1
mples oligarchies de financiers et de démagogues.
Tout
ce qui s’est fait de réel et de valable en Occident fut l’œuvre de ce
2
er notre mission. Elle tend à nier l’existence de
tout
ce qui ne serait pas une grande nation monolithique, fondée sur l’uni
3
grande nation monolithique, fondée sur l’unité —
toute
théorique d’ailleurs — de la race, de la langue et de la force milita
4
ne hongroise était une grande liberté lumineuse ;
tout
m’accueillait, êtres et paysages, dans une vaste hospitalité qui étai
5
eine nature », un peu au-dessus de la plaine, pas
tout
à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’apr
6
cerisier sauvage, derrière la maison, un peintre
tout
en blanc arrive par les vignes, ah ! qu’il fait beau temps, l’horizon
7
ps, l’horizon est aussi lointain qu’on l’imagine,
tout
a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance
8
d’œuvre indifférenciée (service civil) ; privé de
toute
autorité politique, celle-ci appartenant au gouvernement proprement d
9
ction, tant publique que secrète, qui mobilise le
tout
de l’homme, et qui seule est transformatrice. Mais ce n’est pas sur c
10
1938, la guerre n’a pas éclaté, et l’Allemagne a
tout
obtenu. Les partisans de la résistance à tout prix en déduiront que l
11
e a tout obtenu. Les partisans de la résistance à
tout
prix en déduiront que l’on a eu tort d’aller à Munich. Mais on peut l
12
al et l’ Amour . Et peut-être ainsi mon travail,
tout
au moins par sa quantité, sera-t-il un peu moins indigne du grand hon
13
e son public. Or vous n’ignorez pas que mon souci
tout
helvétique de dire le vrai, fût-il désobligeant, m’amenait à reconnaî
14
dans le même temps l’instruction publique mettait
tout
homme en état de lire des livres, sinon de les comprendre. D’où sont
15
’ailleurs les plus contradictoires en apparences.
Tout
mon effort se portait donc à distinguer, et dans la mesure de mes moy
16
lui qu’il cherche et qu’il espère rejoindre avant
tout
autre. Et c’est pourquoi j’ose voir dans votre décision le signe d’un
17
s. Vous avez fait justice de cette calomnie, avec
tout
l’éclat désirable. Et ce n’est pas le moindre titre que vous ayez à m
18
igne d’une vocation d’écrivain suisse. Il faut de
tout
pour faire une Suisse, surtout dans le plan de la culture. Il faut d’
19
soirée comme celle-ci, c’est assez — sans compter
tout
le reste — pour que je vous en exprime ici ma plus profonde reconnais
20
ers sont bons ou mauvais. Un roman, de même. Mais
tout
ce que fait un chrétien, il le dédie à la gloire de Dieu, et c’est là
21
ien, il le dédie à la gloire de Dieu, et c’est là
toute
la différence. Dira-t-on qu’elle n’est guère visible ? En effet, elle
22
i l’auteur l’a fait dans un esprit de service. Or
tout
service qui n’est pas le service du Dieu vivant se trouve devenir une
23
: le seul problème est de « purifier la source ».
Tout
le reste est apologétique, c’est-à-dire mauvaise littérature. Aux yeu
24
r un seul instant. Nous attendons de l’Université
tout
autre chose. Je puis le dire à sa louange : ce que j’ai reçu d’elle,
25
erres après la pluie, et l’odeur du lac immobile…
Tout
cela peut se résumer d’un mot. C’est le romantisme éternel. C’est tou
26
umer d’un mot. C’est le romantisme éternel. C’est
tout
ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du monde de condamner,
27
me éternel. C’est tout ce que l’on aura plus tard
toutes
les raisons du monde de condamner, mais sans quoi notre vie demeurera
28
ait privée de sa plus émouvante saveur. Je sais :
toutes
les générations ont cru qu’elles étaient la dernière à cultiver le ro
29
à nos yeux, que des sortes de figurants, ignorant
tout
du sens réel de notre drame. Ils nous voyaient passer, cheveux au ven
30
es. Nous dansions autour d’une flamme invisible à
tout
autre qu’à nous, et dont nous n’étions même pas toujours sûrs qu’elle
31
e donne à penser qu’il n’y avait pas en jeu, dans
tout
cela, rien qu’une innocente fantaisie. Il y avait peut-être autre cho
32
vous ait paru curieuse, ou peut-être grave, ou en
tout
cas digne de réflexion, car c’est à elle précisément que je me propos
33
nace est sérieuse, les événements de septembre et
toute
la suite l’ont fait voir aux plus optimistes. En Russie, en Allemagne
34
nce concrète d’une définition de la personne pour
toute
action dans la cité. Ces discussions, souvent encombrées de jargon ph
35
ence des hommes d’État démocratiques. Ce fait, et
toutes
les équivoques que risquent d’entraîner de telles notions, me paraiss
36
énisme. L’individu, c’est l’homme de la tribu qui
tout
d’un coup se met à réfléchir pour son compte, et qui, de ce fait même
37
nière minutieusement prescrite par les usages, et
toute
contravention entraînait l’exécration ou la mort. Dans la cité, bien
38
n point d’honneur à faire mieux que le voisin, ou
tout
au moins à faire autrement que lui. On se veut autonome et conscient.
