1
es, dans le domaine de la « défense spirituelle »
comme
dans celui de la défense du territoire, proviennent chez nous d’une i
2
l’endroit de « ce qui nous dépasse » par en haut
comme
par en bas, traduit un seul et même refus de voir le monde tel qu’il
3
». Le mien passa souvent pour être de « gauche »,
comme
si je croyais encore aux vaines distinctions qui chatouillent les pol
4
but commun et d’un péril qui se désigne lui-même
comme
total (ou totalitaire) doit bien suffire à fédérer nos vérités partie
5
dèrent au service du pays. Quand le temps presse,
comme
aujourd’hui, l’on voit ce qui compte, et c’est cela qui unit. Pour le
6
e suivais les tapis rouges, et les lampes rouges,
comme
lorsqu’on choisit une couleur au jeu de cartes, rouge ou noir. J’arri
7
re porte venue, sans y penser, et je serais sorti
comme
j’étais entré. Mais le fait est que je pensais à sortir, et par la bo
8
Je trouve la porte du bureau directorial. J’entre
comme
un fou et je crie : — Pourquoi ? Le directeur était assis face à la p
9
cteur était assis face à la porte et me regardait
comme
s’il n’avait rien entendu. Nous nous sommes dévisagés un certain temp
10
er des armes. Les Suisses considèrent leurs armes
comme
un symbole de leur liberté. Les libertés civiques et l’esprit militai
11
ce militaire vont à la même école. Là le paysan a
comme
compagnon de chambre l’étudiant, l’ouvrier le fils de son patron. Pen
12
er suisse est, dans la plupart des cas, un civil,
comme
tout le monde. Entre les manœuvres annuelles, il consacre quelques he
13
s aider à trouver du travail. Tous le considèrent
comme
le chef d’une famille de 200 hommes. Le Haut-Commandement de l’armée
14
ne serait nullement question d’avancer rapidement
comme
dans les plaines de Flandre ou en Pologne. Les deux premières années
15
se de défense. La ligne du Gothard a été déclarée
comme
ligne de retraite nationale. Certaines unités de l’armée doivent rale
16
y a l’idée fédéraliste que nous devons conserver
comme
un héritage à nos descendants. Voilà pourquoi nous croyons en Dieu et
17
ieu et non pas en un homme qui prétend être adoré
comme
un Dieu. c. Rougemont Denis de, « La leçon de l’armée suisse », J
18
’art ou pensée d’un ordre difficile, peut échouer
comme
par court-circuit dans le plaisir ; tandis qu’un débauché vulgaire gé
19
i l’un s’écarte à ce moment, les voici vacillants
comme
hors d’eux-mêmes. Alors il lui saisit la tête entre ses bras, et la c
20
, et la contemple. Et il la nomme dans sa pensée,
comme
s’il doutait… Adolescence ! Le charme du désir est celui du silence
21
e suis plus calme… Les autres, c’est le prochain,
comme
la princesse Marie et toi vous l’appelez, le prochain, cette grande s
22
ndhal. Madame de Staël en eut, mais non Constant (
comme
écrivain). Or personne ne lit plus Les Martyrs ni Corinne, et tout le
23
e désire leur goût sentimental de « l’Art ». Mais
comme
tout se complique et se retourne ! Celui qui veut la gloire, est-ce q
24
oire d’un homme.) La gloire antique était virile,
comme
le don. Alexandre exemplaire, plus beau que tous, plus fort et plus h
25
Et voici qui est plus grave : elle est ressentie
comme
flatteuse. C’est donc quelque chose de vulgaire. De fait, je ne conna
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s’en débarrasser serait d’en parler ouvertement.
Comme
un menteur qui dirait : « Je vous avertis que je vais mentir, pour te
27
bien veux-je cette erreur-là ? Certes — mais non
comme
une erreur —, je veux cela. Qu’est-ce donc que « gloire », dont la pr
28
i de la gloire ! Mais cette prière m’émeut encore
comme
la gloire ! 1938 e. Rougemont Denis de, « La gloire », VVV, New
29
e ces prudences et ces cérémonies. Elle considère
comme
un poids mort nos formules de présentation ou de congé. Un article de
30
un de l’autre. Ils m’apparaissent complémentaires
comme
la virilité et la féminité, la couleur et le dessin, la poussée vital
31
la nuit, dans une gloire déchirante et délicieuse
comme
les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au se
32
t survivre à de tels chocs. Car elle est vraiment
comme
un rêve, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfoi
33
s qui ne parviennent à leur régime normal de vie (
comme
un moteur prend son régime normal à tant à l’heure) que dans le drame
34
te, érotisme, énervement. Paris soudain considéré
comme
la situation spirituelle la plus extraordinaire du siècle ! Il est de
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vieux temps que je sentais présent — un an déjà !
