1
n’est pas l’impression qu’il donne, pas du tout —
mais
il est simplement lucide. Il a su voir plus loin que le bout de la Su
2
ionalisme, c’est faire l’autre moitié de ce tout.
Mais
enfin, l’important c’est que chacun commence par dire la vérité dans
3
ses voiles, et sa pudeur est dévoilée, ô folle !
Mais
lui les trouve et s’en revêt : voiles de nuit. Elle a passé tout près
4
qui ne voudrait aimer le Prince de ces Lieux ? —
Mais
on m’appelle, écoute, la voix venait du parc ? — Es-tu bien sûr que c
5
pierre, luis dans le feu ! Je ne puis te toucher,
mais
la chaleur est bonne. Tout un hiver, il vécut de ce feu. Le printemps
6
et quand il était triste, elle était consolante.
Mais
c’était l’autre qu’il prenait alors entre ses mains, la pierre du vœu
7
r demande si elle est ici, elle y est évidemment.
Mais
je rappelle à Monsieur la règle du club : Ni Questions Ni Réponses. J
8
ais que le mieux serait de m’en aller sans bruit.
Mais
vous connaissez ces couloirs. Et je ne voulais pas être mis à la port
9
y penser, et je serais sorti comme j’étais entré.
Mais
le fait est que je pensais à sortir, et par la bonne porte. Voilà la
10
« Vous êtes 500 000 hommes, et vous tirez bien ;
mais
si nous vous attaquions avec un million d’hommes, que feriez-vous ? »
11
aux États-Unis une armée de 20 millions d’hommes.
Mais
nulle part les coutumes et les institutions ne sont plus démocratique
12
ée est un lien non seulement entre les individus,
mais
aussi entre les classes. La Suisse n’a pas d’école réservée aux offic
13
nfants. De telles choses comptent dans la guerre.
Mais
une petite armée peut-elle défendre avec succès un pays contre un adv
14
et désorganiser les communications ferroviaires.
Mais
l’armée suisse a été mobilisée depuis 1939 et les distances sont si p
15
en passant à travers les forêts ou les pâturages.
Mais
les routes sont minées. Les fleuves, les vallées et les gorges sont p
16
aient tenir, sans espérer toutefois une victoire,
mais
ils sauveront du moins l’honneur du pays. Des extraits d’un récent di
17
dans un État qui ne défend pas son indépendance.
Mais
au-delà de tout calcul de gain ou de perte, il y a des valeurs morale
18
car définir l’amour ce n’est point le connaître,
mais
limiter sa part dans notre vie, et nul amour ne peut survivre à cette
19
vre à cette méfiance ou à cette avarice anxieuse.
Mais
il est une manière imaginable de parler de l’amour sans malice : c’es
20
dit ni même décrit par allusions ou par symboles,
mais
sa présence souveraine est annoncée par certain frémissement de l’ass
21
se, excitée par l’amour qui la rend fleurissante.
Mais
l’amour même est chose du silence. Cela dont je ne puis parler sans l
22
à parler. Rien ne peut être dit de l’amour même,
mais
rien non plus n’est dit que par l’amour, si toutefois quelque chose e
23
colloque. La Volupté n’est pas le plaisir même,
mais
l’imagination active du désir qui lentement s’approche de son terme.
24
arable au vertige. Le jugement peut rester libre,
mais
il semble que l’âme s’extériorise et tombe sans fin dans le regard un
25
e perdes. Car ce n’est pas le savoir que tu veux,
mais
la divine connaissance du présent. Or cette connaissance est interdit
26
ur qu’il nous est accordé de concevoir un absolu,
mais
sous la forme de l’inaccessible. Atteintes enfin les limites de la pu
27
’égalerait à l’Infini. Se fondre en un seul être,
mais
que cet être accède ensuite au commerce de ses semblables, qu’à son t
28
ble nuit. Nous n’irons pas au-delà de nous-mêmes.
Mais
dans cette défaite de l’étreinte, n’est-ce point le souvenir du seul
29
t à fait claires : il y a trop de contradictions.
Mais
c’est ce qui peut intéresser. Une attitude aussi profondément ambiguë
30
e sophismes. Non, la gloire, ce n’est pas l’amour
mais
au contraire le mépris du prochain. Le Prince André n’a pas trouvé de
31
r de leur gloire. Chateaubriand eut de la gloire,
mais
non Stendhal. Madame de Staël en eut, mais non Constant (comme écriva
32
loire, mais non Stendhal. Madame de Staël en eut,
mais
non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus Les Martyrs ni
33
ut le monde croit aimer La Chartreuse et Adolphe.
