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montré l’un des premiers, chez nous, que la vraie
fin
, même inconsciente de l’étatisme disciplinaire, dépourvu d’idéal dire
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à dire. D’ailleurs, même si je n’avais dit que :
Fine
day to day, c’eût été une sorte de question ou de réponse. Je pensais
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s il semble que l’âme s’extériorise et tombe sans
fin
dans le regard unique. Durant certaines secondes, elle dépasse le tem
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e du désir est celui du silence : il éloigne sans
fin
le terme. Tu n’entends que ce qui s’interrompt. Tu ne sais rien que t
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t-elle pas qu’elle a « perdu sa vie ». Liszt à la
fin
d’un concert triomphal, s’incline et prononce à mi-voix : « Je suis l
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, nouvelles de la bataille des Flandres, c’est la
fin
d’un communiqué, régions perdues encore, régions perdues dans le pass
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autre nécessité en général que celle qu’impose la
fin
de toute pensée. C. Restons, si vous le voulez, sur le plan du langa
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ent de ces raisons à la réalité, qui constitue la
fin
de l’expression ? A. Oui, dans un monde cartésien, c’est-à-dire dans
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e définit en somme qu’une méthode du discours. La
fin
dernière d’un discours n’est autre que la cohérence, la vérité elle-m
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. Autrement dit, le discours cartésien n’a pas de
fin
qui lui soit transcendante. Il part de ce qu’il suppose clair et faci
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e limité de faits acquis, quand le tout, quand la
fin
nous échappent ! Comme s’il était licite, et même possible, de partir
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— c’est bien qu’il faut toujours commencer par la
fin
, par la vision totale, par la révélation des fins dernières. On ne pe
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fin, par la vision totale, par la révélation des
fins
dernières. On ne peut connaître les parties que par le tout, et non l
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et évident. Il n’y aurait plus qu’à méditer sans
fin
cette forme significative du tout, et de chaque partie dans le tout.
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soin de les définir autrement qu’en vue de cette
fin
dernière vers quoi l’on tend. Le langage cartésien ou scientifique ch
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és dès le départ. Une parabole se comprend par la
fin
. Comme l’expédition de Colomb partant pour reconnaître une Amérique d
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pour reconnaître une Amérique de vision. Et cette
fin
, ce terme, ce télos, tous les hiatus, toutes les obscurités, tous les
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ins un prophète. Mais alors on le jugera selon sa
fin
. Vous m’avouerez que dans ces conditions il faut une sorte de naïveté
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se encore pour l’homme de Patmos, qui avait vu la
fin
de notre Histoire : l’ampleur de sa vision le sauve. Mais il est des
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t Monde au Grand Monde, — signes du Tout et de la
Fin
, mais signes seulement, résumés, prises partielles et significatives…
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s visions des hommes de peu de foi, visions de la
fin
de nos courtes passions : la possession, la beauté, la puissance, — i
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. Hitler se taira d’ici peu. Son aventure prendra
fin
dans la catastrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’homme qu
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ter ses puissances obscures et les ordonner à des
fins
tantôt pratiques, tantôt transcendantales. Canaux exutoires ou écluse
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voici un exemple : Etteilla a placé le Fou à la
fin
du jeu, c’est-à-dire au nombre 78, et a mis au nombre 21 la figure qu
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ontemplation, au cours d’exercices poursuivis aux
fins
d’arriver à l’illumination. L’avantage particulier de cette technique
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ous un certain angle (si l’on place l’arcane à la
fin
du jeu) cette carte est une image de l’inconscience, des occasions ma
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nnée d’entrée de jeu, se résout complètement à la
fin
du livre, et ne comporte qu’un nombre fini d’éléments. Le lieu de l’a
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par J. Huizinga5 : une action dont le début et la
fin
sont nettement marqués, qui a lieu dans un espace nettement délimité
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ues phénomènes extérieurs viendront précipiter sa
fin
. Son sort se trouvait lié, dès sa naissance, aux conceptions bourgeoi
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e, Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les
