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érer nos vérités partielles en une force vivante.
Allons
-y viribus unitis ! Car cela est clair : ni les gauches ni les droites
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ngea-t-il, dans ma vie. Pour la deuxième fois, il
alla
au marché de l’aube. — Choisis la pierre de tes vœux, lui dit l’homme
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il pleurait. Une troisième fois, il se leva pour
aller
au marché de l’aube. — Tu n’as plus rien, lui dit le petit vieillard,
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e réponse. Je pensais que le mieux serait de m’en
aller
sans bruit. Mais vous connaissez ces couloirs. Et je ne voulais pas ê
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uchés chez nous. Je ne sais combien de temps cela
va
durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici que mai
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C’est mon ordre. Et si vous ne me croyez pas, je
vais
tirer ! b. Rougemont Denis de, « Trois paraboles », Lettres franç
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es hommes de 20 ans, propres au service militaire
vont
à la même école. Là le paysan a comme compagnon de chambre l’étudiant
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quels il répond toujours. Plusieurs de ces hommes
vont
vers lui pour lui demander un conseil ou pour les aider à trouver du
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e alerte, les hommes endossent leurs uniformes et
vont
à leurs postes. Les machines et les canons anti-tanks sont prêts. Les
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os pose en couronne un désespoir glacial : vous n’
irez
pas au-delà de votre union. Ô silence des astres ! Fondues nos âmes ?
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mémoire pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’
irons
pas au-delà de nous-mêmes. Mais dans cette défaite de l’étreinte, n’e
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l caché dans les passages de ces cahiers que nous
allons
transcrire ici. De ces fragments de dates diverses, l’on ne verra poi
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mi-voix : « Je suis le serviteur du public, cela
va
sans dire. » C’est à cela qu’on donne la gloire. Et ceux qui ne la br
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Quant à moi, je suis trop égoïste pour me laisser
aller
à ce jeu-là. Je me sentirais dépossédé. C’est que je veux être aimé p
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un menteur qui dirait : « Je vous avertis que je
vais
mentir, pour telle et telle raison aisément vérifiable. » Ce serait i
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le plus de chance d’avenir dans le monde où nous
allons
entrer ? Je n’en sais rien. Mais je suis sûr que l’écrivain français
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nière toute naturelle de respirer et de penser, d’
aller
et venir, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnels… Combie
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silence de catacombes. Centre du monde ! Il s’en
va
, coudoyant la foule et traversant les lieux publics avec cette grande
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e après ma mort ou avec elle ? Si c’est avant, où
aller
, où rester, où demeurer quand tout s’en va, et que penser si je ne pu
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où aller, où rester, où demeurer quand tout s’en
va
, et que penser si je ne puis — rien dire ou faire qui s’accorde à ces
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a y est !… Vivant un cauchemar qui est vrai, nous
allons
en désordre au réveil. La mort, le désespoir en plein midi, — ou la r
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lève, se tâte, et ne sait pas encore où il a mal.
Va-t
-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort ? J’ai vu l’Espagne de c
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omme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en
va
). La force était mémoire et allusion, elle était ce vieil arbre tenac
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de la Brute. On avait dit aux jeunes nazis qu’ils
allaient
conquérir un pays de bavards, de coquettes et de politiciens véreux.
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ur. Et pourquoi je vous prie, être clair ? Vous n’
allez
pas me dire que c’est la bonne manière de se faire comprendre ? Le c
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il faut que nous pensions à chaque instant : « j’
allais
le dire ! » Mais ne mêlez pas tout, sinon l’on soupçonnera quelque tr
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connaître — c’est encore un tour du langage — ne
va
pas reculer devant cet autre exploit : poser que le plus simple est a
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rivains d’idées ! Commencer par le commencement !
Aller
du simple au compliqué ! Que cela paraît plein de bon sens ! Le beau
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nt qui s’opère dans vos propos : je vois que vous
allez
passer sans crier gare à des propositions théologiques. Souffrez alor
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est évidemment d’expliquer. Oui, cette opposition
va
nous aider : impliquer le réel comme tel, et non pas expliquer certai
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andes questions peuvent et doivent être reposées.
Allons
-nous rebâtir sur les valeurs d’une philosophie de l’Objet (qui était
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capitalisme et des divers « planisme »), ou bien
allons
-nous faire une société où les objets soient remis au service de l’hom
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ou de s’en guérir ; sinon soyons certains qu’ils
vont
revenir en force, sous un déguisement séduisant, ou sous la forme d’u
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de la même névrose. Tout porte à croire que nous
allons
entrer dans une ère de religions aberrantes. Ou, comme le dit une gra
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nne du tarot est soutenue par Etteilla, dont nous
allons
parler, par d’Odoucet son premier disciple, et par Éliphas Levi. Elle
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es 10 doigts. Elle symbolise la manifestation qui
va
se produire, la potentialité d’un événement. Idée d’eau, de liquide.