Mais
ce jugement sur le talent, changé du tout, n’entraîne pas que l’on ch
34
un Chateaubriand n’est pas à lui, ni à son œuvre,
mais
au public qui la lui prête parce que d’abord l’auteur s’y est prêté.
35
que me désire leur goût sentimental de « l’Art ».
Mais
comme tout se complique et se retourne ! Celui qui veut la gloire, es
36
ui donnez la gloire pour prix d’une complaisance.
Mais
c’est dire aussi : je vous aime, puisque je vous veux moins vulgaires
37
voisin qu’il pourrait aider (c’est le prochain),
mais
seulement du voisin qu’il peut utiliser. Il cherche des admirateurs,
38
rcher la gloire. Car la gloire est ce qui sépare.
Mais
il chercherait l’excellence, à son rang et selon ses astres. Ainsi le
39
fort et plus heureux que tous, n’était pas séparé
mais
au sommet. Sa gloire était dans son destin, gagée par une mesure univ
40
niverselle que ses actions comblaient exactement.
Mais
notre gloire ne saurait être mesurée : c’est une rumeur, c’est une pu
41
ce d’inflation provisoire. Elle n’est pas grande,
mais
exagérée, mobile, nerveuse, sentimentale. Et voici qui est plus grave
42
loire qui ne m’ennuierait pas. Non point la leur,
mais
celle que je pourrais rejoindre, telle que je la connais depuis toujo
43
s. La gloire moderne, c’est à peu près l’inverse.
Mais
ne serait-ce pas aussi le meilleur moyen de sauver son incognito en s
44
rreur. Ou bien veux-je cette erreur-là ? Certes —
mais
non comme une erreur —, je veux cela. Qu’est-ce donc que « gloire »,
45
sera. Ainsi, ô Dieu, délivrez-moi de la gloire !
Mais
cette prière m’émeut encore comme la gloire ! 1938 e. Rougemont
46
’écrit pas un livre pour qu’il dure, en Amérique,
mais
d’abord pour qu’il frappe et qu’il agisse, au maximum, dans le plus c
47
it encore André Gide. Dans ce sens élargi du mot,
mais
en retirant à l’épithète toute qualité dépréciative, on pourrait appe
48
uite ne se déroulera pas suivant un plan logique,
mais
suivant la ligne de plus immédiate efficacité. Là où l’écrivain franç
49
e. N’écrivez pas : « John entra dans la banque. »
Mais
décrivez la sensation qu’il éprouve au moment où ses semelles-crêpe m
50
méricaine ne dira pas souvent : c’est bien écrit,
mais
plutôt : c’est effective, agissant. Et d’une idée l’on ne demandera p
51
on ne demandera pas seulement qu’elle soit juste,
mais
qu’elle soit inspiring, stimulante. Tout cela donne une littérature p
52
fait preuve d’un incomparable pouvoir d’émotion.
Mais
elle attend encore son style intellectuel. J’ai tenté de définir deux
53
monde où nous allons entrer ? Je n’en sais rien.
Mais
je suis sûr que l’écrivain français et l’écrivain américain ont beauc
54
touchés le romantisme — encore un paradis perdu !
Mais
les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où
55
gende, si loin que nul, en vérité, ne l’avait vu.
Mais
déjà, pour beaucoup d’entre nous, ce fut simplement l’avant-guerre, l
56
avant-hier, peut-être même est-ce — aujourd’hui ?
Mais
oui, peut-être vivons-nous, ici, dans ce Paris de mars 1939, les dern
57
berté dans les pays seulement où elles sévissent,
mais
aussi bien chez les voisins qu’elles secouent d’un défi grossier. La
58
quelques instants les délices d’un rêve inachevé.
Mais
il sait bien que c’est fini. Brève dispense, le temps d’un peu se sou
59
heté. Faut-il penser qu’ils sont plus courageux ?
Mais
non. Ils sont tout seuls devant leur papier blanc. Les réactions à le
60
strophe. Il n’est plus d’autre issue que la nuit,
mais
viendra-t-elle après ma mort ou avec elle ? Si c’est avant, où aller,
61
ieux le vivre, augmenté du souvenir de sa perte ?
