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savent reconnaître les démons et déjouer à temps
leurs
calculs. Reynold a le courage d’envisager — de regarder en plein visa
2
nous. S’ils veulent rester eux-mêmes, il faut que
leurs
diversités se fédèrent au service du pays. Quand le temps presse, com
3
re fois de la domination médiévale des seigneurs,
leur
armée a été un groupement de citoyens libres, possédant chacun ses pr
4
roit de porter des armes. Les Suisses considèrent
leurs
armes comme un symbole de leur liberté. Les libertés civiques et l’es
5
isses considèrent leurs armes comme un symbole de
leur
liberté. Les libertés civiques et l’esprit militaire n’ont jamais été
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démobilisés avaient le droit d’emporter chez eux
leurs
armes et leurs munitions ! En France, après l’Armistice, on offrit ce
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aient le droit d’emporter chez eux leurs armes et
leurs
munitions ! En France, après l’Armistice, on offrit cent-mille francs
8
frit cent-mille francs aux soldats, en échange de
leurs
fusils, par crainte d’une révolution. Hitler fit désarmer ses propres
9
oupes de choc, après l’épuration du 30 juin 1934,
leur
laissant seulement un poignard décoratif. La possession par chacun de
10
que la vie paisible des villes ou des villages ne
leur
aurait pas donné en dix ans. Ces 3 mois sont un puissant tonique pour
11
mes habitent. L’habitude veut qu’ils lui envoient
leurs
bons vœux de Nouvel An, auxquels il répond toujours. Plusieurs de ces
12
équipés. C’est ainsi que les Suisses retournent à
leur
ancienne tradition de faire la guerre. Chaque canton a son propre sys
13
a frontière, parce qu’elles les ont fortifiées de
leurs
propres mains. À la première alerte, les hommes endossent leurs unifo
14
mains. À la première alerte, les hommes endossent
leurs
uniformes et vont à leurs postes. Les machines et les canons anti-tan
15
e, les hommes endossent leurs uniformes et vont à
leurs
postes. Les machines et les canons anti-tanks sont prêts. Les magasin
16
ntière prennent position à quelques kilomètres de
leurs
propres maisons. Ils savent ce qu’ils défendent. Il n’est pas besoin
17
avent ce qu’ils défendent. Il n’est pas besoin de
leur
faire des discours. L’un de ceux qui écrivit cet article fut mobilisé
18
roche du viol de l’interdit qui impose aux amants
leur
silence, fascination de l’horreur sacrée, attirance de l’effroi morte
19
iment point la femme qu’ils viennent de posséder,
leur
silence meurt à cette minute du plaisir. Ils fuient, bavardent. Tri
20
! Fondues nos âmes ? Deux corps s’endorment dans
leur
paix, et l’être enfin comblé ne sait plus où se prendre. Il se ramène
21
orieux que ceux qui prennent le soin de parler de
leur
gloire. Chateaubriand eut de la gloire, mais non Stendhal. Madame de
22
e, tel que je suis et non point tel que me désire
leur
goût sentimental de « l’Art ». Mais comme tout se complique et se ret
23
. Ainsi les héros et les rois sont les auteurs de
leur
éclat. Ils donnent et ne demandent rien. Et ce qu’ils donnent fait to
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une gloire qui ne m’ennuierait pas. Non point la
leur
, mais celle que je pourrais rejoindre, telle que je la connais depuis
25
ui me sont révélées dans ce pays, parce que c’est
leur
contraire, ici, qui va de soi. Parmi la douzaine de bouquins que j’ai
26
actualité, mise en ordre et mise en mouvement. De
leur
alliance naît la Liberté. f. Rougemont Denis de, « Rhétorique amér
27
ai 1939 Combien oseraient avouer que cette menace
leur
rend enfin le goût de vivre ? Privilégiés qui n’éprouvent de désir po
28
vivre ? Privilégiés qui n’éprouvent de désir pour
leurs
biens qu’à la veille de les perdre. Déshérités aussi, qui ne retrouv
29
s générales. Et j’en connais qui ne parviennent à
leur
régime normal de vie (comme un moteur prend son régime normal à tant
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courageux ? Mais non. Ils sont tout seuls devant
leur
papier blanc. Les réactions à leur parole seront lointaines, ou même
31
t seuls devant leur papier blanc. Les réactions à
leur
parole seront lointaines, ou même ils ne les connaîtront jamais… Pari
32
s’efforcent d’arrêter avant qu’elles n’étouffent
leurs
champs. J’ai vu renaître les paniques dévastatrices du ve siècle de
33
té sous la douceur du ciel, retrait des âmes dans
leur
destin. Je longeais cette rue silencieuse, imaginant d’y vivre un jou
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saient et jugeaient la France par ses vedettes. À
leurs
