1 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
1 s ce temple où dorment deux idoles, et parlons le langage du Jour. d. Rougemont Denis de, « Angérone », VVV, New York, mars
2 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
2 Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)j Un critique. J’ai lu vos
3 t-ce pas que la clarté n’est qu’une convention de langage  ? J’entends : un mot de passe de la tribu, ou une espèce de style gar
4 age… C. Hé quoi ! vous savez bien que tout notre langage est un système conventionnel ! A. Notre langage courant sans aucun d
5 langage est un système conventionnel ! A. Notre langage courant sans aucun doute. Et plus rigoureusement encore notre langage
6 aucun doute. Et plus rigoureusement encore notre langage intellectuel et scientifique, qui se distingue du langage courant par
7 intellectuel et scientifique, qui se distingue du langage courant par le souci de contrôler ses conventions. Mais ce n’est pas
8 ément je souhaitais de vous voir choisir entre un langage franchement poétique et ce langage clair et distinct qui convient au
9 oisir entre un langage franchement poétique et ce langage clair et distinct qui convient au débat des idées. A. … qui convient
10 e. C. Restons, si vous le voulez, sur le plan du langage . N’est-ce pas la cohérence des raisons et à la fois l’exact ajustemen
11 marche est une déduction. La convention d’un tel langage , est que tout est donné au départ, et qu’il s’agit de ne rien introdu
12 le, il est sous-entendu qu’elles correspondent au langage du sens commun, aux images que pourrait se former du phénomène un obs
13 se réfèrent en réalité à des formes courantes du langage , vidées de leurs sens particuliers. Ce procédé est sans danger quand
14 es que des abstractions opérées sur nos formes de langage . Je voudrais dire cela plus simplement… La tricherie d’une déduction
15 Descartes un exemple de ce recours aux formes du langage courant. A. Prenons la 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre
16 ’aisance à le connaître — c’est encore un tour du langage — ne va pas reculer devant cet autre exploit : poser que le plus simp
17 en décrivant les sept couleurs. C’est pourquoi le langage de la vision ou de la foi, s’il était pur, serait absolument inexplic
18 e de ce débat. Je vois maintenant deux espèces de langage . Ramenons-les pour simplifier à deux modes d’expression également rig
19 vous faire pressentir la limite, en parlant d’un langage inexplicable et pourtant évident. C’est peut-être le verbe impliquer
20 n discours cohérent — voilà sans doute le rôle du langage parabolique… De là vient son obscurité. Parler en paraboles, c’est te
21 vue de cette fin dernière vers quoi l’on tend. Le langage cartésien ou scientifique cherche à réduire les faits ou les idées à
22 , toutes les obscurités, tous les paralogismes du langage doivent l’indiquer comme au-delà d’eux-mêmes… ce que ne sauraient fai
23 . Rougemont Denis de, «  Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair », Hémisphères, New York, hiver 1944, p. 3
3 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
24 dans les lames les plus anciennes les signes d’un langage secret, communiquant sous la forme anodine d’un jeu, les doctrines ma