Mais
le passé ne reviendra jamais, ce bon vieux temps que je sentais prése
62
en train de changer de face d’un jour à l’autre,
mais
on le regardait d’heure en heure, de trop près, on ne le voyait pas…
63
ns quatre jours, nous embarquons pour l’Amérique.
Mais
ici, je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur in
64
e et des déboires : il entre, ne trouve personne.
Mais
ses outils sont là, contre le mur. Il reprend le chemin de son champ.
65
de nos patries ! Monuments que l’on ne voit plus,
mais
qui renvoient l’écho familier de nos pas. Et ces rues qui tournaient
66
nt féminin comme le sont la plupart des vedettes.
Mais
où était dans tout cela le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple
67
vait tout le monde comme dans les contes de fées.
Mais
je regardais mes amis du coin de l’œil : en critiquant, ils essuyaien
68
’aperçoit d’une vérité aussi vieille que l’Europe
mais
constamment méconnue ou niée, et souvent par la faute des élites pari
69
fusiller avec une rage panique ; ils continuent,
mais
ils se savent battus. Depuis qu’ils ont rencontré ce regard… k. Ro
70
ue je les aime bien. Ils m’irritent et m’agacent.
Mais
je ne les oublie pas.7 L’auteur. La mémoire des offenses est la plu
71
la se dit d’une blessure… Le critique. Oui, oui…
Mais
ne tirez pas argument d’une exagération de ma critique… Ce qui me gên
72
idées — avant toute raison avouable ? C. Certes,
mais
il faudrait composer les entrées. Il faudrait nous persuader que vos
73
ensions à chaque instant : « j’allais le dire ! »
Mais
ne mêlez pas tout, sinon l’on soupçonnera quelque tricherie. A. Voul
74
ourant par le souci de contrôler ses conventions.
Mais
ce n’est pas là le seul mode d’expression possible. C. Précisément j
75
. A. … qui convient au débat des idées claires !
Mais
il faudrait s’entendre tout d’abord sur la nécessité de cette clarté.
76
pu s’impatienter d’une allure aussi scrupuleuse,
mais
c’est qu’il a le goût de se tromper et de tromper. A. Pour moi, je c
77
pour formuler ce qu’ils appellent des lois. Bien.
Mais
comment obtiennent-ils ces formules ? Par l’examen des nombres qui ré
78
er du réel, et sans cesse corrigée par les faits.
Mais
où je crie à la tricherie, c’est quand le philosophe ou l’essayiste,
79
a nuit. Je ne puis marcher que dans la confusion.
Mais
, si je marche cependant, c’est qu’à certains moments j’ai vu le but.
80
uis avancer aucun exemple d’une telle perfection.
Mais
il fallait indiquer cette limite pour éclairer — précisément — tout l
81
scours, en phrases liées par voie de conséquence.
Mais
si je parle en paraboles, je n’ai souci que d’une certaine orientatio
82
l’on nomme droit la garantie formelle d’un usage.
Mais
il arrive assez souvent que l’on oublie les grandes et graves raisons
83
ironie, être compris en soi et dans leur lettre,
mais
dont le sens dernier ne puisse être aperçu sous un angle de vision qu
84
es sans fruit, il n’en est pas moins un prophète.
Mais
alors on le jugera selon sa fin. Vous m’avouerez que dans ces conditi
85
notre Histoire : l’ampleur de sa vision le sauve.
Mais
il est des visions moins illustres, qui n’embrassent pas le monde de
86
de au Grand Monde, — signes du Tout et de la Fin,
mais
signes seulement, résumés, prises partielles et significatives… Certe
87
er la préhistoire à partir d’une vertèbre isolée.
Mais
l’oubli vient avec le premier doute… Petites visions des hommes de pe
88
ds prophètes, ont été justifiés dans leur délire,
mais
un prophète des choses d’ici-bas, un prophète sans mission divine, qu
89
vant la leçon des faits, nous le saurons un jour.
Mais
il est clair dès maintenant que les circonstances sont enfin devenues
90
straits que les fameuses « forces économiques » —
mais
de l’homme, mesure de toutes choses. La grande question était donc :
91
ung, et l’école californienne de The Personalist.
