1 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
1 vent d’une action spirituelle au premier chef, et vous savez que je n’entends pas le spirituel au sens évanescent des libéra
2 nsformatrice. Mais ce n’est pas sur ces voies que vous m’interrogez, je crois. c. Rougemont Denis de, « Comment libérer l
2 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
3 op flatteur que Rivier vient de développer devant vous , avec une précision magistrale. Minuit praesentia famam, dit le latin
4 qu’à persévérer, et c’est ce que je vais faire en vous contant les circonstances dans lesquelles je reçus l’annonce du prix
5 oici qu’à l’heure même où je terminais mon livre, vous décidiez de me donner votre prix. Et la lettre qui me l’annonçait por
6 e terminais mon livre, vous décidiez de me donner votre prix. Et la lettre qui me l’annonçait portait la date fatidique du 21
7 ans ces coïncidences un signal amical du destin ? Vous vous trouviez couronner sans le savoir deux livres à la fois, le Jou
8 es coïncidences un signal amical du destin ? Vous vous trouviez couronner sans le savoir deux livres à la fois, le Journal
9 ra-t-il un peu moins indigne du grand honneur que vous lui faites… ⁂ L’un des thèmes qui reviennent avec quelque insistance
10 in des relations de l’auteur et de son public. Or vous n’ignorez pas que mon souci tout helvétique de dire le vrai, fût-il d
11 iper ces malentendus et leurs causes. Le reste de votre jury m’inciterait à croire que j’y ai partiellement réussi : car enfi
12 oire que j’y ai partiellement réussi : car enfin, vous les jeunes, mes cadets ou mes contemporains, vous êtes le vrai public
13 vous les jeunes, mes cadets ou mes contemporains, vous êtes le vrai public d’un livre comme le Journal , celui qu’il cherch
14 ant tout autre. Et c’est pourquoi j’ose voir dans votre décision le signe d’une entente réalisée — et attestée avec munificen
15 public. Cet aspect de mon « problème des gens », vous l’avez résolu d’une manière que, pour ma part, je ne saurais qualifie
16 t, je ne saurais qualifier que d’idéale ! Dois-je vous avouer que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous êtes Vaudois, et p
17 ous avouer que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous êtes Vaudois, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes z
18 rait à l’espérer ? Vous êtes Vaudois, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et vous couronnez un
19 dois, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et vous couronnez un ancien bellettrien, — ce qui es
20 uronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et vous couronnez un ancien bellettrien, — ce qui est encore plus digne de lo
21 — ce qui est encore plus digne de louange. Enfin, vous êtes des Suisses de Suisse, et vous couronnez un Suisse de Paris, ein
22 uange. Enfin, vous êtes des Suisses de Suisse, et vous couronnez un Suisse de Paris, ein Pariser Neuburger comme disent, ave
23 s en France, j’avais « rompu » avec mes origines. Vous avez fait justice de cette calomnie, avec tout l’éclat désirable. Et
24 t désirable. Et ce n’est pas le moindre titre que vous ayez à ma reconnaissance. Une vieille tradition helvétique voulait qu
25 la Suisse réelle les liens les plus étroits. Que votre générosité ait contribué à resserrer ces liens, en me procurant une s
26 assez — sans compter tout le reste — pour que je vous en exprime ici ma plus profonde reconnaissance. 1. Et non plus merc
3 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
27 sa vie, ou qu’on supporte de ne la point gagner, vous le savez bien : ce sont des trucs de métier, si j’ose dire, des trucs
4 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
28 n affligeante ? Je serais heureux que la question vous ait paru curieuse, ou peut-être grave, ou en tout cas digne de réflex
29 acinés, n’offrant plus de résistance appréciable. Vous voyez qu’entre individualisme et dictature, l’opposition n’est qu’app
30 entale de l’homme : l’individu et la personne. Et vous voyez que la distinction entre ces deux vocables si courants, loin d’
31 onnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de vous montrer ce que pourrait être et devrait être un personnalisme inspiré
32 rment des pasteurs de Genève, et dont l’actualité vous frappera certainement. « Je promets, dit le pasteur, de servir la Sei
33 s personnes, dit préoccupation de les éduquer. Et vous savez que les problèmes d’éducation furent dès le début le grand souc
34 e la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin, vous le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernements. Il
35 pas simplement intéressante. Je ne fais pas ici, vous le sentez bien, une description désintéressée et académique de divers
36 ne typiquement individualiste. Un dernier exemple vous fera sentir, je crois, toute l’importance pratique de cette distincti
37 ion particulière qui est de prêcher l’Évangile. —  Vous voyez que le Führer sait parfaitement opérer, dans le concret, la dis
38 e, puis dans les conflits actuels. J’ai essayé de vous montrer que sa doctrine représente, en sa pureté, le centre et l’axe
5 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
39 tre comme une vérité essentielle. C’est celle que votre livre met en évidence : que le fait hitlérien est un fait religieux.