comme
dans les chansons — même si la guerre était gagnée, même si demain no
36
, je sais qu’elle peut mourir. J’ai vu la France,
comme
un homme qui vient de tomber sur la tête, qui se relève, se tâte, et
37
ns à traverser, et l’on parvient à la grand-rue :
comme
elle est vide ! Les toits d’ardoises ne dépassent pas les façades nue
38
s sur le ciel et sur les blés. J’étais là fasciné
comme
par la découverte d’un secret de pudeur naïvement dévoilé. Secret de
39
ux autres… (Quand ta force devient visible, c’est
comme
le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était mémo
40
mant, c’était piquant, indéfinissablement féminin
comme
le sont la plupart des vedettes. Mais où était dans tout cela le vrai
41
névitable raid de commandos sauvait tout le monde
comme
dans les contes de fées. Mais je regardais mes amis du coin de l’œil
42
ls nous présentent enfin le petit peuple français
comme
le grand héros de la France. Soudain, l’étranger s’aperçoit d’une vér
43
t léger. Il n’est tout cela qu’en second lieu, et
comme
par luxe. Dans le fond et d’abord, il est sérieux, plus qu’aucun autr
44
aître exagérer sa peine. Car il pense d’instinct,
comme
Talleyrand, que « ce qui est exagéré n’est pas sérieux ». Ce qui me f
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preuve d’une certaine grièveté qu’ils présentent,
comme
cela se dit d’une blessure… Le critique. Oui, oui… Mais ne tirez pas
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dans lequel nous vivons et parlons n’est-il pas,
comme
l’a dit un Russe « le monde de l’imprécis et du non résolu » ? Ou com
47
« le monde de l’imprécis et du non résolu » ? Ou
comme
l’écrit Descartes lui-même, le monde des choses « mal compassées » ?
48
uis, quand le tout, quand la fin nous échappent !
Comme
s’il était licite, et même possible, de partir de certains éléments e
49
ette opposition va nous aider : impliquer le réel
comme
tel, et non pas expliquer certaines manières de le réduire aux exigen
50
s le départ. Une parabole se comprend par la fin.
Comme
l’expédition de Colomb partant pour reconnaître une Amérique de visio
51
us les paralogismes du langage doivent l’indiquer
comme
au-delà d’eux-mêmes… ce que ne sauraient faire des arguments toujours
52
ur qu’ils s’en souviennent mieux plus tard. C’est
comme
les noix qui ont une coquille très dure. On peut les emporter sans qu
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tion au moyen de mots et de phrases qui puissent,
comme
par une ironie, être compris en soi et dans leur lettre, mais dont le
54
de visions furtives qui sont à celle de l’apôtre
comme
le Petit Monde au Grand Monde, — signes du Tout et de la Fin, mais si
55
urrait les fixer retrouverait toute l’Apocalypse,
comme
Cuvier la préhistoire à partir d’une vertèbre isolée. Mais l’oubli vi
56
d’un homme à dire je, à dire moi, à se considérer
comme
une cause efficiente, comme un individu responsable, c’est-à-dire com
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moi, à se considérer comme une cause efficiente,
comme
un individu responsable, c’est-à-dire comme une personne ? Il fallait
58
ente, comme un individu responsable, c’est-à-dire
comme
une personne ? Il fallait repenser un monde en partant, non point des
59
çais fut, dès le début, de considérer sa doctrine
comme
le fondement immédiat d’une action politique, d’une économie, d’un ré
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à revendiquer des réformes isolées ou matérielles
comme
l’abolition du Parlement, des salaires plus élevés, la nationalisatio
61
parisienne, ils se firent embaucher par groupes,
comme
manœuvres. Au bout de trois jours, dans une manufacture de brosses à
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trop étroite ni trop vaste. Isolé, il se comporte
comme
un fou. Noyé dans une collectivité informe, il sera frustré de toute
63
e ou d’agir personnellement. Il n’existe vraiment
comme
personne que dans un cadre à la mesure humaine, dans un groupe : entr
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mesurés, simplifiés jusqu’à la démence et rigides
comme
elle, qui pèsent lourdement sur nos activités. L’État centralisé et s
65
sive. Le cauchemar envahit la planète. L’humanité
comme
aliénée se flagella et se meurtrit : elle fait la guerre. Exactement,
66
ignages avec honneur. Je parle d’état d’exception
comme
on dirait état de siège, état de grâce. Et les trois ne sont point sa
67
grâce. Et les trois ne sont point sans rapports.