Mais
la caractéristique du mouvement personnaliste français fut, dès le dé
92
rtaient pas les blue-prints d’une société idéale,
mais
quelques principes d’action. Car il s’agissait pour les personnaliste
93
isible d’esprits apparentés dans le monde entier.
Mais
cette image d’un univers composé de groupements autonomes en perpétue
94
bserver de très près ce développement inquiétant.
Mais
les personnalistes mesuraient sans illusions les obstacles qui leur b
95
t cette guerre en moi-même. L’un n’est guère bon,
mais
l’autre est pire, et j’ai choisi sans hésiter jamais. On peut appeler
96
er la guerre ». Là-dessus, nous tombons d’accord.
Mais
sur le sens des mots gagner la guerre, je trouve très peu d’accord au
97
hines puis une société qui doit subir leurs lois,
mais
il y a d’abord des hommes qui choisissent de construire des machines
98
ts et puis l’humanité qu’ils guident ou blessent,
mais
il y a d’abord l’humanité créatrice ou malade, et puis des faits qui
99
die. (Postérité, je rougis de tant de platitudes,
mais
de mon temps on les taxait de paradoxes.) Ainsi de la guerre actuelle
100
ns une camisole de force. Il ne fera plus de mal,
mais
il restera fou. Au Moyen Âge, on disait qu’un tel homme était possédé
101
ment. La politique que j’imagine serait une cure.
Mais
avant de l’entreprendre, il nous faudrait un diagnostic. Tentons d’en
102
tous : expliquez cela. — « Ce sont les autres. »
Mais
ils le disent aussi. — « Pardon ! ils n’ont pas le droit de le dire.
103
e opération légale ou d’une enquête scientifique,
mais
elle ressemble à une colère, à une perte de patience ou de maîtrise d
104
siècles. (Il y aura trop d’avions du même côté.)
Mais
comment l’homme compensera-t-il le manque de guerres ? Nous avons tou
105
sous les balles pour la Patrie ou pour le parti.
Mais
s’il n’y a plus de guerres, qui fera les héros ? Qui réveillera le se
106
nous plaît. Nous le nions tous, et c’est normal.
Mais
je propose un test précis. Pourquoi tant de réticences à décider le d
107
rt ce qui résulterait d’une décision de ce genre,
mais
je sais que la plupart résistent à priori à cette idée. Je vois des m
108
a paix. Hitler n’est pas en dehors de l’humanité,
mais
en elle. Bien plus, il n’est pas seulement devant nous, mais en nous.
109
e. Bien plus, il n’est pas seulement devant nous,
mais
en nous. Il était en nous avons d’être contre nous. C’est en nous-mêm
110
oisse. Ce rêve collectif a modelé notre histoire,
mais
il était d’abord dans l’ombre de nos âmes. On a remarqué que dans un
111
i peut être emprunté à la réalité la plus banale,
mais
c’est plutôt l’intensité de la passion hostile ou criminelle dont il
112
sayer d’en modifier les causes dans nous-mêmes11.
Mais
ceci pose un problème nouveau : le problème de la religion. 3. Il fau
113
socialisme. Je ne parle pas ici du christianisme,
mais
de la religion en général, comme phénomène humain, cause et produit d
114
aître des coutumes nouvelles (en ceci protestant,
mais
sans la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soient, sa
115
masse et par ce moyen-là venir à bout d’Hitler ;
mais
il ne pourra prévenir la multiplication prochaine d’autres symptômes
116
inconcevable ! » opineront-ils, les bras au ciel.
Mais
c’est très simple. Un homme qui meurt de faim mange n’importe quoi po
117
l’État : c’est le péril qu’il faudrait conjurer.
Mais
je pense qu’il est temps de renoncer à la vieille politique de l’équi
118
il s’agira toujours, au mieux, de moindres maux.
Mais
la question est de savoir si le prétendu moindre mal que l’on défend
119
l’imprimerie multiplia les cartes en circulation,
mais
jusqu’au xviiie siècle, le tarot n’est guère connu que chez les prin
120
rivait du Livre de Toth, livre sacré de l’Égypte.
Mais
il crut aussi en retrouver les équivalents dans une inscription chino
121
i selon Lévi) qui l’auraient transmis à l’Europe.
