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es rouges, comme lorsqu’on choisit une couleur au
jeu
de cartes, rouge ou noir. J’arrive à la salle de lecture. Il n’y avai
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, je suis trop égoïste pour me laisser aller à ce
jeu
-là. Je me sentirais dépossédé. C’est que je veux être aimé pour moi-m
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s vers l’inconnu, les yeux toujours fixés sur son
jeu
d’évidences. On conçoit dès lors qu’elle se meuve avec tellement de p
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stinct combatif ; c’était l’affaire des mâles, le
jeu
des coqs ornés pour l’occasion de leurs plus belles plumes. La guerre
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Ce nom fut attribué par la suite à l’ensemble du
jeu
. Un des premiers témoignages historiques que l’on possède sur le taro
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onservées à la Bibliothèque Nationale. D’un autre
jeu
, faussement attribué à Mantegna, et daté de 1400, subsistent aujourd’
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rd’hui quatre exemplaires de 50 cartes chacun. Ce
jeu
se compose de cinq séries de 10 cartes, nommées les Conditions de la
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céleste. Michel-Ange est supposé avoir inventé un
jeu
de tarot pour enseigner l’arithmétique. Et Gargantua jouait au « Tara
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un exemple : Etteilla a placé le Fou à la fin du
jeu
, c’est-à-dire au nombre 78, et a mis au nombre 21 la figure qu’il nom
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) Pays. Citons Elie Alta : Etteilla a composé un
jeu
dans lequel les figures des arcanes majeurs ont été déplacées ou tran
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s malgré ces changements on peut se servir de son
jeu
. Il est préférable d’employer les suivants, mais en numérotant les ar
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lta, op. cit., p. 27). B) Dessin. La plupart des
jeux
qu’on trouve aujourd’hui en circulation (si l’on peut dire, car leur
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blées (tête en haut et tête en bas) à l’instar du
jeu
de cartes moderne. C’est un abus inqualifiable, si l’on sait que l’in
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nt différente selon que la carte apparaît dans le
jeu
droite ou renversée. Il en résulte aussi que le manque de place, dans
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nseiller au lecteur de détruire radicalement tout
jeu
de ce genre sur lequel il pourrait mettre la main, si l’on ne craigna
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tre couleurs des tarots et les quatre couleurs du
jeu
de cartes moderne. Bornons-nous à livrer à l’étude du lecteur les hyp
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he Tarot) : les Bâtons du Tarot = les Carreaux du
jeu
de cartes les Coupes = les Cœurs les Épées = les Trèfles les Denier
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e secret, communiquant sous la forme anodine d’un
jeu
, les doctrines manichéennes de la secte des cathares ou albigeois, pe
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certain angle (si l’on place l’arcane à la fin du
jeu
) cette carte est une image de l’inconscience, des occasions manquées,
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Rien n’a été appris ou gagné par la traversée du
Jeu
. La vie a vécu cet homme, ce n’est pas lui qui l’a vécue. Aussi la so
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de Gébelin : Le Monde primitif (volume VIII) : Du
jeu
des tarots, Paris, 1781. Etteilla : Manière de se récréer avec le je
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, 1781. Etteilla : Manière de se récréer avec le
jeu
de cartes nommées tarots, Amsterdam, 1783-1985. — Le Livre de Thot.
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désigner par rhétorique l’ensemble des règles du
jeu
dans l’art. Feraient partie de la rhétorique des éléments aussi diver
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devenues.) Mais dès l’instant où les règles d’un
jeu
cessent d’être respectées comme absolues, qui pourrait désigner le ga
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ixer des événements de l’âme ou du Cosmos dans un
jeu
de personnages et d’aventures très simples. Le mythe se développe en
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alors un « art vivant ». Comme si les règles d’un
jeu
devaient être vivantes ! Plus personne ne pourrait jouer2. Le jeu ne
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e vivantes ! Plus personne ne pourrait jouer2. Le
jeu
ne sera vivant et passionnant qu’à la mesure de la fixité même de ses
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ier de réceptivité et de créance. On savait qu’un
jeu
commençait, amusant ou profond, et significatif. On croyait tout : c’
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nd, et significatif. On croyait tout : c’était le
jeu
. Le jeu ne tolère pas de scepticisme. Observez un enfant quand il att
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ignificatif. On croyait tout : c’était le jeu. Le
jeu
ne tolère pas de scepticisme. Observez un enfant quand il attend « l’
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ncore une règle élémentaire : marquer le début du
jeu
par un signal convenu, isoler de la vie courante la partie jouée. Mai
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, car la vie ne met jamais de point final. Il y a
jeu
quand les conséquences s’épuisent avec le dernier coup ; mais le séri
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des vieilles règles, de commencer et de finir le
jeu
avec les mêmes cartes », échouent à exprimer ce désordre, ce décousu,
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ssant aux lois d’une rhétorique précise. C’est un
jeu
, et un jeu serré, qui ne tolère aucune faiblesse, aucune tricherie. S
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ois d’une rhétorique précise. C’est un jeu, et un
jeu
serré, qui ne tolère aucune faiblesse, aucune tricherie. Ses lois son
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astucieux, etc. La situation, donnée d’entrée de
jeu
, se résout complètement à la fin du livre, et ne comporte qu’un nombr
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conditions satisfont à l’excellente définition du
jeu
proposée par J. Huizinga5 : une action dont le début et la fin sont n
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os désastres réels, l’art de demain va revenir au
jeu
des amplifications, raccourcis et miracles qui constituaient la rhéto
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s procédés identiques annoncent la terminaison du
jeu
, la rentrée dans la vie sérieuse. Idem : les rites d’entrée et de sor
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m, 1939. i. Rougemont Denis de, « Les règles du
jeu
dans l’art romanesque », Renaissance, New York, 1944–1945, p. 275-283
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ches au caviar rouge. Et le tour recommence. Même
jeu
qu’au déjeuner. Ni l’un ni l’autre ne pouvons toucher à rien. Tout d’
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rrectes, trop de drames inoffensifs se nouent par
jeu
dans nos romans, trop de scribes inoffensifs nous singent la fureur o
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Laissez-vous entraîner quelques instants dans ce
jeu
gravitant des symboles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la Bo
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Laissez-vous entraîner quelques instants dans ce
jeu
gravitant des symboles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la Bo
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sonne à qui répondre que l’honneur du pays est en
jeu
, qu’on ne cédera plus d’une ligne, etc. ? Pour tout dire, pas de vois
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qualifiés pour arbitrer. Autrement ce n’est qu’un
jeu
de force, et le premier qui tire aura gagné, quel que soit le mordant
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ns d’y vivre en six années, livrons-nous au petit
jeu
de société mondiale qu’est la comparaison des peuples deux à deux. Je
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le qu’est la comparaison des peuples deux à deux.
Jeu
plus sérieux d’ailleurs qu’il n’y paraît. Car l’une des grandes quest