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s ce temple où dorment deux idoles, et parlons le
langage
du Jour. d. Rougemont Denis de, « Angérone », VVV, New York, mars
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t-ce pas que la clarté n’est qu’une convention de
langage
? J’entends : un mot de passe de la tribu, ou une espèce de style gar
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age… C. Hé quoi ! vous savez bien que tout notre
langage
est un système conventionnel ! A. Notre langage courant sans aucun d
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langage est un système conventionnel ! A. Notre
langage
courant sans aucun doute. Et plus rigoureusement encore notre langage
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aucun doute. Et plus rigoureusement encore notre
langage
intellectuel et scientifique, qui se distingue du langage courant par
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intellectuel et scientifique, qui se distingue du
langage
courant par le souci de contrôler ses conventions. Mais ce n’est pas
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ément je souhaitais de vous voir choisir entre un
langage
franchement poétique et ce langage clair et distinct qui convient au
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oisir entre un langage franchement poétique et ce
langage
clair et distinct qui convient au débat des idées. A. … qui convient
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e. C. Restons, si vous le voulez, sur le plan du
langage
. N’est-ce pas la cohérence des raisons et à la fois l’exact ajustemen
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marche est une déduction. La convention d’un tel
langage
, est que tout est donné au départ, et qu’il s’agit de ne rien introdu
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le, il est sous-entendu qu’elles correspondent au
langage
du sens commun, aux images que pourrait se former du phénomène un obs
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se réfèrent en réalité à des formes courantes du
langage
, vidées de leurs sens particuliers. Ce procédé est sans danger quand
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es que des abstractions opérées sur nos formes de
langage
. Je voudrais dire cela plus simplement… La tricherie d’une déduction
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Descartes un exemple de ce recours aux formes du
langage
courant. A. Prenons la 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre
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’aisance à le connaître — c’est encore un tour du
langage
— ne va pas reculer devant cet autre exploit : poser que le plus simp
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en décrivant les sept couleurs. C’est pourquoi le
langage
de la vision ou de la foi, s’il était pur, serait absolument inexplic
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e de ce débat. Je vois maintenant deux espèces de
langage
. Ramenons-les pour simplifier à deux modes d’expression également rig
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vous faire pressentir la limite, en parlant d’un
langage
inexplicable et pourtant évident. C’est peut-être le verbe impliquer
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n discours cohérent — voilà sans doute le rôle du
langage
parabolique… De là vient son obscurité. Parler en paraboles, c’est te
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vue de cette fin dernière vers quoi l’on tend. Le
langage
cartésien ou scientifique cherche à réduire les faits ou les idées à
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, toutes les obscurités, tous les paralogismes du
langage
doivent l’indiquer comme au-delà d’eux-mêmes… ce que ne sauraient fai
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. Rougemont Denis de, « Ars prophetica, ou D’un
langage
qui ne veut pas être clair », Hémisphères, New York, hiver 1944, p. 3
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dans les lames les plus anciennes les signes d’un
langage
secret, communiquant sous la forme anodine d’un jeu, les doctrines ma