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vent d’une action spirituelle au premier chef, et
vous
savez que je n’entends pas le spirituel au sens évanescent des libéra
2
nsformatrice. Mais ce n’est pas sur ces voies que
vous
m’interrogez, je crois. c. Rougemont Denis de, « Comment libérer l
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op flatteur que Rivier vient de développer devant
vous
, avec une précision magistrale. Minuit praesentia famam, dit le latin
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qu’à persévérer, et c’est ce que je vais faire en
vous
contant les circonstances dans lesquelles je reçus l’annonce du prix
5
oici qu’à l’heure même où je terminais mon livre,
vous
décidiez de me donner votre prix. Et la lettre qui me l’annonçait por
6
e terminais mon livre, vous décidiez de me donner
votre
prix. Et la lettre qui me l’annonçait portait la date fatidique du 21
7
ans ces coïncidences un signal amical du destin ?
Vous
vous trouviez couronner sans le savoir deux livres à la fois, le Jou
8
es coïncidences un signal amical du destin ? Vous
vous
trouviez couronner sans le savoir deux livres à la fois, le Journal
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ra-t-il un peu moins indigne du grand honneur que
vous
lui faites… ⁂ L’un des thèmes qui reviennent avec quelque insistance
10
in des relations de l’auteur et de son public. Or
vous
n’ignorez pas que mon souci tout helvétique de dire le vrai, fût-il d
11
iper ces malentendus et leurs causes. Le reste de
votre
jury m’inciterait à croire que j’y ai partiellement réussi : car enfi
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oire que j’y ai partiellement réussi : car enfin,
vous
les jeunes, mes cadets ou mes contemporains, vous êtes le vrai public
13
vous les jeunes, mes cadets ou mes contemporains,
vous
êtes le vrai public d’un livre comme le Journal , celui qu’il cherch
14
ant tout autre. Et c’est pourquoi j’ose voir dans
votre
décision le signe d’une entente réalisée — et attestée avec munificen
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public. Cet aspect de mon « problème des gens »,
vous
l’avez résolu d’une manière que, pour ma part, je ne saurais qualifie
16
t, je ne saurais qualifier que d’idéale ! Dois-je
vous
avouer que rien ne me préparait à l’espérer ? Vous êtes Vaudois, et p
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ous avouer que rien ne me préparait à l’espérer ?
Vous
êtes Vaudois, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes z
18
rait à l’espérer ? Vous êtes Vaudois, et pourtant
vous
couronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et vous couronnez un
19
dois, et pourtant vous couronnez un Neuchâtelois.
Vous
êtes zofingiens, et vous couronnez un ancien bellettrien, — ce qui es
20
uronnez un Neuchâtelois. Vous êtes zofingiens, et
vous
couronnez un ancien bellettrien, — ce qui est encore plus digne de lo
21
— ce qui est encore plus digne de louange. Enfin,
vous
êtes des Suisses de Suisse, et vous couronnez un Suisse de Paris, ein
22
uange. Enfin, vous êtes des Suisses de Suisse, et
vous
couronnez un Suisse de Paris, ein Pariser Neuburger comme disent, ave
23
s en France, j’avais « rompu » avec mes origines.
Vous
avez fait justice de cette calomnie, avec tout l’éclat désirable. Et
24
t désirable. Et ce n’est pas le moindre titre que
vous
ayez à ma reconnaissance. Une vieille tradition helvétique voulait qu
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la Suisse réelle les liens les plus étroits. Que
votre
générosité ait contribué à resserrer ces liens, en me procurant une s
26
assez — sans compter tout le reste — pour que je
vous
en exprime ici ma plus profonde reconnaissance. 1. Et non plus merc
27
sa vie, ou qu’on supporte de ne la point gagner,
vous
le savez bien : ce sont des trucs de métier, si j’ose dire, des trucs
28
n affligeante ? Je serais heureux que la question
vous
ait paru curieuse, ou peut-être grave, ou en tout cas digne de réflex
29
acinés, n’offrant plus de résistance appréciable.
