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ée motorisée qui nous sauvera de l’attaque de nos
voisins
, même si nous ruinons le pays pour la perfectionner au maximum. Ce qu
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. On met son point d’honneur à faire mieux que le
voisin
, ou tout au moins à faire autrement que lui. On se veut autonome et c
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militaire. Tout récemment, le chef d’un des États
voisins
posait la première pierre d’une arène destinée à 400 000 spectateurs.
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atoriale. Nous nous méfions beaucoup plus que nos
voisins
des esprits « trop » entreprenants. Nous nous en méfions en vertu d’u
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tout cela précisément peut tenter certains de nos
voisins
… Ne seraient-ils pas aussi capables que nous de chanter et de gagner
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l espace englobe, comme par hasard, tous les pays
voisins
qui sont trop petits pour se défendre seuls. Au nom de ce concept d’e
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rions beaucoup mieux les façons de vivre de notre
voisin
et le mystère de son existence. On me dira peut-être que ces considér
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é n’est guère valable que pour nous, Suisses. Nos
voisins
n’ont aucune raison d’en tenir compte, bien au contraire. Dire : nous
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p faibles pour faire la guerre, c’est induire nos
voisins
dans la tentation de profiter de cette faiblesse. Vient ensuite l’arg
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s n’ont plus guère de force convaincante pour nos
voisins
, et par suite, ne sont plus pour nous cette garantie morale dont nous
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en faveur d’une action de la Suisse auprès de ses
voisins
en guerre. Ce n’est pas encore une mobilisation spirituelle que je ré
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on s’en montrera, ce que nous aurons à dire à nos
voisins
, forts que nous sommes d’une expérience fédéraliste de six siècles. E
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e une manière de vivre et de penser. Connaître le
voisin
de langue ou confession différente, lui reconnaître le droit de diffé
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n manquée par nous, mais séduite et violée par le
voisin
; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir réinventée,
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es. — C’est quand on doute de soi qu’on a peur du
voisin
. Les Romands qui se rétractent au seul mot de germanisme ne sont pas
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. On nous recommandait la tiédeur… Mais voici nos
voisins
belligérants qui viennent nous dire : « Ceux qui ne sont ni froids ni
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« pour vingt-cinq ans » que faisait naguère à ses
voisins
un homme dont Anastasie m’a fait oublier le nom.) De même pour la neu
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nt les sentiments que nourrissent à son égard ses
voisins
, elle se voit menacée dans son autonomie par la force des choses et p
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notre compte, c’est-à-dire, sans attendre que le
voisin
se décide, mais au contraire en prenant les devants pour le forcer à
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ons une bonne fois, risquons-nous, allons chez le
voisin
et disons-lui : vous étiez de gauche, et moi de droite, mais aujourd’