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s aura rendu l’auteur de Conscience de la Suisse,
c’est
d’avoir osé porter sur l’avenir immédiat de ce pays un jugement pessi
2
pas encore su prendre le tempo de ce xxe siècle.
C’est
que nous sommes devenus un peuple de bourgeois. L’ère de la bourgeois
3
urer les profondeurs et les puissances du mal. Et
c’est
pourquoi les chrétiens seuls savent reconnaître les démons et déjouer
4
— ou l’annexion. « Faire du socialisme, écrit-il,
c’est
faire la moitié du national-socialisme. » Certes, on peut lui répondr
5
, on peut lui répondre que faire du nationalisme,
c’est
faire l’autre moitié de ce tout. Mais enfin, l’important c’est que ch
6
’autre moitié de ce tout. Mais enfin, l’important
c’est
que chacun commence par dire la vérité dans son patois, et celui de R
7
e, comme aujourd’hui, l’on voit ce qui compte, et
c’est
cela qui unit. Pour le reste, si sérieux soit-il, on en reparlera plu
8
s de nuit. Elle a passé tout près, ne l’a pas vu.
C’est
pourtant le désir qui les presse, et l’amour appelant l’amour aux cha
9
du Pouvoir. Lui, la voyant passer, s’offusque, ou
c’est
le désir qui l’aveugle ? Elle est nue, ses jambes ont fui. — Toi qui
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voir si par hasard elle était là. Vous savez que
c’est
compliqué, ce bâtiment. Des couloirs et des escaliers partout, un lab
11
ère cigarette était brûlée. Je me dis : — Puisque
c’est
absurde, pourquoi ménager quoi que ce soit ? C’était la question par
12
plus poser de questions. Car si vous me dites que
c’est
une vraie balle que j’ai dans le cœur, il est évident que je suis mor
13
éponse à quoi que ce soit. Laissez-moi donc seul.
C’est
mon ordre. Et si vous ne me croyez pas, je vais tirer ! b. Rougem
14
fusil, ses munitions et son équipement militaire.
C’est
ainsi qu’on peut souvent voir un paysan, assis sur le seuil de sa por
15
ortance technique qui n’est nullement à négliger.
C’est
le seul moyen d’assurer une mobilisation ultrarapide. Et c’est la déf
16
moyen d’assurer une mobilisation ultrarapide. Et
c’est
la défense la plus adéquate contre les parachutistes. Une coutume méd
17
ue, ainsi, la méthode la plus moderne de défense.
C’est
la clé de l’organisation de l’armée suisse et le secret de sa popular
18
t une résistance locale et soigneusement équipés.
C’est
ainsi que les Suisses retournent à leur ancienne tradition de faire l
19
ère imaginable de parler de l’amour sans malice :
c’est
de former quelques rythmes de phrases où l’indicible jette par moment
20
ne puis parler sans l’offenser dans sa grandeur,
c’est
ce qui m’enflamme à parler. Rien ne peut être dit de l’amour même, ma
21
— celle de l’esprit — indépendante de l’instinct,
c’est
ce qu’induisent à supposer les deux observations suivantes : l’extrêm
22
aubes, passages.) L’ivresse naissante des amants,
c’est
le silence qui s’établit entre eux. L’approche des yeux, dès qu’ils o
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présent. Or cette connaissance est interdite. Et
c’est
l’approche du viol de l’interdit qui impose aux amants leur silence,
24
s fuient, bavardent. Tristesse platonicienne
C’est
dans l’accomplissement du plus violent amour qu’il nous est accordé d
25
u désir amoureux par l’acte même qui l’accomplit,
c’est
le signe physique, originel, de l’infinie contradiction que nous souf
26
s s’y attendre, et pourtant l’on demeure surpris.
C’est
que tout, dans ses livres, — surtout les plus sincères — semblait exc
27
ait claires : il y a trop de contradictions. Mais
c’est
ce qui peut intéresser. Une attitude aussi profondément ambiguë, vis-
28
je vis pour moi, je suis plus calme… Les autres,
c’est
le prochain, comme la princesse Marie et toi vous l’appelez, le proch
29
vé de prochains, car il n’a cherché qu’un public.
