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ux ce qui l’étonne. « Trop beau pour être vrai »,
disait
-il au siècle dernier ; et aujourd’hui : « Trop affreux pour être vrai
2
enfin, l’important c’est que chacun commence par
dire
la vérité dans son patois, et celui de Reynold est « de droite ». Le
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s ont fui. — Toi qui connais le maître du palais,
dis
-moi s’il vit, s’il règne encore aux solitudes. Car sinon, tu m’entend
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voiles, elle tremble nue. — Où se cacher encore ?
dit
-elle. — Dans tes voiles. — Tu les as pris. — Viens dans mes bras, ma
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de l’aube — Choisis la pierre de tes vœux, lui
disait
le petit marchand à la barbiche de prêtre oriental. L’homme choisit l
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s il vivait. Un soir, émerveillé de la revoir, il
dit
: — Je suis un homme heureux, j’ai su choisir la pierre de mes vœux,
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et le grand feu flamba soudain toute la pièce. Il
dit
à sa pierre : — Ô ma pierre, luis dans le feu ! Je ne puis te toucher
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é de l’aube. — Choisis la pierre de tes vœux, lui
dit
l’homme à barbiche de prêtre, je me souviens de ta jeunesse. Il chois
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ler au marché de l’aube. — Tu n’as plus rien, lui
dit
le petit vieillard, je ne te vendrai rien à crédit. Tu possèdes ta Vi
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blanc sur les tables, et tout le monde lisait. Je
dis
: — Est-elle ici ? Quelqu’un l’a-t-il vue ? Ils me regardent d’un air
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un air vexé. Un valet s’approche rapidement et me
dit
à voix basse : — Puisque Monsieur est venu, et puisque Monsieur deman
12
: Ni Questions Ni Réponses. Je ne savais plus que
dire
, parce que j’avais une chose à dire. D’ailleurs, même si je n’avais d
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vais plus que dire, parce que j’avais une chose à
dire
. D’ailleurs, même si je n’avais dit que : Fine day to day, c’eût été
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une chose à dire. D’ailleurs, même si je n’avais
dit
que : Fine day to day, c’eût été une sorte de question ou de réponse.
15
vétéré. Ma dernière cigarette était brûlée. Je me
dis
: — Puisque c’est absurde, pourquoi ménager quoi que ce soit ? C’étai
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ai compris, il a tiré. — Eh bien oui, je suis là,
dit
-elle. (Je tenais sa main. Je sentis qu’elle avait de la fièvre.) Je s
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e ne puis plus poser de questions. Car si vous me
dites
que c’est une vraie balle que j’ai dans le cœur, il est évident que j
18
r, il est évident que je suis mort. Et si vous me
dites
que la balle n’est pas plus réelle que ce qui s’est passé dans la mai
19
ent suisse. Au cours des manœuvres militaires, il
dit
à un soldat : « Vous êtes 500 000 hommes, et vous tirez bien ; mais s
20
s une espèce d’émotion ou de gêne, non qu’il soit
dit
ni même décrit par allusions ou par symboles, mais sa présence souver
21
est ce qui m’enflamme à parler. Rien ne peut être
dit
de l’amour même, mais rien non plus n’est dit que par l’amour, si tou
22
tre dit de l’amour même, mais rien non plus n’est
dit
que par l’amour, si toutefois quelque chose est vraiment dite. La Fab
23
l’amour, si toutefois quelque chose est vraiment
dite
. La Fable nous apprend à sa manière que l’amour est le lieu d’un muti
24
s l’instant de l’étreinte dénouée. Alors l’amour,
dirait
-on, change de signe. On voit soudain que le désir était le dialogue d
25
écrivains modernes.) J’ai vécu pour la gloire —
dit
le prince André — et qu’est-ce que la gloire, si ce n’est aussi l’amo
26
: « Je suis le serviteur du public, cela va sans
dire
. » C’est à cela qu’on donne la gloire. Et ceux qui ne la briguent poi
27
on audience en exigeant d’elle plus de noblesse ?
