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etit marchand à la barbiche de prêtre oriental. L’
homme
choisit la plus terne, il était triste et présomptueux. À mesure qu’a
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r, émerveillé de la revoir, il dit : — Je suis un
homme
heureux, j’ai su choisir la pierre de mes vœux, car seul j’ai deviné
3
’aube. — Choisis la pierre de tes vœux, lui dit l’
homme
à barbiche de prêtre, je me souviens de ta jeunesse. Il choisit la pl
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itaires, il dit à un soldat : « Vous êtes 500 000
hommes
, et vous tirez bien ; mais si nous vous attaquions avec un million d’
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; mais si nous vous attaquions avec un million d’
hommes
, que feriez-vous ? » — « Chacun de nous tirerait deux fois », répondi
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emi d’habitants, la Suisse a une armée de 600 000
hommes
. Un habitant sur 7 est un soldat. La même proportion donnerait aux Ét
7
nnerait aux États-Unis une armée de 20 millions d’
hommes
. Mais nulle part les coutumes et les institutions ne sont plus démocr
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onte au Moyen Âge germanique. À cette époque, l’«
homme
libre », — celui qui n’était pas un serf, — se distinguait par ce fai
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n’a pas d’école réservée aux officiers. Tous les
hommes
de 20 ans, propres au service militaire vont à la même école. Là le p
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raquements. Cet entraînement intensif renvoie les
hommes
à la vie civile, bronzés, endurcis et chargés d’expérience que la vie
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surveille sa compagnie : il sait toujours où ses
hommes
habitent. L’habitude veut qu’ils lui envoient leurs bons vœux de Nouv
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An, auxquels il répond toujours. Plusieurs de ces
hommes
vont vers lui pour lui demander un conseil ou pour les aider à trouve
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le considèrent comme le chef d’une famille de 200
hommes
. Le Haut-Commandement de l’armée en Suisse a prévu dès 1930 déjà, que
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de leurs propres mains. À la première alerte, les
hommes
endossent leurs uniformes et vont à leurs postes. Les machines et les
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des Suisses de se défendre. Le contact entre les
hommes
et le sol, entre l’armée et le peuple, entre le présent et les tradit
16
n. Ces tunnels sont puissamment minés. Beaucoup d’
hommes
ont juré de les faire sauter au premier signe d’invasion. L’Axe le sa
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là pourquoi nous croyons en Dieu et non pas en un
homme
qui prétend être adoré comme un Dieu. c. Rougemont Denis de, « La
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proche de son terme. Quand le désir s’empare d’un
homme
, il arrive qu’il le rende muet. Il arrive même que le désir se manife
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te tout d’abord par ce mutisme. À tel point que l’
homme
ne retrouvera l’usage de la parole qu’avec le « terme » où l’esprit s
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auché vulgaire gémit d’avoir perdu la volupté. L’
homme
du désir : il ne peut aimer qu’indéfiniment. Il n’aime que cela : reg
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éprouve alors le besoin de se faire confirmer. Un
homme
en communion active avec les hommes qui l’entourent ne songerait pas
22
confirmer. Un homme en communion active avec les
hommes
qui l’entourent ne songerait pas à rechercher la gloire. Car la gloir
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est ce que donne la foule qui fait la gloire d’un
homme
.) La gloire antique était virile, comme le don. Alexandre exemplaire,
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este sous l’empire de la comparaison. Beaucoup d’
hommes
n’imaginent pas qu’on puisse avouer sa vanité, ou bien ils croient qu
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rgueil, ils croient que c’est par vanité. Je suis
homme
: donc vaniteux, naïf, retors, orgueilleux, etc. Quel avantage à fein
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igne de santé d’une culture. Le journaliste est l’
homme
pour qui le lendemain n’existe pas, remarquait encore André Gide. Dan
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ur le soulagement général — ce qui ferait taxer l’
homme
de la rue de cynisme ou de lâcheté. Faut-il penser qu’ils sont plus c
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une conséquence fort imprévue : elle empêcha les
hommes
de se rendre compte de l’ampleur et de la rapidité des bouleversement
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qu’elle peut mourir. J’ai vu la France, comme un
homme
qui vient de tomber sur la tête, qui se relève, se tâte, et ne sait p
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ange et qui l’intimidait : le regard sérieux de l’
homme
et de la femme du peuple, ce jugement précis et humain, bien plus ins
31
n du droit ne se pose plus. C’est l’attitude de l’
homme
qui a vu quelque chose, ou simplement qui a cru voir, et qui voudrait
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ouver sa vision et la faire pressentir à d’autres
hommes
. Une vision ne se transmet pas, c’est le contraire d’une carte postal
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sous un angle de vision quelconque. Je dis que l’
homme
qui a vu quelque chose doit parler la langue des prophètes et compose