Vous
voyez qu’entre individualisme et dictature, l’opposition n’est qu’app
30
entale de l’homme : l’individu et la personne. Et
vous
voyez que la distinction entre ces deux vocables si courants, loin d’
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onnaliste. Bien au contraire : je vais essayer de
vous
montrer ce que pourrait être et devrait être un personnalisme inspiré
32
rment des pasteurs de Genève, et dont l’actualité
vous
frappera certainement. « Je promets, dit le pasteur, de servir la Sei
33
s personnes, dit préoccupation de les éduquer. Et
vous
savez que les problèmes d’éducation furent dès le début le grand souc
34
e la Réforme et sa morale personnaliste ? Calvin,
vous
le savez, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernements. Il
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pas simplement intéressante. Je ne fais pas ici,
vous
le sentez bien, une description désintéressée et académique de divers
36
ne typiquement individualiste. Un dernier exemple
vous
fera sentir, je crois, toute l’importance pratique de cette distincti
37
ion particulière qui est de prêcher l’Évangile. —
Vous
voyez que le Führer sait parfaitement opérer, dans le concret, la dis
38
e, puis dans les conflits actuels. J’ai essayé de
vous
montrer que sa doctrine représente, en sa pureté, le centre et l’axe
39
tre comme une vérité essentielle. C’est celle que
votre
livre met en évidence : que le fait hitlérien est un fait religieux.
40
Cette vérité sur l’âme de l’Allemagne hitlérienne
vous
est-elle apparue dès que vous êtes arrivé en Allemagne ? Je crois l’a
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lemagne hitlérienne vous est-elle apparue dès que
vous
êtes arrivé en Allemagne ? Je crois l’avoir discernée peu à peu, mais
42
ndre à cette réunion, j’avais dit à quelqu’un : «
Vous
y croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une form
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union, j’avais dit à quelqu’un : « Vous y croyez,
vous
, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloque
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itler à une foule à laquelle il parle. Essayez de
vous
représenter une salle immense qui est soudain plongée dans la pénombr
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re extasié. Mais cet homme lui-même, qu’en pensez-
vous
? Je ne l’ai vu que le jour dont je vous parle. Je l’ai vu de près, à
46
n pensez-vous ? Je ne l’ai vu que le jour dont je
vous
parle. Je l’ai vu de près, à la sortie de la réunion, debout dans sa
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Voilà le principal de ce que je sais sur Hitler.
Vous
pouvez réfléchir là-dessus. Quelles sont vos propres réflexions ? C’e
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er. Vous pouvez réfléchir là-dessus. Quelles sont
vos
propres réflexions ? C’est qu’on ne tire pas sur un homme qui n’est r
49
n sont réservés à d’autres catastrophes. J’achève
votre
raisonnement : puisqu’il n’y a pas d’attentats contre Hitler, c’est q
50
re qui ne dit rien d’autre que ce que je viens de
vous
exposer brièvement. Elle est d’un jeune national-socialiste, qui m’ex
51
orce de l’Allemagne nouvelle. Quelle force croyez-
vous
donc qu’on puisse opposer à cette force-là ? Rien d’efficace, si ce n
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clusion : « Chrétiens, retournez aux catacombes !
Vos
cérémonies modestes, vos petites assemblées, vos chants traînants, to
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tournez aux catacombes ! Vos cérémonies modestes,
vos
petites assemblées, vos chants traînants, tout cela sera balayé. Il n
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Vos cérémonies modestes, vos petites assemblées,
vos
chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne vous restera que la fo
55
os chants traînants, tout cela sera balayé. Il ne
vous
restera que la foi. Mais la vraie lutte commence là. » Et je crois to
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Voilà le principal de ce que je sais sur Hitler.
Vous
pouvez réfléchir là-dessus… On demande souvent s’il est intelligent.