39
d’un tel système, c’est qu’il stérilise peu à peu
toutes
les initiatives vivantes, et qu’il finit par s’effondrer sous le poid
40
t le « rôle » que joue le citoyen. Dans l’Empire,
tout
homme n’est pas une persona, il s’en faut. Les esclaves, par exemple,
41
namique. Et ce fait, c’est l’événement central de
toute
l’Histoire, la seule nouveauté absolue de tous les temps : l’incarnat
42
ent chrétien. Alors que l’État romain lui déniait
toute
activité libre et spontanée, l’Église lui rend sa dignité humaine d’i
43
un petit saut de quelques siècles, pour retomber
tout
à la fois dans l’époque de la Réformation et dans le sujet précis qui
44
structure unitaire, certaines formes liturgiques,
tout
cela fait partie intégrante de la chrétienté médiévale. Or, cette col
45
able de l’Église et de l’Empire temporel, recréa,
tout
au long du Moyen Âge, une sorte de communauté sacrée, de société sacr
46
race, peuple, parti, corporation, famille ou sous
tout
autre forme générale et collective. » C’est-à-dire que la collusion d
47
roit de discuter, c’est-à-dire le libre examen de
toutes
choses. Il est assoiffé de gloire et de richesse, de sa propre gloire
48
ndividu de la Renaissance se livre à une activité
toute
nouvelle : l’expérimentation scientifique libre. Tout cela relève d’u
49
nouvelle : l’expérimentation scientifique libre.
Tout
cela relève d’une seule et même volonté : celle de profaner le sacré
50
de l’individu ou de la collectivité, et cependant
toutes
les réalités que désignent ces termes sont présentes, et sont en conf
51
n’allait au-devant pour rembarrer ces deux vices,
toute
la pureté de la foi serait confuse. » L’Église primitive était une co
52
n’y aura pas de pape pour unifier temporellement
toutes
ces cellules vivantes, autonomes et solidaires. Elles ont leur vérita
53
rsités, multiplicité des vocations personnelles :
tout
cela, Calvin l’a voulu dans un plan strictement ecclésiastique, c’est
54
mal que ce type de relations influençât peu à peu
toutes
les autres relations humaines, et en particulier les relations politi
55
ines, et en particulier les relations politiques.
Toute
l’histoire de l’Europe serait à refaire à partir de cette constatatio
56
i, une loi, un roi. Et l’on célébrera « la France
toute
catholique sous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la France
57
n tous pays, nous le voyons adopter une politique
toute
différente. Il ne tombe jamais dans le piège d’opposer à l’absolutism
58
n par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
tout
, plus que l’État lui-même, dans certains cas, par le fait de sa vocat
59
ement cette doctrine peut-il comprendre mieux que
tout
autre le paradoxe politique du fédéralisme : la liberté de chacun dan
60
ite au bon endroit, ou mal faite, ou pas faite du
tout
. Il en résultait, dans le peuple, le sentiment que l’État et l’Église
61
le sentiment que l’État et l’Église formaient un
tout
et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser l’un, c’était donc
62
les chefs était une religion de guerre, possédant
toute
la virulence des corps chimiques à l’état naissant. D’autre part, l’i
63
, elles offrent ceci de commun qu’elles souffrent
toutes
les deux d’un manque évident et permanent d’individualités marquantes
64
foi vivante, il laisse derrière lui une empreinte
tout
à fait différente : une espèce d’individualisme. Nous aurons l’occasi
65
ndividualisme. Nous aurons l’occasion d’y revenir
tout
à l’heure. Car en effet, une opposition aussi radicale et aussi exact
66
liser radicalement tous les pouvoirs temporels et
toute
l’autorité spirituelle. Il se transforme alors en une religion politi
67
les buts purement terrestres ne divergent plus du
tout
des buts de la politique, et même se confondent avec eux. Alors il n’
68
nd beaucoup de Suisses sont incroyants, cela mène
tout
simplement, dans la pratique, à l’utilisation de l’Église pour des fi
69
des deux termes. Ceux qui disent : « Centralisons
tout
», et ceux qui disent : « chacun pour soi », prouvent ainsi les uns e
70
personne : l’homme qui sait ce qu’il doit engager
tout
en gardant sa liberté, l’homme autonome, mais aussi solidaire. Ceci n
71
celui de la liberté ou de l’autonomie, et l’on a
tout
réduit à l’autre pôle : celui de l’engagement social. L’homme étant t
72
ble civilisation. Qu’allons-nous opposer à cela ?
Tout
simplement, la force préventive, inattaquable tant qu’elle reste pure
73
soi, sans vocation, ce n’est rien de plus, après
tout
, qu’un individu aux caractères accusés. Ainsi l’on glisse du calvinis
74
e. Un dernier exemple vous fera sentir, je crois,
toute
l’importance pratique de cette distinction entre personne et personna
75
? Simplement, mais aussi rigoureusement, et dans
toute
la virulence du terme, redevenir de véritables protestants. Un vérita
76
tant d’autres, mais bien qu’elle doit marquer en
toute
clarté certaines limites, et, d’autre part, qu’elle ne doit pas hésit
77
certaines revendications conformes au Décalogue.
