foi, toute autre « fin » paraît trop courte. V
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son caractère intemporel de vos derniers livres,
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liés à l’actualité. Je songe au Journal d’un intellectuel en chômage,
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magne qui fut accueilli avec une telle faveur par
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ceux qui pensent librement. Toutes les questions sont indiscrètes, ré
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rés. N’est-ce pas d’ailleurs le thème constant de
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les romanciers ? Ainsi, selon vous, il n’est pas de synthèse possible
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avoir accordé les congés nécessaires : ils auront
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conscience, lors de l’exécution, de servir encore le pays. w. Roug
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nnes. Et pourquoi ne l’ont-ils pas su ? Parce que
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ils s’imaginaient — ou croyaient devoir s’imaginer ! — que le bonheur
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ain où nous pourrons chanter ce final entonné par
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les chœurs du drame : Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui, tous
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rame : Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui,
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en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix que notre Dieu nous
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Dans la paix que notre Dieu nous envoie Oui,
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, encor, jubilez et riez ! Battez des mains, peuple, pour Nicolas,
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las, Unissez-vous à l’éclat des fanfares Vous
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, au loin, et quiconque entendra : Louez la paix, mémorable victoire
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le souci de l’hygiène, et celui de l’épargne dans
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les domaines, tuaient en nous le sens métaphysique… ⁂ Sobre dans la p
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dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un peu
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les métiers », ce n’est pas un éloge, il s’en faut, c’est plutôt une
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ise exactement notre maxime confédérale : un pour
tous
, mais aussi tous pour un. Nous sommes ici, mobilisés, parce que les p
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tre maxime confédérale : un pour tous, mais aussi
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pour un. Nous sommes ici, mobilisés, parce que les peuples autour de
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faut commencer. Et j’en profite pour dire, ici, à
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ceux qui veulent faire quelque chose — et ils sont plus nombreux que
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uer par les sceptiques et les faux réalistes, par
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ceux qui ne savent prendre au sérieux que les petites tâches immédiat
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e vital, lequel espace englobe, comme par hasard,
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les pays voisins qui sont trop petits pour se défendre seuls. Au nom
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t : Noblesse oblige. Disons-nous pareillement que
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nos privilèges, même naturels, n’ont d’autre sens et d’autre raison d
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cation de la Suisse et ses conséquences pour nous
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. af. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous devons défendre III
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par sa foi. Maintenant donc, il s’agit pour nous
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de reconnaître la vocation suisse, d’en revêtir la charge, d’en être
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ersels que sera notre jugement au dernier jour de
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les temps. Karl Barth nous le disait l’autre jour à Tavannes : comme
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rétiens, nous n’avons à redouter que le Prince de
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les démons, et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de temps à
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ours, car leur folie devient évidente aux yeux de
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. » Plt D. de Rougemont 6. Bien entendu, si je suis vivant après cet
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urprendre. » C’est qu’il ne croit plus à la paix.
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les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai que la guerre n’est p
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un danger, une révélation totale de l’humain dans
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ses risques matériels et spirituels, impossibles ailleurs de nos jour
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lleurs, précisément, qu’il ne soit pas perdu pour
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, c’est ce qui rend sa perte insupportable à qui croyait le posséder.
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» Or cette espèce est rare en Suisse, comme dans
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les petits pays où l’ère bourgeoise, ère du « confort moderne » et de
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s. Et cela non pas seulement en Suisse, mais dans
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les pays de l’Europe ; non seulement sur le plan social, mais sur le
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avant qu’elles montrent leurs effets aux yeux de
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. Mea culpa des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu
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ous sommes donc groupés pour travailler. Venus de
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les points de l’horizon politique, fidèles à nos amitiés, mais décidé
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es, le Gothard est le grand symbole autour duquel
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les Confédérés peuvent s’unir dans leurs diversités. Que tous ceux qu
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fédérés peuvent s’unir dans leurs diversités. Que
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ceux qui sont las des querelles partisanes, que tous ceux qui viennen
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s ceux qui sont las des querelles partisanes, que
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ceux qui viennent d’être démobilisés et qui sont prêts à faire du neu
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émobilisés et qui sont prêts à faire du neuf, que
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les aînés qui voient clair, que tous les jeunes qui veulent être guid
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du neuf, que tous les aînés qui voient clair, que
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les jeunes qui veulent être guidés viennent avec nous pour travailler
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ertissement, le propos, en ces termes : “Ils sont
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nés d’un même souci de la personne et de son rôle dans la communauté
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a personne et de son rôle dans la communauté ; et
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ils s’adressent à des Suisses. Par une série de cercles concentriques
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du Suisse allemand… Oh, bien sûr, ils ne sont pas
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des Gottfried Keller ou des Henri le Vert. Tous les Français non plus
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s tous des Gottfried Keller ou des Henri le Vert.
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les Français non plus ne sont pas des Pascal, tous les Allemands ne s
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ous les Français non plus ne sont pas des Pascal,
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les Allemands ne sont pas des Goethe — loin de là… Et cependant, celu
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spèces de gens grouillent dans cet étroit espace,
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différents par leurs mœurs et coutumes, par leurs costumes et leurs a
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r c’est la patrie. Qu’il est donc réjouissant que
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les Suisses ne soient pas sortis du même moule, qu’il y ait des Zuric
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C’est l’esprit de sacrifice de quelques-uns pour
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qui a sauvé la Suisse à Saint-Jacques sur la Birse, malgré l’anéantis
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nde, travailleraient au contraire à notre perte à
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. Ces remarques sont simples et utilisables. Elles ne sont pas origina
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es équipes cantonales formées de représentants de
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les groupements qui ne sont pas des partis. Nous attachons, vous le v