1 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
1 Les libertés civiques et l’esprit militaire n’ont jamais été en contradiction. Depuis les temps les plus anciens, les Suisses
2 e. Le vrai Confédéré est celui qui ne questionne jamais pour ce qui a trait à la défense du sol quand cela est raisonnable. À
2 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
3 . Ah ! puissions-nous aimer l’amour assez pour ne jamais avoir recours à ces remèdes, car définir l’amour ce n’est point le co
4 herons ? Au terme de la fuite, nous ne toucherons jamais qu’un impossible fascinant. Et nous vivrons dès lors dans le vertige
3 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
5 t point risquent fort de se rendre antipathiques. Jamais la foule n’a jugé ridicule que l’on affiche un amour de la gloire mêm
6 et amusant. Je veux ma gloire, et je ne l’avoue jamais , — je fais le modeste — d’où vient cette pudeur ? Je ne veux pas la g
4 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
7 égner. Des lois adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, cette espèce de nature
8 oit d’aimer, cette bonté humaine plus inutile que jamais , dominatrice et bafouée. II. — Le dernier printemps de la paix
9 seront lointaines, ou même ils ne les connaîtront jamais … Paris, 12 mai 1939 Quatrième changement de domicile depuis le début
10 secrets, pour d’autres qui peut-être ne viendront jamais  ? Car la carte des pays libres, hier encore presque aussi vaste que l
11 souvenir de sa perte ? Mais le passé ne reviendra jamais , ce bon vieux temps que je sentais présent — un an déjà ! comme dans
5 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
12 pas cela, les jeunes Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie France. Ils ont continué à le piller
6 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
13 ; — là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. Un certain nombre de mots-clés se retrouvent dans tous l
14 e le seul officier de réserve français qui se fût jamais blessé avec son propre sabre ! Les pionniers du service civil donnère
7 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
15 ais l’autre est pire, et j’ai choisi sans hésiter jamais . On peut appeler le premier démocrate et le second totalitaire. On pe
16 era le sens du sacrifice ? Pour qui ? Pour quoi ? Jamais l’humanité ne fut moins préparée pour la paix, car jamais elle ne fut
17 ’humanité ne fut moins préparée pour la paix, car jamais elle ne fut plus dépourvue de respect pour les vertus que l’esprit se
18 uissance de terreur dont nous n’avions sans doute jamais eu l’expérience. Et pourtant c’est une part de nous-mêmes qui machine
8 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
19 C’est pourquoi, prenons garde, s’il nous advient jamais de rencontrer quelqu’un qui ne soit rien, ni homme d’affaires, ni pro
9 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
20 onne d’imiter la vie, qui ne commence et ne finit jamais . Force lui est donc d’entrer comme par hasard, au milieu d’une situat
21 limite, il serait impossible qu’un lecteur tombe jamais d’accord avec l’auteur. Car il n’est pas deux expériences humaines su
22 lque chose qui n’en finit plus, car la vie ne met jamais de point final. Il y a jeu quand les conséquences s’épuisent avec le
10 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
23 non pas quelque dieu, ni le Destin. Il n’y aurait jamais de coup de fondre sans ce désir que vous entretenez par vos romans… M
24 L’après-midi, je vous le répète, nous ne parlions jamais . Le soir, j’avais mes conférences ou un dîner. Et je passais le reste
25 de tes nouvelles, je suis inquiet, je n’oublierai jamais les nuits extraordinaires que nous avons encore pu passer ensemble, à
11 1946, Articles divers (1941-1946). Les quatre libertés (30 mars 1946)
26 « réaliser personnellement ». Or nous ne pourrons jamais la recevoir d’autrui. Sans elle les autres libertés ne comptent guère
12 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
27 savait depuis un certain temps mais qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’où il résulte,
28 e fut « Saint-Ex ». À Dieu ne plaise que j’oublie jamais celui qui le premier me parla de la Planète comme d’un amour et d’une
13 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
29 ublier que leur expérience démontre qu’on ne pare jamais qu’un certain pourcentage des coups tirés… Pensez-vous que les effets
14 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : Post-scriptum (27 avril 1946)
30 simple. La Bombe est un objet. Les objets ne sont jamais dangereux. Ce qui est dangereux, horriblement, c’est l’homme. C’est l
15 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
31 . Le nomade n’aime pas sa terre, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne l’aime donc pas de la mei
16 1946, Articles divers (1941-1946). Histoire de singes ou deux secrets de l’Europe (16 mai 1946)
32 as de ces épreuves-là précisément, car on n’avait jamais rien vu de pareil — mais de quelque chose de plus profond, qui défini
17 1946, Articles divers (1941-1946). La pensée planétaire (30 mai 1946)
33 savait depuis un certain temps mais qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’où il résulte,
18 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
34 ation. Et cela ne signifie point que nous n’ayons jamais pensé à notre mort avec une rapide angoisse — nous y pensons bien plu
35 ute ne pensons-nous qu’à elle — mais nous n’avons jamais pu penser notre mort. Contester là-dessus serait fournir l’aveu d’une
36 endre abstraite et lointaine, à la chasser à tout jamais dans un futur indéfini. Ainsi de l’homme, ainsi de l’humanité. Pourta
37 savaient que rien ne peut finir tout à fait et à jamais qu’au prix de cela justement qu’il n’était point permis d’imaginer. C
38 ui impose maintenant, bien plus violent qu’il n’a jamais osé l’imaginer. Car, dit-il, au sein d’un tel choix, je m’approche in
19 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
39 ec les mœurs des Européens qu’on perd l’espoir de jamais faire comprendre les uns aux autres. L’ordre des valeurs morales me s
20 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
40 à Lisbonne une lady me disait : « Nous ne serons jamais battus, parce que nous sommes un peuple qui ne sait pas quand il est
41 i près, avant les gratte-ciel, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger, mais plus étrangement acc