C’est
le public qui donne la gloire à celui qui le méprise assez pour le fl
30
suis le serviteur du public, cela va sans dire. »
C’est
à cela qu’on donne la gloire. Et ceux qui ne la briguent point risque
31
ser aller à ce jeu-là. Je me sentirais dépossédé.
C’est
que je veux être aimé pour moi-même, tel que je suis et non point tel
32
e plus de noblesse ? Dire : je néglige la gloire,
c’est
dire : je vous néglige, vous qui donnez la gloire pour prix d’une com
33
nnez la gloire pour prix d’une complaisance. Mais
c’est
dire aussi : je vous aime, puisque je vous veux moins vulgaires que v
34
’affirme en différant, bien plus qu’en excellant.
C’est
donc l’individu qui se distingue, — n’importe où. (Crimes commis pour
35
st donc né d’une sorte de maladie du sens social.
C’est
le contraire de l’amour du prochain. L’individu qui cherche la gloire
36
i même conscience du voisin qu’il pourrait aider (
c’est
le prochain), mais seulement du voisin qu’il peut utiliser. Il cherch
37
e des admirateurs, des confirmateurs de son être.
C’est
que l’acte de s’écarter d’une communion ou d’une communauté, écarte a
38
nt fait toute la renommée du peuple. (Aujourd’hui
c’est
l’inverse qu’on observe ; c’est ce que donne la foule qui fait la glo
39
ple. (Aujourd’hui c’est l’inverse qu’on observe ;
c’est
ce que donne la foule qui fait la gloire d’un homme.) La gloire antiq
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ment. Mais notre gloire ne saurait être mesurée :
c’est
une rumeur, c’est une publicité, une espèce d’inflation provisoire. E
41
loire ne saurait être mesurée : c’est une rumeur,
c’est
une publicité, une espèce d’inflation provisoire. Elle n’est pas gran
42
plus grave : elle est ressentie comme flatteuse.
C’est
donc quelque chose de vulgaire. De fait, je ne connais pas de gloire
43
e vulgarité. (Zones de bassesse chez d’Annunzio ;
c’est
là, non pas dans la beauté de son œuvre, que s’est constituée sa gloi
44
urs pour rayonner et se réjouir de son être. Oui,
c’est
bien là le privilège d’un dieu. Et la vraie gloire. Qu’est-ce que l’
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la valeur ; on ne le sait pas. La gloire moderne,
c’est
à peu près l’inverse. Mais ne serait-ce pas aussi le meilleur moyen d
46
f ; et si l’on avoue son orgueil, ils croient que
c’est
par vanité. Je suis homme : donc vaniteux, naïf, retors, orgueilleux,
47
essentiel que dès maintenant vous ne sachiez ? Ou
c’est
que vous vous tromperiez, croyant par d’autres ce que vous ne croyez
48
arce que je sais que son nom est mensonge, et que
c’est
moi qui ne suis rien. Ainsi Dieu est mon adversaire. C’est lui seul q
49
qui ne suis rien. Ainsi Dieu est mon adversaire.
C’est
lui seul qui s’oppose à ma gloire, et qui me sauve malgré moi de mon
50
qui dit Je suis. Ce sera Dieu, ou ce sera moi. Si
c’est
moi, ce ne sera rien. Si c’est Dieu, je ne serai rien. Si Dieu me tue
51
ou ce sera moi. Si c’est moi, ce ne sera rien. Si
c’est
Dieu, je ne serai rien. Si Dieu me tue, il sera tout, et tout sera. A
52
, et qui me sont révélées dans ce pays, parce que
c’est
leur contraire, ici, qui va de soi. Parmi la douzaine de bouquins que
53
d’inclure l’actualité dans un ouvrage, parce que
c’est
elle qui risque de vieillir en premier lieu. Ce souci, cette arrière-
54
aits bruts, ou quelques chiffres impressionnants.