Tout
cela doit rester « occasionnel », mais dans le sens du hic et nunc ch
78
l’ennemi qui se dresse devant nous, c’est en nous
tout
d’abord que nous devons le vaincre, en nous, chez nous, par une espèc
79
e à trois personnages au jeu sacral et militaire.
Tout
récemment, le chef d’un des États voisins posait la première pierre d
80
de telles proportions anéantissent matériellement
toute
possibilité de drame ou de comédie psychologique. Les seuls protagoni
81
s consciemment selon ces directives. J’ai cherché
tout
d’abord un sujet qui fît intervenir des forces individuelles mais eng
82
olitaire a été grand, c’est parce qu’un jour il a
tout
sacrifié au salut de la communauté. Le paradoxe central d’une pièce s
83
hœurs, qui peuplent et animent de grands espaces,
tout
en concentrant l’attention sur un ou deux personnages dominants, les
84
iques. (C’est la solution eschylienne du problème
tout
à fait analogue qui se posait lors des Jeux olympiques.) Or, il se tr
85
ulaires trop lents et trop vastes, qui accaparent
toute
l’attention. Je suis donc parti du texte lui-même, du mouvement intér
86
cœur à la tâche : acteurs amateurs recrutés dans
toutes
les classes, du pêcheur d’Auvernier au docteur en droit ; fanfaristes
87
r du canton ! Certes, la guerre étant intervenue,
tout
s’est trouvé suspendu à la veille des représentations de Zurich. Il e
88
ameuse confiance, et une confiance disciplinée, à
toute
épreuve. Seule, la mystique nationaliste peut la lui donner. Cette vé
89
e tire pas sur un homme qui n’est rien et qui est
tout
. On ne tire pas sur un petit-bourgeois qui est le rêve de 60 millions
90
un roi, mais un fondateur de religion. Cependant,
tout
ne s’explique pas par le sentiment religieux dans l’hitlérisme. La po
91
s de l’Europe, le traité de Versailles, etc. Mais
tout
cela retrace le comment cela s’est fait. Il reste à trouver le pourqu
92
tive ». Les démocrates disent : « tyrannie ». Or,
tout
cela est démenti par les faits. Ce n’est pas pour défendre le capital
93
es, vos petites assemblées, vos chants traînants,
tout
cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais la vraie lutte
94
qu’un Allemand dise : « Si le Führer savait cela,
tout
changerait ! » C’est ainsi que le peuple parlait du Roi avant la révo
95
portance, que cela ne compte guère en pareil cas.
Tout
au plus pourrait-on dire que s’il était très intelligent, il n’aurait
96
nt, il n’aurait sans doute pas réussi à fanatiser
tout
un peuple. Une certaine forme de bêtise convaincue est seule capable
97
ui, comme je le disais, qui n’est rien et qui est
tout
. Un lieu de passage des forces de l’Histoire, le catalyseur de ces fo
98
tion extraordinaire dans sa simplicité. Mieux que
toutes
les diatribes, ce symbole juge le Troisième Reich. C’est un signe de
99
conduire un homme à un but défini, il faut avant
tout
se préoccuper de le prendre là où il est, et commencer là. Voilà le s
100
là où il est, et commencer là. Voilà le secret de
tout
secours… Pour aider réellement un homme, il faut que j’en sache davan
101
j’en sache davantage que lui, mais il faut avant
tout
que je sache ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira
102
e en effet que diriger ? C’est donner un sens. Or
tout
sens est défini par deux points : le point de départ et le point d’ar
103
e cet homme réel. La direction de conscience perd
toute
valeur et tout sens, donc cesse d’exister comme direction, dès que l’
104
. La direction de conscience perd toute valeur et
tout
sens, donc cesse d’exister comme direction, dès que l’on perd de vue
105
ue l’on perd de vue les fins qu’elle doit servir.
Tout
se ramène donc à cette question : pour quelles fins vivons-nous ? Car
106
siècle plusieurs « orthodoxies » se constituer,
toutes
destinées à surmonter l’anarchie individualiste. Elles se fondent sur
107
tion, et elles entendent expressément subordonner
toutes
les activités de l’homme à ces fins-là. Mais comme il s’agit de fins
108
tions, dès l’instant qu’elles prétendent régir le
tout
de l’homme. Elles ne peuvent plus compter que sur la force brutale po
109
llement universaliste, c’est-à-dire embrassant le
tout
de l’homme, ne déformerait plus les consciences, mais au contraire co
110
e universel, nouvel Adam indemne et pur, libre de
toute
partialité, donc sachant tout sans expérience, et qui, vainqueur du t
111
e et pur, libre de toute partialité, donc sachant
tout
sans expérience, et qui, vainqueur du temps, verrait d’un seul regard
112
, d’où nous venons, où nous allons… À son défaut,
tout
universalisme imaginé par nos cerveaux sera frappé du même vice que l
113
mnez : parti qui veut se faire aussi grand que le
tout
. Que ce soit le parti de la Raison, ou de la Liberté, ou de l’Humanit
114
d dans la prière et l’obéissance la Rédemption de
toute
vie créée, la plénitude universelle : Dieu tout en tous. Au regard d’
115
toute vie créée, la plénitude universelle : Dieu
tout
en tous. Au regard d’une telle foi, toute autre « fin » paraît trop c
116
e : Dieu tout en tous. Au regard d’une telle foi,
toute
autre « fin » paraît trop courte. Viser ailleurs qu’au soleil, c’est
117
s envahissent des placards. Une rangée de pipes —
toutes
espèces et toutes tailles — en disent long sur la méditation qui a co
118
placards. Une rangée de pipes — toutes espèces et
toutes
tailles — en disent long sur la méditation qui a conduit à maturité d
119
cette limitation oblige à creuser en profondeur.