Dire
: je néglige la gloire, c’est dire : je vous néglige, vous qui donnez
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de noblesse ? Dire : je néglige la gloire, c’est
dire
: je vous néglige, vous qui donnez la gloire pour prix d’une complais
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a gloire pour prix d’une complaisance. Mais c’est
dire
aussi : je vous aime, puisque je vous veux moins vulgaires que vous n
30
cerner ? L’idée moderne de la gloire nous vient,
dit
-on, de la Renaissance. Glorieux est celui qui s’affirme en différant,
31
ait d’en parler ouvertement. Comme un menteur qui
dirait
: « Je vous avertis que je vais mentir, pour telle et telle raison ai
32
ent, sur quel ciel, les symphonies ? Je n’ose pas
dire
que je veux être Dieu. Ce serait là, pourtant, ma vérité, la vérité d
33
mon triomphe. Il n’y a qu’un seul Dieu, celui qui
dit
Je suis. Ce sera Dieu, ou ce sera moi. Si c’est moi, ce ne sera rien.
34
roman. De cet ouvrage, la critique américaine ne
dira
pas souvent : c’est bien écrit, mais plutôt : c’est effective, agissa
35
ain, Il est admis que ces gens-là ont le droit de
dire
— pour le soulagement général — ce qui ferait taxer l’homme de la rue
36
tout s’en va, et que penser si je ne puis — rien
dire
ou faire qui s’accorde à ces temps ? « Une nuit viendra, pendant laqu
37
n de son champ. En passant au carrefour, il s’est
dit
: « Peut-être est-elle à Mandres, c’est donc jour de marché. » Il a é
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me retrouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout
dit
. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendait, l’absence était
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a sagesse amère des adieux, ou la gaieté d’un mot
dit
en passant. Elle avait les pudeurs de l’amour… Quand je me souviens
40
ns le lyrisme de la catastrophe ; c’est pour tout
dire
, le naturel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir au regard vif
41
impénétrable aux tentations de la Brute. On avait
dit
aux jeunes nazis qu’ils allaient conquérir un pays de bavards, de coq
42
ertaine grièveté qu’ils présentent, comme cela se
dit
d’une blessure… Le critique. Oui, oui… Mais ne tirez pas argument d’
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oi je vous prie, être clair ? Vous n’allez pas me
dire
que c’est la bonne manière de se faire comprendre ? Le critique. On
44
ue nous pensions à chaque instant : « j’allais le
dire
! » Mais ne mêlez pas tout, sinon l’on soupçonnera quelque tricherie.
45
el nous vivons et parlons n’est-il pas, comme l’a
dit
un Russe « le monde de l’imprécis et du non résolu » ? Ou comme l’écr
46
rrière-pensée qui présida au choix de ces données
dites
premières. Encore n’est-il pas exact de recourir ici à l’expression d
47
t sans doute une « arrière-image » qu’il faudrait
dire
. C. Ne serait-il pas trop cartésien de vous demander de préciser ?
48
xamen des nombres qui résument leurs expériences,
dira-t
-on. Je n’en crois rien. Ouvrez un ouvrage de science : vous y trouver
49
par une espèce de symbolisme abstrait — si j’ose
dire
— à la formule mathématique ; d’autre part, et voilà qui est remarqua
50
l’expérience humaine me paraît avoir établie — je
dirais
: pour l’éternité ! — c’est bien qu’il faut toujours commencer par la
51
rler sans contrainte mon sabir eschatologique. Je
disais
donc que la déduction cartésienne travaille sur des cartes postales.