C’est
la Catch Phrase, la phrase-qui-attrape et qui vous jette de but en bl
55
age, la critique américaine ne dira pas souvent :
c’est
bien écrit, mais plutôt : c’est effective, agissant. Et d’une idée l’
56
ira pas souvent : c’est bien écrit, mais plutôt :
c’est
effective, agissant. Et d’une idée l’on ne demandera pas seulement qu
57
la nuit au Hradschin Après Vienne, avec Prague,
c’est
une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostal
58
s Perdu, tout d’un coup, est encore plus proche :
c’est
l’an passé, c’est avant-hier, peut-être même est-ce — aujourd’hui ? M
59
coup, est encore plus proche : c’est l’an passé,
c’est
avant-hier, peut-être même est-ce — aujourd’hui ? Mais oui, peut-être
60
e, bander tous les ressorts, mobiliser les cœurs…
C’est
le crime des dictatures : elles ne tuent pas la liberté dans les pays
61
cite, d’une confiance, presque d’une insouciance…
C’est
tout cela que vient de mettre en question l’usurpateur du Hradschin.
62
délices d’un rêve inachevé. Mais il sait bien que
c’est
fini. Brève dispense, le temps d’un peu se souvenir… Il faut se lever
63
t de tour, nouvelles de la bataille des Flandres,
c’est
la fin d’un communiqué, régions perdues encore, régions perdues dans
64
is viendra-t-elle après ma mort ou avec elle ? Si
c’est
avant, où aller, où rester, où demeurer quand tout s’en va, et que pe
65
iendra, pendant laquelle personne ne peut agir. »
C’est
quelque part dans l’Évangile. Ou faudra-t-il enterrer nos secrets, po
66
ulant quoi, sans relâche ? voulant ma mort à moi.
C’est
sérieux, cette fois-ci ça y est !… Vivant un cauchemar qui est vrai,
67
iques, et même les cafés. Et s’il passe une auto,
c’est
une de ces voitures branlantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur
68
r, il s’est dit : « Peut-être est-elle à Mandres,
c’est
donc jour de marché. » Il a écrit ces mots. Elle saura bien. Il a rej
69
iait aux autres… (Quand ta force devient visible,
c’est
comme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va). La force étai
70
nd ta force devient visible, c’est comme le sang,
c’est
que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était mémoire et allusion
71
t les pudeurs de l’amour… Quand je me souviens —
c’est
l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a
72
de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible,
c’est
le malheur le plus affreux de son Histoire qui le révèle au monde, au
73
ts venus de France sur la lutte contre les nazis,
c’est
l’absence de grands gestes théâtraux, la sourdine mise à l’éloquence
74
se complaire dans le lyrisme de la catastrophe ;
c’est
pour tout dire, le naturel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir
75
ation de ma critique… Ce qui me gênait, je crois,
c’est
qu’à mon sens vous n’êtes pas encore assez clair. L’auteur. Et pourq
76
s prie, être clair ? Vous n’allez pas me dire que
c’est
la bonne manière de se faire comprendre ? Le critique. On voudrait ê
77
’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse, mais
c’est
qu’il a le goût de se tromper et de tromper. A. Pour moi, je crains
78
de recourir ici à l’expression d’arrière-pensée.
C’est
sans doute une « arrière-image » qu’il faudrait dire. C. Ne serait-i
79
r Descartes est donc devenue celle de la science.
C’est
elle dont usent nos physiciens, chimistes et mathématiciens, pour for
80
d’images. S’il se distingue du parler quotidien,
c’est
avant tout par cette cohérence, c’est-à-dire par cette volonté d’excl
81
liqué par les savants, la science légale n’étant,
c’est
entendu, qu’une manière de parler du réel, et sans cesse corrigée par
82
ée par les faits. Mais où je crie à la tricherie,
c’est
quand le philosophe ou l’essayiste, séduits par la clarté axiomatique
83
jugement, la plus étrange illusion de l’esprit :
c’est
une maxime populaire. On la tient pour tellement évidente que son rap
84
licité d’un objet avec l’aisance à le connaître —
c’est
encore un tour du langage — ne va pas reculer devant cet autre exploi
85
i le plus proche, et qu’il faut commencer par là.
