1 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
1 montré l’un des premiers, chez nous, que la vraie fin , même inconsciente de l’étatisme disciplinaire, dépourvu d’idéal dire
2 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
2 à dire. D’ailleurs, même si je n’avais dit que : Fine day to day, c’eût été une sorte de question ou de réponse. Je pensais
3 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
3 s il semble que l’âme s’extériorise et tombe sans fin dans le regard unique. Durant certaines secondes, elle dépasse le tem
4 e du désir est celui du silence : il éloigne sans fin le terme. Tu n’entends que ce qui s’interrompt. Tu ne sais rien que t
4 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
5 t-elle pas qu’elle a « perdu sa vie ». Liszt à la fin d’un concert triomphal, s’incline et prononce à mi-voix : « Je suis l
5 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
6 , nouvelles de la bataille des Flandres, c’est la fin d’un communiqué, régions perdues encore, régions perdues dans le pass
6 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
7 autre nécessité en général que celle qu’impose la fin de toute pensée. C. Restons, si vous le voulez, sur le plan du langa
8 ent de ces raisons à la réalité, qui constitue la fin de l’expression ? A. Oui, dans un monde cartésien, c’est-à-dire dans
9 e définit en somme qu’une méthode du discours. La fin dernière d’un discours n’est autre que la cohérence, la vérité elle-m
10 . Autrement dit, le discours cartésien n’a pas de fin qui lui soit transcendante. Il part de ce qu’il suppose clair et faci
11 e limité de faits acquis, quand le tout, quand la fin nous échappent ! Comme s’il était licite, et même possible, de partir
12 — c’est bien qu’il faut toujours commencer par la fin , par la vision totale, par la révélation des fins dernières. On ne pe
13 fin, par la vision totale, par la révélation des fins dernières. On ne peut connaître les parties que par le tout, et non l
14 et évident. Il n’y aurait plus qu’à méditer sans fin cette forme significative du tout, et de chaque partie dans le tout.
15 soin de les définir autrement qu’en vue de cette fin dernière vers quoi l’on tend. Le langage cartésien ou scientifique ch
16 és dès le départ. Une parabole se comprend par la fin . Comme l’expédition de Colomb partant pour reconnaître une Amérique d
17 pour reconnaître une Amérique de vision. Et cette fin , ce terme, ce télos, tous les hiatus, toutes les obscurités, tous les
18 ins un prophète. Mais alors on le jugera selon sa fin . Vous m’avouerez que dans ces conditions il faut une sorte de naïveté
19 se encore pour l’homme de Patmos, qui avait vu la fin de notre Histoire : l’ampleur de sa vision le sauve. Mais il est des
20 t Monde au Grand Monde, — signes du Tout et de la Fin , mais signes seulement, résumés, prises partielles et significatives…
21 s visions des hommes de peu de foi, visions de la fin de nos courtes passions : la possession, la beauté, la puissance, — i
7 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
22 . Hitler se taira d’ici peu. Son aventure prendra fin dans la catastrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’homme qu
23 ter ses puissances obscures et les ordonner à des fins tantôt pratiques, tantôt transcendantales. Canaux exutoires ou écluse
8 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
24 voici un exemple : Etteilla a placé le Fou à la fin du jeu, c’est-à-dire au nombre 78, et a mis au nombre 21 la figure qu
25 ontemplation, au cours d’exercices poursuivis aux fins d’arriver à l’illumination. L’avantage particulier de cette technique
26 ous un certain angle (si l’on place l’arcane à la fin du jeu) cette carte est une image de l’inconscience, des occasions ma
9 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
27 nnée d’entrée de jeu, se résout complètement à la fin du livre, et ne comporte qu’un nombre fini d’éléments. Le lieu de l’a
28 par J. Huizinga5 : une action dont le début et la fin sont nettement marqués, qui a lieu dans un espace nettement délimité
29 ues phénomènes extérieurs viendront précipiter sa fin . Son sort se trouvait lié, dès sa naissance, aux conceptions bourgeoi