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sser le risque d’être obscur. Passe encore pour l’
homme
de Patmos, qui avait vu la fin de notre Histoire : l’ampleur de sa vi
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vient avec le premier doute… Petites visions des
hommes
de peu de foi, visions de la fin de nos courtes passions : la possess
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ociété où les objets soient remis au service de l’
homme
qui crée et qui se veut responsable ? Si nous choisissons la seconde
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sens : elles tendaient toutes à dépersonnaliser l’
homme
, à le réduire à un agrégat de réflexes conditionnés par l’État, le Pa
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ait dans tout cela, le droit imprescriptible d’un
homme
à dire je, à dire moi, à se considérer comme une cause efficiente, co
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e les fameuses « forces économiques » — mais de l’
homme
, mesure de toutes choses. La grande question était donc : qu’est-ce q
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. La grande question était donc : qu’est-ce que l’
homme
? Sur quelle notion centrale de son humanité devons-nous recentrer le
41
nt être fondées sur une notion compréhensive de l’
homme
, sinon elles agissent contre l’homme. Or l’individu, sur lequel voula
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hensive de l’homme, sinon elles agissent contre l’
homme
. Or l’individu, sur lequel voulait se fonder la démocratie d’un siècl
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er le totalitarisme de ce siècle, ne sont pas des
hommes
complets. L’individu n’a que des droits, le soldat politique que des
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mple objet. À ces deux mutilations de la notion d’
homme
, les jeunes intellectuels français opposèrent la notion de personne.
45
e : les institutions doivent être au service de l’
homme
, et non l’inverse : — la liberté ne cesse d’être un mot creux que dan
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i respecte la diversité des vocations ; — là où l’
homme
veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. Un certain nombre
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raduisaient réellement une attitude nouvelle de l’
homme
aux prises avec le destin d’un siècle nouveau. Alors que la plupart d
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cacité, qu’au sein d’un groupe donné de forces. L’
homme
, par exemple, n’est réel que dans une communauté ni trop étroite ni t
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ique, forcément lent. Il s’agissait de gagner des
hommes
, un à un, non des masses. La guerre et l’invasion obligèrent le mouve
50
irer ceux qui demandent un monde à la mesure de l’
homme
, non plus à celle des monstres nés de son anxiété, de sa paresse ou d
51
ruelle (octobre-novembre 1944)m Je trouve deux
hommes
en moi. Ils mènent cette guerre en moi-même. L’un n’est guère bon, ma
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ui doit subir leurs lois, mais il y a d’abord des
hommes
qui choisissent de construire des machines plutôt que d’avoir faim, o
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èce d’éruption volcanique nommée névrose. Alors l’
homme
se croit menacé par ce qu’il appelle des esprits. Il est victime de t
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il restera fou. Au Moyen Âge, on disait qu’un tel
homme
était possédé, et on l’exorcisait par des cérémonies souvent efficace
55
ntumace. Elle est le grand non-lieu de millions d’
hommes
— le non-lieu —, ce vrai no man’s land où l’on n’est plus responsable
56
fraction connaît le corps à corps, la bataille d’
hommes
. Qu’aimons-nous donc tous dans la guerre, que nous soyons civils ou c
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aura trop d’avions du même côté.) Mais comment l’
homme
compensera-t-il le manque de guerres ? Nous avons tout prévu contre u
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astrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’
homme
qui fit trembler tout l’univers, voici que nous nous écrierons avec u
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, prières ou rites, sont les moyens qu’a trouvé l’
homme
pour capter ses puissances obscures et les ordonner à des fins tantôt
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ils, les bras au ciel. Mais c’est très simple. Un
homme
qui meurt de faim mange n’importe quoi pour tromper sa faim, faute de
61
ui sont attachées à nos trois cartes majeures : l’
Homme
(Le Bateleur), le Fou, et la Mort. » 4. Correspondances avec les c
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sont. Les 22 arcanes décriraient l’histoire de l’
homme
qui part dans la vie comme un Fol (arcane zéro) et aboutit à la conna
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du sage l’emblème d’un voyageur, qui symbolise l’
homme
. Cette vie n’est qu’un court trajet dont nous pouvons adoucir les pei
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gagné par la traversée du Jeu. La vie a vécu cet
homme
, ce n’est pas lui qui l’a vécue. Aussi la somme de ce qu’il a réalisé
65
ro. Vu sous l’angle de A. E. Waite, le Fou est un
homme
richement habillé, portant une rose à la main, et qui s’arrête au bor
66
nt sa route sans craindre les dangers que court l’
homme
collectif ou purement instinctif. Plus petit que le petit, plus grand
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l’expression de la volonté d’individuation dans l’
homme
. Du point de vue de l’égo, cette quête n’est que folie et non-sens.