C’est
sans doute le plus mauvais tour qu’on ait joué aux écrivains d’idées
86
t avoir établie — je dirais : pour l’éternité ! —
c’est
bien qu’il faut toujours commencer par la fin, par la vision totale,
87
ue ce but existe en tout état de cause. Pour moi,
c’est
presque le contraire. Voilà : — Je sais que je suis dans la nuit. Je
88
dans la confusion. Mais, si je marche cependant,
c’est
qu’à certains moments j’ai vu le but. — J’ai cru le voir… C’est une v
89
tains moments j’ai vu le but. — J’ai cru le voir…
C’est
une vision illuminante, instantanée, dont la trace ne tarde pas à s’é
90
. Voilà le sens, l’orientation de ma démarche, et
c’est
pourquoi je vous disais qu’on ne peut la comprendre qu’à partir de so
91
raisonnable. C. Le propre d’une vision pareille,
c’est
qu’elle est incommunicable, j’imagine ? A. Il vaut mieux dire indesc
92
ensation du blanc en décrivant les sept couleurs.
C’est
pourquoi le langage de la vision ou de la foi, s’il était pur, serait
93
nt d’un langage inexplicable et pourtant évident.
C’est
peut-être le verbe impliquer qui distinguera le mieux cette forme-là
94
… De là vient son obscurité. Parler en paraboles,
c’est
tenter d’exprimer un fait ou des idées, en tenant compte du tout qui
95
ées, en tenant compte du tout qui les englobe. Ou
c’est
encore se garder avec soin de les définir autrement qu’en vue de cett
96
es, je n’ai souci que d’une certaine orientation.
C’est
à partir du terme, encore une fois, que les contradictions s’éclairen
97
res pour qu’ils s’en souviennent mieux plus tard.
C’est
comme les noix qui ont une coquille très dure. On peut les emporter s
98
t telle que la question du droit ne se pose plus.
C’est
l’attitude de l’homme qui a vu quelque chose, ou simplement qui a cru
99
à d’autres hommes. Une vision ne se transmet pas,
c’est
le contraire d’une carte postale. Il s’agit donc de disposer l’esprit
100
avantage pour nous réduire au parler prophétique.
C’est
le même risque, et ce n’est pas la même grandeur… Les « sentinelles d
101
ie, d’un régime social, et même d’une esthétique.
C’est
pourquoi je ne saurais mieux décrire la doctrine du personnalisme qu’
102
des traits marquants du mouvement personnaliste,
c’est
son insistance sur la nécessité des groupes autonomes et organiques.
103
ens des frontières communes8, un régime uniforme.
C’est
pourquoi, se plaçant dans la ligne des forces les plus actives, sinon
104
e dernier, rationalistes ou punitives. Le malade,
c’est
l’humanité. La partie consciente de l’humanité se voit attaquée par d
105
grand, ni rien de vrai. Essayons une autoanalyse.
C’est
notre chance peut-être unique. 1. La guerre nous plaît. Toutes ses v
106
a guerre, que nous soyons civils ou combattants ?
C’est
l’état d’exception proclamé dans la nation entière et dans tous les d
107
r remplacer, sur la scène vide, l’Ennemi déchu ?)
C’est
pourquoi la paix nous angoisse au moins autant qu’elle nous attire. P
108
les chrétiens et qu’ils tolèrent les hérétiques),
c’est
la mort sous les balles pour la Patrie ou pour le parti. Mais s’il n’
109
es ? La guerre nous plaît. Nous le nions tous, et
c’est
normal. Mais je propose un test précis. Pourquoi tant de réticences à
110
, de bonnes raisons bien étudiées d’un tel refus.