Mais
on sait que le peuple tzigane ne vint en Europe qu’en 1417 sous la co
122
est vague, ses interprétations sont hasardeuses,
mais
il a le mérite d’en avoir proposées. Ses disciples, dont le plus gran
123
tant), ne se privent pas de dénoncer ses erreurs,
mais
se montrent enclins aux mêmes complaisances interprétatives que le ma
124
cain, qui n’est autre que l’arcane 7, 1e Chariot…
Mais
en fait cette lame n’a pas de nombre autre que le zéro. Ce nombre 21
125
nsformées. Seuls les arcanes mineurs sont exacts,
mais
malgré ces changements on peut se servir de son jeu. Il est préférabl
126
n jeu. Il est préférable d’employer les suivants,
mais
en numérotant les arcanes mineurs : 1. Le tarot de Marseille où les a
127
tarot de Francfort, qui est entièrement défiguré,
mais
qui peut également servir en tenant compte que les Bâtons sont rempla
128
ale, auraient pris le maquis dans plusieurs pays,
mais
n’auraient pas cessé de répandre leur croyance et leur sagesse par l’
129
ères surhumaines ? En passant à travers eux tous,
mais
sans être pris par un seul… Ayant accompli son être dans la coïnciden
130
a réalité visible et tangible continue d’exister,
mais
elle a perdu son pouvoir magique. Voici l’expérience du Fou : le mond
131
ourrez donc le traiter de fou. Il l’est en effet,
mais
il n’est pas un lunatique quelconque, un idiot ou un simple d’esprit.
132
(Émotions). L’autre roue ne porte pas de signes,
mais
il se peut qu’elle en ait porté autrefois. À l’extrémité de chacun de
133
gnantes. (Et sans doute, le sont-elles devenues.)
Mais
dès l’instant où les règles d’un jeu cessent d’être respectées comme
134
: Jean-Paul invoque la « rhétorique des rêves ».
Mais
c’est Baudelaire qui touche le vrai point, lorsque, risquant un assem
135
précautions oratoires et procédés de composition.
Mais
elle alla plus loin. Elle déclara que la rhétorique en tant que telle
136
rpétue ensuite le souvenir des héros de la tribu.
Mais
à mesure que les dieux prennent figure d’hommes, que les statues se m
137
chapitres de la genèse d’un roman comme L’Astrée.
Mais
L’Astrée n’est encore qu’un rêve éveillé, donné pour tel par son aute
138
te pour appui que la réalité telle qu’il la voit.
Mais
cette réalité — c’est-à-dire : l’extérieur — ne peut fournir que des
139
c reconnaissance, au double sens de l’expression.
Mais
que se passe-t-il lorsque le romancier nous fait savoir qu’il a mis d
140
e plaisir extrême : Peau d’âne va lui être conté.
Mais
si vous alliez dire au même enfant, avant de lui raconter la même his
141
nvenu, isoler de la vie courante la partie jouée.
Mais
le romancier réaliste ambitionne d’imiter la vie, qui ne commence et
142
fournir des preuves et des observations exactes.
Mais
à la première preuve, je commence à douter ; après tout, j’ai vu cela
143
es conséquences s’épuisent avec le dernier coup ;
mais
le sérieux de la vie est, par définition, le domaine des conséquences
144
asions d’acquérir un mérite esthétique supérieur…
mais
ce qui en tout cas lui interdit de cultiver les conventions. » Ceci c
145
: où cela va-t-il ? Des personnages se perdent… »
Mais
, répond notre auteur, comme pour se justifier, n’en va-t-il pas de mê
146
ce décousu, ces inconséquences du sort… Bien sûr.
Mais
pourquoi les romans devraient-ils exprimer tout cela ? Et d’ailleurs,
147
îtra bientôt avec les conventions, plutôt frustes
mais
fixes, du découpage, du montage, et de la présentation dramatisée. Ce
148
u réel quotidien par l’éloignement dans le temps.
Mais
l’impureté du genre, c’est qu’il peut se passer de la crédibilité int
149
objets dont le roman faisait toute son « étude ».
Mais
le besoin de lire des fables ne s’éteindra pas pour si peu ; et moins
150
bec. Ce serait trop bête si ce n’était trop beau.
Mais
rien ne sert de n’y pas croire. C’est un fait, nous l’avons subi, et
151
nversion en termes de grâce et de prédestination.