52
ntation de ma démarche, et c’est pourquoi je vous
disais
qu’on ne peut la comprendre qu’à partir de son but. Il est très juste
53
est incommunicable, j’imagine ? A. Il vaut mieux
dire
indescriptible, et cela tient à sa vérité même, je veux dire à sa plé
54
tre aperçu sous un angle de vision quelconque. Je
dis
que l’homme qui a vu quelque chose doit parler la langue des prophète
55
tout cela, le droit imprescriptible d’un homme à
dire
je, à dire moi, à se considérer comme une cause efficiente, comme un
56
le droit imprescriptible d’un homme à dire je, à
dire
moi, à se considérer comme une cause efficiente, comme un individu re
57
lus de mal, mais il restera fou. Au Moyen Âge, on
disait
qu’un tel homme était possédé, et on l’exorcisait par des cérémonies
58
cérémonies souvent efficaces. Au xixe siècle, on
disait
qu’il était fou, et l’on essayait d’abord de le raisonner, puis de le
59
ient, et presque tous ceux qu’elle fait vivre. Je
dis
que la guerre nous plaît inconsciemment. Autrement, elle serait impos
60
iquez cela. — « Ce sont les autres. » Mais ils le
disent
aussi. — « Pardon ! ils n’ont pas le droit de le dire. » Sommes-nous
61
aussi. — « Pardon ! ils n’ont pas le droit de le
dire
. » Sommes-nous sûrs de l’avoir, ce droit ? Avons-nous fait enquête av
62
vons « fait notre devoir » et pas de question. Je
dis
que la guerre nous plaît. Elle arrange bien des choses. Elle ajourne
63
les changent de signe : tu tueras, tu voleras, tu
diras
de faux témoignages avec honneur. Je parle d’état d’exception comme o
64
vec honneur. Je parle d’état d’exception comme on
dirait
état de siège, état de grâce. Et les trois ne sont point sans rapport
65
n tel refus. C’est un refus instinctif, comme ils
disent
. Et c’est tout ce que je voulais leur faire dire. (Il leur reste à me
66
isent. Et c’est tout ce que je voulais leur faire
dire
. (Il leur reste à me traiter de défaitiste.) Une politique qui néglig
67
ans une ère de religions aberrantes. Ou, comme le
dit
une grande légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstr
68
mper sa faim, faute de mieux. La raison n’ose pas
dire
qu’il a tort d’avoir faim. Dira-t-elle qu’il a tort d’avoir soif de r
69
raison n’ose pas dire qu’il a tort d’avoir faim.
Dira-t
-elle qu’il a tort d’avoir soif de religion ? De tromper cet instinct
70
n trouve aujourd’hui en circulation (si l’on peut
dire
, car leur vente est interdite dans de nombreux pays), s’inspirent de
71
figurent le monde des planètes ; puis 12 lettres
dites
simples qui figurent les 12 signes du zodiaque que parcourt le soleil
72
ndant les 4 saisons. Enfin il reste les 3 lettres
dites
les 3 Mères, qui sont attachées à nos trois cartes majeures : l’Homme
73
ont fait aujourd’hui l’art de parler pour ne rien
dire
. Rhétorique est devenue synonyme d’éloquence creuse et de clichés. J’
74
ie », non plus aux procédés du conte. « Le roman,
dit
M. Jaloux, ne connaît d’autres lois que les lois mêmes de la vie. » C
75
Peau d’âne va lui être conté. Mais si vous alliez
dire
au même enfant, avant de lui raconter la même histoire, que cela s’es
76
ité à la vie que M. Jules Romains va s’interdire,
dit
-il — « les enchaînements arbitraires et le picaresque », les rencontr
77
a vie, la récréera ; et renonçant à prouver qu’il
dit
vrai, aussitôt se verra restituer les prestiges de la persuasion. Not
78
st un fait, nous l’avons subi, et nous avons tous
dit
: je n’y puis rien. Avec autant de sincérité, nous semblait-il, qu’un
79
en doute. ⁂ J’étais sceptique, en ce temps-là. Je
disais
à ce romancier (l’un des meilleurs de l’Allemagne d’alors) : — Le myt
80
d’une manière un peu trop personnelle, et comment
dire
? — qu’il savait mieux que moi cette histoire que je lui contais. — P
81
i cette histoire que je lui contais. — Permettez,
dit
-il gentiment, que je vous réponde par une confession. Je ne sais d’ai
82
Voilà, c’est Budapest. » Il n’y a rien d’autre à
dire
. Nous remontons en voiture et descendons vers la ville. Soudain, je m
83
peine. Qu’y a-t-il ? — Avec qui m’as-tu trompée ?