C’est
un refus instinctif, comme ils disent. Et c’est tout ce que je voulai
111
. C’est un refus instinctif, comme ils disent. Et
c’est
tout ce que je voulais leur faire dire. (Il leur reste à me traiter d
112
nous. Il était en nous avons d’être contre nous.
C’est
en nous-mêmes d’abord qu’il se dresse contre nous. Et quand nous l’au
113
t être emprunté à la réalité la plus banale, mais
c’est
plutôt l’intensité de la passion hostile ou criminelle dont il nous p
114
ns sans doute jamais eu l’expérience. Et pourtant
c’est
une part de nous-mêmes qui machine cette brusque épouvante, ramassant
115
de l’esprit et l’abandon des grands principes. «
C’est
inconcevable ! » opineront-ils, les bras au ciel. Mais c’est très sim
116
cevable ! » opineront-ils, les bras au ciel. Mais
c’est
très simple. Un homme qui meurt de faim mange n’importe quoi pour tro
117
es sorciers ni même des prêtres dirigent l’État :
c’est
le péril qu’il faudrait conjurer. Mais je pense qu’il est temps de re
118
tête en bas) à l’instar du jeu de cartes moderne.
C’est
un abus inqualifiable, si l’on sait que l’interprétation de chaque la
119
e est plein d’intelligence, de rêve et d’attente.
C’est
un prince de l’autre monde en voyage ici-bas. Sous cet aspect, il est
120
e la cape noire de l’ignorance, bordée de rouge —
c’est
le désir —, ornée de trèfles verts — la nature créatrice — et de disq
121
le à un fou, à un mendiant, à un hors-caste : car
c’est
ainsi que le saint, l’homme parfait, doit apparaître aux yeux des aut
122
tique quelconque, un idiot ou un simple d’esprit.
C’est
ce qu’il paraît. Si quelque étranger aux habits sales et déchirés, au
123
nquête, le conduiraient tranquillement à l’asile.
C’est
pourquoi le parfait initié ne condescend pas à desserrer ses lèvres e
124
exprimées par les quatre couleurs et les arcanes.
C’est
pourquoi, prenons garde, s’il nous advient jamais de rencontrer quelq
125
), s’élève de la matière et évolue vers le Père :
c’est
l’homme qui s’éveille des profondeurs, et qui commence à monter vers
126
an-Paul invoque la « rhétorique des rêves ». Mais
c’est
Baudelaire qui touche le vrai point, lorsque, risquant un assemblage
127
u’un rêve éveillé, donné pour tel par son auteur.
C’est
avec La Princesse de Clèves que l’on atteint la phase critique où la
128
eur on ne rejoint que l’insignifiance observable.
C’est
ce qui va se produire après Balzac. Le roman pousse deux branches d’i
129
e. L’autre branche sera celle du réalisme social.
C’est
là que va triompher la terreur, se déchaîner la chasse impitoyable au
130
l’enfant change de visage, l’état second paraît.
C’est
l’état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque. Il a suffi
131
e phrase, « N’importe où et n’importe comment » —
c’est
à quoi vise son effort. « Gontran sortit son briquet de nacre, alluma
132
l’indicateur. » Il s’agit de me faire croire que
c’est
vrai. Il faut donc me fournir des preuves et des observations exactes
133
e-telle-qu’elle-est ne signifie presque rien. Or,
c’est
elle qu’on veut reproduire en multipliant les observations exactes et
134
ations exactes et les personnages quelconques. Et
c’est
au nom de cette fidélité à la vie que M. Jules Romains va s’interdire
135
un livre en se conformant aux « lois de la vie »,
c’est
doublement tricher : avec la vie, et surtout avec l’art. Cette triche
136
ini, obéissant aux lois d’une rhétorique précise.
C’est
un jeu, et un jeu serré, qui ne tolère aucune faiblesse, aucune trich
137
d’éléments. Le lieu de l’action est circonscrit :
c’est
généralement une maison dont il semble que personne n’ait pu y entrer
138
ignement dans le temps. Mais l’impureté du genre,
c’est
qu’il peut se passer de la crédibilité intrinsèque du conte, par le r
139
t trop beau. Mais rien ne sert de n’y pas croire.