Mais
s’il est vain de nier le fait, il ne l’est point de mettre en doute s
152
et c’est toujours : « Ô toi que j’eusse aimée ! »
Mais
non, si c’était vrai, j’aurais su t’arrêter. Le monde entier en eût é
153
sans ce désir que vous entretenez par vos romans…
Mais
ce n’est pas assez que d’une complaisance acquise. Il faut encore une
154
s se trouvaient désignés non par un sort aveugle,
mais
au contraire par la profonde convenance des rôles qu’ils tiennent dan
155
arable, cette liberté lyrique dans les relations…
Mais
rien n’y fait. Je ne puis avaler une seule bouchée. Est-ce vraiment l
156
Je m’informe : l’avion part à 10 heures du matin.
Mais
il faut que je la revoie une dernière fois. Je prendrai donc l’expres
157
, je puis garder un secret d’État, vous le savez,
mais
je ne suis pas de ceux qui peuvent supporter un mensonge dans leur vi
158
e type même du Schicksalsdrama, comme vous dites…
Mais
le destin aveugle qui présida aux fastes de votre rencontre, ne perd-
159
acé. Cerveaux sans mains ! et qui jugent de haut,
mais
de loin, et toujours après coup, la multitude des mains sans cerveau
160
e. Les uns pensent, dit-on, les autres agissent !
Mais
la vraie condition de l’homme, c’est de penser avec les mains. p.
161
comme elles restent l’idéal officiel de la paix.
Mais
j’ai remarqué qu’assez peu de personnes sont capables de les énumérer
162
casion, quelques églises protestantes au Mexique,
mais
dans l’ensemble la situation n’est pas mauvaise. J’ignore d’ailleurs
163
es gouvernants, n’est que le résultat déplorable,
mais
fatal, de la guerre. (Étrange activité qui « fatalement » prolonge ou
164
tyrannies qu’elle avait pour seul but d’écraser.
Mais
ceci est une autre histoire.) Ma génération est-elle donc condamnée à
165
possible. Cette Résistance ne fait que commencer.
Mais
si nous décidons que les obstacles à l’exercice de notre liberté sont
166
découvrir ce qu’on savait depuis un certain temps
mais
qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre est ron
167
L’autre moitié en subit les effets moins directs,
mais
pourtant notables : les Français eussent mieux mangé, en 1944 et 1945
168
tir. Et notre époque n’est pas celle des voyages,
mais
seulement celle des « missions » comme on dit. Une mission ne se prom
169
question d’information d’abord, vous m’entendez,
mais
de sens, de vision, d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je dira
170
le voyez. On trouverait mieux, en s’appliquant.)
Mais
il n’y a que les idées pratiques et raisonnables que l’on traite de f
171
les populations et chez beaucoup de bons esprits,
mais
une paralysie sans précédent s’est emparée des volontés. Vous-même, j
172
e peut se rebeller comme l’esprit devant la mort…
Mais
admettons que j’ai exagéré : c’était fatal. Écrire, c’est mettre en f
173
de la paix, parce que ses moyens vous déplaisent.
Mais
en refusant de choisir la paix, vous votez tacitement pour la mort, e
174
s que l’enjeu n’est point de ceux que la défaite,
mais
la désertion seule puisse me faire perdre ? Je me rappelle cette voix
175
t à bout portant. La fin des armées, par exemple.
Mais
cela ne serait rien encore, quoi qu’en pensent quelques généraux. Je
176
quelque temps dans un état d’esprit d’Apocalypse.
Mais
dix mois ont passé, et rien ne se passe. Dieu soit loué, nous avons r
177
Hitler n’a pas eu recours aux gaz, c’est entendu.
Mais
pensez-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou quelque amour tar
178
nçais, répondant non). Que Bernanos s’est écrié :
Mais
partez donc ! la Terre est vaste ! Que d’autres ont protesté que ce d
179
n moins réels, guère moins accablés de problèmes.
Mais
je ne cherche pas à m’en tirer par une réplique, même de bon sens, et
180
irculer. Ce n’est pas très facile, pratiquement ?
Mais
partir, ou rester, ne le sont pas non plus, apparemment, puisqu’on po
181
s voyages a vécu, la tragédie des départs a vécu.
Mais
ce qui naît, ce qui peut naître parmi nous, c’est un amour plus large
182
Puis choisissez. Revenez si le cœur vous en dit.
