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nte. Mais l’amour même est chose du silence. Cela
dont
je ne puis parler sans l’offenser dans sa grandeur, c’est ce qui m’en
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ire. De fait, je ne connais pas de gloire moderne
dont
on ne puisse démontrer par quels moyens elle fut acquise : toujours a
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r —, je veux cela. Qu’est-ce donc que « gloire »,
dont
la prononciation, pour peu d’emphase que j’y prête, me fait venir les
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eux temps européen. Jours de sursis d’une liberté
dont
nous avions à peine conscience, parce qu’elle était notre manière tou
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inaire du siècle ! Il est des êtres et des drames
dont
la vérité n’apparaît que dans cet environnement de lueurs fuyantes, d
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abord, il est sérieux, plus qu’aucun autre peuple
dont
j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pudeur,
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est donc devenue celle de la science. C’est elle
dont
usent nos physiciens, chimistes et mathématiciens, pour formuler ce q
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connus, quand on ignore méthodiquement l’ensemble
dont
ils dépendent et qui est leur seule mesure. C. J’avoue que je vous s
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voir… C’est une vision illuminante, instantanée,
dont
la trace ne tarde pas à s’évanouir dans mes yeux Cela suffit pourtant
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n. La seconde forme d’expression, ce serait celle
dont
j’essayais de vous faire pressentir la limite, en parlant d’un langag
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stinguera le mieux cette forme-là de la première,
dont
l’office est évidemment d’expliquer. Oui, cette opposition va nous ai
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endra sa raison. Ainsi la parabole est une énigme
dont
le sens est dans la vision. C. Comment expliquez-vous le plaisir que
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que je prends à la lecture de certaines paraboles
dont
le sens eschatologique m’échappe, je le suppose, absolument ? A. Je
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ie, être compris en soi et dans leur lettre, mais
dont
le sens dernier ne puisse être aperçu sous un angle de vision quelcon
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t l’intensité de la passion hostile ou criminelle
dont
il nous paraît animé. Il se charge à nos yeux d’une puissance de terr
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l se charge à nos yeux d’une puissance de terreur
dont
nous n’avions sans doute jamais eu l’expérience. Et pourtant c’est un
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? Elle dénoncera vainement des délires collectifs
dont
elle sera la première responsable, aussi vrai que le régime de la pro
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ne égyptienne du tarot est soutenue par Etteilla,
dont
nous allons parler, par d’Odoucet son premier disciple, et par Élipha
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ême, n’avait pu copier l’art de tirer les cartes,
dont
il est question, que d’après sa cuisinière. Il était perruquier et s
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a le mérite d’en avoir proposées. Ses disciples,
dont
le plus grand fut Éliphas Lévi (l’abbé Alphonse Louis Constant), ne s
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formulée par le grand indianiste Heinrich Zimmer,
dont
nous traduisons ci-après quelques pages remarquables sur « Le Fou ».
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res, dérivés, et le plus souvent charlatanesques,
dont
les modernes ont cru pouvoir se rendre maîtres. Terminons sur une ane
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olise l’homme. Cette vie n’est qu’un court trajet
dont
nous pouvons adoucir les peines en nous comportant d’après les plus s
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u’à ce qu’il revienne au grand soleil ou « Père »
dont
il est « tombé ». Il sera représenté successivement comme homme, ou f
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r n’a pas plus de signification réelle que l’ego,
dont
il s’est débarrassé depuis longtemps. L’une et l’autre sont les illus
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agabond cosmique. Prenons bien garde à la manière
dont
nous le traiterons ! Il se pourrait qu’il soit le Saint-Esprit incarn
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s sans correspondances avec les formes régulières
dont
le rêve compose ses drames. Il se peut même que ces figures ne soient
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boles sacrés, les rites sociaux et les cérémonies
dont
l’élite a perdu le sens, pour instaurer le culte dépouillé de la Rais
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mentation. Commence alors l’inflation romanesque,
dont
le plus grand spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui plus
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res convenues, les rites constants de l’illusion,
dont
le conteur connaissait les pouvoirs. Il ne lui reste pour appui que l
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n est circonscrit : c’est généralement une maison
dont
il semble que personne n’ait pu y entrer ni en sortir, et qui contien
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ion du jeu proposée par J. Huizinga5 : une action
dont
le début et la fin sont nettement marqués, qui a lieu dans un espace
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que nous vivons déclassera la plupart des objets
dont
le roman faisait toute son « étude ». Mais le besoin de lire des fabl
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e, comme au coin d’un bois… Il me vient une image
dont
la netteté pourra faire excuser le prosaïsme : le coup de foudre, en
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tte dame nous offrit la rituelle liqueur de pêche
dont
on vide trois verres d’un seul trait, en se regardant dans les yeux.
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ence ou la paix distinguée. Inoffensifs tous ceux
dont
l’œuvre n’est pas ce lieu de combat sans merci où quelque chose qu’il
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emands sous l’hitlérisme. La liberté fondamentale
dont
tout dépend, c’est celle de se « réaliser personnellement ». Or nous
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nnocents. Ils rendent vains les progrès matériels
dont
notre basse époque pourrait encore s’enorgueillir. Ils représentent d
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ment, avec ce sens de l’équilibre et de la mesure
dont
ses ouvrages portent l’empreinte. Le prochain aussi, ce Vivre en Amé
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r ces choses ? Il est vrai que ce sont les seules
dont
l’intérêt grandisse avec le temps, si l’on admet que le temps va touj
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ne raillerait pas avec moins d’envie le débauché,
dont
il faudrait encore plaindre l’arrière-pensée, l’impuissance à choisir
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ment qu’il n’était point permis d’imaginer. Celui
dont
les belles manières sont apprises souffre mal qu’on y passe outre, —
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ns imaginer le bien que par contraste avec un mal
dont
nous souffrons. Autrement, le bien — ou la paix — n’est à nos yeux qu
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ns d’État, le mot État dans le sens de souverain,
dont
ils font finalement un dieu, créant d’horribles confusions d’idées, q
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n sept langues différentes. La Part du diable ,
dont
deux versions différentes parurent à New York en 1940 af et en 1944.