10 1946, Articles divers (1941-1946). Penser avec les mains (janvier 1946)
30 e, Dostoïevski et Kierkegaard, — il y a aussi les fins lettrés, les bons esprits, les professeurs, pour lesquels la pensée e
31 itude des mains sans cerveau qui travaillent sans fin par le monde, peinant peut-être en pure perte, si ce n’est pour notre
11 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
32 pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’humanité non moins certaine, le triomphe des « éléments d’ordre 
12 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
33 s événements qui nous menacent à bout portant. La fin des armées, par exemple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en
34 qu’en pensent quelques généraux. Je parlais de la fin du monde… — Et maintenant vous nous dites : aucun danger ! C’est là s
13 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
35 La fin du monde (juin 1946)aa Æternitas non est temporis successio sine
36 )aa Æternitas non est temporis successio sine fine , sed nunc stans. Parmi toutes les libertés que la pensée se donne lo
37 iques, c’est-à-dire sans appel. Ontologie de la fin Pour que nous apparaisse parfois l’étrangeté d’une telle situation
38 semble, résiste instinctivement à la pensée de la Fin , refuse de toutes ses forces de la « réaliser », bien plus, s’appliqu
39 le temps va toujours dans le même sens : vers sa fin . Mais c’est une mauvaise raison. Depuis qu’il court ainsi, mesuré par
40 lement ce qui la condamne. Ainsi, la pensée de la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée ; toutefois l’effort
41 ité où se trouve l’homme à penser concrètement sa fin  ? D’où vient qu’imperceptible encore au plus grand nombre, à tous les
42 cclimate lentement parmi nous ? D’où, sinon de la Fin qui déjà nous pénètre, sinon de la Réalité qui m’a pressé d’écrire ce
43 st la Crise déjà qui affleure, nous avertit de la Fin , et l’atteste. La crise Le Bas-Empire ne fut « bas », en son te
44 it. Sans la vie, que dire de la mort ? Et sans la Fin , que dire de la durée ? Mais tout se mêle encore confusément. Nous so
45 ècle n’est qu’une première parole, ambiguë, de la Fin . Une première demande d’informer. Non pas encore l’Arrêt dernier, mai
46 ous du sens de notre civilisation ? Quelle est sa fin , dès l’origine, quel est son rêve ? La grandeur ? Nous avons détruit
47 -être le meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa fin  : la fin du temps, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mo
48 meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa fin : la fin du temps, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mondiale qu
49 ul moyen d’anticiper sa fin : la fin du temps, la Fin du Monde. Car il se peut que l’assurance mondiale que nous tentons d’
50 ’une centrale unique, il suffira que l’Ange de la Fin saisisse les commandes pour accomplir le Temps… Et nous serons pris a
51 ar, tandis que le temps s’écoule, à mesure que sa fin s’approche, notre foi diminue, notre attente faiblit. La primitive Ég
52 u début de notre ère, vivait dans la pensée de la fin imminente. Mais parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer cette dime
53 sède pas de vie réelle, et ne peut donc penser sa fin , ni rien. Elle ne peut être en soi pensée, et l’homme en elle reste à
54 à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour où la Fin le pense. Et c’est là son tragique et l’humour de la Fin. Tout ce qui
55 pense. Et c’est là son tragique et l’humour de la Fin . Tout ce qui est réel, tout ce qui manifeste la présence éternelle de
56 tout ce qui manifeste la présence éternelle de la Fin , tout ce qui donne un sens d’éternité à vos singeries, vous l’appelez
57 là ».) Premier jugement, par la lumière La fin du monde, irréfutable, s’arrêtait un peu en avant, les regardait sans
58 — cet air petit. On en reviendrait bien, de cette fin du monde ! Car sinon tout apparaissait d’une indécence inexprimable.
59 ès une caricature. aa. Rougemont Denis de, « La fin du monde », Fontaine, Paris, juin 1946, p. 7-16.
14 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
60 trait simplifié que la police en compose à toutes fins menaçantes. Songeons aussi que ces procédés s’appliquent précisément