yeux, tout Français devait ressembler aux types d’humanité que représ
35
à New York la plupart de ces films qui empruntent
leur
sujet à certains épisodes véridiques de la lutte contre l’envahisseur
36
ne savaient pas cela, les jeunes Allemands, on ne
leur
avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie France. Ils ont continu
37
formules ? Par l’examen des nombres qui résument
leurs
expériences, dira-t-on. Je n’en crois rien. Ouvrez un ouvrage de scie
38
ervateur non savant. Maintenant, ces phrases dans
leur
ensemble composent un discours cohérent sur des propriétés de la mati
39
lité à des formes courantes du langage, vidées de
leurs
sens particuliers. Ce procédé est sans danger quand il est appliqué p
40
iquement l’ensemble dont ils dépendent et qui est
leur
seule mesure. C. J’avoue que je vous suivrais mieux si vous pouviez
41
comme par une ironie, être compris en soi et dans
leur
lettre, mais dont le sens dernier ne puisse être aperçu sous un angle
42
a », les grands prophètes, ont été justifiés dans
leur
délire, mais un prophète des choses d’ici-bas, un prophète sans missi
43
montre que les idées personnalistes avaient fait
leur
chemin dans l’élite de la Résistance. S’agit-il d’une influence direc
44
euse. Les jeunes gens qui prenaient conscience de
leur
responsabilité intellectuelle et civique vers 1930, en France, se tro
45
lectivisme, fascisme ou bolchévisme. Ces dilemmes
leur
paraissaient faux, périmés ou illusoires. Les forces politiques en ap
46
s changements institutionnels n’ayant de valeur à
leurs
yeux que s’ils traduisaient réellement une attitude nouvelle de l’hom
47
anière de poser les problèmes, avant de prétendre
leur
donner telle ou telle solution immédiate, utopique ou opportuniste. P
48
es, syndicats ou coopératives, qui justifieraient
leur
utilité pour le bien commun. 3) Perfectionnement technique. Nul n’aur
49
néfaste : il risquait de résoudre un conflit que
leur
tactique cherchait au contraire à rendre plus aigu. Conformément à le
50
t au contraire à rendre plus aigu. Conformément à
leur
doctrine, les personnalistes répondirent par un engagement personnel.
51
sabre ! Les pionniers du service civil donnèrent
leur
salaire aux ouvriers qu’ils avaient « relevé », leur assurant ainsi q
52
r salaire aux ouvriers qu’ils avaient « relevé »,
leur
assurant ainsi quelques semaines de vacances payées, à un moment où c
53
aite tendent à détruire les groupes organiques, à
leur
imposer en dépit du bon sens des frontières communes8, un régime unif
54
répandaient ses idées. Les nazis avaient délégué
leur
représentant en France, Abetz, au soin d’observer de très près ce dév
55
istes mesuraient sans illusions les obstacles qui
leur
barraient encore la route. Ils souffraient tout d’abord d’une qualité
56
s d’idées neuves. Hors d’eux-mêmes s’opposaient à
leur
action : les grands intérêts capitalistes, les politiciens démagogues
57
bord les machines puis une société qui doit subir
leurs
lois, mais il y a d’abord des hommes qui choisissent de construire de
58
s mâles, le jeu des coqs ornés pour l’occasion de
leurs
plus belles plumes. La guerre actuelle a perdu ces attraits. Tout le
59
comme ils disent. Et c’est tout ce que je voulais
leur
faire dire. (Il leur reste à me traiter de défaitiste.) Une politique
60
c’est tout ce que je voulais leur faire dire. (Il
leur
reste à me traiter de défaitiste.) Une politique qui négligerait le f
61
s attaquaient, exigeaient que nous les adorions :
leur
révolte serait notre carence. Le rationalisme régnant peut produire d
62
nces interprétatives que le maître. La lecture de
leurs
textes est généralement exaspérante, à cause de leur propension à ram
63
s textes est généralement exaspérante, à cause de
leur
propension à ramener tout à tout, et réciproquement. En voici un exem
64
es temps : quant au dessin des cartes, et quant à
leur
interprétation, les variations paraissent avoir été aussi nombreuses
65
ujourd’hui en circulation (si l’on peut dire, car
leur
vente est interdite dans de nombreux pays), s’inspirent de modèles du
66
e de véritables Archétypes de l’inconscient, dans
leur
immobilité insondable et infiniment allusive. Cependant que la Roue d
67
ents psychiques et cosmiques, tantôt clichés dans
leur
moment d’extrême tension, tantôt largement résumés de leur naissance
68
nt d’extrême tension, tantôt largement résumés de
leur
naissance à leurs possibles conclusions. Nous pouvons donc considérer
69
ion, tantôt largement résumés de leur naissance à
leurs
possibles conclusions. Nous pouvons donc considérer les arcanes majeu
70
ritable Alphabet de la grande poésie universelle.