C’est
un fait, nous l’avons subi, et nous avons tous dit : je n’y puis rien
140
yeux — ils se détournent aussitôt que frappés et
c’est
toujours : « Ô toi que j’eusse aimée ! » Mais non, si c’était vrai, j
141
mari m’a demandé de vous montrer Budapest. Voilà,
c’est
Budapest. » Il n’y a rien d’autre à dire. Nous remontons en voiture e
142
où je crée, là je suis vrai », écrivait Rilke. Et
c’est
pourquoi nous prendrons au sérieux cette distinction : il y a des hom
143
morque d’événements qui n’ont cure de ses arrêts.
C’est
que l’on confond la pensée avec l’usage inoffensif de ce que des créa
144
es agissent ! Mais la vraie condition de l’homme,
c’est
de penser avec les mains. p. Rougemont Denis de, « Penser avec les
145
érisme. La liberté fondamentale dont tout dépend,
c’est
celle de se « réaliser personnellement ». Or nous ne pourrons jamais
146
pour être libres, uniquement et tout simplement,
c’est
du courage. Car nous sommes libres, si nous sommes prêts à payer le p
147
toujours : payer de sa personne. Un homme libre,
c’est
un homme courageux, non pas un homme qui aurait reçu (de qui ?) trois
148
Cette figure signifie quelque chose d’important :
c’est
que tout le mal que nous faisons à nos voisins nous atteindra bientôt
149
ène pas, ne voit rien, n’a pas de temps à perdre.
C’est
un raid. Nous n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan
150
ançais ?) Je parlais d’une conscience planétaire.
C’est
sa nécessité qu’il faut d’abord sentir. Et qu’aussitôt la presse et l
151
verture de l’esprit… Forçant à peine, je dirais :
c’est
d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard si, parmi tous nos é
152
a sensation, du biggest in the world. Et de vrai,
c’est
dans ce pays que la première Bombe vient d’être construite. Exagérée
153
mettons que j’ai exagéré : c’était fatal. Écrire,
c’est
mettre en forme, donc condenser, donc augmenter la réalité de l’objet
154
gmenter la réalité de l’objet ou de la situation.
C’est
donc toujours « exagérer » les traits ou phénomènes que l’on veut dég
155
moi, je poursuivrai ma lutte, quoi qu’il arrive.
C’est
ma santé. Dès mon premier écrit sur les choses politiques, j’ai posé
156
— Et maintenant vous nous dites : aucun danger !
C’est
là sans doute votre manière paradoxale, comme de coutume, d’avouer qu
157
te, en vérité. Hitler n’a pas eu recours aux gaz,
c’est
entendu. Mais pensez-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou que
158
is dangereux. Ce qui est dangereux, horriblement,
c’est
l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prép
159
e qui est dangereux, horriblement, c’est l’homme.
C’est
lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’employe
160
c’est l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe, et
c’est
lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on nomme des c
161
tombée du ciel, animée de mauvaises intentions !
C’est
d’un comique démesuré. Le contrôle de la Bombe, que l’on discute à lo
162
de quoi l’on parle ? Contrôler cet objet inerte ?
C’est
comme si tout d’un coup l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher
163
on laisse la Bombe tranquille, elle ne fera rien,
c’est
clair. Elle se tiendra bien coite dans sa caisse. Qu’on ne nous racon
164
raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut,
c’est
un contrôle de l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. — C’est
165
us faut, c’est un contrôle de l’homme. — Ah ! ça,
c’est
une autre question. — C’est la question de l’Autre. C’est la seule. O
166
e l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. —
C’est
la question de l’Autre. C’est la seule. On ne peut plus l’éviter depu
167
e autre question. — C’est la question de l’Autre.
C’est
la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la Bombe nous menace et
168
rticulier. Je pourrais me contenter de répondre :
c’est
plutôt vous qui devriez sortir, sous peine de ne pas comprendre la ré
169
aucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le rêver.
