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Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)a Le
grand
service que nous aura rendu l’auteur de Conscience de la Suisse, c’es
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jeta dans le brasier cendreux. Pendant la nuit —
grande
était sa douleur — la pierre se mit à luire sous la cendre, et le gra
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— la pierre se mit à luire sous la cendre, et le
grand
feu flamba soudain toute la pièce. Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre
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scours prononcé à Berne par un colonel, devant un
grand
public, montre l’état d’esprit actuel de la Suisse. Le vrai Confédér
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e Marie et toi vous l’appelez, le prochain, cette
grande
source d’iniquité et de mal ! Le prochain, le sais-tu, ce sont les pa
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une espèce d’inflation provisoire. Elle n’est pas
grande
, mais exagérée, mobile, nerveuse, sentimentale. Et voici qui est plus
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Short Stories (histoires brèves, nouvelles) d’une
grande
université américaine, on enseigne aux étudiants à éviter toute expre
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faut se lever. Il faut entrer résolument dans le
grand
jour du siècle mécanique, accepter pour un temps sa loi, en préservan
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gaz ! C’était pourtant l’heure ! » 14 mai 1939 La
grande
ville traversée dans la fatigue d’un soir pluvieux. Paris, souffrance
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foule et traversant les lieux publics avec cette
grande
Question qu’il porte dans son être, et qui est aussi la grande répons
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on qu’il porte dans son être, et qui est aussi la
grande
réponse ; et les démons s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nu
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vis à mes pieds, tracé à la craie sur le sol, un
grand
cercle entourant une inscription en lettres capitales bien arrondies
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à succès, les écrivains célèbres, les modèles des
grands
couturiers, ou même les chefs cuisiniers des palaces internationaux.
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résentent enfin le petit peuple français comme le
grand
héros de la France. Soudain, l’étranger s’aperçoit d’une vérité aussi
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sur la lutte contre les nazis, c’est l’absence de
grands
gestes théâtraux, la sourdine mise à l’éloquence traditionnelle, le r
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Mais il arrive assez souvent que l’on oublie les
grandes
et graves raisons qu’il y a de se taire, ou de parler seulement selon
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sont à celle de l’apôtre comme le Petit Monde au
Grand
Monde, — signes du Tout et de la Fin, mais signes seulement, résumés,
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a même grandeur… Les « sentinelles de Juda », les
grands
prophètes, ont été justifiés dans leur délire, mais un prophète des c
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dre avantage. Devant un monde à reconstruire, les
grandes
questions peuvent et doivent être reposées. Allons-nous rebâtir sur l
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» — mais de l’homme, mesure de toutes choses. La
grande
question était donc : qu’est-ce que l’homme ? Sur quelle notion centr
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des salaires plus élevés, la nationalisation des
grandes
industries, les personnalistes affirmaient la nécessité d’une révolut
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des « clubs de presse ». Dans chaque quartier de
grande
ville, dans chaque commune, des correspondants devaient grouper un au
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ence), lui révéler les secrets de la vénalité des
grands
journaux, et recueillir une documentation locale précise et humaine.
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Hors d’eux-mêmes s’opposaient à leur action : les
grands
intérêts capitalistes, les politiciens démagogues, l’insouciance géné
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e, il ne faut en attendre rien de bon, ni rien de
grand
, ni rien de vrai. Essayons une autoanalyse. C’est notre chance peut-ê
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ner notre acquittement par contumace. Elle est le
grand
non-lieu de millions d’hommes — le non-lieu —, ce vrai no man’s land
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me la fête chez les primitifs, la guerre est le «
grand
Temps » de l’humanité moderne. Elle nous fournit la seule excuse que
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tence de plus en plus conforme aux prévisions des
grandes
compagnies d’assurances. (Quelle fête immense faudrait-il à ce siècle
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ée de honte : — Comme il était petit ! Il n’était
grand
, comme Satan lui-même, que de la grandeur de nos misères secrètes. Da
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ère de religions aberrantes. Ou, comme le dit une
grande
légende indienne, dans l’ère de l’Accroissement des Monstres. Les pir
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miades sur le déclin de l’esprit et l’abandon des
grands
principes. « C’est inconcevable ! » opineront-ils, les bras au ciel.