Comme
la fête chez les primitifs, la guerre est le « grand Temps » de l’hum
68
udiées d’un tel refus. C’est un refus instinctif,
comme
ils disent. Et c’est tout ce que je voulais leur faire dire. (Il leur
69
crierons avec une stupéfaction mêlée de honte : —
Comme
il était petit ! Il n’était grand, comme Satan lui-même, que de la gr
70
onte : — Comme il était petit ! Il n’était grand,
comme
Satan lui-même, que de la grandeur de nos misères secrètes. Dans la r
71
voir par le moyen de cette religion synthétique (
comme
le caoutchouc) qu’est le national-socialisme. Je ne parle pas ici du
72
du christianisme, mais de la religion en général,
comme
phénomène humain, cause et produit de toute communauté vivante. Je pa
73
entrer dans une ère de religions aberrantes. Ou,
comme
le dit une grande légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des
74
as les démons. 9. Instincts, forces considérées
comme
anarchiques, subversives ou invérifiables, basses classes, races infé
75
ous possédons des cartes de tarot plus anciennes,
comme
on vient de le voir. Les origines du tarot, selon nous, se perdent li
76
ils sont tantôt hiératiques, tantôt dramatiques,
comme
le sont les symboles de nos « grands rêves ». De fait, chacun des arc
77
ur, de la Justice, de l’Ermite, nous apparaissent
comme
de véritables Archétypes de l’inconscient, dans leur immobilité inson
78
vons donc considérer les arcanes majeurs du tarot
comme
un véritable Alphabet de la grande poésie universelle. Leur attribuer
79
is l’habitude de considérer les tarots avant tout
comme
un moyen de divination de l’avenir. Si l’on en croit les plus récents
80
raient l’histoire de l’homme qui part dans la vie
comme
un Fol (arcane zéro) et aboutit à la connaissance de soi et du Monde
81
artes était utilisée par l’étudiant en occultisme
comme
sujet de méditations et de contemplation, au cours d’exercices poursu
82
deux peintres s’étant approchés y virent « jetées
comme
par la main du destin » une séquence de lames de tarot. Dernier messa
83
ir, de la respiration ; le Fou lui-même est peint
comme
l’Éternelle Jeunesse, prête à pénétrer dans l’abîme de la manifestati
84
est « tombé ». Il sera représenté successivement
comme
homme, ou femme, ou objet, ou animal, ou même abstraction, dans une s
85
ation et l’accomplissement, apparaisse simplement
comme
une série de cartes à jouer plutôt bizarres et démodées… Le Parfait s
86
où les règles d’un jeu cessent d’être respectées
comme
absolues, qui pourrait désigner le gagnant ? Tricher même n’a plus au
87
its et des saisons, sont nécessaires à notre vie,
comme
les cadences et les contrastes composés sont vitaux pour nos œuvres d
88
fit des clichés1. Abandonné à l’inspiration pure,
comme
la colombe de Kant qui s’imagine qu’elle volerait mieux dans le vide,
89
La naissance, le triomphe et le déclin du roman
comme
genre littéraire, illustrent à merveille ces brèves indications sur l
90
re les premiers chapitres de la genèse d’un roman
comme
L’Astrée. Mais L’Astrée n’est encore qu’un rêve éveillé, donné pour t
91
erie, certains demandent alors un « art vivant ».