C’est
cela, et c’est aussi le cauchemar des visas. Si cette folie furieuse
170
e que Jules Verne n’a pu le rêver. C’est cela, et
c’est
aussi le cauchemar des visas. Si cette folie furieuse et inutile ne r
171
ésoudrait en termes simples : on verrait vite que
c’est
un faux dilemme. Le fait est là : nous allons en dix heures de Lisbon
172
Mais ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous,
c’est
un amour plus large de l’humain, une conception de la fidélité qui ne
173
là-bas expliquait en ces termes : « Être decent,
c’est
tenir sa parole et se tenir propre soi-même »… Quant à la masse du ce
174
Quand est-ce que nous avons bien pu libérer ça ?
C’est
si petit ! » Par souci de précision, j’ajouterai que je ne connais qu
175
nes écrivains gardent un œil ouvert sur l’Europe.
C’est
toujours de là que vient l’initiative. Ce qu’ils ont de plus que nous
176
ent l’initiative. Ce qu’ils ont de plus que nous,
c’est
un grand art du reportage, de la description. Ils ont indiscutablemen
177
e à l’Européen ? Absolument ! Ce que je souhaite,
c’est
qu’on envoie le plus grand nombre possible d’Européens outre-Atlantiq
178
ns et querelles ancestrales qui tournent en rond.
C’est
la rumeur du xxe siècle. Elle a cours en Europe au moins autant qu’a
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né par la publicité et les sirènes du progrès. Et
c’est
pourquoi il tiendra le coup. v. Rougemont Denis de, « Histoire de
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Cette figure signifie quelque chose d’important :
c’est
que tout le mal que nous faisons à nos voisins nous atteindra bientôt
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ène pas, ne voit rien, n’a pas de temps à perdre.
C’est
un raid. Nous n’apprendrons rien. Cependant qu’un beau jour le paysan
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ançais ?) Je parlais d’une conscience planétaire.
C’est
sa nécessité qu’il faut d’abord sentir. Et qu’aussitôt la presse, et
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verture de l’esprit… Forçant à peine, je dirais :
c’est
d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard si, parmi tous les é
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va toujours dans le même sens : vers sa fin. Mais
c’est
une mauvaise raison. Depuis qu’il court ainsi, mesuré par les saisons
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re est impur, qu’on sache ou non où va la vie, et
c’est
pourquoi les bonnes raisons n’expliquent pas notre réalité, mais seul
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? S’il nous vient à l’idée de penser notre mort,
c’est
la Mort en nous qui se pense, c’est la Crise déjà qui affleure, nous
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r notre mort, c’est la Mort en nous qui se pense,
c’est
la Crise déjà qui affleure, nous avertit de la Fin, et l’atteste.
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ns pas à distinguer avec des yeux bien dessillés.
C’est
assez pour l’angoisse et trop peu pour agir. Ainsi le grand décret de
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Nous voulons échapper au temps, à sa menace, mais
c’est
peut-être le meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa fin : la fin du
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de réalité, jusqu’au jour où la Fin le pense. Et
c’est
là son tragique et l’humour de la Fin. Tout ce qui est réel, tout ce
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théologien répondit : — L’affection de la chair,
c’est
la mort. Saint Paul l’a vu bien avant Freud, et mieux. Il entendait p
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e. Bien au contraire, ce qu’affectionne la chair,
c’est
ce qui, croit-elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle que vo
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c’est ce qui, croit-elle, la détourne de la mort.
C’est
la vie telle que vous la cultivez, qui conduit à la mort et la mérite
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t rien, vers une Absence douloureuse, — alors que
c’est
la seule Présence qui est terrible en sa splendeur et difficile à sup
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ses refus, de ses aveuglements, de sa tendresse.
C’est
ainsi que fut déclarée l’incomparable qualité de son péché et mesuré
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.............................................. Et
c’est
alors que toutes les voix des justes confondues clameront l’harmonie
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eurs gouvernements ne se posent qu’en s’opposant.