Tout
ce qui est inutile devient ennuyeux et lourd, car il ne faut pas song
120
i vous préférez, trois plans superposés. Dès lors
tout
se clarifie. Immédiatement on sent que les effets à obtenir ne seront
121
C’est un lieu ordonné et aménagé avec goût comme
tout
ce qui touche à la maison de la rue Sébastien-Bottin. Une tonnelle ve
122
re à l’œil un opportun et gracieux point d’appui.
Tout
invite à un entretien parfait. Tout, jusqu’au Journal d’André Gide, u
123
oint d’appui. Tout invite à un entretien parfait.
Tout
, jusqu’au Journal d’André Gide, un fort volume de treize cents pages
124
telle faveur par tous ceux qui pensent librement.
Toutes
les questions sont indiscrètes, répond Denis de Rougemont avec ce dem
125
x-mêmes sont en désaccord, au point de renoncer à
toute
explication. Mais vous avez sans doute une hypothèse personnelle ? La
126
ce que nous en savons, il comportait des notions
tout
à fait comparables à celles des troubadours : refus de la consommatio
127
ertains troubadours étaient cathares, des travaux
tout
à fait récents, publiés en même temps que mon livre, l’ont établi ave
128
ntre eux. C’est sur des faits de cet ordre et sur
toute
une série d’analogies dans l’expression, que j’ai fondé mon raisonnem
129
seuil une fois franchi, elle se répand à travers
toute
la littérature qui ne fait que refaire éternellement, avec plus ou mo
130
t consacré d’« inconscient collectif » — dire que
tout
se passe comme si les sociétés réagissaient comme l’inconscient d’un
131
mantiques allemands, individualistes en dehors de
toute
sociologie, bien qu’ayant vécu un drame personnel, n’en ont pas moins
132
rs fatalement à une mise au pas faute de laquelle
toute
vie serait impossible. C’est ce qui se produit en Allemagne ou en Rus
133
s que c’est chez lui qu’il me reçoit, un chez-lui
tout
provisoire, puisqu’il loge présentement dans un clair studio qui lui
134
ême « Alléluia ! » parce qu’un homme a osé, quand
tout
était perdu, croire encore au miracle et l’accomplir ! Le message de
135
ourquoi sommes-nous là, — quelque part, — loin de
tout
ce qui faisait notre vie ? Il faudrait essayer de répondre. L’homme n
136
gantesques. C’est la guerre la plus antisuisse de
toute
l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace. Mais en même temps,
137
hôtels. D’autres — on sait qui — feraient marcher
tout
cela aussi bien que nous — peut-être mieux ! Ce n’est pas non plus po
138
Europe, et cette approche assourdissante fascina
tout
entendement. C’est à ce moment que l’on m’offrit d’écrire une pièce p
139
rtain qu’avant le terme, la catastrophe réglerait
tout
. Sur quoi, le coup de téléphone que j’ai dit, et toute la vie qui se
140
. Sur quoi, le coup de téléphone que j’ai dit, et
toute
la vie qui se reprend à vivre, les délais à courir, le sujet à me fui
141
très excitant : souvenir d’école primaire, c’est
tout
dire. Mais tout d’un coup, me voilà pris ! Je découvre une vie d’homm
142
souvenir d’école primaire, c’est tout dire. Mais
tout
d’un coup, me voilà pris ! Je découvre une vie d’homme réel, un siècl
143
la cellule silencieuse de l’ermite, au centre, et
tout
autour le jeu bruyant du monde, et ces deux files de pèlerins, l’une
144
e était faite. Non pas écrite, bien entendu, mais
tout
entière organisée et déployée dans mon esprit. Elle ne s’est guère mo
145
ent sans nuances, de personnages quasi mythiques.