Leur
attribuer un auteur, une date fixe, un usage limité, serait méconnaît
71
ne date fixe, un usage limité, serait méconnaître
leur
nature. Les arcanes sont issus de la nuit des Mères, et de l’Undergro
72
ieurs pays, mais n’auraient pas cessé de répandre
leur
croyance et leur sagesse par l’entremise des tireurs de cartes. Cette
73
n’auraient pas cessé de répandre leur croyance et
leur
sagesse par l’entremise des tireurs de cartes. Cette hypothèse a été
74
nt le mouvement de la vie dans tous les règnes, —
leur
destinée. Le sphinx placé au sommet de la roue, figure la loi univers
75
hérubiniques dans Ézéchiel, les 4 évangélistes et
leurs
emblèmes, les 4 rivières du Paradis, et le Tétragramme. Ces 4 symbole
76
nventions acceptées en commun par les artistes et
leur
public. Tout cela faisait l’Art, aux grandes époques. Artiste était c
77
crivît d’abord, soit qu’ensuite il n’utilisât que
leurs
tabous comme ressorts de l’action, ou qu’enfin il se fît un prestige
78
public j’aurai, et quelles personnes me prient de
leur
réserver un dîner : bref, vous vous rappelez ce qu’était la Hongrie,
79
as de ceux qui peuvent supporter un mensonge dans
leur
vie intime. J’ai tout avoué sans me chercher d’excuse. Et comme elle
80
sif de ce que des créateurs ont pensé, au prix de
leur
vie souvent, et toujours par un acte initiateur et révolutionnaire. L
81
de la part des masses « éclairées », comme disent
leurs
chefs. Quant aux trois autres libertés, voici le tableau : la liberté
82
Une » : Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent à
leurs
voisins ; « deux » : ils reçoivent gratuitement les secours de la rel
83
oivent gratuitement les secours de la religion de
leur
choix ; « trois » : ils n’ont plus à se préoccuper de leur subsistanc
84
x ; « trois » : ils n’ont plus à se préoccuper de
leur
subsistance ; « quatre » ils sont solidement protégés contre tous les
85
Ce sont les détenus des prisons américaines. (On
leur
donne même des séances de cinéma le samedi soir.) La liberté ne peut
86
tacles. Ceux qui ont peur d’être libres en feront
leurs
prétextes comme l’ont fait les Allemands sous l’hitlérisme. La libert
87
s Soviets, ni de la Démocratie, et surtout pas de
leurs
experts. Il la tient de sa vision seule et de son courage de lutter p
88
it pour éveiller dans les nations le sentiment de
leur
relativité. La guerre de Chine, cette plaisanterie de chansonniers du
89
et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler
leurs
comptes parce que les Noirs se seront révoltés en Caroline du Sud ou
90
éographes du Moyen Âge dans les grandes marges de
leurs
cartes de l’Europe. Et pourtant nous sommes destinés à découvrir un j
91
l Claudel, notre grand écrivain « global » ? Dans
leur
prose et dans leurs longs versets, quel qu’en soit le sujet allégué,
92
and écrivain « global » ? Dans leur prose et dans
leurs
longs versets, quel qu’en soit le sujet allégué, nous avons pour la p
93
derniers fourniraient ainsi la preuve par neuf de
leurs
bonnes intentions. 2. Donner la Bombe au gouvernement mondial, pour f
94
ons que les armées retiennent une bonne partie de
leur
utilité au service des nations et de leur vertu d’ordre. Admettons qu
95
rtie de leur utilité au service des nations et de
leur
vertu d’ordre. Admettons qu’elles arrivent encore à se battre. Admett
96
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que
leur
expérience démontre qu’on ne pare jamais qu’un certain pourcentage de
97
pe, on voyait en 1939 les civils se promener avec
leur
boîte à masque en bandoulière. Eh bien, la guerre des gaz n’a pas eu