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enoncer à la vieille politique de l’équilibre des
grandes
puissances nationales et des trusts : elle ne peut plus saisir les él
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nous orienter vers une politique d’équilibre des
grandes
puissances psychologiques, dans les masses, à l’échelle du globe. Et
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d’en avoir proposées. Ses disciples, dont le plus
grand
fut Éliphas Lévi (l’abbé Alphonse Louis Constant), ne se privent pas
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dramatiques, comme le sont les symboles de nos «
grands
rêves ». De fait, chacun des arcanes majeurs est une apparition, un g
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chacun des arcanes majeurs est une apparition, un
grand
rêve fixé, et peut être analysé à ce titre. Les figures de la papesse
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ent dernier, la Lune ou la Tour décapitée sont de
grands
événements psychiques et cosmiques, tantôt clichés dans leur moment d
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ajeurs du tarot comme un véritable Alphabet de la
grande
poésie universelle. Leur attribuer un auteur, une date fixe, un usage
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de cartes. Cette hypothèse a été formulée par le
grand
indianiste Heinrich Zimmer, dont nous traduisons ci-après quelques pa
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rmétique » aboutissant à la réalisation intime du
Grand
Œuvre des alchimistes. Il s’agirait de passer, à travers ce yoga, de
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urement instinctif. Plus petit que le petit, plus
grand
que le grand, tenu pour néant par la raison et le monde, symbolisé pa
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nctif. Plus petit que le petit, plus grand que le
grand
, tenu pour néant par la raison et le monde, symbolisé par le cercle,
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tion. Les symboles de la carte le confirment : le
grand
soleil blanc, en haut à droite, contient toutes les couleurs du spect
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anche (pureté) porte autour du col les lettres du
grand
tétragramme hébreu, le nom imprononçable de Dieu, J H V H. Par-dessus
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fond de cette carte, jusqu’à ce qu’il revienne au
grand
soleil ou « Père » dont il est « tombé ». Il sera représenté successi
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nécessaires pour arriver à les harmoniser dans le
Grand
Œuvre. Cependant le fond bleu pâle du ciel indique que la paix spirit
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e la carte, un large cercle orangé indique que le
Grand
Œuvre est une activité solaire. Trois cercles concentriques s’y inscr
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efs majeures et clavicules de Salomon, 1895. — Le
Grand
Arcane, 1898. — Transcendental Magic, New York, 1938. Romain Merlin :
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stes et leur public. Tout cela faisait l’Art, aux
grandes
époques. Artiste était celui qui, de ces règles, savait tirer sa libe
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mmence alors l’inflation romanesque, dont le plus
grand
spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui plus encore, le rom
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ndre étonnement par la critique moderne et par le
grand
public. Elle rend compte de l’insignifiance, au sens littéral de ce t
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s que la formule consacrée tombe des lèvres de la
grande
personne, l’enfant change de visage, l’état second paraît. C’est l’ét
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volonté, bon témoignage sur l’opinion moyenne du
grand
public contemporain, le morceau n’étant visiblement qu’une captatio b
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roducers », éditeurs et directeurs de magazines à
grand
tirage. Le genre proprement romanesque s’éteindra dans le même temps
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on de chaque auteur, et les progrès du genre. Une
grande
partie de l’intérêt que l’amateur apporte à la lecture de ces ouvrage
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e l’âme. Tout porte à tenir pour probable que les
grandes
œuvres narratives qui vont naître au lendemain de cette guerre, se ra
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la Terreur et de la Rhétorique forme le sujet du
grand
livre de Jean Paulhan, publié en France sous l’occupation : Les Fleur
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ésident de l’organisation qui m’invitait était un
grand
banquier, ami des lettres. Il vint m’attendre au débarqué de l’avion
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concentrée, presque rageuse. Nous traversons les
grandes
artères de Pest, le pont des Chaînes sur les eaux jaunes du Danube, p
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qu’il reflète d’une ambiance domestiquée. Il est
grand
temps que la pensée redevienne ce qu’elle est en réalité : dangereuse
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pensée-là, il aura fait une révolution bien plus
grande
que la Renaissance. Il semble que la dernière guerre, j’entends celle
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d’Argentine se seront enfin organisés contre les
grands
estancieros. Vous pourrez toujours essayer d’expliquer aux victimes d
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inscrivaient les géographes du Moyen Âge dans les
grandes
marges de leurs cartes de l’Europe. Et pourtant nous sommes destinés
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de l’Anabase et de l’Exil, et Paul Claudel, notre
grand
écrivain « global » ? Dans leur prose et dans leurs longs versets, qu
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Amériques. Vous alliez me dire que j’oubliais ce