Tout
cela créait l’appel au musicien… Sans un instant d’hésitation, je m’a
146
itation, je m’adressai à Honegger. En trois mois,
tout
fut terminé. Mois heureux, où le temps s’écoulait au rythme même de l
147
is bien gardé de lui chanter ! On sait la suite :
tout
était prêt, quand septembre 1939 vint détruire ce qu’avait engendré M
148
lume, Manuel n’a cessé de provoquer la mort. Dans
toute
son œuvre, au cœur de son lyrisme, elle tient le lieu de la passion d
149
elle est menacée et menaçante ; parce qu’elle est
tout
le contraire d’un pays d’« assurés ». Sérieuse et impétueuse, comme c
150
rit, — avec la profondeur et la hauteur sans quoi
toute
vie demeure plate et basse. ⁂ Quanta bella giovinezza Che si fugge
151
ns aujourd’hui l’éloge de la vie au grand air. Et
tout
se passe comme si le souci de l’hygiène, et celui de l’épargne dans t
152
une polémique mais une acceptation des choses, à
toutes
fins utiles ou spirituelles, à la volée d’une imagination qui se souc
153
beaux champs gras, des laboureurs et des bateaux,
toute
une nature à la mesure de l’homme, portant les marques de l’usage, et
154
ape et sa séquelle » : des catéchismes illustrés,
tout
comme sa Danse des morts en était un. Le premier jeu se termine sur c
155
é avec le poignard suisse16. Et voilà qui résume
toute
sa vie. Car ce poignard, c’était déjà celui qu’il joignait à son mono
156
r su conduire leur vie vers un but qui transcende
toutes
nos activités. Fougueux et appliqué dans sa peinture, Manuel n’hésite
157
: N.K.A.W., ce qui veut dire : « Personne ne peut
tout
savoir » (Nieman kan alls wüssen). Comme pour s’excuser, comme s’il c
158
excuser, comme s’il croyait au fond qu’on devrait
tout
savoir, et que pourtant… C’est la passion de la Renaissance, si l’on
159
ide d’une unité de sens spirituel, inaccessible à
tout
« savoir », aussi vaste qu’on l’imagine. ⁂ Le 21 mars 1530, Manuel pa
160
s qu’à l’armée, que se manifeste cette tendance à
tout
faire « rentrer dans le rang ». Essayez de lancer un projet et d’y co
161
g ». Essayez de lancer un projet et d’y consacrer
toutes
vos forces, on vous traitera vite « d’utopiste », de prétentieux ou d
162
x ou d’excité. Certain sentiment suisse répugne à
tout
ce qui lui paraît vouloir se distinguer, dans n’importe quel ordre d’
163
us en méfions en vertu d’un instinct démocratique
tout
à fait sain à l’origine, je le répète. Mais quand cet instinct dégénè
164
e en mauvaise volonté inconsciente à l’endroit de
tout
ce qui dépasse une très moyenne ardeur, c’est le moment de réagir ver
165
e. Le seul moyen de conserver un privilège, après
tout
, c’est de le mériter. Et de prouver en fait que l’on est seul à pouvo
166
ts bénéfices, mais nous oublions trop souvent que
tout
cela précisément peut tenter certains de nos voisins… Ne seraient-ils
167
creusé un fossé. Nous avons hermétiquement fermé
toutes
les fissures, et plus rien ne passe. Murailles naturelles, Alpes, fle
168
ceinture fortifiée, pièces chargées et, derrière
tout
cela, l’armée qui guette et qui travaille encore dans les forêts, dan
169
sûrs que réellement plus rien ne passe ? Certes,
toutes
ces barrières doivent suffire et suffiront pour arrêter les hommes, l
170
nstant, devant un poste de radio, et que j’arrête
tout
exprès le petit trait lumineux du cadran sur l’un de ces endroits ind
171
raison à chercher et à proclamer que cette raison
tout
instinctive. À cette époque, on ne pouvait en effet conquérir un pays
172
gandistes ? Ils proclament une doctrine politique
tout
à fait nouvelle en Europe. Ils prétendent que les nations « n’ont pas
173
urope. Ils prétendent que les nations « n’ont pas
toutes
les mêmes droits à l’existence ». Autrefois, l’on croyait volontiers
174
isons de vivre en tant que Suisses. Il nous faut
tout
d’abord écarter un certain nombre de fausses raisons et d’illusions,
175
bre de fausses raisons et d’illusions, de phrases
toutes
faites et de clichés patriotiques. Que mes lecteurs ne s’étonnent don
176
e pour autant le jugement de Goethe n’est plus du
tout
valable de nos jours ? Sommes-nous bien certains que la tyrannie de l
177
un jour pour que nous ayons le droit de répéter à
tout
jamais : nous sommes libres ! Ayons le courage de le reconnaître en t
178
es libres ! Ayons le courage de le reconnaître en
toute
franchise : la Suisse actuelle est un pays où l’on a peu de « véritab
179
de défendre, en ce mois de mars 1940, sont avant
tout
nos libertés politiques. Je répondrai que nos libertés politiques ne
180
lle. Car les unes ne vont pas sans les autres, et
toute
notre histoire en témoigne. « Une politique de liberté ne peut être f
181
droit de la véritable culture. Ils ont horreur de
tout
ce qui leur paraît « compliqué ». Ils jugent suspect tout ce qui ne r
182
qui leur paraît « compliqué ». Ils jugent suspect
tout