68
tombé ». Il sera représenté successivement comme
homme
, ou femme, ou objet, ou animal, ou même abstraction, dans une suite d
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ymboles qui expriment d’abord les archétypes de l’
homme
collectif, puis les symboles plus subjectifs de l’homme individualisé
70
collectif, puis les symboles plus subjectifs de l’
homme
individualisé. d) Interprétation de Heinrich Zimmer (extraite d’u
71
à un hors-caste : car c’est ainsi que le saint, l’
homme
parfait, doit apparaître aux yeux des autres. Il s’est libéré des sys
72
utre sont les illusions qui s’interposent entre l’
homme
et son essence divine innée… Le fol errant n’a ni famille, ni possess
73
it incarné, le Christ errant de nouveau parmi les
hommes
Et de plus, s’il y condescendait, il pourrait bien être capable de no
74
nge, un lapin ou un diable, et de l’autre côté un
homme
. Elle nous indique simplement le mouvement de la vie dans tous les rè
75
4 coins de la carte, les figures symboliques — un
homme
, ou ange, un lion, un taureau, un aigle — signifient les 4 divisions
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Sagittaire, Bélier). Rappelons les 4 parties de l’
homme
: Corps (Terre), Émotions (Eau), Intelligence (Air), Esprit (Feu), le
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ve de la matière et évolue vers le Père : c’est l’
homme
qui s’éveille des profondeurs, et qui commence à monter vers l’appel
78
nce à monter vers l’appel du Sphinx, symbole de l’
homme
parfait ou conscient et individualisé. Le Sphinx est bleu (spirituali
79
bu. Mais à mesure que les dieux prennent figure d’
hommes
, que les statues se mettent à ressembler aux hommes, que l’homme devi
80
mmes, que les statues se mettent à ressembler aux
hommes
, que l’homme devient de plus en plus son propre centre et son sujet d
81
statues se mettent à ressembler aux hommes, que l’
homme
devient de plus en plus son propre centre et son sujet d’étonnement f
82
s ». J’extrais ces propositions de la préface aux
Hommes
de bonne volonté, bon témoignage sur l’opinion moyenne du grand publi
83
usoe, ou Gulliver, monstrueux dessins animés où l’
homme
n’a pas cessé de reconnaître son image la plus convaincante. 1. La
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endrons au sérieux cette distinction : il y a des
hommes
qui sont l’orgueil de notre esprit, — et d’autres qui s’enorgueilliss
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ui s’enorgueillissent de notre esprit. Il y a des
hommes
qui créent, d’autres qui enregistrent : il ne faudra plus les confond
86
es autres agissent ! Mais la vraie condition de l’
homme
, c’est de penser avec les mains. p. Rougemont Denis de, « Penser a
87
e prouverai par une parabole. Je connais certains
hommes
qui jouissent en fait des quatre libertés susdites. « Une » : Ils peu
88
rté, qui sera toujours : payer de sa personne. Un
homme
libre, c’est un homme courageux, non pas un homme qui aurait reçu (de
89
: payer de sa personne. Un homme libre, c’est un
homme
courageux, non pas un homme qui aurait reçu (de qui ?) trois ou quatr
90
homme libre, c’est un homme courageux, non pas un
homme
qui aurait reçu (de qui ?) trois ou quatre ou trente-six libertés. On
91
stinés à découvrir un jour que ces lions sont des
hommes
, qui d’ailleurs nous prenaient nous aussi pour des lions. (Il ne manq
92
aissait avant le 6 août, elle est là, parce que l’
homme
l’a mise là. Et votre sens de la mesure peut se rebeller comme l’espr
93
ale. Et il est évident que la grande majorité des
hommes
se refuse à ces évidences. On nous ressasse à longueur de journée qu’
94
reux. Ce qui est dangereux, horriblement, c’est l’
homme
. C’est lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’
95
oires. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’
homme
. — Ah ! ça, c’est une autre question. — C’est la question de l’Autre.