dit
-elle enfin. Je la regarde longuement, bien en face. Aucun doute n’est
84
euille portant l’en-tête d’un bar de Budapest, et
disant
à peu près : « Donne-moi vite de tes nouvelles, je suis inquiet, je n
85
ment. Le type même du Schicksalsdrama, comme vous
dites
… Mais le destin aveugle qui présida aux fastes de votre rencontre, ne
86
e initiateur et révolutionnaire. Les uns pensent,
dit
-on, les autres agissent ! Mais la vraie condition de l’homme, c’est d
87
érence de la part des masses « éclairées », comme
disent
leurs chefs. Quant aux trois autres libertés, voici le tableau : la l
88
raindre le pire à chaque instant. Tout cela, nous
disent
, non sans raison, les gouvernants, n’est que le résultat déplorable,
89
s quatre libertés susdites. « Une » : Ils peuvent
dire
tout ce qu’ils veulent à leurs voisins ; « deux » : ils reçoivent gra
90
trois ou quatre ou trente-six libertés. On entend
dire
: « X… est un esprit libre. » De qui tient-il sa liberté ? Ni de l’Ét
91
perdent pointe et sens si l’on se déplace un peu,
disons
à quelques heures d’avion. Ce n’est rien de traduire une langue : les
92
s, mais seulement celle des « missions » comme on
dit
. Une mission ne se promène pas, ne voit rien, n’a pas de temps à perd
93
ion, d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je
dirais
: c’est d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard si, parmi to
94
ie, le cœur violent des Amériques. Vous alliez me
dire
que j’oubliais ce grand joueur de Boule que fut « Saint-Ex ». À Dieu
95
ce sont des gens comme vous et moi. Quand vous me
dites
qu’elle n’est pas prête pour la paix, cela veut dire que vous d’abord
96
e, criant de Séir au prophète : « Sentinelle, que
dis
-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? » La sentinelle a
97
ntinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que
dis
-tu de la nuit ? » La sentinelle a répondu : « Le matin vient et la nu
98
s citations de la Bible vous irritent. Et vous me
direz
: que fait Dieu dans tout cela ? Dangereuse question : imaginez qu’il
99
criptum (27 avril 1946)t — Un dernier mot. (Et
dire
que j’allais l’oublier !) La Bombe n’est pas dangereuse du tout. — Êt
100
ais de la fin du monde… — Et maintenant vous nous
dites
: aucun danger ! C’est là sans doute votre manière paradoxale, comme
101
Savez-vous que beaucoup l’ont pensé, sans vous le
dire
? Il est bien naturel que l’événement d’Hiroshima nous ait jetés pour
102
la Bombe est en train de se dégonfler, pour ainsi
dire
. Après tout, nous devions le prévoir, car nous avons vécu un précéden
103
isque de faire sauter la Terre. — Alors, pourquoi
dites
-vous : la Bombe n’est pas dangereuse ? — Pour une raison très simple.
104
Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)u On me
dit
que Mauriac a écrit : Faut-il partir ? (pensant aux jeunes Français,
105
ayer » le pays comme un nouveau costume. Et je me
dis
que le problème est mal posé. Il ne s’agit ni de partir ni de rester,
106
imez. Puis choisissez. Revenez si le cœur vous en
dit
. Mais je sais bien qu’il y a les visas. N’acceptons pas que cet accid
107
e Stock publiera cet automne. Nous questionnons :
Dites
-nous quels sentiments le contact avec la civilisation américaine évei
108
’ensemble est impossible. On peut à peu près tout
dire
sur l’Amérique : ça sera toujours juste quelque part. Je ne cesse per
109
us a donnée M. Denis de Rougemont. En conclusion,
disons
que lorsque Talleyrand affirmait qu’il avait trouvé aux États-Unis «
110
n humaine. S’agirait-il d’une sorte de méfiance ?