fins
lettrés, les bons esprits, les professeurs, pour lesquels la pensée e
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itude des mains sans cerveau qui travaillent sans
fin
par le monde, peinant peut-être en pure perte, si ce n’est pour notre
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pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la
fin
de l’humanité non moins certaine, le triomphe des « éléments d’ordre
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s événements qui nous menacent à bout portant. La
fin
des armées, par exemple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en
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qu’en pensent quelques généraux. Je parlais de la
fin
du monde… — Et maintenant vous nous dites : aucun danger ! C’est là s
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)aa Æternitas non est temporis successio sine
fine
, sed nunc stans. Parmi toutes les libertés que la pensée se donne lo
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iques, c’est-à-dire sans appel. Ontologie de la
fin
Pour que nous apparaisse parfois l’étrangeté d’une telle situation
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semble, résiste instinctivement à la pensée de la
Fin
, refuse de toutes ses forces de la « réaliser », bien plus, s’appliqu
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le temps va toujours dans le même sens : vers sa
fin
. Mais c’est une mauvaise raison. Depuis qu’il court ainsi, mesuré par
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lement ce qui la condamne. Ainsi, la pensée de la
Fin
a les meilleures raisons du monde d’être pensée ; toutefois l’effort
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ité où se trouve l’homme à penser concrètement sa
fin
? D’où vient qu’imperceptible encore au plus grand nombre, à tous les
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cclimate lentement parmi nous ? D’où, sinon de la
Fin
qui déjà nous pénètre, sinon de la Réalité qui m’a pressé d’écrire ce
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st la Crise déjà qui affleure, nous avertit de la
Fin
, et l’atteste. La crise Le Bas-Empire ne fut « bas », en son te
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it. Sans la vie, que dire de la mort ? Et sans la
Fin
, que dire de la durée ? Mais tout se mêle encore confusément. Nous so
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ècle n’est qu’une première parole, ambiguë, de la
Fin
. Une première demande d’informer. Non pas encore l’Arrêt dernier, mai
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ous du sens de notre civilisation ? Quelle est sa
fin
, dès l’origine, quel est son rêve ? La grandeur ? Nous avons détruit
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-être le meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa
fin
: la fin du temps, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mo
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meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa fin : la
fin
du temps, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mondiale qu
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ul moyen d’anticiper sa fin : la fin du temps, la
Fin
du Monde. Car il se peut que l’assurance mondiale que nous tentons d’
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’une centrale unique, il suffira que l’Ange de la
Fin
saisisse les commandes pour accomplir le Temps… Et nous serons pris a
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ar, tandis que le temps s’écoule, à mesure que sa
fin
s’approche, notre foi diminue, notre attente faiblit. La primitive Ég
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u début de notre ère, vivait dans la pensée de la
fin
imminente. Mais parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer cette dime
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sède pas de vie réelle, et ne peut donc penser sa
fin
, ni rien. Elle ne peut être en soi pensée, et l’homme en elle reste à
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à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour où la
Fin
le pense. Et c’est là son tragique et l’humour de la Fin. Tout ce qui
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pense. Et c’est là son tragique et l’humour de la
Fin
. Tout ce qui est réel, tout ce qui manifeste la présence éternelle de
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tout ce qui manifeste la présence éternelle de la
Fin
, tout ce qui donne un sens d’éternité à vos singeries, vous l’appelez
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là ».) Premier jugement, par la lumière La
fin
du monde, irréfutable, s’arrêtait un peu en avant, les regardait sans
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— cet air petit. On en reviendrait bien, de cette
fin
du monde ! Car sinon tout apparaissait d’une indécence inexprimable.
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ès une caricature. aa. Rougemont Denis de, « La
fin
du monde », Fontaine, Paris, juin 1946, p. 7-16.
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trait simplifié que la police en compose à toutes
fins
menaçantes. Songeons aussi que ces procédés s’appliquent précisément