ce qui ne rentre pas à première vue dans des catégories moyennes et b
183
choses « simples » tend à supprimer pratiquement
toute
possibilité de jugement libre, toute véritable liberté d’esprit. Notr
184
pratiquement toute possibilité de jugement libre,
toute
véritable liberté d’esprit. Notre « égalitarisme » est, lui aussi, un
185
énérescence de cet instinct démocratique. Il veut
tout
unifier, réglementer, centraliser. Il veut tout faire rentrer dans le
186
t tout unifier, réglementer, centraliser. Il veut
tout
faire rentrer dans le rang. Il persécute à petits coups d’épingles to
187
s le rang. Il persécute à petits coups d’épingles
tout
ce qui « paraît » vouloir se distinguer. Pourquoi ? Parce que c’est b
188
rce que c’est bien plus simple, et plus facile de
tout
ramener à des mesures médiocres et uniformes. C’est bien plus simple
189
C’est Vinet qui parlait ainsi, il y a longtemps,
tout
au haut de la pente… ae. Rougemont Denis de, « La Suisse que nous
190
une chose qui irait de soi, qui aurait existé de
tout
temps, sans commencement ni fin imaginables, qui nous serait due sans
191
que sorte contre nature, car l’instinct normal de
tout
homme le pousse toujours à prendre parti ; et qu’enfin nous devons la
192
neutres, c’est uniquement en vertu de nécessités
toutes
matérielles : parce que nous sommes un trop petit pays, parce que not
193
n sens et un poids aux arguments que nous jugions
tout
à l’heure insuffisants. Notre position géographique, par exemple, est
194
nviolabilité de la Suisse, et son indépendance de
toute
influence étrangère, sont dans les vrais intérêts de la politique de
195
entière. » Et j’en arrive, ici, au centre même de
tout
ce que je voulais dire dans cette série d’articles : le seul moyen ré
196
rincipe, notons-le bien, radicalement contraire a
tout
système totalitaire, et seule base possible et solide de la paix que
197
se trompent lourdement, et aujourd’hui plus qu’à
toute
autre époque. Car il est clair que la guerre actuelle est une guerre
198
raphique et matérielle. Et ils affirment que dans
toutes
ces choses qui peuvent être vues et touchées, nos Alpes, la petitesse
199
ir la charge, d’en être les porteurs. Travaillons
tout
d’abord à la défendre, c’est-à-dire à la faire connaître autour de no
200
re prêt à leur porter main-forte cas échéant. Car
tout
revient, dans ce domaine, à une question d’état d’esprit et de prépar
201
éparation morale. Ce qu’il s’agit de créer, avant
tout
, c’est une disposition du sentiment public favorable à des entreprise
202
tôt une mise de piquet. Soyons prêts à répondre à
tout
appel, même balbutiant, qui se ferait entendre. Préparons-nous à dire
203
it — du problème. J’estime que le fédéralisme est
tout
d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est sur ce plan
204
à faire. Il nous reste, par exemple, à découvrir
toute
notre histoire, ou nos histoires diverses, si curieusement défigurées
205
ppellerai le sens fédéraliste intime, qui suppose
toute
une morale, toute une manière de vivre et de penser. Connaître le voi
206
fédéraliste intime, qui suppose toute une morale,
toute
une manière de vivre et de penser. Connaître le voisin de langue ou c
207
té rigoureuse que répand la vraie charité ; c’est
toute
l’éthique fédéraliste. Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’a
208
comme une espèce de filon, si nous le considérons
tout
au contraire comme une mission spéciale devant l’Europe, nous apprend
209
par Julien l’Apostat contre les chrétiens, quand
tout
espoir humain était perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça ces
210
chrétiens, quand tout espoir humain était perdu,
tout
horizon bouché, Athanase prononça ces mots : nubicula est, transibit,
211
ien, cette menace énorme, à son tour, n’est qu’un
tout
petit nuage, au regard du Règlement des comptes universels que sera n
212
poir, j’eus recours à l’Évangile qu’on trouve sur
toutes
les tables de nuit de ces hospices. Je le feuilletai et mon premier r
213
concevable quand l’avenir immédiat ne l’est plus.
Toute
création demande une vacance, un espace qui ne soit mesuré et un temp
214
peut bien être des Allemands, ou des Anglais, ou
tout
ce que vous voudrez, pourvu qu’on nous laisse travailler. Qu’est-ce q
215
je l’ai faite la guerre. Mais cette fois-ci, j’ai
tout
semé comme d’habitude, et on verra ! — Croyez-vous donc qu’ils vous l
216
ls ne peuvent pas m’empêcher de travailler ! J’ai
tout
semé comme les autres années… Monsieur Turc promène un regard précis
217
les cultures. Médite et redresse sa casquette. Et
tout
d’un coup, son regard s’assombrit : — Ha ! mais je vais vous dire : s
218
i les Italiens débarquent ici, moi, j’ammpoisonne
tout
le pays ! Je ne sais comment il s’y prendra, mais voilà qui s’appelle
219
s à défricher le champ d’un gros ouvrage projeté.