Disons
plutôt d’une sobriété devant le destin. Il se souvient que tout peut
111
perdent pointe et sens si l’on se déplace un peu,
disons
à quelques heures d’avion. Ce n’est rien de traduire une langue : les
112
, mais seulement celle des « missions », comme on
dit
. Une mission ne se promène pas, ne voit rien, n’a pas de temps à perd
113
ion, d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je
dirais
: c’est d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard si, parmi to
114
de l’Asie, le cœur violent des Amériques. Et que
dire
de ce grand joueur de Boule que fut « Saint-Ex »13, le premier qui me
115
mort des autres, cela ne saurait en aucun cas se
dire
de sa propre mort, de la mienne. Et non plus, à mon sens, de la médit
116
une réalité nouvelle illuminait. Sans la vie, que
dire
de la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée ? Mais tout se mêle
117
la vie, que dire de la mort ? Et sans la Fin, que
dire
de la durée ? Mais tout se mêle encore confusément. Nous sommes là co
118
fuge est dans la masse et son Histoire. Vous vous
dites
en secret qu’elle ne peut pas mourir, et il est vrai qu’elle ne possè
119
uit. (Une première lampe s’est allumée. Quelqu’un
dit
: « Elle est là ».) Premier jugement, par la lumière La fin du
120
nous qu’un recul devant le présent. Ici le temps
dit
oui pour la première fois à l’instant qui le juge et l’accomplit, — n
121
e était, en effet, des plus simples. — Témoignez,
disait
-on, de la vie que vous possédez. Quel est votre plus vrai désir ? Les
122
lus violent qu’il n’a jamais osé l’imaginer. Car,
dit
-il, au sein d’un tel choix, je m’approche insondablement de Celui qui
123
mblé pour l’éternité. « Mais l’Esprit et l’Épouse
disent
: Viens. Et que celui qui entend dise : Viens ! à celui qui porte ave
124
l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui entend
dise
: Viens ! à celui qui porte avec soi la rétribution de nos œuvres » —
125
rieux que pose le gouvernement mondial Vous me
dites
que ce n’est point par mauvaise volonté, mais que vous avez grand-pei
126
u’on ne cédera plus d’une ligne, etc. ? Pour tout
dire
, pas de voisins, donc personne à qui faire la guerre ? À quoi cela re
127
à une guerre possible contre les Martiens ? Ne me
dites
pas non : votre première idée a été de supposer une guerre. Et cela p
128
es autres ne seraient pas imaginables. Si vous me
dites
maintenant que c’est mon gouvernement mondial que vous ne voyez pas —
129
isins, donc sans guerre possible — cela revient à
dire
que c’est la paix elle-même que vous ne voyez pas. Je dis vous, et je
130
c’est la paix elle-même que vous ne voyez pas. Je
dis
vous, et je m’en excuse. Vous représentez ici l’humanité. Notre condi
131
e les militaires qui prennent la plume (comme ils
disent
) ont coutume de dénoncer sous le nom d’« élément de désordre » les pa
132
narchie qu’elles entretiennent sur la planète. Je
dis
que la Bombe peut nous délivrer de deux manières : soit en faisant sa
133
ée du genre humain ? Eh bien, madame, si j’ose le
dire
: vous êtes servie. II. L’État-nation Non, je n’en veux pas un
134
n’en veux pas un instant à votre ami le colonel.
Dites
-lui que je respecte la cavalerie : elle a fait ses preuves sous Murat
135
ypocrisie du terme « nationaliser ». On n’ose pas
dire
« étatiser ». On veut encore tirer parti du prestige qui s’attache à
136
ligeant les armées purement décoratives ? Vous me
direz
que la France, par exemple, est entrée dans la voie de l’étatisme par
137
nde à voir. (La prochaine fois que vous oserez me
dire
que le Social Register de New York n’est qu’un Bottin mondain, je vou
138
ème rencontre, ou tout de suite, l’Américain vous
dit
votre prénom, vous raconte sa vie sentimentale et l’état de ses affai
139
un week-end. Pendant vingt ans, le Français vous
dira
Monsieur, fera l’impossible pour vous cacher sa richesse s’il est ric
140
anarchiste, on vous laissera entrer. Mais si vous
dites
sous la foi du serment, que vous ne l’êtes pas, et que votre vie plus
141
me retrouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout
dit
. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendait, l’absence était
142
a sagesse amère des adieux, ou la gaieté d’un mot
dit
en passant. Elle avait les pudeurs de l’amour… ⁂ Quand je me souviens
143
rait du groupe, me cède sa place, et je l’entends
dire
à sa femme qui attendait un peu en arrière : « Rien de nouveau, c’est
144
evu l’ampleur et la rapidité des événements. Il a
dit
: « Rien de nouveau, rien d’important… » Mais je crois avoir entendu
145
re. Car tout tient aux Anglais, et si ce bulletin
dit
vrai, les Anglais tiennent. L’autre jour à Lisbonne une lady me disai
146
ais tiennent. L’autre jour à Lisbonne une lady me
disait
: « Nous ne serons jamais battus, parce que nous sommes un peuple qui
147
Paris, s’appuie au bastingage, près de moi, et me
dit
en crachant dans l’eau entre chaque phrase : « Il y a des gens, des P