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de qualités propres, de vices ou de vertus, comme
vous
et moi ; il n’a que les vertus symboliques de l’Allemand moyen. Il ne
58
lyseur de ces forces, qui sont là dressées devant
vous
, suscitées et coalisées par sa parole brutale et envoûtante. Et maint
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r sa parole brutale et envoûtante. Et maintenant,
vous
pourriez le supprimer sans rien détruire de ce qui s’est fait par lui
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t (juin 1939)q r I. La première partie de
votre
questionnaire comporte visiblement vos réponses. D’accord avec votre
61
artie de votre questionnaire comporte visiblement
vos
réponses. D’accord avec votre jugement global, je ne le suis guère av
62
comporte visiblement vos réponses. D’accord avec
votre
jugement global, je ne le suis guère avec votre description. La direc
63
c votre jugement global, je ne le suis guère avec
votre
description. La direction de conscience est affaire de contacts perso
64
els, non d’influence collective. J’écarte donc de
votre
liste les journalistes, les meneurs, les savants (ces derniers n’agis
65
uissance des ersatz de prêtres et de pasteurs que
vous
énumérez. II. Mon principal directeur de conscience, qui mourut
66
violentes et littéralement monstrueuses. Sur quoi
vous
proposez, bien entendu, « l’invention » d’une orthodoxie « universali
67
sera frappé du même vice que les orthodoxies que
vous
condamnez : parti qui veut se faire aussi grand que le tout. Que ce s
68
. En outre, la scène comprend trois étages ou, si
vous
préférez, trois plans superposés. Dès lors tout se clarifie. Immédiat
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individualiste, mais collective. Et comment avez-
vous
traduit, dans la pratique, ces nécessités ? M. Denis de Rougemont, un
70
de dramatique. Outre ces dispositions techniques,
vous
en avez certainement pris pour faire du texte une suite s’adaptant à
71
forme, une actualité vivante. Mais comment faites-
vous
pour isoler le personnage qui parle, car de la place du public on ne
72
, notre conversation. Et la musique ? D’abord, je
vous
dirai qu’il y a 30 parties musicales et que le choral du premier acte
73
orme le centre même de l’action. Ensuite, je puis
vous
préciser que l’orchestre n’aura que les cuivres. Si je comprends bien
74
l’Occident, son dernier livre. Si ma question ne
vous
paraît pas trop indiscrète, je voudrais savoir ce qui vous a poussé à
75
ît pas trop indiscrète, je voudrais savoir ce qui
vous
a poussé à écrire ce livre, si différent par son caractère intemporel
76
vre, si différent par son caractère intemporel de
vos
derniers livres, tous liés à l’actualité. Je songe au Journal d’un in
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ombreuses versions non connues. D’où vient, selon
vous
, cette conception de l’amour ? J’ai cherché ce qui lui ressemblait le
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d, au point de renoncer à toute explication. Mais
vous
avez sans doute une hypothèse personnelle ? La voici. À la même époqu
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ou moins de succès, le roman de Tristan et Iseut.
Vous
soutenez cette opinion paradoxale que Tristan et Iseut, couple de par
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me constant de tous les romanciers ? Ainsi, selon
vous
, il n’est pas de synthèse possible entre Éros et Agapè ? J’ai tenté u
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à la synthèse. En écrivant L’Amour et l’Occident,
vous
avez réhabilité les problèmes de la passion qui n’étaient pas jusqu’à
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impartialement « son » problème. Comment en êtes-
vous
venu à envisager le parallélisme entre la guerre et l’amour ? Je ne p
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ère une influence qui se fait sentir aujourd’hui.
Vous
voulez parler de l’hitlérisme ? Il y a certainement une source commun
84
eptembre 1938. L’Europe entière allait mobiliser.
Vous
vous souvenez de cet après-midi du mercredi 28 septembre où les peupl
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bre 1938. L’Europe entière allait mobiliser. Vous
vous
souvenez de cet après-midi du mercredi 28 septembre où les peuples pr
86
es scènes typiques de la pièce seront exécutées à
votre
intention par les acteurs, choristes et musiciens qui s’étaient prépa
87
fout par-là… » Eh bien oui, bande de rouspéteurs,
vous
avez bien raison de vous le demander ! Et je me le demande encore, de
88
i, bande de rouspéteurs, vous avez bien raison de
vous
le demander ! Et je me le demande encore, devant ce papier blanc : po
89
our, le sort même de la paix qu’elle chantait. Je
vous
ai raconté cette histoire pour apporter un témoignage assez précis au
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tez en cris de joie ! Oui, tous en chœur, levez-
vous
et chantez ! Dans la paix que notre Dieu nous envoie Oui, tous, e
91
Battez des mains, peuple, pour Nicolas, Unissez-
vous
à l’éclat des fanfares Vous tous, au loin, et quiconque entendra :
