1
entraînement intensif renvoie les hommes à la vie
civile
, bronzés, endurcis et chargés d’expérience que la vie paisible des vi
2
ue de retrouver à son retour sa place dans la vie
civile
. L’insuffisance technique résultant d’une si brève période de service
3
est compensée par un entraînement annuel. La vie
civile
également apporte au citadin de fréquents contacts avec les affaires
4
’officier suisse est, dans la plupart des cas, un
civil
, comme tout le monde. Entre les manœuvres annuelles, il consacre quel
5
ilitaires. Un capitaine, par exemple, dans la vie
civile
, surveille sa compagnie : il sait toujours où ses hommes habitent. L’
6
qu’elle inspira avant cette guerre. Un service
civil
industriel Les premiers manifestes et volumes publiés par le mouve
7
’Ordre nouveau proposa l’institution d’un service
civil
obligatoire, répartissant sur l’ensemble de la population le travail
8
une année de caserne. Les avantages de ce service
civil
seraient triples : 1) Justice sociale. La classe prolétarienne serait
9
et la masse de main-d’œuvre créée par le service
civil
serait mise par l’État à la disposition des libres entreprises, syndi
10
hèrent la tête. Ils ne croyaient pas qu’un simple
civil
pourrait du jour au lendemain se transformer en bon manœuvre. Les pol
11
avec son propre sabre ! Les pionniers du service
civil
donnèrent leur salaire aux ouvriers qu’ils avaient « relevé », leur a
12
aliste. Il est clair que l’institution du service
civil
supposait une refonte générale de l’économie, et notamment une discri
13
t plus qu’il recevrait l’aide gratuite du service
civil
. L’État lui-même se trouverait réduit au rôle précis et limité d’agen
14
ns-nous donc tous dans la guerre, que nous soyons
civils
ou combattants ? C’est l’état d’exception proclamé dans la nation ent
15
tes les capitales d’Europe, on voyait en 1939 les
civils
se promener avec leur boîte à masque en bandoulière. Eh bien, la guer