Mais
je sais bien qu’il y a les visas. N’acceptons pas que cet accident ta
183
a chose est mal vue. Les gens trichent peut-être,
mais
je n’en suis pas persuadé. L’Américain s’achète une bonne conscience
184
ontinents. New York résume un peu les États-Unis…
Mais
un jugement d’ensemble est impossible. On peut à peu près tout dire s
185
stante là-bas. Les grèves peuvent être violentes,
mais
cela ne veut pas dire que l’on soit de droite ou de gauche. On fait l
186
irablement. Les différences sont fortes, certes ;
mais
elles sont tout à fait conciliables. À l’Amérique, nous pouvons appor
187
d’abandon aux prétendues fatalités de l’Histoire.
Mais
il n’est point de fatalité pour l’homme qui ne recule pas devant sa l
188
uissances, ni faire l’apologie du vieillissement.
Mais
j’emprunterai à des recherches récentes deux résultats qui prennent f
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sément, car on n’avait jamais rien vu de pareil —
mais
de quelque chose de plus profond, qui définit la condition humaine. S
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découvrir ce qu’on savait depuis un certain temps
mais
qu’on n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre est ron
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L’autre moitié en subit les effets moins directs,
mais
pourtant notables : les Français eussent mieux mangé, en 1944 et 1945
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tir. Et notre époque n’est pas celle des voyages,
mais
seulement celle des « missions », comme on dit. Une mission ne se pro
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tion d’information d’abord, qu’on m’entende bien,
mais
de sens, de vision, d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je dira
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le croire, sans doute ne pensons-nous qu’à elle —
mais
nous n’avons jamais pu penser notre mort. Contester là-dessus serait
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emps va toujours dans le même sens : vers sa fin.
Mais
c’est une mauvaise raison. Depuis qu’il court ainsi, mesuré par les s
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es bonnes raisons n’expliquent pas notre réalité,
mais
seulement ce qui la condamne. Ainsi, la pensée de la Fin a les meille
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nt alors cette prise de conscience, d’une menace,
mais
aussi de l’incapacité où se trouve l’homme à penser concrètement sa f
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la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée ?
Mais
tout se mêle encore confusément. Nous sommes là comme en rêve, empêtr
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mande d’informer. Non pas encore l’Arrêt dernier,
mais
déjà ce ralentissement qui nous fait accéder à la conscience obscure
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toute mesure, et plus rien n’est grand ni petit,
mais
toute chose sans répit nous provoque à la dépasser. La liberté ? Nous
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vité qui tourmente l’Occident depuis des siècles.
Mais
ce rêve, à son tour se trouble ; il faiblit, il ne couvre plus toute
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maine… Car notre volonté n’est plus de conquérir,
mais
seulement d’assurer la vie du plus grand nombre contre les créations
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doute règne sur nous, depuis peu. Nous essayons,
mais
en phrases banales de moralistes tardivement ressaisis, d’évaluer les
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lle. Nous voulons échapper au temps, à sa menace,
mais
c’est peut-être le meilleur ou le seul moyen d’anticiper sa fin : la
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e ère, vivait dans la pensée de la fin imminente.
Mais
parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer cette dimension tragique d
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que se charge de l’approfondir. Non pas le temps,
mais
notre œuvre elle-même. Pour la première fois dans l’histoire du monde
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’illusion tomberont en grand nombre dans le vide.
Mais
ceux qui auront vu, et qui auront cru leurs yeux, retrouveront dans l
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vient où les hommes n’auront plus à se défendre,
mais
seulement à se révéler tels qu’ils sont, où qu’ils soient. Plus d’éva
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marcher, conservant la même proximité méprisante…
Mais
la majorité sut garder l’air de ne pas croire à sa mort proche, — cet
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ait passé — « et toutes ses prières perdues ! » —
mais
ils savaient que rien ne peut finir tout à fait et à jamais qu’au pri
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e sur l’élan mortel. Car il ne vient pas de nous,
mais
d’En Face. Ici le futur nous attend, ce futur qui n’était pour nous q
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n ce qu’on faisait. Ainsi tous connurent la mort,
mais
les uns renaissaient au sein de leur plus grande frayeur, les autres
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comme viennent les somnambules, le corps en paix,
mais
le visage affreusement nu. Il désirait un palais vide à la mesure de
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un vertige à ce discours d’une furieuse démesure,
mais
il y eut alors comme un silence qui s’imposa sur nous et jusqu’assez
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ble du désir comblé, et comblé pour l’éternité. «
Mais
l’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : V
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me dites que ce n’est point par mauvaise volonté,
mais
que vous avez grand-peine à vous représenter « pratiquement » un Pouv
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a dans sa langue « right or wrong, my country ! »
Mais
le gouvernement mondial, où trouvera-t-il cet Autre indispensable à s
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a cavalerie : elle a fait ses preuves sous Murat.