Comme
si les règles d’un jeu devaient être vivantes ! Plus personne ne pour
92
urs de l’être, identiques à ceux du rêve, et crus
comme
tels avec reconnaissance, au double sens de l’expression. Mais que se
93
e et ne finit jamais. Force lui est donc d’entrer
comme
par hasard, au milieu d’une situation, d’une atmosphère, ou même d’un
94
ervitudes. Ce qui diminue peut-être pour le roman
comme
genre les occasions d’acquérir un mérite esthétique supérieur… mais c
95
sonnages se perdent… » Mais, répond notre auteur,
comme
pour se justifier, n’en va-t-il pas de même dans la vie ? Les romans
96
rce contraignante. Ses personnages sont constants
comme
ceux de la Commedia dell’arte, ou ceux des cartes et des échecs : le
97
tion de faits observables. Le roman mourra donc,
comme
sont mortes la tragédie classique et les chroniques en vers. Il mourr
98
d, soit qu’ensuite il n’utilisât que leurs tabous
comme
ressorts de l’action, ou qu’enfin il se fît un prestige de les contre
99
s un regard et les voilà fixés, cloués sur place,
comme
le coq est cloué sur la ligne de craie tirée devant son bec. Ce serai
100
une fois si bien intéressées ! Car rien ne flatte
comme
l’idée que l’on va vivre à son tour une scène de roman. Oui, l’idée s
101
e du hanap, ce sont des officiants… Tout se passe
comme
si les deux amants se trouvaient désignés non par un sort aveugle, ma
102
and il feint que cela se produise à l’improviste,
comme
au coin d’un bois… Il me vient une image dont la netteté pourra faire
103
le, je m’arrête devant elle, les bras en arrière,
comme
cela — je me suis retenu de lui toucher l’épaule — et je m’entends pr
104
près-midi. Bien entendu. La veille de mon départ,
comme
nous sortions du bar, Maria et moi, une édition du matin nous apprend
105
me. J’ai tout avoué sans me chercher d’excuse. Et
comme
elle se taisait encore, je lui ai demandé comment elle avait su. Alor
106
après un moment. Le type même du Schicksalsdrama,
comme
vous dites… Mais le destin aveugle qui présida aux fastes de votre re
107
aine et mauvaise toute œuvre qui ne te saisit pas
comme
avec une main, qui ne te pousse pas hors de toi-même, dans le scandal
108
figuré le but de guerre idéal des Nations unies,
comme
elles restent l’idéal officiel de la paix. Mais j’ai remarqué qu’asse
109
indifférence de la part des masses « éclairées »,
comme
disent leurs chefs. Quant aux trois autres libertés, voici le tableau
110
ont peur d’être libres en feront leurs prétextes
comme
l’ont fait les Allemands sous l’hitlérisme. La liberté fondamentale d
111
e, et l’Unité considérée partout et de tout temps
comme
objet rond, pomme, sphère ou sceptre d’or, que ce soit l’Univers, ou
112
es voyages, mais seulement celle des « missions »
comme
on dit. Une mission ne se promène pas, ne voit rien, n’a pas de temps
113
amais celui qui le premier me parla de la Planète
comme
d’un amour et d’une souffrance intime !… r. Rougemont Denis de, «
114
Transports planétaires. (Rien que de raisonnable,
comme
vous le voyez. On trouverait mieux, en s’appliquant.) Mais il n’y a q
115
e là. Et votre sens de la mesure peut se rebeller
comme
l’esprit devant la mort… Mais admettons que j’ai exagéré : c’était fa
116
ard. Il est évident que si l’on continue à penser
comme
on pense aujourd’hui, cela finira dans l’explosion totale. Et il est
117
prête pour la mort ? L’humanité, ce sont des gens
comme
vous et moi. Quand vous me dites qu’elle n’est pas prête pour la paix
118
r ! C’est là sans doute votre manière paradoxale,
comme
de coutume, d’avouer que vous exagériez. Savez-vous que beaucoup l’on
119
je vois qu’on nomme des comités pour la retenir !
Comme
si elle était tombée du ciel, animée de mauvaises intentions ! C’est
120
i l’on parle ? Contrôler cet objet inerte ? C’est
comme
si tout d’un coup l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’all
121
n, qui est d’aller voir, et d’« essayer » le pays
comme
un nouveau costume. Et je me dis que le problème est mal posé. Il ne
122
etit tour da planète. Nous changeons de continent
comme
on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu
123
très bien signifier revenir après quelque temps,
comme
on prend un billet d’aller et retour. La poésie des voyages a vécu, l
124
alité imbécile. Pourquoi donc les acceptons-nous,
comme
des moutons, sans qu’une voix ne proteste ? u. Rougemont Denis de,
125
liné, il n’a pas pour autant l’amour du règlement
comme
en Suisse… J’ai aussi été sensible à une sorte de loufoquerie de la v
126
les journaux, nous juge assez mal, nous considère
comme
un pays très compliqué de gens assez méchants qui se disputent pour d
127
une grande confiance… Ils voient l’Europe un peu
comme
nous voyions les Balkans avant la guerre. Et puis, ils ont un peu peu
128
éalité. Quant à notre continent, il est considéré
comme
une espèce de champ de bataille en puissance. Cela change toutes les
129
ains (quel beau titre, solide, puissant, élégant
comme
une voile au vent), du Journal d’un intellectuel en chômage , de L’
130
e, et l’Unité considérée partout et de tout temps
comme
objet rond, pomme, sphère ou sceptre d’or, que ce soit l’Univers ou l
131
s voyages, mais seulement celle des « missions »,
comme
on dit. Une mission ne se promène pas, ne voit rien, n’a pas de temps
132
int-Ex »13, le premier qui me parla de la Planète
comme
d’un amour et d’une souffrance intime ? Sinon qu’il fut lui aussi un
133
le vif, ce phénomène doit normalement être aperçu
comme
négligeable ; et s’y attarder serait le fait d’une sophistique assez
134
s tout se mêle encore confusément. Nous sommes là
comme
en rêve, empêtrés, dans le sentiment d’une urgence que nous ne parven
135
iveau de vie moyenne qui paraît offrir à la mort,
comme
à tout acte créateur, le moins de chances. Un vaste système d’assuran
136
omplir le Temps… Et nous serons pris au dépourvu,
comme
nulle autre génération. Car, tandis que le temps s’écoule, à mesure q
137
aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit
comme
un rêve, ou comme la colère soudain là, ou le printemps, ou chaque so
138
ela se peut. Cela s’est produit comme un rêve, ou
comme
la colère soudain là, ou le printemps, ou chaque soir la nuit. (Une p
139
rises. Et ce n’est point que nous aimions la mort
comme
telle. Bien au contraire, ce qu’affectionne la chair, c’est ce qui, c
140
e ce oui, se manifeste au Jour de tous les jours.