Toute
œuvre humaine, tout acte humain, et même parfois les plus élémentaire
220
p d’un gros ouvrage projeté. Toute œuvre humaine,
tout
acte humain, et même parfois les plus élémentaires, exigent et suppos
221
es événements récents (état de siège proclamé par
toute
l’Europe), je suis tenté de prendre le contre-pied de mon Journal d’
222
nt leurs vues, je constate un curieux phénomène :
tout
se transpose dans mon esprit en problèmes de langage. Il est sans ces
223
il est vrai que la guerre n’est pas fatale ; vrai
tout
autant qu’elle est probable. Suis-je aux prises avec deux tempérament
224
t-être si normal, que j’en viens à me demander si
toutes
nos crises ne seraient pas machinées par nous-mêmes, dans notre incon
225
r qu’ils sont plus courageux ? Mais non. Ils sont
tout
seuls devant leur papier blanc. Les réactions à leur parole seront lo
226
conséquences, et la guerre est la suppression de
toute
espèce de conséquences, la privation, d’ores et déjà, de tout avenir
227
de conséquences, la privation, d’ores et déjà, de
tout
avenir imaginable, — pour ceux qui la feront à coup sûr… La guerre qu
228
possibles ailleurs de nos jours, et, peut-être, à
toute
autre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où tout sera
229
ue. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre où
tout
serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un saint qui v
230
e et fervente. Nous sentons bien qu’elle marquera
tout
ce printemps dans notre souvenir, le dernier printemps de la paix… 5
231
er printemps de la paix… 5 juin 1939 L’origine de
toutes
nos haines, l’origine de toute amertume, c’est un bien que nous n’avo
232
1939 L’origine de toutes nos haines, l’origine de
toute
amertume, c’est un bien que nous n’avons plus, c’est un amour perdu,
233
nçu par le délire matérialiste de l’après-guerre.
Tout
y est laid, désaccordé, géométrique, douloureux pour la vue et pour l
234
musique de radio on ne sait d’où venue, dominant
tout
. Des trompettes solennelles au début, et maintenant, planante et pure
235
, planante et pure, une voix de femme se détache…
Tout
d’un coup, cette ivresse ailée, tout d’un coup cette confiance envahi
236
se détache… Tout d’un coup, cette ivresse ailée,
tout
d’un coup cette confiance envahissante dans le salut du monde malgré
237
e malgré tout, cette beauté sensible au-dessus de
toutes
choses, à l’intérieur bientôt de toutes choses, oui, seules les appar
238
dessus de toutes choses, à l’intérieur bientôt de
toutes
choses, oui, seules les apparences étaient vulgaires ! Au-dessus d’el
239
spoir ? Mais quel espoir, alors, pourrait rythmer
toute
la durée de notre vie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-
240
t, sans cesse, je serais heureux sans cesse et en
tout
lieu ! Si tout dépendait d’un avenir assez lointain et assez glorieux
241
je serais heureux sans cesse et en tout lieu ! Si
tout
dépendait d’un avenir assez lointain et assez glorieux pour disqualif
242
n et assez glorieux pour disqualifier nos soucis,
tout
serait à chaque instant libre et allègre, ouvert sur la seule grande
243
isme de qui ne s’en laisse pas conter, et connaît
toutes
les ruses de toutes les propagandes. Nous nous prétendions « réaliste
244
laisse pas conter, et connaît toutes les ruses de
toutes
les propagandes. Nous nous prétendions « réalistes ». Nous étions sim
245
re de ces questions, il n’oserait pas répondre en
toute
franchise ; et à la seconde, il pressent bien qu’on ne pourrait que r
246
te, aboutiront au despotisme de l’État. Et contre
tout
l’« économisme » de son temps, il ose écrire : « Si quelque chose auj
247
t rien que répéter comme une horloge parlante : «
Tout
s’arrangera. » Or aujourd’hui pour « sauver » nos vies mêmes, nous vo
248
et internationales, pour avoir refusé obstinément
tout
ce qui lésait si peu que ce soit notre confort, notre profit, nos égo
249
nime aurait suffi, en d’autres temps, à supprimer
toutes
les questions sociales. Et cela non pas seulement en Suisse, mais dan
250
ais sur le plan des relations de peuple à peuple.
Tout
ce que nous jugions impossible quand il s’agissait du mieux vivre, no
251
notre capacité d’accepter des vérités dures. Car
tout
le mal est venu de les avoir refusées, avant qu’elles montrent leurs
252
’ont pas su imaginer un autre bien que la défense
toute
matérielle d’un ordre de choses vicié dans son principe ; ou la conqu
253
oyaient pouvoir conserver des privilèges hérités,
tout
en admirant et soutenant des chefs brutaux qui les bernaient pour mie
254
amaient nos égoïsmes et celui des gouvernements :
tout
cela ne sera que ruines et détritus à déblayer, même si les grandes d
255
ulle puissance humaine ne saurait ébranler, quand
tout
le reste, ciel et terre, idéaux et réalités, est pulvérisé par les bo
256
n l’Apostat contre la chrétienté naissante, quand
tout
, comme aujourd’hui semblait perdu, Athanase prononça cette parole : N
257
as toujours bien compris. Elle exclut en principe
toute
doctrine unitaire, et suppose donc la connaissance très vivante d’une
258
ésulte que leur fédéralisme se résume à combattre
tout
ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pourra ! Cette confusion verbal
259
suisse, dans ce sens qu’elle est antifédéraliste.