C’est
la menace extérieure qui « cimente leur unité », qui « galvanise leur
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pas imaginables. Si vous me dites maintenant que
c’est
mon gouvernement mondial que vous ne voyez pas — car il supposerait u
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nc sans guerre possible — cela revient à dire que
c’est
la paix elle-même que vous ne voyez pas. Je dis vous, et je m’en excu
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e n’ai parlé que du mauvais, jusqu’ici, parce que
c’est
de beaucoup le plus courant. Essayons de les distinguer. Ce qu’il y a
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ations, dans le sens valable et fécond de ce mot,
c’est
qu’elles tendent à se confondre avec l’État, et c’est la volonté qu’o
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t qu’elles tendent à se confondre avec l’État, et
c’est
la volonté qu’ont les États-nations ainsi formés, de se rendre autarc
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guerre en permanence. Ainsi l’ennemi des nations
c’est
l’État ; et leur sauvegarde serait le gouvernement mondial. Ceux qui
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ait le gouvernement mondial. Ceux qui pensent que
c’est
tout le contraire prennent le mot patrie dans le sens de nation, le m
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comme le bon sens et l’économie l’indiqueraient ?
C’est
parce que certains pays ont préféré payer le prix exorbitant de l’aut
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nçon d’une intimité trop rapide et superficielle,
c’est
la facilité avec laquelle cette intimité s’évapore. On se voit tous l
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En France, il y a les catholiques et les laïques,
c’est
simple ; mais il y a d’autre part trente-six partis et sous-partis, t
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rique, il y a les républicains et les démocrates,
c’est
simple ; mais il y a d’autre part trente-six « stocks » d’immigrants,
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itôt il généralise son invention, son prototype ;
c’est
à ses yeux un stade atteint et dépassé, c’est comme si tous les avion
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e ; c’est à ses yeux un stade atteint et dépassé,
c’est
comme si tous les avions de série étaient déjà faits ; il en est fati
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d’Europe stupéfie par sa production standardisée.
C’est
que l’Européen s’ennuie plus vite et supporte moins de s’ennuyer. Tan
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t la vie Le Français est profondément sérieux,
c’est
même à mon avis l’espèce d’homme la plus sérieuse de la planète. Cepe
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’une liaison l’officialise presque ; en Amérique,
c’est
elle qui fait scandale. Se quitter bons amis après [illisible] est ré
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and il critique un livre. Ce qu’il ne tolère pas,
c’est
le mensonge, et là précisément où le Français le considère comme alla
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il faut ce qu’il faut, et qu’il faut cela, et que
c’est
ainsi depuis des siècles, et qu’on ne peut pas y échapper. L’Américai
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solennelles traditions religieuses de l’Occident.
C’est
pourquoi les Français avancent sous le feu de l’ennemi, tandis que le
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isons de vivre à la vie même, et pour les autres,
c’est
l’inverse. Je compare et vous laisse juger. Ce n’est pas simple. Et c
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x ans. D’abord, chez Stock : Vivre en Amérique .
C’est
un recueil de tous mes articles sur les États-Unis, parus dans Carre
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iait aux autres… (Quand ta force devient visible,
c’est
comme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va !) La force éta
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nd ta force devient visible, c’est comme le sang,
c’est
que tu es blessé, ta vie s’en va !) La force était mémoire et allusio
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les pudeurs de l’amour… ⁂ Quand je me souviens —
c’est
l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a
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attendait un peu en arrière : « Rien de nouveau,
c’est
toujours les mêmes petites histoires… » Depuis des mois, c’est ce que
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s les mêmes petites histoires… » Depuis des mois,
c’est
ce que répètent dix fois par jour les usagers de la radio. Le monde a
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op près : d’heure en heure, nous n’avons rien vu.
C’est
après coup, en nous retournant, que nous avons entrevu l’ampleur et l
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vions allemands ont été abattus sur Londres. » Et
c’est
peut-être la nouvelle la plus importante de la guerre. Car tout tient