98
xemple. Combien peu d’hommes d’aujourd’hui vivent
leur
temps, et se trouvent pratiquement en mesure de le vivre ! Combien en
99
nt six ans. Ceci est surtout vrai pour les mœurs,
leur
détail. Les jugements moraux y sont très différents de ceux de l’Euro
100
rapper, vous déclarent sans ambages le montant de
leur
revenu. Cinq minutes après avoir fait votre connaissance, ils vous ap
101
ur des choses mystérieuses, qui sont toujours sur
leurs
ergots ; des gens en qui l’on ne peut pas avoir une grande confiance…
102
la politique. Ils ont le sentiment d’être decent.
Leur
opinion est que les Européens ne sont, eux, pas très decent, qualité
103
bien de calories, de vitamines sont nécessaires à
leur
organisme. Tout le monde a, là-bas, le plus grand respect pour les ex
104
épreuves et des échecs. L’étude des singes et de
leur
attristante psychologie nous révèle que ces faux ancêtres ne sont guè
105
urs à l’homme sous le rapport de l’intelligence !
Leur
malheur est qu’ils n’ont aucune mémoire. Ils se voient obligés chaque
106
ls se voient obligés chaque matin de reconstruire
leur
monde, de l’apprendre à nouveau et de réinventer les gestes élémentai
107
it pour éveiller dans les nations le sentiment de
leur
relativité. La guerre de Chine, cette plaisanterie de chansonniers du
108
et le boutiquier de Lyon ne pourront plus boucler
leurs
comptes parce que les Noirs se seront révoltés en Caroline du Sud ou
109
éographes du Moyen Âge dans les grandes marges de
leurs
cartes de l’Europe, « ici vivent les lions ». Et pourtant nous sommes
110
l Claudel, notre grand écrivain « global » ? Dans
leur
prose et dans leurs longs versets, quel qu’en soit le sujet allégué,
111
and écrivain « global » ? Dans leur prose et dans
leurs
longs versets, quel qu’en soit le sujet allégué, nous avons pour la p
112
destin et de sa liberté, s’il voyait à l’œil nu,
leur
sens dernier et l’enjeu véritable de ses choix, à qui reviendrait l’e
113
Ceux qui croient encore aux mesures et cherchent
leur
appui dans l’illusion tomberont en grand nombre dans le vide. Mais ce
114
vide. Mais ceux qui auront vu, et qui auront cru
leurs
yeux, retrouveront dans la tempête la coutume des hautes pentes. Car
115
tout se trouver changé, et les hommes poursuivre
leur
discours, pénétrant dans l’horreur sans mémoire ? Il faut croire, auj
116
e l’acte décisif, nous allons voir paraître enfin
leur
justification, leur être. Voici l’instant où les hommes s’aperçoivent
117
us allons voir paraître enfin leur justification,
leur
être. Voici l’instant où les hommes s’aperçoivent que leurs efforts e
118
. Voici l’instant où les hommes s’aperçoivent que
leurs
efforts et leurs soucis se tournaient vers ce qui n’est rien, vers un
119
où les hommes s’aperçoivent que leurs efforts et
leurs
soucis se tournaient vers ce qui n’est rien, vers une Absence doulour
120
Et ceux qui le voyaient prenaient un visage neuf,
leurs
yeux devenaient forts et s’attendaient à l’éclat d’une lueur encore p
121
en le vivant. L’examen des raisons de survivre et
leur
introduction au titre de l’éternité occupèrent moins de temps qu’on n
122
ent la mort, mais les uns renaissaient au sein de
leur
plus grande frayeur, les autres sous les traits consolés du Désir. La
123
t en présence de la banalité soudain flagrante de
leurs
vœux, et, finalement, murmuraient d’une voix faible : — Vous savez sa
124
e ? À quoi cela ressemblerait-il ? Les nations et
leurs
gouvernements ne se posent qu’en s’opposant. C’est la menace extérieu
125
pposant. C’est la menace extérieure qui « cimente