40 Cette vérité sur l’âme de l’Allemagne hitlérienne vous est-elle apparue dès que vous êtes arrivé en Allemagne ? Je crois l’a
41 lemagne hitlérienne vous est-elle apparue dès que vous êtes arrivé en Allemagne ? Je crois l’avoir discernée peu à peu, mais
42 ndre à cette réunion, j’avais dit à quelqu’un : «  Vous y croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une form
43 union, j’avais dit à quelqu’un : « Vous y croyez, vous , à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloque
44 itler à une foule à laquelle il parle. Essayez de vous représenter une salle immense qui est soudain plongée dans la pénombr
45 re extasié. Mais cet homme lui-même, qu’en pensez- vous  ? Je ne l’ai vu que le jour dont je vous parle. Je l’ai vu de près, à
46 n pensez-vous ? Je ne l’ai vu que le jour dont je vous parle. Je l’ai vu de près, à la sortie de la réunion, debout dans sa
47 Voilà le principal de ce que je sais sur Hitler. Vous pouvez réfléchir là-dessus. Quelles sont vos propres réflexions ? C’e
48 er. Vous pouvez réfléchir là-dessus. Quelles sont vos propres réflexions ? C’est qu’on ne tire pas sur un homme qui n’est r
49 n sont réservés à d’autres catastrophes. J’achève votre raisonnement : puisqu’il n’y a pas d’attentats contre Hitler, c’est q
50 re qui ne dit rien d’autre que ce que je viens de vous exposer brièvement. Elle est d’un jeune national-socialiste, qui m’ex
51 orce de l’Allemagne nouvelle. Quelle force croyez- vous donc qu’on puisse opposer à cette force-là ? Rien d’efficace, si ce n
52 clusion : « Chrétiens, retournez aux catacombes ! Vos cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, to
53 tournez aux catacombes ! Vos cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il n
54 Vos cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la fo
55 os chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la foi. Mais la vraie lutte commence là. » Et je crois to
6 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
56 Voilà le principal de ce que je sais sur Hitler. Vous pouvez réfléchir là-dessus… On demande souvent s’il est intelligent.
57 de qualités propres, de vices ou de vertus, comme vous et moi ; il n’a que les vertus symboliques de l’Allemand moyen. Il ne
58 lyseur de ces forces, qui sont là dressées devant vous , suscitées et coalisées par sa parole brutale et envoûtante. Et maint
59 r sa parole brutale et envoûtante. Et maintenant, vous pourriez le supprimer sans rien détruire de ce qui s’est fait par lui
7 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
60 t (juin 1939)q r I. La première partie de votre questionnaire comporte visiblement vos réponses. D’accord avec votre
61 artie de votre questionnaire comporte visiblement vos réponses. D’accord avec votre jugement global, je ne le suis guère av
62 comporte visiblement vos réponses. D’accord avec votre jugement global, je ne le suis guère avec votre description. La direc
63 c votre jugement global, je ne le suis guère avec votre description. La direction de conscience est affaire de contacts perso
64 els, non d’influence collective. J’écarte donc de votre liste les journalistes, les meneurs, les savants (ces derniers n’agis
65 uissance des ersatz de prêtres et de pasteurs que vous énumérez. II. Mon principal directeur de conscience, qui mourut
66 violentes et littéralement monstrueuses. Sur quoi vous proposez, bien entendu, « l’invention » d’une orthodoxie « universali
67 sera frappé du même vice que les orthodoxies que vous condamnez : parti qui veut se faire aussi grand que le tout. Que ce s
8 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
68 . En outre, la scène comprend trois étages ou, si vous préférez, trois plans superposés. Dès lors tout se clarifie. Immédiat
69 individualiste, mais collective. Et comment avez- vous traduit, dans la pratique, ces nécessités ? M. Denis de Rougemont, un
70 de dramatique. Outre ces dispositions techniques, vous en avez certainement pris pour faire du texte une suite s’adaptant à
71 forme, une actualité vivante. Mais comment faites- vous pour isoler le personnage qui parle, car de la place du public on ne
72 , notre conversation. Et la musique ? D’abord, je vous dirai qu’il y a 30 parties musicales et que le choral du premier acte