Mais
revenons au xxe siècle. L’idée que les nations puissent perdre leur
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t ce sont les nations qui produisent les guerres…
Mais
je vois que ce mot de nation a créé entre nous une équivoque. Il a de
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la guerre, en se liant à des économies voisines.
Mais
remarquez l’hypocrisie du terme « nationaliser ». On n’ose pas dire «
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voir avec la préparation à la guerre. Sans doute,
mais
je parlais moins des motifs que des effets inéluctables. Le désir de
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une mesure économique partiellement souhaitable,
mais
je ne leur vois de commun, à priori, que trois syllabes. Cependant l’
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. Je suis sérieux. Le socialisme, non pas en soi,
mais
construit dans le cadre national conduit nécessairement à l’État tota
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à des hommes qui ne représentent pas les nations,
mais
l’humanité. Car ceux-là seuls seront qualifiés pour arbitrer. Autreme
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ée en général, et ne vous rencontrera qu’au café.
Mais
en France des amitiés se nouent — terme intraduisible en anglais — de
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a les catholiques et les laïques, c’est simple ;
mais
il y a d’autre part trente-six partis et sous-partis, tendances et nu
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es républicains et les démocrates, c’est simple ;
mais
il y a d’autre part trente-six « stocks » d’immigrants, et trente-six
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tées jadis ou naguère par des réfugiés religieux.
Mais
les Américains changent facilement d’église, selon leur domicile ou l
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ur le terrain le plus favorable à cette dernière.
Mais
tout compte fait, l’avion le plus rapide du monde n’existe qu’à un se
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lâche, et cent fois plus que le génie américain ;
mais
aussitôt il généralise son invention, son prototype ; c’est à ses yeu
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ses rêveries, dans un style emprunté aux nègres.
Mais
sa vie amoureuse et sexuelle me paraît fort peu romantique. On compar
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Hitler, ou par les Suisses ou par les Hollandais.
Mais
en Amérique, on copie le gothique, tant pour les églises que pour les
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ardonne pas une erreur de 2 cents dans un compte,
mais
se trompe joyeusement d’un pays quand il bombarde, d’un siècle quand
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lcoolique et anarchiste, on vous laissera entrer.
Mais
si vous dites sous la foi du serment, que vous ne l’êtes pas, et que
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s, ni par esprit quasi sportif comme l’Américain,
mais
par une sorte de fatalisme inconscient. (Je ne parle pas du héros, ma
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fatalisme inconscient. (Je ne parle pas du héros,
mais
du troupier moyen, sans opinion.) Il pense qu’il faut ce qu’il faut,
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de nos patries ! Monuments que l’on ne voit plus,
mais
qui renvoient l’écho familier de nos pas. Et ces rues qui tournaient
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quelques heures nous embarquons pour l’Amérique.
Mais
ici je fais le serment d’opposer une stricte mémoire à la candeur int
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assé, si je compte bien, guère plus de 22 heures,
mais
le total normal est d’au moins 30, m’affirme-t-on, et les « accidents
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ns, ex-millionnaires, ex-princes, vers leur exil.
Mais
moi, de quoi pourrais-je bien être l’ex ? Ni fugitif, ni juif, ni ric
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a radio. Le monde a changé de face sous nos yeux,
mais
nous le regardions de trop près : d’heure en heure, nous n’avons rien
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Il a dit : « Rien de nouveau, rien d’important… »
Mais
je crois avoir entendu dans le ronron nasillard qui sortait de la pet
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que deux nations : l’une qui ne sait pas vaincre,
mais
qui gagne, et l’autre qui ne sait pas être vaincue, mais qui perd ? L
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i gagne, et l’autre qui ne sait pas être vaincue,
mais
qui perd ? Les Allemands, en effet, même victorieux, se plaignent enc
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amais eu la sensation d’un paysage plus étranger,
mais
plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si riches, touffus et u