leur
unité », qui « galvanise leur énergie », et qui provoque ces magnifiq
126
ieure qui « cimente leur unité », qui « galvanise
leur
énergie », et qui provoque ces magnifiques mouvements « d’union sacré
127
les partisans de la paix en général ? Ces gens-là
leur
paraissent, évidemment, d’une moralité douteuse. Quant aux lance-flam
128
e siècle. L’idée que les nations puissent perdre
leur
souveraineté et leurs armées, vous attriste visiblement. Vous avez l’
129
les nations puissent perdre leur souveraineté et
leurs
armées, vous attriste visiblement. Vous avez l’impression que la civi
130
’il y a de précieux dans les nations, ce qui fait
leur
véritable originalité, n’est pas défini par leur souveraineté absolue
131
leur véritable originalité, n’est pas défini par
leur
souveraineté absolue, n’est pas limité par leurs frontières et ne sau
132
r leur souveraineté absolue, n’est pas limité par
leurs
frontières et ne saurait être défendu par leurs armées. En effet, sup
133
r leurs frontières et ne saurait être défendu par
leurs
armées. En effet, supprimez ces trois éléments qui composent l’idée m
134
et comme communauté de gens apparentés, soit par
leurs
traditions, soit par leurs idéaux, c’est-à-dire par destin ou par cho
135
s apparentés, soit par leurs traditions, soit par
leurs
idéaux, c’est-à-dire par destin ou par choix. Croyez-vous sérieusemen
136
s Français cesseront de parler français, de créer
leur
culture, et d’habiter paisiblement leur terre, si la France renonce u
137
de créer leur culture, et d’habiter paisiblement
leur
terre, si la France renonce un beau jour, en même temps que toutes le
138
nce. Ainsi l’ennemi des nations c’est l’État ; et
leur
sauvegarde serait le gouvernement mondial. Ceux qui pensent que c’est
139
s nombreux, qui se referment sur eux-mêmes et sur
leur
budget militaire, qui se bardent de protections à la frontière, comme
140
ois, en attendant que la Bombe vienne volatiliser
leurs
centres vifs en une seconde, négligeant les armées purement décorativ
141
économique partiellement souhaitable, mais je ne
leur
vois de commun, à priori, que trois syllabes. Cependant l’on revendiq
142
chance… Le sourire large des Américains dissimule
leur
vraie tragédie : la solitude. Comment ils s’unissent et se divisen
143
es Américains changent facilement d’église, selon
leur
domicile ou leur cercle d’amis, tandis que le Français donne l’impres
144
ngent facilement d’église, selon leur domicile ou
leur
cercle d’amis, tandis que le Français donne l’impression qu’il ne cha
145
nt, parce qu’il en vit, et qu’il ne spécule pas à
leur
sujet. Comment ils prennent la vie Le Français est profondément
146
plus profond entre l’Ancien et le Nouveau Monde :
leur
manière de réagir à la souffrance. Prenons l’exemple de la mort à la
147
t, quelques rééditions d’ouvrages qui, à cause de
leur
faible tirage et des circonstances où ils parurent, sont restés prati
148
s’efforcent d’arrêter avant qu’elles n’étouffent
leurs
champs. J’ai vu renaître les paniques dévastatrices du ve siècle de
149
e l’air de s’attendre au pire, tandis qu’ils font
leur
premier tour de pont. Ils se rappellent sans doute ce Polonais, tiré,
150
x-Autrichiens, ex-millionnaires, ex-princes, vers
leur
exil. Mais moi, de quoi pourrais-je bien être l’ex ? Ni fugitif, ni j
151
inistères. Si j’en crois ces deux ex-adversaires,
leurs
astucieux préparatifs de guerre civile n’auraient été troublés que pa
152
oniales espacées, si intimes semble-t-il derrière
leurs
grands portiques. Et comme on aime une terre qui s’approche, avec l’i