Tout
parti politique est en puissance un petit État totalitaire et unifié,
260
tit État totalitaire et unifié, qui voudrait bien
tout
régler à sa guise, et qui se condamne, ridiculement, à avoir des idée
261
se condamne, ridiculement, à avoir des idées sur
tout
. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à
262
tiendront que des compromis informes. Chacun veut
tout
assimiler, tout juger et tout absorber. Il serait temps de se remettr
263
s compromis informes. Chacun veut tout assimiler,
tout
juger et tout absorber. Il serait temps de se remettre à la Diète ! 3
264
formes. Chacun veut tout assimiler, tout juger et
tout
absorber. Il serait temps de se remettre à la Diète ! 3. Suite du pré
265
Espagnols se sont entretués pendant trois ans, en
toute
sincérité et en tout héroïsme, au nom d’une droite et d’une gauche ex
266
etués pendant trois ans, en toute sincérité et en
tout
héroïsme, au nom d’une droite et d’une gauche extrémistes qui, dès «
267
istes un étatisme qui, en réalité, fait partie de
tout
programme fasciste ; nos marxistes continuent à se croire libertaires
268
le. Si, pratiquement, la plupart des bureaux font
tout
le contraire, cela tient à la paresse d’esprit des messieurs qui en o
269
donc plus : « Nous sommes opposés par principe à
tout
ce qui vient de Berne — sauf les crédits. » Mais dites : « Nous voulo
270
lle leur coûtait 10 fr. par an. Je vois enfin que
toute
notre politique est alourdie et comme paralysée par des soucis budgét
271
C’est Vinet qui parlait ainsi, il y a longtemps,
tout
au haut de la pente… 6. Cultures. — C’est quand on doute de soi qu’on
272
in doit se montrer radicalement intolérant envers
toute
influence totalitaire ou unitaire. Exemple : ceux qui, chez nous, fon
273
enquiert « objectivement » des motifs d’un bandit
tout
prêt à l’assommer. Or je connais une certaine propagande qui nous tap
274
en général, dans l’absolu et dans l’abstrait. Car
tout
dépend de ceci : vis-à-vis de quoi, ou de qui, est-on tiède, est-on n
275
n certain moment, en 1648 ou en 1815 par exemple.
Tout
ce qui commence à un certain moment, dans l’histoire, cessera aussi n
276
e sera pas accomplie. (L’Empire fédératif ?) Mais
toute
politique digne de ce nom consiste à prévoir même le pire, et même la
277
olitique ne cessent pas de modifier ces positions
toutes
relatives que sont la gauche et la droite. Affirmer dans l’absolu une
278
ure opportune ; mais passé certaine limite, c’est
tout
simplement renoncer à une belle part de notre indépendance. C’est ren
279
olitique, mais qu’elle peut au contraire servir à
tout
lorsqu’on l’y force — et en particulier à dominer les masses13. Il es
280
stes formés par les bureaux de Berne, et rompus à
toutes
les prudences « fédérales ». Sur le plan diplomatique européen, la Su
281
l’Europe d’aujourd’hui.” Ce livre, qui tend avant
tout
à nous faire rentrer en nous-mêmes, est une œuvre forte, un appel vir
282
nés de pieuses devises et de géraniums éclatants.
Tout
paraissait, dans ce pays, un peu plus large que chez nous, plus large
283
nale. Depuis que j’ai lu Henri le Vert, j’entends
tout
autre chose dans les chants suisses allemands que cette fameuse lourd
284
rusque, un élan, une saveur populaire et lyrique,
tout
ce qui fait le meilleur fonds du Suisse allemand dès qu’il est délivr
285
anique ; notre ironie critique et leur humour. Et
tout
ce qu’il y a dans la culture romande d’un peu précautionneux ou de ti
286
enfant avec son arche de Noé pleine d’animaux de
toute
espèce, mâles et femelles, ne saurait être plus content que ces homme
287
utumes, par leurs costumes et leurs accents !… Et
tout
est bon et beau et cher au cœur, — car c’est la patrie. Qu’il est don
288
nds sacrifices, toujours sauvée, envers et contre
tout
, grâce à un sens communautaire qui doit rester en exemple à l’Europe.
289
les habitants du Nidwald avaient été les seuls de
toute
l’Europe à l’impressionner par leur résistance ; et après une tentati
290
oléon, en 1802.) L’idée suisse renaissait, contre
toute
espérance. Un tel passé doit nous donner confiance pour le présent. I
291
confiance pour le présent. Il nous montre que de
tout
temps, la Suisse a été menacée par des puissances dix fois supérieure
292
particuliers, ses préjugés, et son confort. C’est
tout
. Le but commun ne fut jamais plus clair. C’est le maintien et la réno
293
ilà notre meilleure défense. Sacrifices matériels
tout
d’abord : nous avons consenti déjà, pour notre défense militaire, des
294
ctuels non moins indispensables. Quand il y va de
tout
, oublions nos partis, car ils ne représenteront jamais qu’une partie
295
n représentent pas moins la condition première de
toute
rénovation pratique. Ceux qui l’auront compris, et qui le prouveront,
296
x qui s’obstineraient à accuser « les autres » de
tout
le mal qui se fait dans le monde, travailleraient au contraire à notr
297
us le croyons volontiers et l’attendons à l’œuvre
tout
d’abord sur le terrain cantonal, en bonne fédéraliste qu’elle s’affir
298
ues et conclusions qu’elles nous suggèrent. Voici
tout
d’abord l’opinion de M. Denis de Rougemont à qui nous avions exprimé