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ire chez nous. S’ils veulent rester eux-mêmes, il
faut
que leurs diversités se fédèrent au service du pays. Quand le temps p
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piers posthumes nous le révèle bien différent. Il
fallait
certes s’y attendre, et pourtant l’on demeure surpris. C’est que tout
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nt, soit qu’un sursaut nous dresse à résister, il
faudra
changer le rythme et rectifier la tenue, bander tous les ressorts, mo
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t humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y
faut
ce climat sentimental, cette espèce de naturel qui naît d’une entente
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Brève dispense, le temps d’un peu se souvenir… Il
faut
se lever. Il faut entrer résolument dans le grand jour du siècle méca
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temps d’un peu se souvenir… Il faut se lever. Il
faut
entrer résolument dans le grand jour du siècle mécanique, accepter po
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taxer l’homme de la rue de cynisme ou de lâcheté.
Faut
-il penser qu’ils sont plus courageux ? Mais non. Ils sont tout seuls
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ut agir. » C’est quelque part dans l’Évangile. Ou
faudra-t
-il enterrer nos secrets, pour d’autres qui peut-être ne viendront jam
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avant toute raison avouable ? C. Certes, mais il
faudrait
composer les entrées. Il faudrait nous persuader que vos goûts sont b
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Certes, mais il faudrait composer les entrées. Il
faudrait
nous persuader que vos goûts sont bien des raisons, et que ces raison
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bien vous nous parlez d’idées, et dans ce cas, il
faut
que nous pensions à chaque instant : « j’allais le dire ! » Mais ne m
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qui convient au débat des idées claires ! Mais il
faudrait
s’entendre tout d’abord sur la nécessité de cette clarté. Pour ma par
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convention aussi commode. C. Il me semble qu’il
faut
y voir une garantie contre les illusions de la rhétorique flamboyante
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sée. C’est sans doute une « arrière-image » qu’il
faudrait
dire. C. Ne serait-il pas trop cartésien de vous demander de précise
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le plus simple est aussi le plus proche, et qu’il
faut
commencer par là. C’est sans doute le plus mauvais tour qu’on ait jou
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je dirais : pour l’éternité ! — c’est bien qu’il
faut
toujours commencer par la fin, par la vision totale, par la révélatio
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cer aucun exemple d’une telle perfection. Mais il
fallait
indiquer cette limite pour éclairer — précisément — tout l’entre-deux
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a fin. Vous m’avouerez que dans ces conditions il
faut
une sorte de naïveté très singulière pour endosser le risque d’être o
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la possession, la beauté, la puissance, — il n’en
faut
pourtant pas davantage pour nous réduire au parler prophétique. C’est
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responsable, c’est-à-dire comme une personne ? Il
fallait
repenser un monde en partant, non point des objets — fussent-ils auss
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le croit, le malade guérira peut-être. Sinon, il
faudra
l’enfermer dans une camisole de force. Il ne fera plus de mal, mais i
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t une cure. Mais avant de l’entreprendre, il nous
faudrait
un diagnostic. Tentons d’en indiquer les premiers éléments. Si cette
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s’avouer plus profondément qu’aucune autre, il ne
faut
en attendre rien de bon, ni rien de grand, ni rien de vrai. Essayons
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des compagnies d’assurances. (Quelle fête immense
faudrait
-il à ce siècle pour lui faire oublier son goût de la guerre ! Quel dr
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blème nouveau : le problème de la religion. 3. Il
faut
une religion pour le peuple. Entendons : pour qu’un peuple subsiste.
