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une incapacité congénitale à prévoir le pire, à l’
admettre
, et à se préparer en conséquence. Nous n’avons pas encore su prendre
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is l’avouer parce que je suis un écrivain, Il est
admis
que ces gens-là ont le droit de dire — pour le soulagement général —
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s tué, il nous occupera sans coup férir si nous n’
admettons
pas qu’il est une part de nous, la part du diable dans nos cœurs. Hit
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rme, une atmosphère, tout ce que nous refusions d’
admettre
en nous. Le cauchemar nous apprend qu’il ne suffit pas de refuser un
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t se rebeller comme l’esprit devant la mort… Mais
admettons
que j’ai exagéré : c’était fatal. Écrire, c’est mettre en forme, donc
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» les traits ou phénomènes que l’on veut dégager.
Admettons
que les armées retiennent une bonne partie de leur utilité au service
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au service des nations et de leur vertu d’ordre.
Admettons
qu’elles arrivent encore à se battre. Admettons que la Bombe soit moi
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. Admettons qu’elles arrivent encore à se battre.
Admettons
que la Bombe soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affi
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issante que les savants autorisés ne l’affirment.
Admettons
qu’il n’y ait pas de raz-de-marée, ni d’autres accidents d’ampleur co
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ée, ni d’autres accidents d’ampleur continentale.
Admettons
que notre globe dure longtemps encore, et que la guerre militaire y p
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tant mieux qu’elle sera dotée d’une arme de plus.
Admettons
que l’on invente une parade à la Bombe, selon l’axiome des militaires
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s dont l’intérêt grandisse avec le temps, si l’on
admet
que le temps va toujours dans le même sens : vers sa fin. Mais c’est
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es questions de cuisine, on se console vite, on n’
admet
pas la jalousie. Le « réalisme terre-à-terre » des Américains dans ce
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pensé aux chefs français trop cartésiens qui ont
admis
la défaite sur sa définition, — avant qu’elle fût définitive. 18 sept