Comme
il parlait encore, une lueur d’aube apparut et grandit autour d’eux.
141
ses, par l’effet de quelque pitié. Un homme vint,
comme
viennent les somnambules, le corps en paix, mais le visage affreuseme
142
ours d’une furieuse démesure, mais il y eut alors
comme
un silence qui s’imposa sur nous et jusqu’assez haut dans les cieux,
143
de ministère des Affaires étrangères nous paraît
comme
puni et humilié ; et sans ministère de la Guerre, il nous paraît dépo
144
emarqué que les militaires qui prennent la plume (
comme
ils disent) ont coutume de dénoncer sous le nom d’« élément de désord
145
on, et les nations réelles subsisteront intactes,
comme
membres du corps de l’humanité, comme foyers de rayonnement, et comme
146
t intactes, comme membres du corps de l’humanité,
comme
foyers de rayonnement, et comme communauté de gens apparentés, soit p
147
ps de l’humanité, comme foyers de rayonnement, et
comme
communauté de gens apparentés, soit par leurs traditions, soit par le
148
u lieu de multiplier les échanges internationaux,
comme
le bon sens et l’économie l’indiqueraient ? C’est parce que certains
149
re, qui se bardent de protections à la frontière,
comme
autrefois, en attendant que la Bombe vienne volatiliser leurs centres
150
e avantage sur l’autre ? Ainsi se présentent-ils,
comme
s’ils venaient de tirer une invisible fermeture éclair. L’Américain s
151
meture éclair. L’Américain s’ouvre, au contraire,
comme
sa bouche sur des dents éclatantes, et comme s’il n’avait attendu que
152
ire, comme sa bouche sur des dents éclatantes, et
comme
s’il n’avait attendu que votre arrivée, justement, pour donner enfin
153
est à ses yeux un stade atteint et dépassé, c’est
comme
si tous les avions de série étaient déjà faits ; il en est fatigué d’
154
ntion suivante. Vue d’Amérique, l’Europe apparaît
comme
une petite région de la planète proprement stupéfiante par la densité
155
ge, et là précisément où le Français le considère
comme
allant de soi, j’entends vis-à-vis de l’État. Quand vous entrez en Am
156
se faire tuer non point par fanatisme, religieux,
comme
le Japonais, ni par esprit quasi sportif comme l’Américain, mais par
157
x, comme le Japonais, ni par esprit quasi sportif
comme
l’Américain, mais par une sorte de fatalisme inconscient. (Je ne parl
158
au contraire, considère la souffrance et la mort
comme
des accidents insensés, que rien au monde ne peut rendre acceptables
159
ux autres… (Quand ta force devient visible, c’est
comme
le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va !) La force était mém
160
Touriste des catastrophes, scandaleux personnage,
comme
le serait un témoin vivant même aux colloques des fantômes… Je crois
161
avec l’espoir d’entendre la radio. Tout à l’heure
comme
j’essayais de me faufiler, R. s’extrait du groupe, me cède sa place,
162
s, en effet, même victorieux, se plaignent encore
comme
des victimes. Et les Anglais, même battus, se comportent en propriéta
163
s semble-t-il derrière leurs grands portiques. Et
comme
on aime une terre qui s’approche, avec l’immense sécurité du continen
164
ées, presque diaphanes dans la brume — Manhattan,
comme
une prémonition qui serait vérifiée à l’instant même ! ag. Rougemo