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t : pécheur et racheté, condamné et sauvé. Qui ne
croit
pas en Dieu ne saurait croire au diable. Qui ne croit pas au pardon n
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mné et sauvé. Qui ne croit pas en Dieu ne saurait
croire
au diable. Qui ne croit pas au pardon ne saurait mesurer les profonde
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t pas en Dieu ne saurait croire au diable. Qui ne
croit
pas au pardon ne saurait mesurer les profondeurs et les puissances du
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assa souvent pour être de « gauche », comme si je
croyais
encore aux vaines distinctions qui chatouillent les politiciens ! Lai
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û entrer. On fait de ces bêtises, par négligence,
croit
-on. Bref, je suis entré, c’était juste pour voir si par hasard elle é
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-moi donc seul. C’est mon ordre. Et si vous ne me
croyez
pas, je vais tirer ! b. Rougemont Denis de, « Trois paraboles »,
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n héritage à nos descendants. Voilà pourquoi nous
croyons
en Dieu et non pas en un homme qui prétend être adoré comme un Dieu.
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n mutisme sacré. Angérone, déesse du Silence : on
croit
qu’elle avait sa statue dans le temple de la Volupté. Et certains pen
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lit plus Les Martyrs ni Corinne, et tout le monde
croit
aimer La Chartreuse et Adolphe. Mais ce jugement sur le talent, chang
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nt pas qu’on puisse avouer sa vanité, ou bien ils
croient
que ce serait naïf ; et si l’on avoue son orgueil, ils croient que c’
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e serait naïf ; et si l’on avoue son orgueil, ils
croient
que c’est par vanité. Je suis homme : donc vaniteux, naïf, retors, or
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sotte vanité étant assurément d’essayer de faire
croire
qu’on n’en a point. Si l’on condamne sa propre vanité, le mieux pour
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s tromperiez, croyant par d’autres ce que vous ne
croyez
point par vous-mêmes — et je ne veux pas l’erreur. Ou bien veux-je ce
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exagération de ma critique… Ce qui me gênait, je
crois
, c’est qu’à mon sens vous n’êtes pas encore assez clair. L’auteur. E
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. Voulez-vous que nous parlions de la clarté ? Je
crois
deviner que cela nous ramènera dans les environs du sujet de mes deux
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ui résument leurs expériences, dira-t-on. Je n’en
crois
rien. Ouvrez un ouvrage de science : vous y trouverez au terme de cha
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’est qu’à certains moments j’ai vu le but. — J’ai
cru
le voir… C’est une vision illuminante, instantanée, dont la trace ne
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homme qui a vu quelque chose, ou simplement qui a
cru
voir, et qui voudrait retrouver sa vision et la faire pressentir à d’
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ogique. Les industriels hochèrent la tête. Ils ne
croyaient
pas qu’un simple civil pourrait du jour au lendemain se transformer e
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ption volcanique nommée névrose. Alors l’homme se
croit
menacé par ce qu’il appelle des esprits. Il est victime de terreurs i
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e part de lui-même. S’il comprend cela et s’il le
croit
, le malade guérira peut-être. Sinon, il faudra l’enfermer dans une ca
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autres symptômes de la même névrose. Tout porte à
croire
que nous allons entrer dans une ère de religions aberrantes. Ou, comm
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u Livre de Toth, livre sacré de l’Égypte. Mais il
crut
aussi en retrouver les équivalents dans une inscription chinoise, dat
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de musique 8. un nom à quoi l’occultiste Lenain a
cru
pouvoir ajouter : 9. un jour 10. une heure 11. un degré 12. un génie
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me un moyen de divination de l’avenir. Si l’on en
croit
les plus récents travaux, ceux en particulier du professeur Tassin, d
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us souvent charlatanesques, dont les modernes ont
cru
pouvoir se rendre maîtres. Terminons sur une anecdote. Le lendemain d
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ne qu’elle volerait mieux dans le vide, l’artiste
crut
qu’il irait loin… Il tomba dans « la réalité », coupa ses ailes et se
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fondeurs de l’être, identiques à ceux du rêve, et
crus
comme tels avec reconnaissance, au double sens de l’expression. Mais
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mmençait, amusant ou profond, et significatif. On
croyait
tout : c’était le jeu. Le jeu ne tolère pas de scepticisme. Observez
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et consulta l’indicateur. » Il s’agit de me faire
croire
que c’est vrai. Il faut donc me fournir des preuves et des observatio
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t pour avoir commis la même erreur : qui était de
croire
les conventions « conventionnelles » au sens dépréciatif de l’épithèt
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e n’était trop beau. Mais rien ne sert de n’y pas
croire
. C’est un fait, nous l’avons subi, et nous avons tous dit : je n’y pu
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en va, très satisfait de lui, et de moi aussi, je
crois
. Nous voici seuls. Silence. Silence encore dans la voiture qu’elle co
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les. Il s’imagine qu’il invente sans cesse. Il ne
croit
qu’à l’actualité, aux nouvelles toutes chaudes, à la dernière tactiqu
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se — nous y pensons bien plus que nous n’osons le
croire
, sans doute ne pensons-nous qu’à elle — mais nous n’avons jamais pu p
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e de la fin imminente. Mais parmi nous, qui avons
cru
pouvoir éliminer cette dimension tragique de notre vie, voici qu’un d
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Qui périrait dans la honte et la rage ? Ceux qui
croient
encore aux mesures et cherchent leur appui dans l’illusion tomberont
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s le vide. Mais ceux qui auront vu, et qui auront
cru
leurs yeux, retrouveront dans la tempête la coutume des hautes pentes
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, pénétrant dans l’horreur sans mémoire ? Il faut
croire
, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit comme un rêve, ou
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ante… Mais la majorité sut garder l’air de ne pas
croire
à sa mort proche, — cet air petit. On en reviendrait bien, de cette f
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traire, ce qu’affectionne la chair, c’est ce qui,
croit
-elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle que vous la cultivez
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suffit de voir l’état présent de l’Europe. ⁂ J’ai
cru
longtemps que la guerre était le pire désordre imaginable à notre épo
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ment la Bombe ! Suprême élément d’ordre ! » Et ne
croyez
pas que je plaisantais. Car la Bombe seule peut nous débarrasser des
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urs idéaux, c’est-à-dire par destin ou par choix.
Croyez
-vous sérieusement que les Français cesseront de parler français, de c
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L’Américain
croit
à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)ab Pen
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uhaite. ab. Rougemont Denis de, « L’Américain
croit
à la vie, le Français aux raisons de vivre », Temps présent, Paris, 1
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témoin vivant même aux colloques des fantômes… Je
crois
bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation entendue
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s armes fournies par certains ministères. Si j’en
crois
ces deux ex-adversaires, leurs astucieux préparatifs de guerre civile
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: « Rien de nouveau, rien d’important… » Mais je
crois
avoir entendu dans le ronron nasillard qui sortait de la petite chamb