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s oratoires et procédés de composition. Mais elle
alla
plus loin. Elle déclara que la rhétorique en tant que telle était mau
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volerait mieux dans le vide, l’artiste crut qu’il
irait
loin… Il tomba dans « la réalité », coupa ses ailes et se fit romanci
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oint que l’insignifiance observable. C’est ce qui
va
se produire après Balzac. Le roman pousse deux branches d’importance
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anche sera celle du réalisme social. C’est là que
va
triompher la terreur, se déchaîner la chasse impitoyable aux artifice
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ritique, et voici le plaisir extrême : Peau d’âne
va
lui être conté. Mais si vous alliez dire au même enfant, avant de lui
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rême : Peau d’âne va lui être conté. Mais si vous
alliez
dire au même enfant, avant de lui raconter la même histoire, que cela
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d’un macfarlane gris chevauchait sur la route qui
va
de N… à X… » (Fenimore Cooper, j’imagine). Ou bien c’était une lente
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m de cette fidélité à la vie que M. Jules Romains
va
s’interdire, dit-il — « les enchaînements arbitraires et le picaresqu
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ains ajoute : « Le lecteur se demandera : où cela
va-t
-il ? Des personnages se perdent… » Mais, répond notre auteur, comme p
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épond notre auteur, comme pour se justifier, n’en
va-t
-il pas de même dans la vie ? Les romans traditionnels « préoccupés qu
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reuves et de nos désastres réels, l’art de demain
va
revenir au jeu des amplifications, raccourcis et miracles qui constit
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ur probable que les grandes œuvres narratives qui
vont
naître au lendemain de cette guerre, se rapprocheront des types de li
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vous autres après lui, que toutes les femmes qui
vont
le rencontrer y pensent, épiant les plus légers mouvements que cette
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essées ! Car rien ne flatte comme l’idée que l’on
va
vivre à son tour une scène de roman. Oui, l’idée seule a fait tous ce
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e bouchée. Est-ce vraiment l’effet de l’avion ? J’
allais
m’en persuader quand je m’aperçois, et cette fois-ci non sans terreur
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t me fera visiter le Musée, — à ce soir ! Il s’en
va
, très satisfait de lui, et de moi aussi, je crois. Nous voici seuls.
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plus… » Je poursuis non sans peine : « — Si nous
allions
prendre quelque chose dans un restaurant ? — Bonne idée », fait-elle
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en… que cela soit ! Elle se lève et me suit. Nous
allons
chez elle. Un vertige, un sombre délire, et sans qu’un mot de plus ai
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tionaux restent intraduisibles pour qui ne peut y
aller
voir et sentir. Et notre époque n’est pas celle des voyages, mais seu
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ré de l’Asie, le cœur violent des Amériques. Vous
alliez
me dire que j’oubliais ce grand joueur de Boule que fut « Saint-Ex ».
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ement dernière guerre civile du genre humain. Que
va-t
-il se passer ? Ces projets échoueront. On en rira. On n’en rira même
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avril 1946)t — Un dernier mot. (Et dire que j’
allais
l’oublier !) La Bombe n’est pas dangereuse du tout. — Êtes-vous fou ?
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p l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’
aller
casser les vases de Chine. Si on laisse la Bombe tranquille, elle ne
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encore, du côté où les jeunes Européens devraient
aller
s’il s’agissait pour eux de partir. Je vois les avantages de l’Amériq
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t à l’infini. Il n’est qu’une solution, qui est d’
aller
voir, et d’« essayer » le pays comme un nouveau costume. Et je me dis
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que c’est un faux dilemme. Le fait est là : nous
allons
en dix heures de Lisbonne à New York, de New York au Pacifique. Un tr
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r après quelque temps, comme on prend un billet d’
aller
et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédie des départs a vé
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tout hérissé, griffu, inefficace. Circulez donc,
allez
voir, et aimez. Puis choisissez. Revenez si le cœur vous en dit. Mais
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résident de la Chambre de commerce américaine est
allé
en Russie tenir des discours capitalistes… D’autres gens voudraient f
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tionaux restent intraduisibles pour qui ne peut y
aller
voir et sentir. Et notre époque n’est pas celle des voyages, mais seu
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andisse avec le temps, si l’on admet que le temps
va
toujours dans le même sens : vers sa fin. Mais c’est une mauvaise rai
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ns retour. Vivre est impur, qu’on sache ou non où
va
la vie, et c’est pourquoi les bonnes raisons n’expliquent pas notre r
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n seul coup à la violence de l’acte décisif, nous
allons
voir paraître enfin leur justification, leur être. Voici l’instant où
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uge cet adversaire ou ce partenaire possible. Qui
va
prendre avantage sur l’autre ? Ainsi se présentent-ils, comme s’ils v
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t vous laisse juger. Ce n’est pas simple. Et cela
va
peut-être choquer ? Que voulez-vous, j’ai deux amours. Or l’amour ren
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1946)ae J’ai un certain nombre d’ouvrages qui
vont
paraître en même temps, ce qu’explique aisément ma longue absence de
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omme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en
va
!) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arbre tena
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lève, se tâte, et ne sait pas encore où il a mal.
Va-t
-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort ? J’ai vu l’Espagne de c