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Nicolas, Unissez-vous à l’éclat des fanfares
Vous
tous, au loin, et quiconque entendra : Louez la paix, mémorable vic
93
bord de composer. Entre une épaule et une arcade,
vous
découvrez un lac entouré de cultures, de beaux champs gras, des labou
94
sayez de lancer un projet et d’y consacrer toutes
vos
forces, on vous traitera vite « d’utopiste », de prétentieux ou d’exc
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un projet et d’y consacrer toutes vos forces, on
vous
traitera vite « d’utopiste », de prétentieux ou d’excité. Certain sen
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ose — et ils sont plus nombreux que jamais — ; ne
vous
laissez pas engluer par les sceptiques et les faux réalistes, par tou
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pposent de pareils avantages ? Chaque fois que je
vous
entends vanter notre nature « incomparable », je ne puis m’empêcher d
98
lent au-dessus de l’Europe et que, parfois, quand
vous
cherchez un poste à la radio, vous captez sans le vouloir, en passant
99
parfois, quand vous cherchez un poste à la radio,
vous
captez sans le vouloir, en passant. Que signifient ces parasites gêna
100
les discours patriotiques et officiels ? Figurez-
vous
que vous êtes, en cet instant, devant un poste de radio, et que j’arr
101
ours patriotiques et officiels ? Figurez-vous que
vous
êtes, en cet instant, devant un poste de radio, et que j’arrête tout
102
en premier lieu la conscience nationale. Souvenez-
vous
des tragédies autrichienne et tchécoslovaque. L’armée ne vient qu’en
103
ent la peine d’être affirmées sans rhétorique. Je
vous
ai parlé déjà de notre « nature »5. Je vous parlerai la semaine proch
104
e. Je vous ai parlé déjà de notre « nature »5. Je
vous
parlerai la semaine prochaine de nos fameuses « libertés », puis de n
105
re liberté ? Je n’en désignerai ici que deux, qui
vous
paraîtront peut-être assez inattendus. Ce sont la paresse d’esprit et
106
lus l’année dernière. Et je ne me trompais guère,
vous
allez le voir. Voici ce que je viens de trouver dans un livre interdi
107
rassés… C’est le coup de force d’Albanie. — Voyez-
vous
, me dit-il, pour nous autres, qu’est-ce que cela fait, ceux qui gouve
108
tre des Allemands, ou des Anglais, ou tout ce que
vous
voudrez, pourvu qu’on nous laisse travailler. Qu’est-ce que cela chan
109
out semé comme d’habitude, et on verra ! — Croyez-
vous
donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est eux
110
habitude, et on verra ! — Croyez-vous donc qu’ils
vous
laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est eux qui gouvernent ?
111
oup, son regard s’assombrit : — Ha ! mais je vais
vous
dire : si les Italiens débarquent ici, moi, j’ammpoisonne tout le pay
112
itation… 27 avril 1939 L’un me dit : — « Pourquoi
vous
inquiéter ? Quand la guerre sera là, il sera temps d’y penser. » C’es
113
ie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-
vous
au-delà du monde, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y croy
114
ents est écrasant pour la conscience européenne :
vous
y trouverez les plus grands noms de la pensée, qui furent aussi les p
115
, qui furent aussi les plus cyniquement méconnus.
Vous
y trouverez les témoignages convergents des esprits les plus opposés,
116
ue nous refusions à l’amour, pourquoi donc voulez-
vous
que nous ayons l’amour, et la paix et la sécurité ? Nous avons la peu
117
Suisse, dans le présent et pour l’avenir. Nous ne
vous
promettons qu’un grand effort commun. Mais il nous rendra fiers d’êtr
118
e, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si
vous
les obtenez, la révolution nationale dont certains parlent sera faite
119
expulsion violente hors du Royaume de Dieu. « Je
vous
vomirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre des autres
120
’est encore la mobilisation qui m’y ramène. Si je
vous
confie que mes premiers loisirs de militaire ont été consacrés à la l
121
oche, et demandez la traduction de ce gros livre.
Vous
commettrez une bonne action patriotique. Car le patriotisme suisse es
122
ed Keller, le sentiment de la réalité alémanique.
Vous
trouverez dans ce récit d’une jeunesse aventureuse et d’un retour ver
123
à ses traditions, il déclara : « La nature a fait
votre
État fédératif. Vouloir la vaincre n’est pas d’un homme sage. » (Napo
124
s-nous plus dignes d’elle ! Comment ? Je voudrais
vous
le montrer sans phrases ronflantes, par des mots simples, peut-être u
125
quons-nous, allons chez le voisin et disons-lui :
vous
étiez de gauche, et moi de droite, mais aujourd’hui nous sommes de Su
126
es torrents d’injures dont elle a été abreuvée et
vous
pouvez être assuré qu’elle n’a enregistré jusqu’à ce jour aucune défe
127
t le plus jeune a 26 ans et le plus âgé 44. C’est
vous
dire que nous voulons mettre la jeunesse au service du pays. À côté d
128
ments qui ne sont pas des partis. Nous attachons,
vous
le voyez, une très grande importance au fait d’avoir la jeunesse avec
129
’espérer (13 septembre 1940)as at Je comprends
vos
questions. J’y ai répondu dans une brochure qui va paraître sur la Li