1 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
1 La leçon de l’ armée suisse (4 mars 1942)c Peu avant la guerre de 1914, l’empereur Guil
2 e 4 millions et demi d’habitants, la Suisse a une armée de 600 000 hommes. Un habitant sur 7 est un soldat. La même proportio
3 . La même proportion donnerait aux États-Unis une armée de 20 millions d’hommes. Mais nulle part les coutumes et les institut
4 plus démocratiques qu’en Suisse, et nulle part l’ armée n’est plus populaire et ne fait aussi partie de la vie nationale qu’e
5 is de la domination médiévale des seigneurs, leur armée a été un groupement de citoyens libres, possédant chacun ses propres
6 e de défense. C’est la clé de l’organisation de l’ armée suisse et le secret de sa popularité… L’armée est un lien non seuleme
7 e l’armée suisse et le secret de sa popularité… L’ armée est un lien non seulement entre les individus, mais aussi entre les c
8 famille de 200 hommes. Le Haut-Commandement de l’ armée en Suisse a prévu dès 1930 déjà, que la prochaine guerre ne serait pa
9 topographie et ses ressources. Des petits corps d’ armée surgissent en certains points pour défendre les profondes vallées et
10 ys : autonomie locale et entraide. La moitié de l’ armée est composée de divisions mobiles régulières. Le reste consiste en ga
11 s choses comptent dans la guerre. Mais une petite armée peut-elle défendre avec succès un pays contre un adversaire cinquante
12 organiser les communications ferroviaires. Mais l’ armée suisse a été mobilisée depuis 1939 et les distances sont si petites q
13 e. Le contact entre les hommes et le sol, entre l’ armée et le peuple, entre le présent et les traditions historiques, s’est v
14 igne de retraite nationale. Certaines unités de l’ armée doivent ralentir la pénétration des frontières, d’autres doivent défe
15 Dieu. c. Rougemont Denis de, « La leçon de l’ armée suisse », Journal suisse d’Égypte et du Proche-Orient, Alexandrie, 4
2 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
16 vait dénoncé l’organisation hypercentralisée de l’ armée française, copiée sur la centralisation politique de la nation. La Fr
3 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
17 énomènes que l’on veut dégager. Admettons que les armées retiennent une bonne partie de leur utilité au service des nations et
4 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
18 ents qui nous menacent à bout portant. La fin des armées , par exemple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en pensent que
5 1946, Articles divers (1941-1946). Deux lettres sur le gouvernement mondial (4 juin 1946)
19 forme, est « nettement péjorative vis-à-vis de l’ armée , de la cavalerie en particulier », bref que je suis un « élément de d
20 ais. Car la Bombe seule peut nous débarrasser des armées , des souverainetés nationales, et de l’anarchie qu’elles entretiennen
21 ations puissent perdre leur souveraineté et leurs armées , vous attriste visiblement. Vous avez l’impression que la civilisatio
22 s frontières et ne saurait être défendu par leurs armées . En effet, supprimez ces trois éléments qui composent l’idée moderne
23 n même temps que toutes les autres nations, à son armée , à ses douaniers et à son ministère des Affaires étrangères ? Et ne p
24 leurs centres vifs en une seconde, négligeant les armées purement décoratives ? Vous me direz que la France, par exemple, est