grand
joueur de Boule que fut « Saint-Ex ». À Dieu ne plaise que j’oublie j
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etits pays pour qu’ils soient protégés contre les
grands
. Ces derniers fourniraient ainsi la preuve par neuf de leurs bonnes i
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dans l’explosion totale. Et il est évident que la
grande
majorité des hommes se refuse à ces évidences. On nous ressasse à lon
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gots ; des gens en qui l’on ne peut pas avoir une
grande
confiance… Ils voient l’Europe un peu comme nous voyions les Balkans
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ens les effraient. De même qu’il y a en Europe un
grand
sentiment de supériorité à cause de notre culture, l’inverse existe c
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Le problème France-Allemagne n’a aujourd’hui plus
grande
importance ; il a cédé le pas au problème Amérique-URSS. Et que pense
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leur organisme. Tout le monde a, là-bas, le plus
grand
respect pour les experts en n’importe quoi. Au point de vue littérair
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après. Entre 1918 et 1939, l’Amérique a connu une
grande
période littéraire. Je ne distingue actuellement pas d’école nouvelle
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tiative. Ce qu’ils ont de plus que nous, c’est un
grand
art du reportage, de la description. Ils ont indiscutablement créé le
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iption. Ils ont indiscutablement créé le style du
grand
reportage. Je connais quelques jeunes poètes, pas du tout intellectue
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n ou un appartement avec salle de bains. Dans les
grandes
villes, on remarque de la misère. Certains quartiers sont très triste
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! Ce que je souhaite, c’est qu’on envoie le plus
grand
nombre possible d’Européens outre-Atlantique pour y vivre une ou deux
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ois. À l’autre extrémité de la pièce se dresse un
grand
meuble à tiroirs. Dans les tiroirs on a mis des bananes. Sur un signa
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t et dévorent les bananes. On répète le manège un
grand
nombre de fois, pour habituer les animaux à courir vers le meuble au
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pensée-là, il aura fait une révolution bien plus
grande
que la Renaissance. Il semble que la dernière guerre a beaucoup fait
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d’Argentine se seront enfin organisés contre les
grands
« estancieros ». Vous pourrez toujours essayer d’expliquer aux victim
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inscrivaient les géographes du Moyen Âge dans les
grandes
marges de leurs cartes de l’Europe, « ici vivent les lions ». Et pour
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de l’Anabase et de l’Exil, et Paul Claudel, notre
grand
écrivain « global » ? Dans leur prose et dans leurs longs versets, qu
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le cœur violent des Amériques. Et que dire de ce
grand
joueur de Boule que fut « Saint-Ex »13, le premier qui me parla de la
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fin ? D’où vient qu’imperceptible encore au plus
grand
nombre, à tous les lettrés sans esprit, la pensée de la catastrophe s
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z pour l’angoisse et trop peu pour agir. Ainsi le
grand
décret de crise qui sévit au cœur de ce siècle n’est qu’une première
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us avons détruit toute mesure, et plus rien n’est
grand
ni petit, mais toute chose sans répit nous provoque à la dépasser. La
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onquérir, mais seulement d’assurer la vie du plus
grand
nombre contre les créations catastrophiques des Héros ou des grands N
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re les créations catastrophiques des Héros ou des
grands
Névrosés. Un doute règne sur nous, depuis peu. Nous essayons, mais en
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cherchent leur appui dans l’illusion tomberont en
grand
nombre dans le vide. Mais ceux qui auront vu, et qui auront cru leurs
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nversation de la mort, sur les places et dans les
grands
cafés, aux lieux de populace et de parole rapide. Peut-être le soleil
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’éclat d’une lueur encore plus vive. Par degré le
Grand
Jour éclatait, toujours plus vaste et blanc dans l’univers entier. Il
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re aussi, où tout œil rend ce qu’il reçoit, où le
grand
jour est tout en tous. Ce premier Jugement fut la Salutation. Seco
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t, mais les uns renaissaient au sein de leur plus
grande
frayeur, les autres sous les traits consolés du Désir. La plupart hés
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hilarité. Et nous sûmes que cet homme était très
grand
.) Troisième jugement, ou le pardon Toute chose a son lieu, main
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érieux d’ailleurs qu’il n’y paraît. Car l’une des
grandes
questions du siècle est sans doute celle de ne point laisser nos moye
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naux. Comment ils accueillent un étranger Le
grand
bourgeois de Paris et ses fils, lorsqu’ils rencontrent une tête nouve
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’autre avantage que de fonctionner sur toutes les
grandes
lignes du monde. Curieuse impatience du génie français : il invente s
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s espacées, si intimes semble-t-il derrière leurs
grands
portiques. Et comme on aime une terre qui s’approche, avec l’immense