73 orme le centre même de l’action. Ensuite, je puis vous préciser que l’orchestre n’aura que les cuivres. Si je comprends bien
9 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
74 l’Occident, son dernier livre. Si ma question ne vous paraît pas trop indiscrète, je voudrais savoir ce qui vous a poussé à
75 ît pas trop indiscrète, je voudrais savoir ce qui vous a poussé à écrire ce livre, si différent par son caractère intemporel
76 vre, si différent par son caractère intemporel de vos derniers livres, tous liés à l’actualité. Je songe au Journal d’un in
77 ombreuses versions non connues. D’où vient, selon vous , cette conception de l’amour ? J’ai cherché ce qui lui ressemblait le
78 d, au point de renoncer à toute explication. Mais vous avez sans doute une hypothèse personnelle ? La voici. À la même époqu
79 ou moins de succès, le roman de Tristan et Iseut. Vous soutenez cette opinion paradoxale que Tristan et Iseut, couple de par
80 me constant de tous les romanciers ? Ainsi, selon vous , il n’est pas de synthèse possible entre Éros et Agapè ? J’ai tenté u
81 à la synthèse. En écrivant L’Amour et l’Occident, vous avez réhabilité les problèmes de la passion qui n’étaient pas jusqu’à
82 impartialement « son » problème. Comment en êtes- vous venu à envisager le parallélisme entre la guerre et l’amour ? Je ne p
83 ère une influence qui se fait sentir aujourd’hui. Vous voulez parler de l’hitlérisme ? Il y a certainement une source commun
10 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
84 eptembre 1938. L’Europe entière allait mobiliser. Vous vous souvenez de cet après-midi du mercredi 28 septembre où les peupl
85 bre 1938. L’Europe entière allait mobiliser. Vous vous souvenez de cet après-midi du mercredi 28 septembre où les peuples pr
86 es scènes typiques de la pièce seront exécutées à votre intention par les acteurs, choristes et musiciens qui s’étaient prépa
11 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
87 fout par-là… » Eh bien oui, bande de rouspéteurs, vous avez bien raison de vous le demander ! Et je me le demande encore, de
88 i, bande de rouspéteurs, vous avez bien raison de vous le demander ! Et je me le demande encore, devant ce papier blanc : po
12 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
89 our, le sort même de la paix qu’elle chantait. Je vous ai raconté cette histoire pour apporter un témoignage assez précis au
90 tez en cris de joie ! Oui, tous en chœur, levez- vous et chantez ! Dans la paix que notre Dieu nous envoie Oui, tous, e
91 Battez des mains, peuple, pour Nicolas, Unissez- vous à l’éclat des fanfares Vous tous, au loin, et quiconque entendra :
92 Nicolas, Unissez-vous à l’éclat des fanfares Vous tous, au loin, et quiconque entendra : Louez la paix, mémorable vic
13 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
93 bord de composer. Entre une épaule et une arcade, vous découvrez un lac entouré de cultures, de beaux champs gras, des labou
14 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
94 sayez de lancer un projet et d’y consacrer toutes vos forces, on vous traitera vite « d’utopiste », de prétentieux ou d’exc
95 un projet et d’y consacrer toutes vos forces, on vous traitera vite « d’utopiste », de prétentieux ou d’excité. Certain sen
96 ose — et ils sont plus nombreux que jamais — ; ne vous laissez pas engluer par les sceptiques et les faux réalistes, par tou
15 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
97 pposent de pareils avantages ? Chaque fois que je vous entends vanter notre nature « incomparable », je ne puis m’empêcher d
16 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
98 lent au-dessus de l’Europe et que, parfois, quand vous cherchez un poste à la radio, vous captez sans le vouloir, en passant
99 parfois, quand vous cherchez un poste à la radio, vous captez sans le vouloir, en passant. Que signifient ces parasites gêna
100 les discours patriotiques et officiels ? Figurez- vous que vous êtes, en cet instant, devant un poste de radio, et que j’arr
101 ours patriotiques et officiels ? Figurez-vous que vous êtes, en cet instant, devant un poste de radio, et que j’arrête tout
