1 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
1 richerie. A. Voulez-vous que nous parlions de la clarté  ? Je crois deviner que cela nous ramènera dans les environs du sujet
2 obscurité ? A. C’est justement ce parti pris de clarté que je voudrais proposer maintenant à votre réflexion méfiante. Si vo
3 u plates ou mystérieuses. Ne serait-ce pas que la clarté n’est qu’une convention de langage ? J’entends : un mot de passe de l
4 s’entendre tout d’abord sur la nécessité de cette clarté . Pour ma part je ne saurais concevoir ni respecter d’autre nécessité
5 écrétant — au nom de quoi, je vous en prie ? — la clarté et la simplicité d’un certain nombre de postulats abstraits. Ma méfia
6 uand le philosophe ou l’essayiste, séduits par la clarté axiomatique, prétendent partir de vérités élémentaires qui ne sont au
7 rait la loi scientifique. Ses conventions sont la clarté et l’absence de contradiction. La seconde forme d’expression, ce sera
8 seulement selon le droit et la décence, en toute clarté . Il arrive que certains furieux, je ne sais quels extatiques ou espri