1 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
1 ? Voici, l’une des deux pierres sera ta pierre de Mort , si tu la choisis seule, et ne veux plus souffrir. III. Le coup de
2 que j’ai dans le cœur, il est évident que je suis mort . Et si vous me dites que la balle n’est pas plus réelle que ce qui s’
2 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
3 ? Gloire et lumière, gloire ou mystère, gloire et mort lumineuse, gloire et ce triomphal accord clamé, ou cet instant plutôt
3 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
4 et ces cérémonies. Elle considère comme un poids mort nos formules de présentation ou de congé. Un article de magazine amér
4 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
5 e issue que la nuit, mais viendra-t-elle après ma mort ou avec elle ? Si c’est avant, où aller, où rester, où demeurer quand
6 ntre moi, voulant quoi, sans relâche ? voulant ma mort à moi. C’est sérieux, cette fois-ci ça y est !… Vivant un cauchemar q
7 i est vrai, nous allons en désordre au réveil. La mort , le désespoir en plein midi, — ou la reconnaissance de l’unique néces
8 mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort  ? J’ai vu l’Espagne de cendre et d’esprit, incapable de retrouver son
9 su garder en vie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cessera pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’
5 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
10 iens et qu’ils tolèrent les hérétiques), c’est la mort sous les balles pour la Patrie ou pour le parti. Mais s’il n’y a plus
11 ulte ? La maladie mortelle, un moindre mal que la mort qui la termine ? 12. Les méfaits de la psychologie rationaliste ont
6 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
12 s majeures : l’Homme (Le Bateleur), le Fou, et la Mort . » 4. Correspondances avec les cartes modernes Les interprètes
7 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
13 ts observables. Le roman mourra donc, comme sont mortes la tragédie classique et les chroniques en vers. Il mourra pour avoir
8 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la bombe (20 avril 1946)
14 mesure peut se rebeller comme l’esprit devant la mort … Mais admettons que j’ai exagéré : c’était fatal. Écrire, c’est mettr
15 st-ce qu’on lui demande si elle est prête pour la mort  ? L’humanité, ce sont des gens comme vous et moi. Quand vous me dites
16 de choisir la paix, vous votez tacitement pour la mort , et vous en rendez responsable. Tout tient à chacun de nous. Et nous
9 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
17 ter : il ne s’agit ni de choisir une terre et ses morts contre le Globe et ses vivants ; ni de choisir le nomadisme permanent
10 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
18 i pensez, un jour ne serez plus, un jour serez un mort . Si « macabre » désigne assez bien l’étrangeté de la mort des autres,
19 « macabre » désigne assez bien l’étrangeté de la mort des autres, cela ne saurait en aucun cas se dire de sa propre mort, d
20 cela ne saurait en aucun cas se dire de sa propre mort , de la mienne. Et non plus, à mon sens, de la méditation que je pours
21 nifie point que nous n’ayons jamais pensé à notre mort avec une rapide angoisse — nous y pensons bien plus que nous n’osons
22 à elle — mais nous n’avons jamais pu penser notre mort . Contester là-dessus serait fournir l’aveu d’une impuissance à compre
23 e le mot penser dans son sens fort. Car penser sa mort réellement, ce serait aussitôt mourir. Peut-être avons-nous là le seu
24 uisse être ni rapportée ni répétée. Perfection et Mort en ceci se confondent, qu’elles sont absolument tragiques, c’est-à-di
25  ? Car si nous restons impuissants à penser notre mort dans le vif, ce phénomène doit normalement être aperçu comme négligea
26 sez gratuite. Ma nature crie à l’utopie devant ma mort . De là vient que l’humanité, dans son ensemble, résiste instinctiveme
27 gement ? S’il nous vient à l’idée de penser notre mort , c’est la Mort en nous qui se pense, c’est la Crise déjà qui affleure
28 ous vient à l’idée de penser notre mort, c’est la Mort en nous qui se pense, c’est la Crise déjà qui affleure, nous avertit
29 nouvelle illuminait. Sans la vie, que dire de la mort  ? Et sans la Fin, que dire de la durée ? Mais tout se mêle encore con
30 à ce niveau de vie moyenne qui paraît offrir à la mort , comme à tout acte créateur, le moins de chances. Un vaste système d’
31 des hautes pentes. Car celui seul qui accepte la mort n’est pas le jouet du vertige. Le temps vient où les hommes n’auront
32 de vient de passer à une vaste conversation de la mort , sur les places et dans les grands cafés, aux lieux de populace et de
33 a majorité sut garder l’air de ne pas croire à sa mort proche, — cet air petit. On en reviendrait bien, de cette fin du mond
34 collective, d’une poussée subite de l’instinct de mort . On proposait une cure des masses et la nationalisation des écoles de
35 en répondit : — L’affection de la chair, c’est la mort . Saint Paul l’a vu bien avant Freud, et mieux. Il entendait par « cha
36 comprises. Et ce n’est point que nous aimions la mort comme telle. Bien au contraire, ce qu’affectionne la chair, c’est ce
37 hair, c’est ce qui, croit-elle, la détourne de la mort . C’est la vie telle que vous la cultivez, qui conduit à la mort et la
38 vie telle que vous la cultivez, qui conduit à la mort et la mérite. Nous sommes tout simplement au jour du Jugement. Il ser
39 it bien ce qu’on faisait. Ainsi tous connurent la mort , mais les uns renaissaient au sein de leur plus grande frayeur, les a
11 1946, Articles divers (1941-1946). Deux lettres sur le gouvernement mondial (4 juin 1946)
40 qui vous fîtes imprudemment lire ma lettre sur la mort de la guerre militaire par suite de l’invention de la bombe atomique,
12 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
41 e réagir à la souffrance. Prenons l’exemple de la mort à la guerre. Le Français, élevé dans l’idée que dulce et decorum est
42 bien au contraire, considère la souffrance et la mort comme des accidents insensés, que rien au monde ne peut rendre accept
13 1946, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe (écrit en Amérique, en 1943) (août-septembre 1946)
43 su garder en vie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cessera pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’
14 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
44 mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort  ? J’ai vu l’Espagne de cendre et d’esprit, incapable de retrouver son