102 en premier lieu la conscience nationale. Souvenez- vous des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’armée ne vient qu’en
103 ent la peine d’être affirmées sans rhétorique. Je vous ai parlé déjà de notre « nature »5. Je vous parlerai la semaine proch
104 e. Je vous ai parlé déjà de notre « nature »5. Je vous parlerai la semaine prochaine de nos fameuses « libertés », puis de n
17 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
105 re liberté ? Je n’en désignerai ici que deux, qui vous paraîtront peut-être assez inattendus. Ce sont la paresse d’esprit et
18 1940, Articles divers (1938-1940). Le petit nuage (avril 1940)
106 lus l’année dernière. Et je ne me trompais guère, vous allez le voir. Voici ce que je viens de trouver dans un livre interdi
19 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
107 rassés… C’est le coup de force d’Albanie. — Voyez- vous , me dit-il, pour nous autres, qu’est-ce que cela fait, ceux qui gouve
108 tre des Allemands, ou des Anglais, ou tout ce que vous voudrez, pourvu qu’on nous laisse travailler. Qu’est-ce que cela chan
109 out semé comme d’habitude, et on verra ! — Croyez- vous donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est eux
110 habitude, et on verra ! — Croyez-vous donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est eux qui gouvernent ?
111 oup, son regard s’assombrit : — Ha ! mais je vais vous dire : si les Italiens débarquent ici, moi, j’ammpoisonne tout le pay
112 itation… 27 avril 1939 L’un me dit : — « Pourquoi vous inquiéter ? Quand la guerre sera là, il sera temps d’y penser. » C’es
113 ie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez- vous au-delà du monde, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y croy
20 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
114 ents est écrasant pour la conscience européenne : vous y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui furent aussi les p
115 , qui furent aussi les plus cyniquement méconnus. Vous y trouverez les témoignages convergents des esprits les plus opposés,
116 ue nous refusions à l’amour, pourquoi donc voulez- vous que nous ayons l’amour, et la paix et la sécurité ? Nous avons la peu
21 1940, Articles divers (1938-1940). Au peuple suisse ! (22 juillet 1940)
117 Suisse, dans le présent et pour l’avenir. Nous ne vous promettons qu’un grand effort commun. Mais il nous rendra fiers d’êtr
22 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
118 e, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la révolution nationale dont certains parlent sera faite
119 expulsion violente hors du Royaume de Dieu. « Je vous vomirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre des autres
23 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
120 ’est encore la mobilisation qui m’y ramène. Si je vous confie que mes premiers loisirs de militaire ont été consacrés à la l
121 oche, et demandez la traduction de ce gros livre. Vous commettrez une bonne action patriotique. Car le patriotisme suisse es
122 ed Keller, le sentiment de la réalité alémanique. Vous trouverez dans ce récit d’une jeunesse aventureuse et d’un retour ver
24 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
123 à ses traditions, il déclara : « La nature a fait votre État fédératif. Vouloir la vaincre n’est pas d’un homme sage. » (Napo
124 s-nous plus dignes d’elle ! Comment ? Je voudrais vous le montrer sans phrases ronflantes, par des mots simples, peut-être u
125 quons-nous, allons chez le voisin et disons-lui : vous étiez de gauche, et moi de droite, mais aujourd’hui nous sommes de Su
25 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
126 es torrents d’injures dont elle a été abreuvée et vous pouvez être assuré qu’elle n’a enregistré jusqu’à ce jour aucune défe
127 t le plus jeune a 26 ans et le plus âgé 44. C’est vous dire que nous voulons mettre la jeunesse au service du pays. À côté d
128 ments qui ne sont pas des partis. Nous attachons, vous le voyez, une très grande importance au fait d’avoir la jeunesse avec
26 1940, Articles divers (1938-1940). La Ligue du Gothard : raisons d’espérer (13 septembre 1940)
129 ’espérer (13 septembre 1940)as at Je comprends vos questions. J’y ai répondu dans une brochure qui va paraître sur la Li