96
pidité des transports, par exemple. Combien peu d’
hommes
d’aujourd’hui vivent leur temps, et se trouvent pratiquement en mesur
97
opinion est extrêmement mélangée. En général, les
hommes
d’affaires voudraient que ce monde lointain s’ouvre. Le président de
98
’Histoire. Mais il n’est point de fatalité pour l’
homme
qui ne recule pas devant sa liberté, et qui accepte les risques de so
99
ue ces faux ancêtres ne sont guère inférieurs à l’
homme
sous le rapport de l’intelligence ! Leur malheur est qu’ils n’ont auc
100
stinés à découvrir un jour que ces lions sont des
hommes
, qui d’ailleurs nous prenaient nous aussi pour des lions. (Il ne manq
101
-Exupéry, l’auteur de Vol de Nuit et de Terre des
Hommes
. y. Rougemont Denis de, « La pensée planétaire », Servir, Lausanne,
102
ondition, elle imagine des idées qui détruisent l’
homme
, l’on rencontre sans trop d’effroi l’idée de l’homme détruit ; l’idée
103
me, l’on rencontre sans trop d’effroi l’idée de l’
homme
détruit ; l’idée de l’homme qui pense cette idée, détruit ; l’idée qu
104
d’effroi l’idée de l’homme détruit ; l’idée de l’
homme
qui pense cette idée, détruit ; l’idée que vous, et qui pensez, un jo
105
à tout jamais dans un futur indéfini. Ainsi de l’
homme
, ainsi de l’humanité. Pourtant un jour, tel jour ordinaire, l’homme m
106
humanité. Pourtant un jour, tel jour ordinaire, l’
homme
meurt. Pourquoi suis-je donc ici à remuer ces choses ? Il est vrai qu
107
ien plutôt qu’il ne nous avertit de son but. Si l’
homme
savait un jour ce qu’il en est de son destin et de sa liberté, s’il v
108
’empire de ce monde ? À l’Ecclésiaste ou au Jeune
Homme
? Le sage ne raillerait pas avec moins d’envie le débauché, dont il f
109
menace, mais aussi de l’incapacité où se trouve l’
homme
à penser concrètement sa fin ? D’où vient qu’imperceptible encore au
110
n, ni rien. Elle ne peut être en soi pensée, et l’
homme
en elle reste à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour où la Fin le
111
st pas le jouet du vertige. Le temps vient où les
hommes
n’auront plus à se défendre, mais seulement à se révéler tels qu’ils
112
où qu’ils soient. Plus d’évasions spirituelles. L’
homme
fuyant la Terre où le diable sévit, se réfugie sur les hauteurs et dé
113
acilement glisser, tout se trouver changé, et les
hommes
poursuivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans mémoire ? Il
114
et mieux. Il entendait par « chair » le tout de l’
homme
, intelligence et belle âme comprises. Et ce n’est point que nous aimi
115
justification, leur être. Voici l’instant où les
hommes
s’aperçoivent que leurs efforts et leurs soucis se tournaient vers ce
116
n Voici le principe du second jugement. Chaque
homme
poussé à la limite de son expression, et chaque homme forcé à l’extré
117
e poussé à la limite de son expression, et chaque
homme
forcé à l’extrémité de son choix, cria le « terme » de sa vie, la pro
118
antes heureuses, par l’effet de quelque pitié. Un
homme
vint, comme viennent les somnambules, le corps en paix, mais le visag
119
l d’une angélique hilarité. Et nous sûmes que cet
homme
était très grand.) Troisième jugement, ou le pardon Toute chose
120
out, soit en nous forçant d’ici peu à fédérer les
hommes
au-delà des nations. Vous cherchiez l’Autre contre qui s’unir ? Il vo
121
oin de diriger les affaires internationales à des
hommes
qui ne représentent pas les nations, mais l’humanité. Car ceux-là seu
122
ndément sérieux, c’est même à mon avis l’espèce d’
homme
la plus sérieuse de la planète. Cependant ses chansons, son théâtre d
123
deux jours, j’ai vu la France toute pareille à un
homme
qui vient de tomber sur la tête : il se relève, se tâte, et ne sait p
124
aradoxe du siècle où tout est fait pour réduire l’
homme
à l’anonyme, pour le priver du sentiment de sa vocation, de sa différ