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es prêtres dirigent l’État : c’est le péril qu’il
faudrait
conjurer. Mais je pense qu’il est temps de renoncer à la vieille poli
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s, dans les masses, à l’échelle du globe. Et s’il
faut
des experts autour du tapis vert, qu’on appelle des psychiatres plutô
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ères, et de l’Underground éternel. Peut-être même
faudrait
-il voir dans les lames les plus anciennes les signes d’un langage sec
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» Il s’agit de me faire croire que c’est vrai. Il
faut
donc me fournir des preuves et des observations exactes. Mais à la pr
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’est pas assez que d’une complaisance acquise. Il
faut
encore une rencontre ménagée à la ressemblance du rêve : toute une cé
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’épaule — et je m’entends prononcer : — Puisqu’il
faut
que cela soit, eh bien… que cela soit ! Elle se lève et me suit. Nous
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orme : l’avion part à 10 heures du matin. Mais il
faut
que je la revoie une dernière fois. Je prendrai donc l’express du soi
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mes qui créent, d’autres qui enregistrent : il ne
faudra
plus les confondre. Il y a Pascal et Goethe, Dostoïevski et Kierkegaa
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us lui laisserons tous les devoirs. Ce qu’il nous
faut
, ce n’est pas d’abord un monde bien arrangé autour de nous. (Certaine
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prisons sont très bien arrangées). Ce qu’il nous
faut
pour être libres, uniquement et tout simplement, c’est du courage. Ca
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qu’elle puisse devenir un fait de droit, il nous
faudra
probablement passer par une étape intermédiaire, qui est celle du fai
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e conscience planétaire. C’est sa nécessité qu’il
faut
d’abord sentir. Et qu’aussitôt la presse et la radio, le cinéma surto
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tés des peuples. (Je prends le modèle courant. Il
faudrait
l’ajuster.) Le cabinet que ces chambres éliraient compterait les mini
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parliez-vous dans vos cinq dialogues précédents ?
Faut
-il penser que vous vous moquiez du monde ? — J’étais sérieux. Je pren
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nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous
faut
, c’est un contrôle de l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. —
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(4 mai 1946)u On me dit que Mauriac a écrit :
Faut
-il partir ? (pensant aux jeunes Français, répondant non). Que Bernano
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s la question dans les termes où elle est posée :
faut
-il partir ? (Peut-on partir serait une tout autre affaire.) Il se tro
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! Serait-ce manque d’imagination ? Certes, il en
faut
une dose non ordinaire pour se rendre contemporain d’un monde qui cha
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s’il refuse tout le reste, et la comparaison. Il
faut
s’ouvrir. Il faut aimer. Il faut cesser de trouver cela nigaud, et de
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le reste, et la comparaison. Il faut s’ouvrir. Il
faut
aimer. Il faut cesser de trouver cela nigaud, et de faire le coq de v
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comparaison. Il faut s’ouvrir. Il faut aimer. Il
faut
cesser de trouver cela nigaud, et de faire le coq de village tout hér
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ne voix ne proteste ? u. Rougemont Denis de, «
Faut
-il rentrer ? », Pour la Victoire, New York, 4 mai 1946, p. 1-2.
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qu’elle puisse devenir un fait de droit, il nous
faudra
probablement passer par une étape intermédiaire, qui est celle du fai
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e conscience planétaire. C’est sa nécessité qu’il
faut
d’abord sentir. Et qu’aussitôt la presse, et la radio, le cinéma surt
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geté d’une telle situation — la nôtre à tous — ne
faut
-il pas qu’une instance mystérieuse aimante notre méditation et qu’ell
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erait pas avec moins d’envie le débauché, dont il
faudrait
encore plaindre l’arrière-pensée, l’impuissance à choisir sans retour
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cours, pénétrant dans l’horreur sans mémoire ? Il
faut
croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit comme un rê
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ous cherchiez l’Autre contre qui s’unir ? Il vous
fallait
une menace planétaire pour provoquer l’union sacrée du genre humain ?
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x, le font passer pour plus léger que l’air. Il a
fallu
le général de Gaulle et les récits de la Résistance pour que certains
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du troupier moyen, sans opinion.) Il pense qu’il
faut
ce qu’il faut, et qu’il faut cela, et que c’est ainsi depuis des sièc
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oyen, sans opinion.) Il pense qu’il faut ce qu’il
faut
, et qu’il faut cela, et que c’est ainsi depuis des siècles, et qu’on
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ion.) Il pense qu’il faut ce qu’il faut, et qu’il
faut
cela, et que c’est ainsi depuis des siècles, et qu’on ne peut pas y é
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s’assurent d’abord — quitte à payer le prix qu’il
faut
en matériel — que les batteries d’en face ont été écrasées. Cette fol