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mme d’un regard. Un corps auprès du mien respire,
mémoire
pesante de l’incommensurable nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-m
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ge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos
mémoires
, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près de nous… Le bo
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ais ici, je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la Vie, toujours pressée d’imaginer un m
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à, j’avais fait mes adieux à la France. VII. —
Mémoire
de l’Europe 1943 Je ne savais pas que tout était si près là-bas. J
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que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était
mémoire
et allusion, elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
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viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
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a maîtrise d’avenir. h. Rougemont Denis de, «
Mémoire
de l’Europe », Revue de la pensée française, New York, septembre 1943
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acent. Mais je ne les oublie pas.7 L’auteur. La
mémoire
des offenses est la plus sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas d
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ieille Europe. Patrie de l’avenir et patrie de la
mémoire
. Dynamisme allégé du poids des traditions et querelles ancestrales qu
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encore aux yeux du monde. Je veux parler de la «
mémoire
» et de l’« expérience historique », qui est celle des épreuves et de
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telligence ! Leur malheur est qu’ils n’ont aucune
mémoire
. Ils se voient obligés chaque matin de reconstruire leur monde, de l’
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ivre leur discours, pénétrant dans l’horreur sans
mémoire
? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit c
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ue tu es blessé, ta vie s’en va !) La force était
mémoire
et allusion. Elle était ce vieil arbre tenace. Elle était la douceur
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viens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la
mémoire
du monde, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder t
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a maîtrise d’avenir. ah. Rougemont Denis de, «
Mémoire
de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) », Suisse contemporaine, Lau
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Mais ici je fais le serment d’opposer une stricte
mémoire
à la candeur intarissable de la vie, toujours pressée d’imaginer un m